Je vous offre ce manuscrit en espérant qu’il gardera votre chevet des loups.
Il se compose d'extraits de mes journaux intimes, qui, je pense, pourraient s’avérer pertinents dans votre situation actuelle, Asena. Je vous prie de les considérer avec attention.
Votre aimant, Arif.
“ Entrée du 9 Avril 2053 du 43ème Journal
L’hymne de la République Turque Indépendante s'élève dans la nuit. Je discerne les derniers versets de ma confection. Chaque mot pèse sur mon corps. Je sais qu'ils ânnoneront cet hymne jusqu’à mon trépas . Cette chanson les a pris comme une fièvre qui ne veut plus les lâcher.
Qu'ai-je fait Bora ?
Je me demande pourquoi le Général Kirmizi m’a désigné pour écrire la célébration de sa victoire. Est-ce par humiliation qu’il m’impose la tâche, de lyriciser ton échec ? Ou pense-t-il réellement que je suis innocent, que dans cette guerre, je n’ai uniquement répondu à tes ordres sans libre arbitre, sans conscience ?
Je me hais à chaque note interprétée de cet air belliqueux.
Comprends-moi, Bora, je devais m’évincer de leur purge ! La République Turc Indépendante voulait du sang sur ses mots, j’ai offert aux RTI les opportunités d’un massacre.
Compterons-nous encore les tulipes au prochain printemps ?
Istanbul est belle à minuit.
Le rideau des nuages dissimule à l'œil lunaire les quartiers de gravats, l’avenue Istiqlal déchaussée et les pontons submergés par les eaux. J’en oublie presque les cicatrices qui la balafrent et crois voir celle de mes 20 ans, celle de l'exubérance qui ne se voilait pas, se dénudait jusqu’à étaler la superbe de ses 1000 dômes sacrés pointés vers le ciel.
Te rappelles-tu Bora ? J’espère que, de ta tombe, ne te parvienne par le mugissement des immondices et des hommes, à peine contenus par les façades décrépies.
J’espère que tu vois Istanbul, la superbe, pavanant dans le soleil avec ses architectures éclectiques, ses musiques entêtantes et ses chats lasses, que tu te remémores notre première rencontre. Je ne t’honnissais pas en ce temps. Je t’aimais fiévreusement comme je pouvais aimer un frère et pourtant je partis.
Je me souviens, c’était le 2 mai 2024. Deux semaines s’étaient écoulées depuis mon arrivée dans cette mégalopole déchue où les voyageurs continuaient à gesticuler gaiement, aveugles dans les feux des boîtes, croyants fanatiques d’un futur radieux. Au cours de mes premières excursions nocturnes, je fus guidé par les cocktails “néontiques” des ruelles, leurs fluorescences criardes et aguicheuses me menant dans quelques lieux d’abandon des corps. La répression du régime Yildiz n’avait pas encore asséché l’alcool de la gorge des fêtards et éclatait les ampoules des flash lights des bars. Orhan Yildiz commençait à peine à enrôler ses partisans en vue des prochaines élections. Recep Tayyip Erdogan s’accrochait encore à sa ville, flétri par le vent, menaçant à tout instant de mourir. La Turquie était alors une démocrature vieillissante et incertaine qui s’inquiétait de son avenir à mesure que, se voûtait, son dirigeant.
Touriste résistant à ma façon, je me délectais des douces immoralités de cette cité millénaire. Les yeux des démunis me poignardaient de leur misère et de leurs valeurs conservatrices. Je savourais leurs morsures, assénées à mon armure de jeune dépravé dans les portes du plaisir turque.
C’était au cours d’une de ces soirées de coupable innocence que je te percutais (littéralement) déversant ma bière sur ta chemise !
Un mois après, nous rigolions encore de cet incident. Tu avais conservé cette tâche en relique de notre amitié et parfois portais ce lin sous un veston.
