L'ÎLE AUX PANGOLINS

Notes de l’auteur : John Duke fit fortune et gloire à Hollywood pendant trois saisons. Quinze ans après, les dollars ont disparu et sa carrière de scénariste semble définitivement derrière lui. Quand Steve Upson, fondateur de la plateforme numérique éponyme, le convoque chez lui à Malibu, ça ressemble à une dernière chance.

“BULLDOZER : série d’épouvante écrite dans les années 90 par John Duke mettant en scène un engin de chantier transformé par la CIA en tueur impitoyable. Moitié agent secret moitié tractopelle, BULLDOZER finit par se révolter contre ses maîtres et écrase tout sur son passage. D’une débilité stratosphérique ! “

C’était tout à fait ça. Tout était dans le pitch. Il aimait lire les avis sur sa série en trainant sur des blogs spécialisés comme lui dans l’épouvante. Cela prouvait qu’à un certai moment, il avait été quelqu’un dans le petit monde de la série Z. Même si en général, il se faisait descendre, il ne se passait pas une semaine sans qu’il ne consultât ces vieilles discussions de fans. Comportement masochiste ou syndrome dépressif. Le diagnostic d’un thérapeute aurait oscillé entre deux hypothèses, sans privilégier l’une plutôt que l’autre. Il était en retard. Depuis combien de temps n’avait-t-il pas roulé en direction de Malibu ? Il tentait de se rappeler les courbes de la route. Dans sa mémoire, les virages s’enchainaient, secs et rapprochés. Or, depuis une heure, c’était de la ligne droite que sa Ford avalait, des kilomètres d’un fil tendu, invisible et interminable. Il se dit qu’il devait confondre. Ce qui était plausible. À l’époque, il était pris de boisson non stop. La tête à l’envers, il dilapidait l’argent de la série. Hollywood, le seul endroit au monde qui achetait comptant les idées frappadingues pondues un soir de picole. Une note prise à l’arrache sur un téléphone et envoyée au petit matin juste avant le dernier souffle d’une batterie IPhone épuisée, avait propulsé John dans le grand bain.  Dans les bureaux glacés du centre-ville de LA, on trouva son idée réjouissante. Un scénario impossible mais aussi vivifiant qu’un coup de pied dans les couilles, avait apprécié un chargé de projets du studio. La série dura trois saisons. À part une acidité chronique, il ne lui restait rien quand le show fut arrêté. Il ne s’était pas trompé de direction. L’océan n’était pas loin, les goélands de Californie s’amusaient dans le ciel comme une patrouille d’avions voltigeurs. L’embranchement qu’il cherchait lui apparut soudain au détour d’une légère côte, il eut juste le temps de poser sa bouteille de Jack au moment où il détecta la voiture de police qui scrutait les automobilistes quittant la route nationale. Pas de gyrophare. Il alluma une cigarette de la victoire, se félicitant intérieurement de les avoir bien baisés ces vautours. Se faire arrêter ce soir aurait probablement compromis sa liberté conditionnelle. Il pensa à la joie dont il venait de priver celle qui était encore sa femme légalement. Il fulmina à l’idée qu’elle n’en saurait jamais rien, et tira nerveusement sur sa Camel. Il commença à réfléchir à son rendez-vous. Il allait falloir une bonne dose de confiance pour persuader Upson d’investir dans Pangolin Island. Se retrouver face à Steve Upson, CEO et créateur de la plate-forme du même nom mondialement connue, était une expérience qui avait détruit plus d’une personne à Hollywood. La liste des carrières mises en miettes, des égos anéantis ou des rêves pulvérisés lors de ces tête-à-tête, était au moins aussi longue comme celle de Schindler. John avait pour lui d’avoir connu Upson au démarrage de son ascension et d’une certaine manière, Bulldozer faisait partie de la légende d’Upson. Il essayait de compter combien de fois ils s’étaient revus. Si on excluait les moments où ils s’étaient trouvés réunis physiquement au même endroit sans se parler, il ne restait guère qu’une poignée de soirées organisées par le studio, et encore, dataient-elles de l’époque où Steve était un jeune cadre prometteur et lui un scénariste en vue. Finalement, leur rencontre avait été dans l’ensemble assez relative,  anecdotique statua-t-il. Quand l’assistant de Steve lui avait téléphoné pour lui dire qu’il était d’accord pour le recevoir, et qu’il l’invitait à dîner chez lui à Malibu, John avait été incrédule, puis très vite il avait flippé.  Pourquoi, lui, le pestiféré, incapable de produire la moindre idée en quinze ans et survivant uniquement grâce aux royalties qu’Upson lui concédait sur Bulldozer, avait-il vu cette fois sa demande de rendez-vous validée. À chaque virage, il se rapprochait de la corniche, léchant le parapet chromé. Comment lui présenter les choses ? À grand renfort de bières et de somnifères, il avait évité d’y penser. Les buissons secs et les succulentes géantes défilaient sur le bord de la route, tandis qu’il essayait de rassembler dans sa tête un arsenal d’arguments solides. Lorsqu’il manqua de rater un virage fort mal signalé, la réputation de maniaque sexuel de Steve lui revint en mémoire. Cette idée fut chassée par une autre. Tel un mantra, il se mit à répéter à haute voix que Pangolin – comme on finirait par l’appeler en abrégé -  était la meilleure série de tous les temps. Il couvrit même les bruits du moteur qui forçait en hurlant que c’était même la meilleure idée qu’il avait jamais eue. Il ne déraperait pas cette fois. Il allait attaquer Upson avec une métaphore bien sentie : le pangolin était le prochain requin, l’animal tueur que les fans attendaient depuis quarante ans et la sortie des Dents de la mer de Steven Fucking Spielberg ! Des limbes de la pandémie avait surgi le nouveau monstre. Et le plus génial dans tout ça, c’est que la publicité était déjà faite et surtout, déjà payée. En moins de deux mois, le pangolin était devenue une célébrité globale. Upson aurait tôt fait de calculer le gain en publicité gratuite. Avec la série de John, Upson bâtirait un nouveau mythe hollywoodien, une nouvelle figure du cinéma d’horreur, prête à marquer les décennies futures de ses écailles infestées. Aux prochains Golden Globes, John se voyait déjà remercier – cool et passablement entamé – la téquila et le poppers sans qui rien de tout ceci n’aurait été possible. Les graviers crissèrent sous les pneus quand il accéléra dans la ligne droite. Tout recommençait ce soir. Avec Pangolin Island, Steve aurait bientôt un yacht plus gros que celui de Bezos et une fusée plus longue que celle de Musk. C’était ça la promesse qu’il allait faire à Steve Upson. Satisfait, l’œil exalté, il vida d’un trait la bouteille avant de décélérer, à proximité du chemin cahoteux qui menait à la Villa Nox.

