Des étoiles enflammées.
Le cœur brûlant. Le souffle court.
La porte du sas qui s'ouvre.
Un pas timide, un regard jeté dans l'infini.
Puis, le sensation du vide et du plein, de l'obscurité et de la lumière.
Il était là, à ses pieds. À sa merci.
L'Univers.
Ce que j'ecrivais, il y a deux textes de ça, continue de se confirmer avec ce poème et le texte précédent. J'aime beaucoup cet espèce de rapport de force qui s'instaure en quelques mots entre les personnages et le reste. Bravo !
Chacun de tes textes est comme un petit film, mais au lieu de le voir sur un écran, on est immergé dans les lieux qu'il évoque.
— Puis, le sensation du vide et du plein [la sensation / je ne mettrais pas de virgule après « Puis »]
L'idée que j'avais eue en l'écrivant, c'était pourtant plutôt de rendre l'effet inverse. Un homme/ une femme (je ne sais même pas en fait) qui aurait rêvé toute son enfance de voyages stellaires et qui arriverait enfin dans le vide spatial, prêt à se confronter à l'inconnu.
Mais en le relisant, tu as raison, l'idée ne ressort pas. Comme quoi, parfois on arrive à rendre ce que l'on voulait et parfois non ! À l'occasion, je le retravaillerais peut-être.
C'est très chouette que tu aies cette sensation d'avoir de petits films sous les yeux. C'est vrai que je vois l'écriture un peu comme ça. Peut-être parce que j'ai grandi avec des parents cinéphiles et que le cinéma est l'une de mes autres passions :)
Merci Fannie !