54. Ma loyauté légendaire a encore frappé
(by Victor Carmin)
C’était le moment que j’attendais pour lui demander pardon. Kiwi et moi on était seuls et en sécurité. On avait tout le temps. J’avais rêvé ce moment, j’avais cru que ce serait impossible. Mais on y était. Malgré l’horreur de la situation, j’avais ma deuxième chance. Il fallait que j’en sois digne.
- Kiwi, j’ai attaqué courageusement. Je te demande pardon. Ce qui s’est passé pendant la conférence...
- Ta gueule.
Ah ? Bon bah ok. Je me vexe pas, regardez je me vexe pas. Mais mes excuses alors ? J’y tiens, j’en ai besoin !
J’ai retenté le coup, mais cette fois, bizarrement, les mots que j’avais préparé ne sont pas ceux qui sont sortis :
- Je suis tellement désolé pour Chibi.
Ça m’a frappé au moment ou je l’ai dit : mon coup de pute avec le brouilleur IEM, c’était de la gnognotte comparé à ça, à ce à quoi Kiwi était en train de faire face. Kiwi n’a rien dit cette fois alors j’ai continué :
- C’est ma faute, j’aurais dû le surveiller mieux que ça, faire plus gaffe à lui et comment il se sentait. Il me disait jamais rien ce ptit con, j’ai rien vu venir. Quand je l’ai vu se pointer chez Santorga, tout fier de lui... Bordel. Bordel si seulement je lui avais donné plus d’attention, si on l’avait pris au sérieux au lieu de le traiter comme un gamin. Tu sais, au début, je voulais le garder en sécurité pour toi, pour me racheter. Mais après c’est devenu mon pote, ce taré de clone, sans lui je sais pas si j’aurais tenu le coup. Et j’ai pas du tout été capable de prévoir ce qu’il allait faire, alors qu’il dormait chez moi, je le voyais tous les jours. J’ai merdé sur toute la ligne... encore... ah...
Je me suis tu parce que si je continuais j’allais me mettre à chialer, et je voulais pas que Kiwi pense que je m’apitoyais sur mon sort ou que j’étais faible. De toute façon, il m’a ignoré royalement. C’est toujours mieux qu’un ta gueule, j’imagine.
Je suis resté longtemps près de lui comme ça, dans un silence accablant. C’était pas vraiment le moment mais je commençais à tomber de sommeil. Dire qu’il fallait encore que je marche dans le froid jusqu’à mon appart vide... je ferais mieux de pas trainer. Mais j’arrivais pas à me résoudre à quitter cette chambre et la silhouette effondrée qui me tournait le dos. J’ai soudain eu une idée brillante, accrochez-vous :
- Dis... euh... pardon de te demander ça mais c’est okay si je dors là ? Grenade m’a viré du canapé et Diak veut pas de moi dans son lit.
Il m’a répondu d’un reniflement, peut-être méprisant, peut-être moqueur, peut-être triste. Dans tous les cas, j’ai décidé de prendre ça pour un oui. Je me suis re-désapé et je me suis glissé sous la couette, en faisant bien gaffe de rester bien tout au bord du lit. La gueule de Diak et Grenade demain, quand ils découvriront ou j’ai passé la nuit ! En attendant ce serait bien que je dorme un peu, j’étais claqué. Mais bien sûr j’y arrivais pas, l’atmosphère était trop oppressante. Je me suis tourné et j’ai regardé les cheveux courts de Kiwi qui tremblotaient sur sa nuque. J’ai ressenti un putain de besoin de le serrer contre moi. Mais il allait hurler, non ? J’allais me faire jeter comme ce loser de Grenade. Ou peut-être que Kiwi avait besoin d’un câlin ? Peut-être même que c’était hyper important. Il avait passé tellement de temps en taule tout seul, si ça se trouve il se sentirait mieux. C’est sûr et certain que je suis pas la bonne personne, mais moi aussi, perso, depuis la conférence de presse j’en avais grave besoin. Je me suis approché prudemment. Kiwi devait m’entendre bouger, mais il mouftait pas, ça m’a encouragé. Je savais qu’il dormait pas parce que la manière dont il se tenait immobile n’avait rien de naturel.
- Je peux te prendre dans mes bras ?
