Cher Hermès
la passion est le péché de la raison, elle s'empare des scions qui s'aveuglent lorsqu'elles s'abreuvent de leur unions.
Cela est qu'il n'y a point que les corps qui s'en font décapiter mais aussi la force.
Et que, la résilience et l'espérance n'en tarde guère longtemps à égaré leur jouissance.
Ainsi, quand un carillon se carre derrière votre croupion pour vous canuler les caleçons, passion ou raison, sortez-vous, n'est-ce-point, de vos gonds ?
De hâte êtes-vous sans conteste pris avec ces pensées qui court :
"Baste ! Contez et faites halte". Bien ! Je conte et je fais halte.
Voyez, la fillette, suivie d'une baïonnette qui, masquée à ses arrières, démembrer dans sa tête, sa voix, sa détresse, prise par les conflits de ses pairs.
La fin nous révèle : "La baïonnette s'en trouvait dans sa chair. Depuis le début, ou guère, fit-elle suffoquer la vérité, comme ses cinq ou neufs lettres."
Oh et la bambine, la pauvre faisait triste mine. Quand elle dort, quand elle parle, quand elle dine.
Vous me direz "Ce n'est qu'une légère déprime". C'est une méprise hostile, comme l'est sa mère, et ses bêtises plus barbares que celle de sa fille.
Prenez-vous donc les blâmes les plus lamentables, que l'on vous verra comme un aliéné, un insupportable.
Et quand la bonne parole guérie de ses entorses, voilà qu'elles amochent l'esprit avec leur langue de fantoche, le retourne, et puis, à nouveau une entorse.
"Ton père est un homme, ce n'était pas son rôle de s'occuper de toi", lui disait sa mère-grand.
"Ta maman est une ingratte, mon enfant" qu'elle disait tendrement.
Comme le loup qui se jeta sur la jeune chaperon, elle dévora sa raison par sa passion.
Sans nom
21/10/2017