Je m'appelle Thomas et j'habite à Paris mais cette histoire m'est arrivée lorsque j'étais très jeune : j'avais 12 ans à l'époque et je retournais chez moi à 18 heures après avoir fini ma journée de travail au collège.
Pour rentrer, je devais emprunter une grande rue bordée de lampadaires.
Malgré l'heure de pointe, il n'y avait aucune voiture qui passait, mais je n'y avais pas prêté attention. En marchant, j'ai senti une drôle de sensation, comme une brûlure dans le haut du dos et je me suis retourné :
Il y avait un homme qui se tenait là. Il avait le teint pâle et grisâtre, les yeux grands ouverts et un sourire aux lèvres rouges sang s'étirant et dévoilant des dents jaunes et pointues comme les crocs d'un animal féroce prêt à bondir sur sa proie. Son regard paraissait vide, mais je voyais clairement qu'il me suivait du regard tandis que je marchais sur le trottoir.
Il était immobile sous un des lampadaires et il ne disait rien.
Puis, son sourire s'est étiré encore et encore et encore et je l'ai vu sortir un objet de sa poche. En regardant de plus près, j'ai constaté que c'était un couteau de cuisine ! J'ai hurlé et me suis mis à courir. En me retournant, j'ai remarqué que le type s'était également mis à me poursuivre et criait. Je ne me suis pas posé de question et j'ai accéléré jusque devant de mon immeuble.
Je me suis précipité dans les escaliers, fermé à clé ma porte et j'ai appelé la police. Ils sont arrivés 5 minutes plus tard, mais malheureusement ils n'ont pas pu trouver l'homme.
Mais à la place, il y avait 3 cadavres d'enfants mutilés devant ma résidence. J'espère que cet homme sera retrouvé rapidement. Je ne sais ce qu'il se serait passé si ce fou-furieux m'avait rattrapé ...
Je ne savais pas si c'était un humain ou bien un démon mais ce dont je suis sûr, c'est que je n'oublierai jamais cette expérience qui me hantera jusqu'à la fin de mes jours...
Loulouise
Premier témoignage, premiers frissons ! Quelques phrases sont délicatement tournées, bien que je pense que l'horreur nécessite un plus fort dosage de "figures de style". Quelques métaphores (comme je sais pas, comparer les dents de cet homme à des lames de rasoir ?) accentuerait l'état sinistre de ton texte. A mon avis, tu devrais également plus forcer sur les virgules, plus sauter de lignes, afin d'aérer ton récit.
ATTENTION, CECI EST UN AVIS TOUT A FAIT SUBJECTIF : J'aurais également plus imaginé ce témoignage sous forme de page de journal, indiquer une certaine date pour introduire ton texte serait plutôt une bonne idée.
Coquilles :
"et je rentrais chez moi à 18 heures après avoir fini ma journée de travail au collège. Lorsque je devrais rentrer chez moi, (...)" = répétition de "rentrer chez moi" Que dirais-tu de remplacer le deuxième "rentrer chez moi" par plutôt "lorsque le cadran eût enfin effectué son tour de piste" ? :) Ce n'est qu'une proposition, bien sûr ;)
- amprunter = emprunter.
- Quel est l'effet du regard de l'homme (si c'est un homme!) sur Thomas ? Plus décrire ce passage donnerait de l'intensité à ton texte.
Breeeeeef....! J'ai essayé de rendre ce commentaire le plus constructif possible, et bien que peu encourageant à première vue, j'admire déjà beaucoup ta manière d'introduire les éléments au fil des mots ;)
Le petit début d'une grande fin !
Plein, plein de papillons d'inspiration <3
Pluma.
Je te remercie pour ce commentaire qui me sera d'une grande utilité !
PS: Je vais également mettre une note à l'attention du lecteur.