L'éveil du jackalope

Par Maeghan
Notes de l’auteur : Nouvelle complète

Depuis plusieurs heures, le village s’était couché dans les draps noirs caractéristiques des nuits sans lune. À cette heure plus que tardive, seul un foyer semblait encore en activité, ce que l’on remarquait grâce à la lumière traversant les volets semi-fermés du rez-de-chaussée. Comme toutes les autres bâtisses autour de lui, il était construit en bois de saule, typique de la région. Le vent fort en cette saison faisait craquer les planches dans un vacarme sinistre qui n’inquiétait plus les habitants, familiers de ces grondements sourds.

Quoi qu’il en soit, le bruit n’était pas un souci pour les résidents de cette maisonnette. Leur activité principale se déroulait au sous-sol, invisible de l’extérieur si on ne connaissait pas son existence, et donc imperméable aux grondements du vent.

Être protégé du regard curieux des passants arrangeait bien l’alchimiste qui travaillait en ce moment même dans ce sous-sol. Son activité n’était pas illégale mais très mal vue par les non-initiés. Ces derniers pensaient à tort qu’il souhaitait qu’on le prenne pour un dieu en changeant l’équilibre du monde, mais bien au contraire, Randmod Yngjorn Magnison était un scientifique qui voulait comprendre comment la vie avait pu naître sur cette terre. Il avait consacré son existence à ses recherches biologiques et s’était spécialisé au fil du temps dans la vie animale. Aujourd’hui, il était arrivé à la consécration de ses années d’observation, d’études et d’investigation.

Comme tout alchimiste, son atelier était dans un désordre tel que seul lui pouvait retrouver son matériel. Une table au centre de l’immense pièce constituait un îlot et délimitait les différents espaces autour, tout en créant une allée étriquée pour la circulation. Différents autres plans de travail étaient plaqués aux murs, eux-mêmes recouverts d’esquisses sur papier ou de cartographies de divers objets abscons. Dans un coin de la pièce était amassé du matériel d’alchimiste ce jour-ci non utilisé, comme des flacons et des ballons en verre, un brûleur au gaz, des balances en bronze et étain, des tubes de distillation, des lames allant de quelques centimètres de longueur à la taille d’un couteau de charcutier, et plein d’autres objets seulement identifiables par un œil expert. Les placards jouxtant devaient être autant pleins à craquer que cet amoncellement attendant patiemment qu’on l’emploie.

Du côté opposé de la pièce, loin des produits liquides ou probablement nocifs, une table accueillait plusieurs cagettes remplies de rouleaux griffonnés de toutes les idées qui avaient traversé l’esprit de l’alchimiste. Un seul était déplié par-dessus les autres, montrant un étrange animal ressemblant à un rongeur doté de bois de cerf. Des écritures en patte de mouche noircissaient le dessin de part et d'autre de la feuille, accompagnées d’innombrables flèches et autres symboles.

Pour compléter ce capharnaüm, le tout était plongé dans la pénombre, la seule lumière étant produite par un unique chandelier en acier posé sur la table centrale. Grâce à trois bougies allumées, il diffusait une légère lumière orangée mais suffisante pour y voir une fois les yeux habitués.

Alors que Randmod était penché au dessus de l’îlot, sur un petit corps inanimé ressemblant en tout point au dessin sur le rouleau, une fillette qui dépassait à peine la dizaine d’années apparut au pied de l’escalier menant au sous-sol qu’elle venait de dévaler à toute vitesse. Le vieil homme aux sourcils broussailleux ne leva même pas la tête. D’aussi petits pas ne pouvaient appartenir qu’à une seule personne dans cette maison.

— Ne t’approche pas, ce pourrait être dangereux, dit Randmod d’une voix bourrue et craquelée, comme s’il n’avait pas parlé depuis plusieurs heures.