Aucune réponse, et aucune réaction quand j’ai effleuré son dos. Alors je me suis dit qu’il était en train de me laisser faire. J’ai passé ma main entre son flanc et le bras de Chibi, et je me suis collé à son dos. Je l’ai serré fort, j’ai plongé ma tête dans sa nuque... Et je me suis senti tout de suite tellement bien. Je pensais que plus jamais je ne sentirais son odeur. Putain, je le méritais pas. Le cœur de Kiwi pulsait dans mes bras. Il était torse nu. Moi, un pic de stress inopiné m’avait fait garder mon T-shirt. J’essayais de ne pas toucher les bras et les mains du clone, mais c’était impossible ils étaient étalés partout devant Kiwi, ils prenaient toute la place comme des araignées géantes. Je me suis endormi, ma tête nichée dans son odeur.
___
- Carmin. Allez réveille-toi. Et fais pas de bruit.
- De quoi ? j'ai grogné tout pâteux
J’ai ouvert un œil. Il faisait jour et Saint Diakité était penché sur moi.
- Tu vas être en retard, a-t-il chuchoté. Faut que t’ailles bosser comme d’habitude, attire pas les soupçons. Et réveille pas Kiwi.
Effectivement, Kiwi était toujours dans mes bras et cette fois il dormait vraiment. Je me suis extirpé de lui le plus délicatement possible. En me reculant je l’ai entrainé avec moi et il a roulé sur le dos. Sa tête a basculé vers moi, j’ai vu ses yeux clos, ses joues pleines de traces de larmes. C’était une torture de le laisser là, mais bon, Grenade allait me faire la gueule, Diak me regardait déjà de travers.
J’ai ramassé mes fringues et je suis sorti de la chambre à la suite de Driss. En vrai, je me la pétais un peu. Grenade était sur le canapé en train de se réveiller. Croyez-moi pas qu’il avait dormi avec son masque à gaz, ce gland. Quand il m’a vu il s’est assis, les jambes encore sous le plaid, révélant tout un tas de tatouages sur son torse nu. Ceux de Santorga étaient noyés dedans, on les voyait pas si on savait pas qu’ils étaient là. « Abderrahim Ozkan ». Le nom de sa souche.
Driss Diak, cette fée du logis, m’a mis une tasse de café fumant dans les mains. Je me suis affalé sur le canap à côté de Grenadine, qui avait entrepris de changer les filtres de son masque à gaz. Normalement on l’enlève pour faire ça, sinon c’est prise de tête. Mais évidemment pas lui. Il ne m’a posé aucune question sur ce que j’avais fricoté avec Kiwi toute la nuit. Evidemment qu’il allait rien me demander, je le connais à force. Je lui ai dit pour le rassurer :
- J’ai juste dormi là parce que j’avais pas d’autre endroit. Il m’a pas calculé du tout.
- C’est une bonne chose, qu’il accepte de ne pas rester seul.
- Qu’est-ce que t’as fait pour qu’il te vire ?
Grenade s’est tourné vers moi. Je pense qu’il me soupçonnait d’être en train de me la péter parce que j’avais tenu la nuit sans me faire tej alors que lui il avait tenu même pas dix minutes. Ce qui était peut-être un petit peu le cas.
- En se réveillant, il a vu ce qui lui était arrivé et il a paniqué. J’ai essayé de le calmer mais ça a empiré les choses. T’emballes pas, FdB, il allait déjà mieux quand t’es entré.
Vous sentez cette odeur de rage et de mauvaise foi ? Mmmh, j’adore quand ça vient pas de moi !
J’ai bu mon café en matant Grenadine galérer avec les filtres. Diak était retourné finir sa nuit. Il avait mis son réveil juste pour vérifier que j’allais bien au taf, ce maniaque ? Flippant. Les tatouages de Grenade attiraient l’œil. Non je n’étais pas en train de mater son torse viril, c’était simplement par intérêt artistique voyons, vous me connaissez. Et puis zut, je suis mal réveillé j’ai le droit. Il y avait tout un labyrinthe là-dessus, des dessins et des poèmes, des grafitis, des symboles, des bouts de phrases et des motifs persans. Tout un roman en message codé. « Liam Raleigh » était griffoné sur son cœur, un peu au-dessus d’une dégringolade à la verticale le long de ses côtes « l’avenir est un long passé ». Comme c’est nunuche purée. Et un peu touchant quelque part, je sais pas. Grenadine cache bien son jeu sous son masque.