Le dîner se déroula dans les règles. Giorgio le serviteur entrait et sortait du salon à mesure que Steve donnait ses ordres dans l’oreillette. Le chef utilisait la même fréquence pour connaître l’état d’avancement du dîner. D’un geste précis, il parfaisait le dressage d’une focaccia fermentée pendant vingt-quatre heures avec son ail fourragé et ses petits piments Aji Charapita séchés. À table, Steve levait les bras au ciel. Le sujet de son agitation était les chiffres de rediffusion de Bulldozer. Et ils étaient très bons. Alors, il traitait John d’enculé à cause du pognon qu’il continuait à lui coûter au bout de quinze ans. Et de loser aussi pour n’avoir rien créé d’intéressant depuis. John se pressa d’adopter son rire factice, il voulut avoir l’air beau joueur. Cette mascarade lui rapporterait peut-être quelque chose. Steve semblait bien disposé à présent. Il était sexuellement tendu, tout allait bien et il observait de façon régulière son entrejambe et celui de son invité. Cherchant l’ouverture, il était aussi prêt à parler business.  Il se leva, traversant la pièce en fumant, pour aller jusqu’au bar. Il revint avec un verre dans chaque main. Il ouvrit en grand une des fenêtres du salon, laissant entrer l’air tonique de l’océan. Après quelques instants, il le demanda à John de justifier sa présence ici

- Manifestement ce n’était pas un rendez-vous de courtoisie, qu’est-ce que tu avais derrière la tête mon petit John ?