Sans l’écouter, la petite franchit les derniers pas qui la séparaient de la table, se grandit en montant sur la pointe des pieds et observa le corps. Un sourire illuminait son visage pâle. Relevant les yeux de son travail, Randmod eut un regard tendre envers cette jeune blonde dont les mèches tombaient maintenant sur la table, se mêlant aux poils du lièvre artificiel.

— Je t’ai déjà dit d’attacher tes cheveux dès que tu entrais dans l’atelier, Igwen, fit-il d’un air réprobateur sans toutefois paraître sincèrement fâché.

— Oui mais Maîtresse Naveig m’a demandé de venir vous chercher. Le dîner est prêt, répondit-elle avec un ton inquisiteur.

Naveig était la vieille femme de Randmod. Ils s’étaient unis il y a de cela plus de quarante ans, lorsque les deux avaient encore des rêves d’alchimistes plein la tête. Aujourd’hui, seul le mari travaillait encore sur ses projets. Du fait de leurs activités, le couple avait pris l’habitude de travailler surtout la nuit et d’avoir des horaires décalées, notamment par rapport aux repas. Ayant pour une fois une bonne raison de s’être présentée dans l’atelier les cheveux détachés, la dénommée Igwen arborait un air supérieur et malicieux. Elle savait que pour cet oubli exceptionnel, Randmod ne lui en voudrait pas alors elle en profitait. Face à cette résistance, l’alchimiste eut un petit tressautement de la moustache tandis que les rides de son visage se creusaient imperceptiblement sous son petit rire.

— Malheureusement je pense que ma chère Naveig devra m’attendre une vingtaine de minutes supplémentaires. J’en suis presque au bout, je sens que je vais réussir cette nuit !

Le chandelier éclairait le visage de Randmod par dessous et accentuait la rondeur de ses yeux, agrandis par l’excitation.

— Mais puisque tu es là, viens m’aider. Tu me seras plus utile que dans la cuisine de Naveig à lui traîner dans les pattes.

Le sourire d’Igwen s’agrandit à ces mots. Attachant enfin ses cheveux blonds avec une bande de cuir, elle s’attela à sa tâche comme elle en avait l’habitude. Apprentie alchimiste depuis un peu plus de deux ans, elle voulait être plus utile pour son Maître que seulement récurer le matériel sale en verre ou faire des mélanges basiques de quelques substances inoffensives. Igwen n’avait pas froid aux yeux et rêvait d’accomplir de grandes choses. Deux qualités incontestablement nécessaires pour une future alchimiste. Après s’être lavée les mains avec une substance antiseptique, elle revint près de Randmod en saisissant un tabouret pour être plus à l’aise en hauteur.

Tout en restant silencieuse malgré son enthousiasme, la jeune apprentie attendait les ordres de l’alchimiste. Lorsqu’elle était entrée au service de Randmod, celui-ci travaillait déjà sur ce lièvre aux bois de cerf, et aujourd’hui tous deux sentaient que son travail allait enfin aboutir.

— Tu vois, il ne reste plus qu’à ajouter l’éther dans le système sanguin et en aidant le cœur dans son rôle de pompe, l’éther se mélangera au sang. D’après mes calculs, il faudrait douze minutes et vingt-six secondes pour que l’éther soit totalement dissout dans le sang et soit réparti équitablement dans tout le corps. Dès lors, le jackalope prendra vie et se réveillera.

Le jackalope était donc le nom que Randmod avait donné à sa créature. Igwen hocha la tête, toujours sans rien dire. Elle avait à présent tous les éléments en main et savait quel serait son rôle dans cette opération. En descendant prestement de son tabouret, elle se dirigea vers le coin de l’atelier où étaient entreposés tous les couteaux et en sortit un spécialement fait pour les incisions dans des tissus organiques. Pour optimiser ses déplacements, elle se saisit en même temps d’un drain et retourna à son tabouret en déposant le scalpel dans les mains de Randmod. Un ballon en verre contenant l’éther était déjà présent aux côtés de l’alchimiste alors Igwen déposa le tube en fibre juste à côté.

