Lien

Par Rachael

1644 AÉ, 025ième

Ici ou là, il y a treize ans

 

 

Nos premiers rendez-vous...

Dès le début, j'ai mal vécu cette connexion entre nos deux esprits. En moi, la colère le disputait au chagrin avec acharnement, je n'avais de cesse de ronger comme un rat enragé le fil tendu entre nous. Sans succès.

Disparue, l'amnésie qui me permettait d'ignorer son pouvoir sur moi. Même en son absence, le lien privilégié entre nous restait là. Le savoir, c'était déjà trop. Cette entrée dérobée à mon esprit, ce filin plongeant vers les profondeurs lui était en permanence ouvert ; il lui offrait - et lui offre toujours - un accès illimité à mes pensées, mes émotions, mon intimité.

Comment contempler cette idée sans la rejeter de toutes ses forces, comment la supporter sans se rebeller ?

Encore maintenant, je me hérisse en vain contre cette réalité incontournable, tire sur ma chaîne comme un animal piégé ; elle m'obsède et m'angoisse, me réveille la nuit en sueur, rêvant que des démons déchiquettent de leurs dents acérées mon corps impuissant et mon âme entravée.

Sa présence en moi est devenue une donnée organique, tout comme l'est la contrainte de revenir vers lui tous les six mois, pour qu'il consolide les parois qui m'enserrent.

J'ai finalement peu goûté cette liberté qui m'avait tant déconcertée, après mon procès et mon éviction de la flotte.

Le plus difficile à admettre, c'est ce qu'il se passe quand j'essaye d'évoquer les secrets qui ne doivent pas sortir de ma bouche. J'arrive à y penser d'une manière détachée, vague, comme s'il s'agissait de contes entendus dans une enfance lointaine, cependant il m'est impossible d'en parler. Mon cerveau se bloque, les mots ne peuvent franchir mes lèvres, même si je suis seul. À chaque tentative m'envahit une rage incontrôlable que je ne parviens à calmer qu'avec peine, en méditant, ou alors en buvant deux à trois verres d'alcool fort, option moins raisonnable, mais d'une efficacité démontrée.

Et encore, tout cela n'est rien comparé à cette idée d'être devenu un cobaye pour les expériences de l'Autre. Ce qu'il m'a infligé la toute première fois, pendant la mission, il ne l'avait testé avec personne. Ce qu'il me fait à présent n'est pas plus éprouvé.

Comme il l'a remarqué, nous sommes tous les deux des cobayes : on imagine difficilement que les effets se fassent sentir dans un seul sens. Créer un pont entre nos deux esprits revient à ouvrir une brèche dans nos deux consciences afin de les relier l'une à l'autre. Si j'en frémis de dégoût et d'horreur, je peux comprendre que cela ne l'enchante pas d'être lié à moi, parmi tous les individus possibles. Je hais les spions et encore davantage ceux de son espèce, puissants au-delà de toute mesure. Sans compter qu'il existe déjà un certain passif entre nous...

 

¤¤¤

 

Il a très bien anticipé mon ressentiment. Après qu'il a créé la forteresse qui emprisonne les secrets dans mon esprit, il a quitté Chuoo, pour me « laisser de l'air ».

La première fois que nous nous sommes trouvés au même endroit, six mois plus tard, le lien s'est réactivé. Terrifié, j'ai cru que je perdais la raison. Je me suis dédoublé, ni ici ni ailleurs, les yeux à demi sur mon thé à la table du petit déjeuner et à demi sur les étoiles, dans le vaisseau qui venait d'apparaître dans le ciel de Chuoo. J'ai fermé les paupières, serré les poings, refoulé au fond de ma gorge mon estomac qui se soulevait et respiré à petites goulées rapides.

- C'est moi, ça va ?

Sa voix.

- Bon sang, ça va faire ça à chaque fois ?

- Aucune idée...

Il a fallu attendre qu'il reparte pour que je retrouve des sensations visuelles normales, uniques et personnelles. Je crois que ce dédoublement l'a amusé et mis au défi de nous assurer un meilleur équilibre.

Moi, tout cela m'a épouvanté.

 

¤¤¤

 

Second rendez-vous obligé, après tout juste un an.