Il fit tourner le scotch au fond de son verre

- J’ai peut-être une idée, répondit le scénariste

- Ah et tu sais que mon cul ment mieux que toi, dit Steve avec amusement

- Ou alors c’est peut-être que j’avais juste envie de te revoir, ça fait longtemps, laisse-moi réfléchir, depuis Bulldozer je crois bien, c’est fou lâcha John en gloussant

Il y a quinze ans révolus, un jeune chef de projet adepte des coups de pied dans les couilles avait convaincu le studio d’acheter Bulldozer. Dix ans plus tard, ce mâle alpha rachetait, optimisait puis revendait le studio à un groupe industriel chinois.  Il garda néanmoins la propriété des droits de la série. Non par amitié pour John avec qui il appliquait la distanciation sociale depuis longtemps mais par volonté de conserver son trophée. Le premier de la série ininterrompue de chasses victorieuses d’Upson.

- Je vais te dire petit tocard – tu m’arrêtes si je me trompe – je crois que t’as un projet de film ou de série, une idée bien débile que tu crois assez juteuse pour te sentir autorisé à la soumettre à Papa Steve. Tu dis quoi de ça ?

John se leva et s’approcha de la fenêtre. Se faire appeler Papa alors qu’ils avaient le même âge avait quelque chose d’incohérent et de vaguement gênant. 

- Tu ne dis rien salopard ? Papa Steve a vu juste comme d’habitude, hein ? Et comme je te connais comme si je t’avais mis sur le marché, je dirais donc que ça pue le fric facile ton histoire, donc je dirais une série.  Pas un film, non. Il regarda John en lui tirant la langue. Une série donc, avec disons au moins dix épisodes à la clé. T’as fait ton petit calcul hein ? cent-mille dollars par épisode, et voilà que tu tortilles ton petit cul chez moi parce que tu ne sais pas comment la poser ta question à un million de dollars

John resta silencieux, se contentant d’un demi-sourire.

- Eh je te parle là, vise-moi ça, c’est de ça dont t’as besoin. Il s’attrapa l’entre-jambe avec la main droite tout en portant le scotch à ses lèvres. Une bonne paire de cojones gringo ! Tu sais quoi, je vais t’aider, monsieur le scénariste qui a perdu la parole. Voilà ce qu’on va faire, on va finir le repas, je vais t’offrir une bonne tournée de péruvienne et tu vas aller profiter du coucher de lune sur la terrasse, pendant que Papa Steve pompera ta petite bite d’artiste…

- Tu débloques un peu là dit John en préparant mentalement une réponse diplomatique, sentant par avance la suite des événements lui échapper

- C’est comme ça que je travaille tu sais bien : en confiance ou pas du tout. Et si tu me confies ta queue, c’est un gage de confiance pour moi tu sais, alors ce serait chouette que tu n’oublies pas d’enlever ton pantalon quand je te le dirais

John le regarda droit dans les yeux. Pour accentuer la solennité de la réponse qu’il s’apprêtait à formuler, il resta interdit encore quelques secondes.

-  Écoute Stevie, j’apprécie ce que tu as fait pour moi, je te dois les quinze dernières années de ma vie et peut-être les dix prochaines si tu me laisses te pitcher Pangolin Island -  mais j’ai rencontré quelqu’un et je veux être honnête vis-à-vis d’elle. Elle m’a sauvé tu sais. Quand j’étais dans le trou, quand le studio a arrêté Bulldo, c’est elle qui a réussi à me remettre à peu près à flot. Je veux être un homme pour elle, un homme qui vaut quelque chose, elle mérite que j’essaie, et je ne peux pas lui faire ça. Je l’aime point. Dans sa tête, il hésitait entre s’étrangler ou étrangler son ex  à qu’il venait de faire cette déclaration.