— J’ai calculé qu’il faudrait un demi-litre d’éther liquide pour mener à bien l’opération, ajouta Randmod comme pour mettre ses idées au clair et être sûr que tout était prêt.

Igwen avait elle-même assisté à la liquéfaction de l’éther. C’était à l’origine un gaz assez rare dans la nature et Randmod avait effectué lui-même le voyage jusque dans les montagnes d’Orithye où on en trouvait d’importantes sources, voyage qui lui avait pris quelques mois. L’opération de liquéfaction avait duré plusieurs jours d’affilée avec une surveillance continue. Igwen avait été très utile pour Randmod à ce moment-là pour qu’il puisse se reposer sans pour autant arrêter cette surveillance.

Mais étant donné la haute importance de l’opération de ce jour, Igwen savait qu’elle ne participerait pas davantage que surveiller les arrières de l’alchimiste ou nettoyer le plan de travail pour qu’il ait le maximum de place et ne soit pas gêné. À l'affût de la moindre chose qui entraverait les gestes de Randmod, elle les regardait tous sans exception avec beaucoup d’attention.

L’alchimiste qui s’était saisi du scalpel entreprit dès à présent d’inciser la peau légèrement poilue de la poitrine de l’animal, au niveau du cœur. Avec une grande précision et le visage à quelques centimètres seulement de la peau, Randmod avait inconsciemment froncé ses sourcils, accentuant la noirceur de ses yeux. Maintenant que l’opération avait commencé, il n’était plus question de s’amuser. L’air dans la pièce était devenu pesant et même Igwen avait perdu sa malice, optant pour un visage grave adapté à la situation. Sa respiration en suspension, Randmod termina sa coupe puis tendit le scalpel à Igwen pour qu’elle le mette en lieu sûr à côté d’elle et, sans quitter des yeux la chair qui commençait à saigner, l’alchimiste plaça l’extrémité du tube dans la partie inférieure du cœur qu’il voyait à présent. Il attacha ensuite l’autre extrémité au goulot du ballon de chauffage où était stocké l’éther. 

Maintenant que le sang ne pouvait plus s’échapper sur la table en saule, il respira un coup en se frottant les yeux.

— Va me chercher la pompe, ordonna-t-il à son apprentie sur un ton plus dur qu’il ne l’aurait voulu, la tension le rendant nerveux.

Se désolant sur son oubli qui leur faisait perdre quelques dizaines de secondes, Igwen se précipita vers une des armoires qu’elle ouvrit d’un coup sec et d’un œil de maître, repéra tout de suite le petit objet en bois, reconnaissable à son piston. Tout aussi vite, elle revint à la table d’opération où Maître Randmod s’appliquait à faire une deuxième incision avec le scalpel qu’il avait récupéré à la place vide de son assistante. 

Bien trop concentré pour fournir davantage de considération vis-à-vis de son aide précieuse, il se saisit de la pompe qu’il entra très délicatement dans les tissus du cœur. C’était le moment fatidique où il allait devoir pomper pendant une dizaine de minutes jusqu’à ce que tout l’éther soit mélangé aux cellules sanguines et instiller ainsi la vie dans ce jackalope, premier de son espèce.

— Écarte-toi Igwen. Je ne sais pas ce qu’il se passera quand il s’éveillera et je n’ai pas envie qu’il te fasse du mal. Garde le scalpel en main au cas où tu aurais besoin de te défendre.

Cette fois, la petite lui obéit et descendit de son tabouret pour s’éloigner un maximum de la table. Du haut de sa petite taille, elle ne voyait plus grand chose. En serrant le scalpel entre ses paumes, elle joignit ses mains comme pour adresser une prière à qui le voulait bien pour que l’animal trouve la vie dans les minutes qui allaient suivre.