- Je ne sais pas ce qu’ils ont fait de tes vêtements après ta chute. Que deviennent les jaquettes, queue-de-pie, redingotes de Napoléon ? les complets de Amanullah Khan et Meiji ? les cols mao de la bande des quatre ? les pochettes, cravates et chemises de Saddam Hussein ? Les brûlent-ils ? ou attendent-ils quelques années pour les vendre aux enchères ? Je me résigne à ne plus la revoir ! -
J’étais resté 3 ans à écouter tes prêches révolutionnaires dans tous les nouveaux tripots que nous pouvions dénicher. Nous aurions pu établir un guide des bars de la ville. Je ne te l’ai jamais dit mais j’avais déjà brossé les premières lignes de ta biographie et noirci une vingtaine de brouillons avec des poèmes épiques. Je t’adulais comme un autre aurait pu adorer un acteur. Tu m’as toujours rendu la ferveur que tu lisais dans mes yeux. Tu fus mon premier lecteur, le plus avisé et le plus exalté.
Un jour, sortant fumant de danses langoureuses et de pamphlets rebelles, nous titubèrent dans celui qui formerait à ton bras le duo moralisateur du siècle : Aslan Uzun. L’année suivante fut marquée par le début de votre Grand Projet, votre “Guide pour la restauration de la dignité”.
J'avais objecté plusieurs fois à ce titre pompeux et vide de sens mais l’Histoire prouva que j’avais tort, que de ce mot “dignité” qui me déplaisait tant, tu bâtis un empire. Après réflexion, ce choix était rusé. Tout votre manuel pour la réappropriation des droits fondamentaux, ce que vous considériez comme des libertés inaliénables reposait sur des omissions et malformations sémantiques. Ces manipulations langagières étaient peut-être sans doute des erreurs d’endoctrinés aux libertés occidentales que vous étiez mais je reste persuadé que pendant la révolution des tulipes, tu réalisas la perversité des tournures de phrases qui aliéna des foules entières à ta cause. Et tu l’exploitas.
De ce guide, il ne doit rester qu’une relique sans doute dans la bibliothèque d’Aslan. Suite à la prise de la ville par les cisterciens et les forces de la République Turque Indépendante (RTI), des autodafés flamboyants remplacèrent les réverbères de la ville. J’aurais presque applaudit devant d’aussi beaux feu-follets si ceux-ci n’étaient pas une énième humiliation que l’on t’imposait. Ton corps calciné, tes idées embrasées, Zeynep, ta femme brûlée.
Ne devait-il rester de ton clan, les Kartals, que des flammes ?
A mon frère ! Cette ville n’est plus qu’un furoncle dont s’échappe le pu de la famine qui menace et des ignorances qui gangrènent. Loin sont les jours où nous dardions notre savoir comme l’apanage de la citoyenneté. Oh je sais ! Avant que ne commence l’“Emancipation”, avant que ne commence “La mission d’Intervention de Lutte contre le Conservatisme” -MILCC-, tu bénissais les pauvres hères que nous croisions par des regards compatissants leur excusant de n’avoir que Dieu en qui croire pour survivre. Tu voulais un Etat qui soit leur nouvelle croyance, tu voulais édifier ta laïcité sur les autels, en construire des auspices pour les plus pauvres. Tu esquissais un rictus goguenard quand tu m’observais prier.
Je me demande aujourd’hui si tu rigoles de me voir écorché de toutes croyances. Etrangement ta mort m’a dépecé de toute foi. Je souffre du malaise nietzschéen. “Dieu est mort” mon ami ! Mon ami, tu étais Dieu !
Tu dois me maudire un peu de te déguiser avec tout ce lexique religieux. Pardonne-moi.
Pardonne-moi d’être devenu ton esclave. Pardonne-moi de m’être fourvoyé sur Zeynep. Pardonne-moi de n’avoir lutté contre la paranoïa qui t’empoisonnait, de ne m’être opposé lorsqu’au congrès, tu annonças le début de l'Émancipation. Pardonne-moi de t’être resté loyal jusqu’à ta fin, de ne t’avoir trahi, de n’avoir rejoint les Cisterniens et le RTI, de n’avoir rallié Aslan. Pardonne-moi mon ami de ne t’avoir pas destitué plus tôt. Peut-être que Zeynep serait avec toi. Peut-être qu’elle aurait veillé à ta survie, qu’elle t’aurait raisonné croupissant dans une geôle, grelottant de froid mais vivant ! Oui, vivant ! Mon ami, j’aurais dû déchirer les pages de ton Guide. J’aurais dû juguler tes idées, t’étrangler de tout libre arbitre, te radicaliser. Qu’aurais-je pu faire Bora Kartal pour t’épargner …
Tu entends cette détonation ? Istanbul ne chante plus que la mort. Elle ne connaît plus les paroles des klaxons rageants, des radios beuglantes et des hooligans hurlants. Même sous ton commissariat, Istanbul n’était pas sous l’empire du silence. C’était la décennie dorée des boîtes. Elles ont fermé. Ils ne veulent plus que bourgeonnent des résistances. Les clubistes sont sans abris mon frère mais c’est toujours mieux que de croupir dans une de leurs prisons. Désormais, dans ces chambres froides, t’y passes tes tours, plus de “Midnight express”. Ton théâtre de marionnettes y a été relogé, tous tes ministres archivés aux oubliettes. Ils auront un jugement médiatisé mais la peine est connue d’avance : Prison à vie pour crime contre l’humanité.
