Liguoiserie

Elle m'apaise et laisse sur mon front
Un doux baiser qui me laisse perdu.
Dis-moi quel phare sera mon salut,
Toi jeune femme aux maudits horizons.

Dis-moi pourquoi - seulement le sais-tu ? -
Mon pauvre cœur ne bat qu'à l'unisson
Du tien frappant en sourdes percussions
Mon plat poitrail que tes yeux rendent nu.

Ai-je aimé vivre en nous comme en un bourg
Tranquille et vieux ? Vivre l'antique amour,
Sans mon désir : chère et tendre flamme

Que cet amour. Finis les tendres drames.
Le blason meurt au profit du pourtour :
Mon cœur ne bat que pour tes yeux de femmes.

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