Randmod débuta le pompage selon un rythme très précis, celui qu’il avait évalué pour garder en vie un animal de cette taille-là, une trentaine de centimètres du bout de ses pattes à la pointe de ses bois, et pour le maintenir en bonne forme. Les secondes puis les minutes s’écoulèrent, Igwen gardant ses yeux rivés sur le visage fermé de son Maître. Elle ne pouvait dire s’il s’agissait d’un bon présage ou non, ni même s’il restait encore beaucoup d’éther à pomper. Elle n’avait pas beaucoup d’expérience dans les interactions humaines, elle qui ne sortait presque jamais de l’atelier, ce qui l’empêcha de saisir les indices qui auraient pu l’aider à émettre un diagnostic.

Ses yeux faisaient des allers-retours incessant de la table, où elle espérait voir l’animal se redresser sur ses quatre pattes, à Randmod, qui fixait inexorablement le cœur ouvert. Si le jackalope se réveillait, il allait falloir l’endormir très rapidement grâce à une herbe spéciale afin de lui recoudre les tissus coupés sans être gêné. S’impatientant, Igwen commença à entrer le bout de ses doigts les uns après les autres dans sa bouche comme pour se ronger les ongles. Ses yeux grands ouverts étaient remplis d’espoir mais elle avait perdu la notion du temps. Elle ne savait pas si cela faisait à peine cinq minutes que le pompage avait commencé ou si l’opération prenait plus de temps que prévu.

Quelques instants plus tard, le visage si grave de Randmod se détendit en une expression pantoise, ses mains s’arrêtant d’elles-mêmes de pomper. Sa bouche s’était ouverte de quelques millimètres et ses yeux s’étaient écarquillés. Cependant, il ne bougea pas, comme s’il était trop ébahi par le miracle qui se déroulait devant ses yeux. Comme elle ne voyait rien, Igwen décida de se saisir du flacon de valériane macérée avec de la camomille qui se trouvait toujours sur un des plans de travail pour un besoin urgent et se hissa une nouvelle fois sur son tabouret. Alors qu’elle comptait administrer le sérum au jackalope pour l’endormir, elle fut elle aussi hypnotisée par le spectacle qui se déroulait devant elle.

Les longues oreilles de l’animal frémissaient et son tout petit museau tressaillait comme si le jackalope était en train de rêver. Ses poils châtains semblaient avoir gagné un éclat qu’ils n’avaient pas précédemment et même sa posture avait l’air plus naturelle. Ultime preuve que l’opération avait réussi : la poitrine de l’animal s’élevait et s’abaissait progressivement.

Alors que son propre cœur s’emballait sous l’excitation, Igwen força le passage de la gueule du jackalope pour y déposer quelques feuilles de la décoction. Il était temps d’enlever la pompe et le drain de son cœur fragile, et de refermer tous les tissus pour qu’à son réveil il puisse vivre sans encombre.

Ayant retrouvé ses esprits, Randmod entreprit de retirer ses outils avec le plus grand soin, un de ses plus beaux sourires collé au visage. Il n’avait jamais eu d’enfant mais il comprenait maintenant la joie inexplicable de devenir père. 

Ses pensées radieuses furent interrompues par quelques coups donnés à la porte en haut des escaliers. Une vieille femme en tablier sale les descendit en se tenant à la rampe et surveillant où elle mettait les pieds.

— Dis donc ici, ça fait bien vingt minutes que je vous ai demandé de monter. J’aurais pu prendre mon dîner seule ! J’espère que…

Mais elle s’interrompit car elle avait croisé le regard brillant de son mari et celui de la petite Igwen qui souriait de toutes ses dents. Pensant qu’ils se moquaient d’elle et qu’ils s’étaient amusés tout ce temps, elle allait poursuivre ses remontrances lorsqu’elle se tourna vers le corps de l’animal endormi. Quelques secondes lui suffirent pour remarquer que le jackalope respirait de façon autonome. Portant une main à sa bouche ouverte de stupéfaction, elle étouffa un petit cri.