Presque 1 million. Le nombre me hante, il m’écroule, me submerge. 1 million de damnés, c’est inquantifiable. Que suis-je face à cette marée ? un roseau déraciné. Je n’ai même pas la force de me haïr car je me dissous dans ce néant numéraire. Alors, je pense à ta fille.
Elle est ma bouée depuis notre échec. Ils ne l’ont pas assassinée du fait de sa filiation à sa mère, Zeynep. Elle reste toutefois cloisonnée dans les dorures de Sapphire. Je te promets Bora de faire tout en mon pouvoir pour la protéger de cette bande de charognards. Je sais qu’Aslan ne lui veut aucun mal par complaisance à votre ancienne proximité mais je me méfie de sa naïveté. Il n’a pas conscience d’avoir convié le fossoyeur de la Turquie indépendante à son dîner mondain ou peut-être qu’il a fait le choix de céder notre indépendance aux occidentaux pour permettre la sauvegarde de son peuple ? Sa famille est de Bursa.
Tu les verrais attablés à cette cantine royale. Ils n’ont pas lésiné sur les dépenses gustatives, pas pour les palais étrangers. Je suis hypocrite de médire leurs noms à tous ses diplomates lorsqu'aujourd'hui, je me retrouve à cirer leurs souliers de mielleries.
Figure toi qu’Amanda Quervelle m’a congratulé pour mes hauts faits littéraires ! Je ne pensais pas plaire jusqu’au bureau du ministre des Affaires étrangères français. Mes avis qu’elle ne les a pas tous lu car elle saurait que je ne tiens pas son pays en grande estime. Toi aussi sur la fin, tu t’agaçais que je puisse désormais broder des éloges sur les valeurs de la sécurité et raréfier mon éloquence à la liberté, à ton guide. Je te disais stupidement que j’avais fait tout le tour de la question mais tu savais pertinemment que je mentais, que je n’étais plus complètement acquis à ta cause et pourtant jamais tu n’as douté de ma loyauté.
Tu me confias comme à nos 20 ans ta frêle confiance. Elle aurait tenu en une fiole et tu l’as dispensé au compte-goutte : Zeynep et moi, seulement nous deux.
Bora, tu m’as harcelé pour savoir pourquoi j’étais revenu après les années 20s ? Pourquoi je n’avais pas continué ma carrière littéraire de baroudeur, à dormir dans les trains, m’héberger dans les églises, me sustenter par la générosité populaire ? Pourquoi revenir après t’avoir abandonné sans crier garde ? Pourquoi retourner à la case départ après t’avoir mutilé de ma présence sans explication si ce n’est une lettre d’excuse t’intimant à me répudier de ton cœur ? Pourquoi m’aventurer de nouveau dans la jungle stambouliote sachant que tes lianes ne me laisseraient plus partir ?
J’ai tenté vainement de te le dire mais les lèvres n’osaient pas. Pourtant, sous ses étoiles, elles sont moins timides et te le disent tout bas. Je suis revenue pour toi malgré la jalousie envers Aslan, malgré mon désaccord avec l'Emancipation et la Mission de Lutte Contre Conservatisme - MILCC- . J’étais revenu sachant que tu ne me laisserais plus partir. J’étais revenu occultant nos divergences politiques. Je me remis prisonnier entre tes mains après mes errances. Non ! Jamais, tu ne soupçonnas que j’étais juste revenu pour toi, Bora. Il est vrai que ta violence me répulsait, que le dégoût que tu voyais dans mes yeux à ton égard me faisait honte. Je m’acculais de reproches de te détester car tout au fond de moi, je désespérais de ta chute effrénée vers le tyran sanguinaire que tu devins. Mon Commissaire, mon criminel, mon geôlier, mon frère, je me fis esclave pour toi.