J'ai passé la majeure partie de l'année à organiser mon unité, à choisir des hommes et des femmes, à aménager le vaisseau qui nous accueille à présent. Les moyens que nous fournit l'État-major de la flotte ainsi que la latitude qu'il nous autorise me stupéfient. Un appareil immense dans la solitude de l'espace, un chasseur hyperspatial à disposition et un de plus dès que nous le demandons.

J'ai sélectionné vingt recrues, des spécialistes de tous horizons, afin de cerner la question sous tous ses angles : experts militaires des télépathes, du renseignement, des données personnelles, des armes non conventionnelles, mais aussi anthropogénéticiens, neurologues et même un sociohistorien. Sa spécialité : l'influence des télépathes dans les sociétés humaines. Tous rencontrés à de nombreuses reprises,

La plus surprise a été Eilann Zeoll, une psychologue qui avait travaillé autrefois à l'évaluation des télépathes capturés sur le vaisseau ennemi et qui ne s'attendait pas à me revoir de sitôt. Elle avait peu apprécié mon dogmatisme à l'époque et m'avait irrité par son franc-parler. Aujourd'hui, je n'ai que faire d'officiers trop complaisants : il m'est vite apparu que je la voulais comme seconde. Elle possède une expérience inégalée avec les spions ainsi qu'une solide formation militaire. Elle m'a poussé dans mes retranchements : la convaincre que nous n'allions pas partir jouer les francs-tireurs contre tous les spions de la création m'a demandé un éclaircissement de nos objectifs réels, pour elle comme pour mon propre compte. Ils sont maintenant inscrits dans nos missions : nous cherchons avant tout à préserver la liberté de nos concitoyens des influences cachées des télépathes puissants, dans la mesure où celles-ci visent à s'approprier le pouvoir. 

Au bout de presque un an, tout est prêt et fonctionne déjà.

Sauf moi.

Je l'attends sur Belquar, dans un hôtel impersonnel choisi pour son anonymat. Quand il arrive, je perçois encore une fois ce dédoublement, toutefois il reste léger, moins impressionnant. Il maîtrise mieux, je n'éprouve plus la surprise ni la peur de la première fois. En revanche, la double vision est complétée par des sensations autres : chaleur sur ma nuque, odeur du béton surchauffé par les tuyères des navettes, bruits assourdissants d'atterrissages ou de décollages. Tout cela ne m'appartient pas, comme je le comprends assez vite. Cela paraît si réel que je m'allonge pour éviter de tomber. Libéré des contraintes de la station verticale, les yeux fermés, je profite de ces stimuli étrangers.

Pendant tout son trajet vers la ville, je l'accompagne, comme si un jeu de simulation révolutionnaire m'avait doté d'un nouveau corps. Je perçois sa matérialité : son poids, sa densité, sa musculature diffèrent des miens. Il s'est entraîné, jusqu'à la limite de la courbature. Ses yeux supportent mal la luminosité de Belquar, il les plisse malgré les lunettes sombres qu'il porte. Je sens même son estomac vide et sa vessie pleine. Curieusement, rien de tout cela ne paraît gênant ni embarrassant, il ne s'agit là que de manifestations physiques aussi naturelles et évidentes que si elles m'appartenaient.

- Tu n'as rien remarqué ?

Il vient de franchir le seuil de la chambre ; je le cueille avant qu'il ait esquissé un salut.

Il semble presque surpris de me découvrir.

- Ah, désolé, j'étais perdu dans mes pensées. Qu'est-ce que je devais remarquer ?

- Je te suis depuis ton atterrissage. Tu as les yeux irrités par la lumière, l'estomac creux, tu t'es entraîné avant de venir et tu es fatigué.

Je me lève et avance jusqu'à lui.

- Sans oublier que tu as mal là, exulté-je en appuyant sur un muscle noué à la base de son cou.

J'entame un petit massage, rien que pour le plaisir d'en constater les effets en direct. Le traitement des contractures fait partie de l'apprentissage de l'art du combat. Il me laisse opérer, s'abandonne à mes mains, déconcerté.

- Comment c'est possible ? Je n'ai rien senti de mon côté.

- C'est toi le spion, pas moi ! asséné-je sans finesse.