Masque qu’il galérait toujours à changer d’ailleurs, pendant que j’étudiais ses pecs avec un intérêt purement scientifique. Puisqu’on était seuls je lui ai demandé :
- Pourquoi tu l’enlèves pas ? J’ai vu ton visage hier, et on en est pas morts. Enlève le au moins pour mettre les filtres, ensuite tu bois un café avec moi et puis tu le remets.
C’est bizarre mais depuis que j’ai vu sa tronche de grand brulé hier, j’ai l’impression qu’on est amis. Je voudrais bien la voir encore.
Grenade a secoué la tête :
- Je l’enlèverai pour Liam... s’il veut.
Oh c’est-ti pas mignon ? Et futé ! Le mec a gardé son visage caché pendant dix ans pour que hop, le jour ou Kiwi est grave déprimé il l'enlève et ça arrange tout. Encore un fin psychologue.
J’ai fini par lui remettre ses filtres, parce qu’il me faisait de la peine à galérer comme ça. Dix minutes plus tard, j’étais en route pour Santorga prêt à reprendre ma petite routine. Métro, boulot, activités terroristes, dodo. Je vous jure c’est plus crevant que ça en a l’air. Bon allez j’en rajoute, en vrai je prends pas le métro.
Normalement aujourd’hui j’aurais dû être en déplacement, pour escorter le leurre à l’hôpital de Sartrouville, mais comme tout le monde était maintenant au courant que Kiwi s’était évadé, le plan était annulé et je n’avais rien à faire. Je suis passé voir le patron mais il avait des réunions toute la matinée, et quand j’ai tenté de taper l’incruste, Jean Larbin m’a dit que le patron voulait pas. Bizarre. Et puis en début d’aprèm, on nous a rapatrié Chibi Kiwi. Ils perdaient pas de temps, putain. J’ai longtemps hésité puis j’ai décidé d’aller le voir. La vue de son corps tronçonné risquait de me traumatiser mais ça me paraissait moche de pas le faire. A l’hôpital, on l’avait laissé tomber. Je lui devais bien une visite ici.
Je suis monté au premier niveau des chambres. J’ai ignoré le regard hargneux de Brigitte, et je suis allé à la capsule que je connaissais. 08562 LIAM RALEIGH. Cette fois, Chibi était là. J’avais essayé de me préparer psychologiquement mais ça faisait quand même salement mal. Il avait des bandages sur ses moignons même pas encore cicatrisés. Il était minuscule, archi minuscule, putain. Il dormait profondément, un tuyau dans la bouche, des éléctrodes partout, les mêmes yeux clos, la même expression neutre que celle que j’avais vue sur sa souche ce matin. Chibs, je te sortirai de là. Je te le promets. Tu finiras pas ta vie là-dedans, Kiwi a trop besoin de toi. Et moi, aussi, même si tu peux pas le croire.
- Carmin ?
J’ai fait un bond de kangourou.
- Patron ! Vous m’avez fait peur !
- J’ai remarqué.
Il a jeté un coup d’œil indifférent à Chibi Kiwi.
- Je savais que je vous trouverai ici.
- Ah bon ?
Dire que j’avais hésité une plombe à venir. Tout le monde me connait mieux que moi ou quoi ? Prigent ne disait plus rien, il me regardait d’un air suspicieux. Je me suis plongé dans mon rôle :
- Kiwi s’est évadé mais heureusement ils nous ont pas volé de clone cette fois, hein patron ?
- Effectivement. Alors, Carmin, quel effet ça vous fait de savoir que votre cher ami Kiwi est libre ?
- Bah je m’en fous. Je veux dire, c’est pas le problème de Santorga, si ?
- Le leader de Kartrouville Ex s’évade. Comment vous pouvez penser que ça ne nous concerne pas ?
- Kartrouville Ex existe plus.
- Ils sont pourtant encore assez bien organisés pour avoir fait évader leur leader.
- Ben oui mais il y avait quasi pas de sécurité aussi ! ai-je gueulé. Si j’avais été au courant et que j’avais été envoyé sur place comme c’était prévu on en serait peut-être pas là !