— Tu as réussi ! s’écria-t-elle.

Avec une vitesse dont personne n’aurait pu croire capable une femme de cet âge, elle traversa la pièce pour se pencher sur le jackalope, les yeux ronds comme des soucoupes. D’une main ridée et tremblante, elle voulut caresser le ventre de l’animal pour s’assurer qu’il était bien réel.

Cette nuit-là, dans un petit atelier du village de Consvik une nouvelle espèce animale était apparue.

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Arnault Sarment
Posté le 12/12/2024
J'ai été charmé par l'ambiance ésotérique de cette nouvelle ; les croyances sur l'éther m'ont fait penser aux romantiques du XIXème siècle qui étaient eux aussi obsédés par cette substance. Les descriptions du processus alchimique sont très vivantes et tu remets un peu d'émerveillement sur un sujet qui est d'habitude traité de manière très négative (à la "Frankenstein"). Un bon point pour l'originalité, donc !
Aoren
Posté le 09/10/2024
Bonjour Meaghan !
Déjà, j'adore la description du début, et le concept du jackalope. On se représente tout de suite l'endroit où est situé la maison, l'atelier et le caractère d'Igwen. Ensuite, j'aime beaucoup le côté scientifique, même si je ne m'y connais pas du tout, toutes les étapes me semblent logiques. Mais je pense que tu pourrais développer un peut plus sur le fait que Randmod est expérimenté et que ça fait très longtemps qu'il est sur le projet du jackalope : est-ce qu'il a déjà créé d'autres créatures ? Est-ce qu'il a fait d'autres choses entre-temps ?
Sinon ta plume est précise et posée, et tes descriptions (encore une fois) très représentatives, bravo pour cette nouvelle !
Azurys
Posté le 29/08/2024
Bonjour Maeghan !
J'ai beaucoup apprécié cette petite nouvelle. Ma lecture a été fluide et agréable : l'univers est plaisant et ta narration est bien dosé.
Comme mes camarades lecteurs, j'ai trouvé la description de l'atelier assez réussie, j'ai pu me faire une idée assez précise de l'endroit avec juste assez de place pour l'imagination. Je pense que rajouter quelques précisions sur les odeurs, les couleurs ou même les sensations n'aurait pas été de trop, mais ce n'est pas gênant.
Une petite chose m'échappe simplement, c'est l'enjeu de la création de notre alchimiste. Est-ce que cette profession est courante ? Est-ce qu'il est fréquent que de nouvelles espèces soient conçues de manière artificielle ? Évidemment le texte semble insinuer que c'est un élément très important, mais j'aurais apprécié un peu plus de contexte à propos de la profession d'alchimiste.

Félicitations pour ce texte ! C'était une agréable lecture.
blairelle
Posté le 06/02/2024
OK j'adore, le jackalope c'est trop mignon et l'aspect scientifique du truc c'est très bien écrit.

invisible de l’extérieur si on ne connaissait pas son existence, et donc imperméable aux grondements du vent => alors techniquement invisible n'implique pas forcément isolé phonétiquement (oui je chipote)

Ayant pour une fois une bonne raison de s’être présentée dans l’atelier les cheveux détachés => Pourquoi ? C'est parce qu'il faut avoir les cheveux détachés pour manger, donc elle a une bonne raison d'avoir les cheveux détachés ? Ou alors elle a juste une bonne raison d'entrer ?

