Du haut du ciel, les esprits observent la terre.
Dans l'immensité des plaines, terres des contrées inexplorées, le vent s'agite. Au loin, le murmure délicat d'une eau rare et pure s'écoulant dans la rivière résonne au cœur du paysage.
Un nuage passe sur le soleil. Une ombre. Puis la lumière revient.
L'aigle, dans toute sa magnificence, danse dans les airs une valse folle. Il annonce les présages aux anciens. L'hiver sera rude.
Lorsque le crépuscule s'installe à l'horizon, le loup hurle, mélancoliquement, un chant vieux comme le monde.
Du haut du ciel, les étoiles s'éteignent et la lumière revient.
Les esprits veillent.
Tu as une très belle manière de dépeindre ce décor, cette nature, avec des mots vraiment bien choisis.
Quand je le relis, ce texte me parle moins que les autres bizarrement, mais je m'y retrouve quand même un peu. Lui aussi il date !