Ah… si tu savais comme Istanbul resplendit ce soir. Je sentirais presque une fragrance fébrile de Tulipe dans l’air.
De ton halo, Lune, je naquis et de nos soldats morts, tu veilles les nuits,
Sous tes oriflammes au vent, nous irons, de nouveau, unis ! ”
C’était le fragment de mon journal intime daté du lendemain de la prise d’Istanbul. Asena, vous n’aviez que 9 ans, ma carrure gigantesque n’avait pas pâti de la courbure des âges et Wolfgang n’était pas encore parmi nous. C’était une époque dont vous ne retenez que peu de souvenirs. Dans ce temps-là, nous posions un regard sans filtre sur le monde, aucun “MIRAGE” ne venait obscurcir nos visions. C’était le temps où les bannières bleues étoilées gouvernaient et le temps où le dragon chinois s’intéressait au loup. Cette saison ne subsiste plus qu’en fleurs séchées dans ma mémoire. Parfois, la nostalgie me pique et je feuillette les herbiers de mes souvenirs pour en cueillir des pétales. Le mois dernier, au cours de la lecture d’un de mes journaux intimes, je découvris cette lettre adressée à votre père défunt. Les mots que je lui écrivais, avaient le lyrisme de la tragédie grecque, de l’homme croyant bientôt mourir. Mon style “grandiloquent” relevait d’un instinct de préservation. Je semblais, par mon pathos, vouloir mythifier ma vie avant qu’elle ne m’échappe, qu’on retienne mes amours et mes amitiés, qu’on oublie mes erreurs et mes idées. Ce verbiage était triste, ce verbiage était sincère. J’ai été attendri par cette découverte, par la candeur avec laquelle j’apostrophais un mort. Habituellement, je monologuais avec ma seule conscience. Pour la première fois, j’interpelais un être extérieur à moi-même. Je ne le refis pas par la suite comme si ces pages n’avaient été qu’une entorse exceptionnelle à mon style. La saugrenuité de ce passage lui donne tout son magnétisme. Entre deux lamentations personnelles, j’avais conversé avec un mort. Je suis toujours aujourd’hui persuadé d’avoir discuté avec votre père, d’avoir lancé une corde vers l’au-delà. Je ne sais quand il l’attrapera, peut-être l’a-t-il déjà fait. Je vis avec la certitude que ces mots le tiennent un peu en vie, que parmi toutes les malédictions qu’on lui inflige dans son repos, il ait ce parapluie de lettres d’amour. Ce songe s’est enroulé autour de mon corps noueux et a tatoué cette entrée de journal dans mon esprit. Il n’est pas une semaine où je ne récite pas ce passage. Cette prière a revêtu au cours des jours différentes significations. Il m’arrive d’en caresser les phrases comme pour me réchauffer au coin d’un feu, d’autres nuits, je tâche les murs de ses intonations et des jours, je la serre violemment comme la femme retenant sa vie. Invariablement, je m’endors au 9 Avril 2053. Je m’étais acclimaté à ce fantôme. J’appréciais cette occupation de mon être, la colonisation de ma raison. Mais, elle ne dura pas. Subitement elle prit fin. Elle ne laissa aucun vide. Elle fut chassée une nuit. Un nouveau parasite s’était niché en moi. Celui-ci me blesse. Je me vois vieillir depuis qu’il palpite sous mon pouls. Cette nouvelle vision n’est pas un souvenir. Je ne l'ai pas vécu. Il débute comme un 9 avril 2053. Je parle à un mort mais le mort n’est plus votre père. Le mort est une femme, la morte est vous. Cette image me lacère. Je sais que nous sommes en froid, je sais que vous ne m’avez pas pardonné mes critiques et d’avoir voté pour le parti d’une Turquie démocratique et clanique du clan Akın, je sais que, selon vous, je vous ai trahi. Je sais tout cela et pourtant j’ose vous écrire après dix ans de non-dit, après 54 ans de vie partagée, j’ose vous envoyer ce bref recueil de lettres et d’extraits de mes journaux intimes dans l’espoir que vous reveniez sur vos pas, que vous abdiquiez de votre présidence.