Je m'émerveille des sensations qui naissent sous mes doigts. J'ai toujours été doué pour masser, mais d'une manière académique, en répliquant aussi exactement que possible les mouvements enseignés, position, pression, vitesse, durée. Là, je reçois enfin un retour en direct sur ce que je fais. Je descends le long de la colonne vertébrale et note les tensions qui se défont, le souffle qui se libère. Je l'assois à l'envers sur une chaise, enlève son tee-shirt, puis poursuis sur les dorsales, les lombaires, alors qu'il appuie ses bras sur le dossier. De mon côté, je continue à vivre en direct ses sensations. Je m'arrête d'un coup quand je sens la chaleur irradier depuis le bas du dos vers le devant et provoquer un début d'érection.

Je conclus d'un « Fini » et me relève avec raideur.

- Mhm, je n'ai pas la clé du mystère, mais tu devrais faire ça plus souvent. Encore que j'aurais peur de me faire violer, raille-t-il.

- Ne m'insulte pas !

La réponse est sortie d'elle-même d'un ton brusque, tandis que le rouge me montait aux oreilles. Il me regarde avec curiosité.

- Loin de moi cette intention ; j'avais oublié combien les Nigatiens sont homophobes, en plus de haïr les télépathes et de mépriser les femmes.

- Le sexe entre hommes est une activité répugnante.

Il rit en se retournant vers moi.

- Qu'est-ce que tu en sais ? Tu as déjà essayé ?

Il pouffe de plus belle en réponse à mon air dégoûté.

- Oublie ça, je ne souhaite pas me priver de massages futurs en abordant des sujets offensants pour toi.

Je le considère avec raideur :

- Tu m'expliques ce qu'il se passe ? Je voudrais m'assurer que je ne risque pas de me retrouver à partager des sensations au moment où tu décides de te livrer à des activités d'un genre révoltant.

- Le lien entre nous est vivant, il se réveille quand nous nous approchons. Je ne l'ai pas senti parce que j'étais préoccupé. Je vais essayer de contrôler mieux.

Il se lève, s'étire, puis s'assoit sur le lit. Son visage se détend, il se concentre, les yeux fermés, les mains posées sur les genoux. Petit à petit, je perds le contact avec ses sensations et me retrouve seul avec moi-même.

- Voilà, dit-il.

- Cela signifie-t-il que toi aussi, tu peux partager tout ce que je ressens ?

- Oui, mais j'ai déjà joué à ça plein de fois avec plein de gens, alors je ne le ferai pas sans ton autorisation.

Son admission désinvolte me fait frissonner de dégoût.

- Comment en être sûr ?

- Question de confiance, Sengo. Je dis que je m'abstiendrai, et c'est ce que je ferai. En revanche, je veux bien te permettre d'expérimenter mes sensations comme aujourd'hui. Prends-le comme un aperçu de la condition télépathe.

Je reste un instant rêveur, les yeux dans le vague, contemplant par la fenêtre le bâtiment d'en face. Sur Belquar, planète surpeuplée, mégalopole ininterrompue, je défie quiconque de trouver une vue sans un immeuble quelque part.

- Si ça te provoque un cas de conscience, laisse tomber, ajoute-t-il en constatant que je ne réponds rien.

Je serre les dents. Il m'agace avec son aisance, sa supériorité innée.

- J'ai le pressentiment que tu vas m'en infliger au moins un à chaque rencontre.

- Désolé, je sais que nos histoires nous éloignent, j'essayerai d'en tenir compte.

- Désolé !? J'ai plutôt l'impression que cela t'amuse de me bousculer dès que tu en as l'occasion.

- Et toi, ça ne t'intrigue pas de voir qu'on peut penser différemment ? Ton éducation sur Nigato t'a conditionné, comme un bon petit soldat. Seul, tu n'auras pas assez de toute ta vie pour t'en libérer.

- Mais je peux compter sur toi, c'est ça, pour m'aider ?

Je me sens férocement ironique. Lui, me libérer, alors qu'il a bâti des murs à l'intérieur de moi ?

Pourtant d'une certaine façon, son argument m'atteint ; gratte les vieilles plaies mal refermées de mon enfance régentée ; réveille la frustration toujours à vif d'avoir dû suivre un chemin imposé par d'autres.