-  Pour un scénariste, tu fais vraiment dans la guimauve et la platitude. Va te faire foutre avec tes histoires de caniche fidèle. Tu vaux mieux que ça John. Ce soir je suis de bonne humeur, les Lakers ont gagné, les chiffres sont bons. Je vais te laisser encore une chance de pas gâcher ton bel avenir. On va jouer à un petit jeu toi et moi ; tu connais le jeu des dés ? Une question, six options ?

John se souvenait avoir lu quelque part un article sur les disciples d’un psychanalyste new-yorkais qui avait inventé une sorte de thérapie par les dés. Il importait de jouer tous ses choix au dès et de s’y conformer quelles que soient les conséquences. C’était une façon de se libérer totalement du contrôle de la société ou de son passé en laissant le hasard décider.

Observant que John n’avait pas l’air surpris, Steve supposa qu’il savait de quoi il parlait et lui proposa de jouer la partie suivante :

-  Si tu fais un, deux, quatre ou six, c’est bien pour toi : j’appelle Henry au studio et je lui parle de ton projet et dès lundi, tu seras en salle de réunion pour lui raconter ton histoire et si ça tient la route, tu remontes en selles pour un beau rodéo, yihaaaa pour mon petit John : à toi la gloire et les dollars ! Note que cette fois, tu pourrais aussi faire du gras pour l’hiver et t’acheter une baraque sur les collines lui lança-t-il accompagné d’un clin d’œil signifiant qu’il n’ignorait rien de ses difficultés financières.

Les yeux de John s’éclairaient et se rembrunissaient à mesure que Steve se réjouissait de la tournure que prenait la soirée.  

-  Si tu fais trois, tu paies le dessert, une bonne glace pour Papa Steve. Joignant le geste à la parole, il mime une glace en forme de sexe qu’il portât à sa bouche. Tant pis pour ta série mais je te promets de faire de mon mieux pour t’aider à digérer ta déception.

-  Écoute Stev..

-  Attends encore une petite minute et tu auras la parole, laisse-moi te parler du chiffre cinq, qui est au passage mon chiffre favori. Eh bien, si tu fais un cinq, laisse-moi être le plus clair possible : tu passeras du côté des vainqueurs, dans l’autre catégorie de personnes et tu seras heureux ici, avec moi et tous mes autres numéros cinq. Ça va te paraître un peu crade ce que je vais te proposer mais avant de me répondre : pense à Cannes, aux palaces, à la montée des marches, à la reconnaissance de la profession, à celle du public, aux soirées sur les yachts de la prod, aux statuettes sur la cheminée de ton manoir, à ton nom gravé dans wikipédia pour l’éternité, à ton compte en banque avec des dollars plein la gueule, à ton empreinte sur le Boulevard… pense à tout ça et répète-toi que ce rêve-là c’est celui que je t’offre. Le deal si tu fais cinq c’est que tu t’installes dans un de mes bungalows, en bas près de la jetée à côté du bateau. Je produis ta série et de temps en temps quand je me sens heureux je passe te voir et on va se balader en mer juste toi et moi pour partager les éclairs argentés de la lune. T’as déjà remarqué qu’elle était ronde comme un cachet d’ecstasy. Voilà que je deviens lyrique, ce doit être le scotch ou ton petit cul de branleur. Il sourit la bouche grande ouverte, affichant une dentition immaculée. Le cinq donc.

Tout le monde dans le métier avait déjà entendu parler des bungalows de la Villa Nox. Il se disait qu’Upson faisait lit commun avec chaque habitant des dix-huit bungalows. Les occupants étaient tous des jeunes gens qui avaient foi en leur réussite prochaine : des acteurs, des scénaristes ou des assistants. Tous étaient venus vendre un jour quelque chose à Steve Upson. C’était l’écurie Papa Steve, des belles gueules prêtes à tout pour gagner la compétition. John avait trente ans, il sentait que son heure vacillait. Sa main qui serrait de plus en plus fort des verres pris de plus en plus tôt lui montrait qu’il était en train de perdre la partie. Son étoile grésillait, tremblante, menaçant de s’éteindre sans que personne n’y trouve rien à redire. D’instinct, il le sentait bien ce soir. Les flics l’avaient raté. Il avait failli perdre le contrôle dans ce maudit virage. Il avait la chance de son côté.   