Le patron est resté silencieux un moment, il regardait ailleurs et j’ai cru que je lui avais cloué le bec jusqu’à ce qu’il me balance :
- A ce propos, où est-ce que vous étiez, hier après-midi ?
- Quoi vous croyez que c’est moi qui l’ai fait évader ?
- Je vous pose la question.
- Mais je suis super loyal !
C’est vrai, quoi, c’est Saint Diakité qui l’a dit ! Mon patron c’est mon héros, il va pas douter de moi quand même ? J’étais paradoxalement grave blessé.
- Très peu de personnes étaient au courant que l’opération aurait lieu un jour plus tôt que ce qui a été annoncé, a énoncé mon patron. Vraiment très peu. Vous-même vous l’ignoriez. Dès l’instant ou vous l’avez appris, vous avez disparu de l’entreprise. Et le leader de Kartrouville Ex s’est évadé exactement pendant les deux heures ou vous étiez introuvable. Alors dites-moi, que s’est-il passé ?
Et merde. Un mensonge, vite. J’ai baissé les yeux et pris un air coupable. J’avais pas beaucoup à me forcer.
- Je suis allé à un date Q+.
- Sur vos horaires de travail ? s'est offusqué mon patron.
Olala si vous saviez ! J'étais en terrain un peu plus familier, là, alors j'ai respiré un peu.
- Ben oui mais qu’est-ce que j’y peux ? Depuis que Diak est plus là je m’emmerde, j’arrive pas à rester concentré sur mon boulot ! Je me suis dit, je me case un Q+ vite fait, j’en ai pour 20 minutes maxi... mais ça a pris des plombes. Il voulait qu’on parle, ce con là, genre pour apprendre à se connaitre. Alors là je vous promets que je le reverrai plus.
Le patron a ragé, fulminé, et moi j’attendais le verdict en flippant ma race. Est-ce qu’il allait me croire ?
- Rentrez chez vous, Carmin. Je vous une colle une mise à pied. Vous recevrez un courrier dans les jours qui viennent.
- Quoi ? Mais... mais pourquoi ?
- Pour abandon de poste ! a fait mon patron furax. Et vous pouvez vous estimer heureux. Je devrais... je devrais ouvrir une enquête contre vous. Je devrais alerter la police au lieu de vous couvrir comme une bonne pomme.
Il m’avait couvert ? Woaa. Vu ce que j’avais fait, je n’ai pas trop osé négocier :
- Combien de temps, la mise à pied ?
- Jusqu’à nouvel ordre.
J’ai jeté un coup d’œil à Chibi dans la capsule. Ça craint. C’était pas le moment ! Mais j’étais tellement mal à l’aise à l’idée que le patron n’ait plus confiance en moi, et qu’en plus il ait raison, que je n’ai pas discuté.
- Donc, euh... juste je rentre chez moi ? Et j’attends ?
- Exactement.
- Et euh... je suis payé, quand même ?
- Bien sûr que non Carmin, c’est le principe de la mise à pied.
Misère. Voilà que je vais dépendre du chômage de Diak. A peine j’ai pensé ça que la voix de mon ex plan -cul a popé dans ma tête : Ah bon ? Depuis quand on a un compte commun ? On n’est pas mariés si ? Ce rat. Purée qu’est-ce qui me prend ? Pourquoi je pense à lui alors qu’il faut que je reste concentré ?
- On décidera à la fin de votre mise à pied si vous restez chez Santorga ou non, disait mon patron.
- Mais je viens d’avoir mon nouveau bureau ! Vous pouvez pas faire ça patron, vous allez pas me virer ?
- Si c’est le seul moyen pour que vous arrêtiez de rôder auprès de ce clone, je serais obligé. Carmin je regrette mais je n’ai plus confiance ne vous.
Il a carrément raison, mais ça me faisait pourtant super mal. Patron je vous jure que c’est pas parce que je vous trahis que je vous aime pas. Si vous saviez comme ma vie est compliquée en ce moment... Il me regardait d’un œil tellement mauvais que je me suis écarté de la capsule de Chibi.
- Patron...
- Allez, rentrez chez vous. Regardez un film, changez vous les idées. Je suis aussi responsable de la situation. Je n’aurais jamais dû vous faire infiltrer Kartrouville Ex. Ils vous ont bourré le crane de leurs inepties.