L'Autre me reste étranger de bien des façons. Mystérieux. Intrigant. De combien de pas avancerai-je dans sa direction ? Combien de certitudes ébranlera-t-il ?

Je ne suis pas si solide que j'aime à le laisser voir. Il le sait. Forcément.

 

 

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EryBlack
Posté le 24/06/2015
Coucou Rachael !
C'est terrible de te laisser un commentaire sur cette histoire parce que je ne que dire que j'adore. Impossible de chipoter quand tout est à un tel niveau, que ce soit dans l'écriture, dans l'histoire, dans la construction des personnages... Dans la description des sensations, aussi. Pourtant, tu t'attaques à des trucs vraiment difficiles ! Se mettre dans la peau d'un homme, d'abord, mine de rien c'est un sacré défi. Et pas n'importe quel homme en plus, un homme du futur et dans une situation carrément singulière. Tu gères ça tellement bien qu'on a l'impression que tu as déjà vécu tout ça. Je ne vois pas comment t'expliquer autrement à quel point il est beau, ce Journal.
Tiens, je crois avoir relevé un mot manquant : "La plus surprise a été Eilann Zeoll..." ce serait pas "la plus grande surprise" ? Ça peut marcher sans, hein, mais je suis à l'affût de petites imperfections à te signaler pour pas me sentir complètement inutile en tant que lectrice xD 
J'aime quand il discutent, Sengo et l'Autre. C'est toujours vraiment intéressant, entre l'un qui s'accroche à ses opinions et l'autre qui essaye de lui montrer qu'en s'en détachant, il deviendrait plus libre. Les certitudes ne font que nous emprisonner, c'est clair, c'est un truc qu'on apprend en philo et que tu fais passer ici très subtilement. J'aime bien le passage du massage, aussi - je vais pas dire que je pratique, mais ça m'arrive à l'occasion de faire des p'tits massages à des gens de ma famille et c'est toujours une grande satisfaction quand je sens les noeuds se défaire. Tu décris ça super bien, encore une fois.
Bon, j'ai hâte de voir ce que va devenir leur lien. Comme tu précises que c'est un peu un "essai" de la part de l'Autre, je me dis qu'on pourrait avoir de sacrées surprises ! Une des idées qui m'est venues, c'est que l'Autre pourrait, sans le faire exprès, "contaminer" Sengo avec sa télépathie, à force d'entretenir ce lien. Ce serait cool, mais c'est peu probable j'imagine ! 
J'ai plein de chapitres à lire <3 Merci pour cette histoire Rach, c'est vraiment un petit bijou ! 
Rachael
Posté le 24/06/2015
Où j'apprends que je fais de la philo sans le savoir... (^_^)
Tes commentaires me donnent toujours une super patate, Ery, parce que je me dis que mine de rien, il y a plein de trucs qui passent dans cette histoire, des "trucs" que j'y ai mis plus ou moins consciemment. (Et pis bon, les compliments, c'est mieux que les coups de pied aux fesses... <3)
Comme "les certitudes ne font que nous emprisonner": c'est un truc que je pense très profondément je crois (c'est pas confortable, hein !) mais que j'exprime rarement. Les gens plein de certitudes me font très peur, même si les gens qui doutent sont quelquefois très fatigants.
Sengo se raccroche à des certitudes pour s'en sortir et garder des repères, mais l'Autre n'a de cesse de le bousculer. C'est un des ressorts de l'histoire et de l'évolution des personnages. 
Les massages, j'aime bien aussi, j'en fais un peu en Qi Gong (massages et auto-massages). Les résultats sont assez bluffants parfois, même simplement en automassage, on sent plein de choses se dénouer.
On devrait faire un atelier auto-massage à la prochaine IRL...  Surtout s'il fait beau, on peut se mettre dehors au soleil. Enfin si on fait ça, il faut que je m'améliore...
Je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas trouvé très difficile de me mettre dans la peau de Sengo, alors qu'il ne me ressemble pas du tout. Je crois que j'aurais vraiment du mal à me mettre dans la peau de quelqu'un de "méchant", mais là je ne le vois pas comme ça, il est juste corseté par son éducation, obstiné et coincé, mais il essaye de faire ce en quoi il croit, en suivant une certaine logique. Le fait qu'il soit un homme, je crois que ça ne m'a pas gêné non plus (et puis il est attiré par un homme, ça au moins c'est familier...)
Merci pour cet adorable commentaire <3 
 