Et vu comment c'est écrit, vu les prédictions assez précises de l'alchimiste, il semblerait que ce n'est pas sa première réussite et qu'il a déjà animé quelques animaux par le passé, mais "Aujourd’hui, il était arrivé à la consécration de ses années d’observation, d’études et d’investigation" laisse penser le contraire.
Maeghan
Posté le 11/02/2024
Merci à toi d'avoir lu ma nouvelle ! Je vais prendre en compte tes remarques pour la réécriture :)
Seol
Posté le 24/01/2024
Bonjour et bravo pour cette jolie nouvelle !
J'aime beaucoup la description de l'atelier, complète et qui nous plonge dedans, et les liens entre les personnages qui les rendent tout de suite attachant !
Selon moi, le rythme de certains passages pourrait être amélioré : quand Igwen descend l'escalier par exemple, faire une phrase plus courte, peut-être pas besoin de dire qu'elle a moins de 10 ans mais le faire remarquer par son attitude, pour que ce soit dynamique comme la fillette ? Alléger aussi le passage de l'operation pour mieux ressentir la tension.
Et je n'ai pas compris le "cette fois la petite fille lui obéit", pourquoi cette fois alors qu'Igwen a l'air de suivre à la lettre les indications de l'alchimiste quand elle travaille avec lui ?
J'aime beaucoup la chute qui a vraiment le ton d'un conte, et le début qui est chaleureux.
Maeghan
Posté le 24/01/2024
Merci beaucoup et merci également pour tes remarques ! Je les prendrai assurément en compte lors de ma prochaine correction :D
Rânoh
Posté le 03/11/2023
Très bonne histoire, j'aime particulièrement la description de l'atelier, belle et efficace, qui permet de construire la pièce et d'y faire se mouvoir les personnages sans trop d'effort, une jolie réussite. Les personnages sont, de plus, très attachants, et la tendresse qui se dégage d'eux et du récit est satisfaisante.
Maeghan
Posté le 03/11/2023
Merci beaucoup, en particulier pour la description de l'atelier. Les descriptions sont mes pêchés mignons, ça me fait d'autant plus plaisir de parvenir à transmettre ce que j'ai en tête !
Reveanne
Posté le 26/10/2023
Coucou,
Alors ma toute première réaction est (attention aux oreilles) : C'EST TROOOOOOOP BIEN! J'ADOOOOORE!
Ma deuxième réaction : QUOIIII???? IL N'Y A PAS LA SUITE???
Vala, c'est pas constructif, mais ça vient du coeur (et de la touche caplock).
Plus sérieusement, c'est un excellent début, le décors est posé, il y a un très bon équilibre entre dialogue et narration, c'est rythmé, on est tout de suite dans l'action, on sent la tension des personnages, leurs émotions...
Bref, c'est super.
Je me demande bien ce qu'il va se passer..
Bref j'ai hâte d'avoir la suite!
Reveanne
Posté le 26/10/2023
Viens de regarder les paramètre de l'histoire... Quoi, il n'y aura pas de suite??? non mais non, c'est pas possible!
Ouinnnnnnnnnnnnnnn (pleure à chaude larme sur son clavier), c'est trop horrible!!!!! je veux savoir ce qu'il va se passer après moi! je me suis déjà attaché aux personnages...
bref (avant qu'on appelle les urgences psy car j'ai l'air folle à lier) snif. c'était trop bien, j'en veux d'autre. :'(
Maeghan
Posté le 27/10/2023
Merci beaucoup Reveanne, ça me touche !!
A la base, c'était seulement un petit test d'écriture... Mais après réflexion, je me suis dit que je pouvais peut-être en faire une sorte de "recueil" de contes de ce style. Et après tout, pourquoi ne pas revoir Igwen ou Randmod dans un de ceux-là ? Dans les mythes gréco-romains, les personnages se recroisent à travers plusieurs mythes...
Enfin bref, c'est peut-être un teasing pour rien parce que pour l'instant, rien n'est écrit ou même réfléchi xD
En tout cas, merci beaucoup, ça me motive !
Reveanne
Posté le 27/10/2023
Ouiiiiiiiiiiiii d'autres histoires avec ces personnages!!!!
*sort sa tenue de pompomgirl* : "allez! allez! allez! Ecris d'autres histoires !"
*Prépare une chambre dans sa cave, pour t'enfermer et t'obliger à écrire si ça ne vient pas assez vite* (Misery power!)
Bref, au boulot! :)
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