- Je... je vous jure que je vous ai pas trahi.
- J’aimerais vous croire. Je tirerai ça au clair pendant votre mise à pied.
J’ai dû rester inexpressif quand j’ai jeté un dernier regard à Chibi. Il a fallu que je garde un air nonchalant quand j’ai tapé doucement sur le verre de la capsule pour lui dire adieu. Chibs, ton sauvetage prendra un petit peu plus de temps que prévu, pardon.
Je suis rentré en trainant des pieds. Je me sentais anéanti. Bizarre, d’ailleurs, de toutes les galères qui nous étaient tombées dessus dernièrement, c’était celle-là qui m’achevait. Peut-être parce que par rapport au reste c’était gérable. Difficile d’exprimer une émotion appropriée face à l’horreur que vivaient Kiwi et Chibi. Une mise à pied, au moins, je savais que déprimer était une manière adaptée d’y réagir. Et puis merde, j’ai passé six ans de ma vie chez Santorga, j’ai connu que ça ! Santorga Cergy pendant longtemps ça a été mon identité, et la confiance de mon patron, ma raison de vivre. Déjà que plus rien tenait debout dans ma vie, maintenant je perds aussi ça ? Cette mise à pied, elle marquait la fin d’un bout de moi qui était pas le meilleur mais le moins prise de tête, le plus familier. On peut se marrer, mais Santorga, ce symbole du grand capital qui séquestrait et mutilait des gens, il avait été important pour moi. Et mon patron, et ben, mon patron, ça avait été un père.
Toute cette déprime me faisait pas de mal : elle me permettait de ne pas penser à la merde dans laquelle ma mise à pied enfonçait plus profondément Chibi Kiwi. Hop hop hop, on n’y pense pas et on revient à mes lamentations sur Santorga. C’est pas que je suis un connard, je suis juste arrivé à saturation je peux pas en encaisser plus. Vous avez pas vu comme moi Chibi dans la capsule, ne jugez pas.
- Victor ! Qu’est-ce que tu fous là ?
C’était Diak. On était dans le hall en bas de chez lui, il sortait courir, d’après ses sapes. Je lui ai dit pour ma mise à pied. Comme j’étais déprimé, je me suis assis sur les marches de l’escalier. Il s’est assis à côté de moi et il a essayé de me remonter le moral :
- T’as de la chance que Prigent t’aime bien. Une mise à pied c’est rien, Carmin, même si tu te fais virer, c’est pas grave. Il a eu des soupçons sur toi et a choisi de ne pas creuser. Tu te rends compte de la chance que t’as ?
Facile à dire pour lui, c’est un super-génie, il retrouve du taf ou il veut quand il veut. Moi c’est pas le même délire.
- Ce qui pose problème, a réfléchi Diak avant que j’ai pu l’en empêcher, c’est Chibi. Si tu n’es pas sur place ça rend sa libération plus compliquée. Kiwi risque de mal le prendre, aussi, déjà qu’il nous en veut d’avoir abandonné son clone à l’hôpital...
- Merci Diak, c'est super apaisant de parler avec toi.
- Désolé.
Je l’ai regardé, un peu étonné. Bizarre qu’aucun de nous deux n’ait encore haussé le ton. J’ai essayé de trouver une raison de gueuler un coup pour rendre l’ambiance un peu plus hot, mais rien ne m’est venu. A la place, j’ai fait tout l’inverse :
- J’ai vu Chibi dans sa capsule. C’était un putain de cauchemar. Sérieusement, qu’est-ce qu’on va faire ? Même si on arrive à le sortir de là, qu’est-ce qu’on va faire de lui ? Il est amputé de partout.
- On va y réfléchir. Peut-être qu’on pourra trouver un moyen de lui implanter des membres cybernétiques, comme ceux que Kiwi avait. Ça doit pas être si dur à configurer, si on trouve les composants sur internet je pense que je peux le faire. Le problème c’est le raccordement nerveux, l’implant cérébral. Ça c'est pas dans mes compétences.
- Driss Diakité qui admet qu’il ne sait pas tout faire. Grand moment.
Il a haussé les épaules et on est restés silencieux un moment. Puis il s’est levé.