Elka
Posté le 03/06/2015
Je trouve toujours aussi génial cette histoire de dédoublement lorsqu'ils sont proches, et je suis très contente que tu t'y sois attardé à ce point dans ce chapitre. C'est agréable cette évolution de Sengo sur un an : de la pure terreur à l'expérimentation et l'analyse de ce qui se passe.
C'est une super idée qui rend le dialogue et la scène aussi intéressante que sensuelle. D'une certaine façon, je suis rassurée que l'ex-femme de Sengo nous ai déjà appris son attirance pour les hommes, parce que sinon je l'aurais cru "contaminé" par les envies de l'Autre. Alors je n'imagine pas que ça aura joué dans son coming out, qu'il ne se serait pas lancé sans partager le désir que l'Autre lui porte, mais je préfère me dire que l'Autre n'a qu'une parole et ne le manipule jamais (il l'aime d'un amour pur et sincère hein ? T_T)
Leurs dialogues sont toujours aussi savoureux, leur partage d'opinion qui montre à quel point ils sont différents, mais aussi curieux de l'autre. L'Autre a toujours son aisance supérieure, sa liberté de pensée fait envie à Sengo, mais il se laisse dérouter aussi par lui. Ils ne sont pas vraiment à égalité mais, quand même, Sengo a appris à se défendre face à lui !
J'adore toujours autant ces rencontres, mais je me re-demande où nous allons ( je ne peux pas te dire si c'est gênant au niveau du rythme ou pas. Parce que tes chapitres sont très courts et que le format Internet fait qu'il se passe un certain temps entre chaque. Je le mentionne tout de même au cas où)
Une petite mission de la nouvelle flotte de Sengo ? Cette psychologue m'intéresse beaucoup !
A vite pour la suite <3
Rachael
Posté le 03/06/2015
Un truc super, c'est que tu vois les personnages exactement comme je voulais qu'on les voit. 
Ah ben oui, moi aussi je me pose what-mille questions sur le rythme, parce qu'il va être beaucoup question de rencontres maintenant. C'est le problème avec la lecture "lente" chapitre par chapitre avec une semaine entre deux (au moins), on a du mal à appréhender la continuité du machin. Je crois que quand j'aurai tout mis sur PA, je le ferai relire en continu pour avoir un retour là-dessus. 
Sinon, promis on va avoir encore non pas une, mais deux petites missions. Malheureusement les nécessités de la chasse font que les autres membres de l'équipe ne peuvent y participer, alors j'ai du mal à développer ces persos secondaires, même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque. Et Sengo est quand même bien focalisé sur sa relation avec l'Autre... (voilà, c'est sa faute, finalement :-)
Bon, plus ça avance, et plus je me pose de questions, en fait :-|
Je crois que je vais continuer à poster l'histoire telle qu'elle est, quitte à rajouter un peu d'action par la suite, si ça parait trop "plan plan" 
Merci pour ta lecture <3 
GueuleDeLoup
Posté le 01/06/2015
Mwello :D!
 
J'aurais sacrément envie de commencer ce message par des smiley qui haussent leurs sourcils d'un air suggestifs.
Oui, oui, je suis sure que tu vois du quel je parle :p.
Ah voilà un chapitre selon mon coeur, mais ça n'est pas bien difficile puisque je suis une incorrigible fangirl!
 Mouaha, je commence doucement à voir venir des choses!!!
 J'aime beaucoup que Sengo soit plein d'à priori. Je me demande bien qui va finalement faire le premier pas entre lui et l'autre :).
 
A bientôt pour la suite!
Lou
Rachael
Posté le 01/06/2015
Eh, eh, eh, mais qui va bien pouvoir faire le premier pas ?  
En même temps, les intuitions sont faites pour être bousculées :P 
Tant mieux si ce chapitre plait à la fangirl.  Ca me comble parce que franchement, on ne peut pas dire que je maîtrise le genre, je suis dans l'impro totale...
A bientôt, merci de ton commentaire <3
(oui, oui, je vois le smiley)  
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