Steve jubilait malgré son érection douloureuse. Il avait passé une excellente soirée. Il se souviendrait longtemps de la tête de John quand il avait jeté le dé, on aurait dit que sa vie l’avait quitté pour se retrouver enfermée dans ce petit cube en PVC à six faces. Jusqu’au bout, il avait douté que John tente sa chance. Le dé avait roulé sans s’arrêter sur le cinq. Et puis, cette histoire de pangolin tueur, c’était foutrement efficace. Bien joué mon petit John. Tant pis, le bungalow dix-huit attendrait encore un peu son nouvel occupant. Il se décida pour une petite visite impromptue à Julian, qui vivait au 15 croyait-il se souvenir. Il se trompait c’était le seize. Au quinze vivait le petit jardinier mexicain aux yeux d’or. Avant cela, il avant encore un coup de téléphone à passer. Pour lever un dernier doute.

-  Salut Maestro

-  Hey Steve, mais que me vaut l’honneur de parler au tout puissant patron d’Upson un samedi soir à deux heures du mat

-  Écoute j’ai pas le temps de faire long Quentin, il m’est venu une idée et j’aimerais que tu la creuses pour moi, une île de pangolins tueurs échappés d’un laboratoire chinois. Je veux que ce soit un truc énorme attention. Un truc comme les Dents de la mer. Je veux une histoire qui fera du pangolin le prochain requin, voilà le pitch mother fucker. Mets toutes tes neurones là-dessus, et viens voir Papa Steve chez lui la semaine prochaine. Allez je t’embrasse, il faut que j’aille me soulager.  

 

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Grde Marguerite
Posté le 21/06/2020
Des coquilles ou des suggestions :
- "Un scénario impossible mais aussi vivifiant qu’un coup de pied dans les couilles avait apprécié un chargé de projets du studio." --> Je suggère une virgule pour aider à la bonne compréhension de la phrase : "Un scénario impossible mais aussi vivifiant qu’un coup de pied dans les couilles, avait apprécié un chargé de projets du studio."
- "Il fulmina à l’idée qu’elle n’en saurait jamais rien, et fuma nerveusement sur sa Camel." --> "Il fulmina à l’idée qu’elle n’en saurait jamais rien, et TIRA nerveusement sur sa Camel." (Non ?)
- "La liste des carrières mises en miettes, des égos anéantis ou des rêves pulvérisés lors de ces tête-à-tête, était au moins aussi longue comme celle de Schindler."--> "La liste des carrières mises en miettes, des égos anéantis ou des rêves pulvérisés lors de ces tête-à-tête, était au moins aussi longue QUE celle de Schindler." (Je suggère...)
- "John avait pour lui d’avoir Upson connu au démarrage de son ascension et d’une certaine manière" --> Inversion de mots : "John avait pour lui d’avoir connu Upson au démarrage de son ascension et d’une certaine manière"
- looser --> loser
- "C’était l’écurie Papa Steve, des belle gueules prêtes à tout pour gagner la compétition." --> belleS
- peut-être revoir la ponctuation un peu lacunaire (comme dans l'histoire précédente). Des points ou des virgules manquent ici ou là.

Bon, voilà, j'ai l'impression que je devrais chercher un boulot comme relectrice. Sinon, je dirais que le pangolin n'est pas le plus requin dans l'histoire...
Je vois ça comme une mise en abyme : c'est une histoire de scénariste qui ferait un bon scénario pour le début d'un film noir...
Edgar Fabar
Posté le 27/06/2020
Toutes ces coquilles qui disparaissent à cause de toi ! il faudra rendre des comptes un jour madame marguerite !!!
Blague à part, merci pour tes retours.
Et bon wkend !
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