Je viens de commencer ta novella, et je te fais un petit retour sur ce chapitre.
Tout d'abord, pour être complètement franche, je n'ai pas une grande culture du monde turque, aussi, je ne suis pas certaine de savoir détacher ce qui pourrait être inspiré de faits "réels" de ce qui est purement fictif. C'est donc difficile pour moi d'apprivoiser le contexte de ton histoire. Cela étant dit...
Cela étant dit, j'ai vraiment apprécié le style littéraire de ce chapitre. Si je rentre dans la psychologie pure, dans la description des sentiments des personnages à travers l'entrée de journal adressée à Bora, je suis absolument captivée. J'aime la façon dont tu amènes la rencontre entre Arif et Bora, la mélancolie du ton au souvenir de moments plus beaux. Ça a la verve de la jeunesse qui veut changer le monde et qui se couche tard, j'ai trouvé ce passage vraiment poignant.
La tristesse quant à la perte d'un ami est également vraiment poignante, peut-être encore plus quand on comprend qu'il y a eu une trahison. Je ne suis pas certaine d'à quel point il a trahi Bora. En pensée seulement, ou en acte ?
Il y a aussi beaucoup de puissance dans le regret qu'il a de ne pas avoir trahi plus tôt, et de n'avoir pu sauver Zeynep ("Pardonne-moi mon ami de ne t’avoir pas destitué plus tôt. Peut-être que Zeynep serait avec toi.").
Après, pour en revenir au global, il y a un côté flou dans tous ces souvenirs, c'est vrai que beaucoup de noms apparaissent dans ce chapitre. Peut-être que cela érige une barrière, ne permet pas d'entrer facilement dans ton histoire. Pour autant, j'ai envie de la continuer et je reviendrai bientôt lire la suite.
Je te fais quelques remarques sur la forme :
- "Votre aimant" -> j'ai trouvé cette formulation curieuse.
- "Te rappelles-tu Bora ? J’espère que, de ta tombe, ne te parvienne par le mugissement des immondices et des hommes, à peine contenus par les façades décrépies." -> ne te parviennent PAS les mugissements ?
- "à mesure que, se voûtait, son dirigeant." -> les virgules me semblent être de trop
- "qu’un furoncle dont s’échappe le pu" -> pus
- "des auspices" -> jeu de mots avec hospice ?
- "il ait ce parapluie de lettres d’amour" -> lettre... au singulier, plutôt, non? Parce qu'il précise bien n'avoir fait qu'une entrée de ce type.
À bientôt !
PS : petite chose qui me vient avant d'envoyer mon commentaire : ce chapitre et le résumé sont vraiment éloignés. Je crois que le résumé serait un bon endroit pour donner un peu plus de contexte historique.
J'ai aimé votre texte.
Je ne l'ai pas trouvé simple à lire, mais plutôt bien écrit.
Je vais découvrir la suite de ce pas.
J'adhère au principe des extraits de journaux intimes.
Je ne suis pas un lecteur de science fiction, donc de probables réflexes et une culture nécessaire me manquent certainement.
Je n’ai pas à vous dire que je trouve que votre texte est très beau, car vous savez certainement qu’il l’est, et d’ailleurs je ne suis personne pour juger.
L’essentiel que j’ai à vous dire est que je ne parviens pas à entrer dans l’histoire, elle me reste fermée. Même la première phrase, je ne la comprends pas. L’ensemble me paraît ésotérique.
J’aime bien quand dès le début l’auteur donne les éléments de l’intrigue, quand le lecteur sait dans quoi il met les yeux. Or votre style est très elliptique, donc c’est très compliqué pour quelqu’un comme moi.
Dans votre texte, je me sens perdu. Est-ce parce que je ne possède pas les codes du genre dans lequel vous vous inscrivez ?
SVP faites aussi attention aux fautes que provoque la très mauvaise prononciation contemporaine du français : renverser de la bière provoque une tache et non une tâche. Idem à mon avis pour : « je tâche les murs de ses intonations ».
Cordialement,
Alain