- T’allais chez moi ? Tu devrais rentrer chez toi, plutôt, qu’on laisse Kiwi et Grenade un peu seuls.
- Je veux pas rentrer chez moi. Ya les affaires de Chibi partout...
- Tu seras bien obligé. J’ai pas la place de vous garder tous les trois.
La manière hautaine dont il a dit ça... J’en ai un peu marre de me faire recaler par Diakité, depuis le temps. Maintenant que Kiwi est dehors on a plus trop de raison de jouer à ça, si ? En tout cas, la manière hautaine dont il a dit ça jurait vachement avec toute la discussion qu’on venait d’avoir. J’ai pris ça comme un message codé. Je me suis levé à mon tour et je l’ai chopé par le col de son T-shirt, j’étais à ça de lui rouler la pelle du siècle mais au lieu de ça j’ai dit :
- T’allais courir, nan ? Tu brûlerais plus de calories en m’accompagnant chez moi.
- Tu perds pas le nord, s’est-il moqué.
On est d’accord que ça veut dire oui ? Je l’ai embrassé. J’en ai oublié toutes mes galères putain, ça m’a fait trop de bien. Diak m’a poussé contre le mur, il avait l’air d’en vouloir lui aussi, il avait déjà passé une main sous mon manteau. Faut dire qu’on était dans une cage d’escalier, et je pense que Diak et moi on souffre d’un genre de conditionnement envers les endroits comme ça. Merde, faut qu’on fasse gaffe, je me suis dit ça alors que je m’étais coincé la main dans son tas de cheveux. On n’est pas chez Santorga ici, si on se fait choper c’est direction le poste et il faudra que j’explique à ma pauvre maman venue me chercher pourquoi son fils se retrouve avec une plainte pour exhibitionnisme. J’ai repoussé Diak... enfin, disons plutôt que j’ai éloigné ma tête d’un millimètre histoire de pouvoir parler. Je lui ai dit :
- On y va ?
Ça me donnera le courage de rentrer.
- C’est parti.
Je me suis décollé du mur, mais au lieu de lâcher Diak et de taper un sprint jusqu’à mon immeuble, j’ai eu un genre de loupé au moment de m'écarter, je l’ai re-chopé contre moi, mais sans l’embrasser, je l’ai juste serré comme ça, fort, ma tête dans ses dreads, loin des cheveux coupés de Kiwi.
- Là là, me disait Drissou-Lapin, mi moqueur, mi réconfortant, en me serrant fort lui aussi. On va s’en sortir.
Le conditionnement aux escaliers avait rien à voir là-dedans. Je pense plutôt que j’avais besoin de voir un truc se construire, alors que tout foutait le camp autour de moi.
Une note :
"Je suis rentré en trainant des pieds. Je me sentais anéanti. Bizarre, d’ailleurs, de toutes les galères qui nous étaient tombées dessus dernièrement, c’était celle-là qui m’achevait."
> Tout ce paragraphe fait trop Carmin de la première partie qui oscillait entre sa loyauté à sa boîte et à Kiwi. Là, depuis qu'il a rejoint les autres, je l'imagine clairement à 100% pour Kiwi. Or, dans ce paragraphe, tu as une sorte de retour en arrière incompréhensible. Pour moi, s'il est embeté d'avoir perdu son boulot, c'est parce qu'il ne peut plus infiltré sa boîte pour libérer les clones (dont Chibi). Du coup, bizarre comme réaction...
la phrase que tu cites, c'est parce que son boulot était un gros repère dans sa vie, en le perdant il perd un coté de lui-même, il doit faire le deuil du lui-du passé, c'est toujours triste, surtout que le Victor Carmin de Santorga était bien plus heureux et moins prise de tête que le Victor Carmin du présent. Y a aussi le côté, des fois quand il nous arrive une montagne de calamité, c'est la tartine qui tombe à l'envers qui nous fait nous effondrer. Comme il dit dans la suite du paragraphe, c'est une déprime qu'il peut gérer, contrairement aux autres soucis auxquels il fait face.
Et enfin ! Diak et Fdb se décident, il était temps :)
Tout pareil que toi, j'étais a fond sur le ship VictorXDiak tout le temps ou j'écrivais la première partie, mais dans la 2eme je shippe Victor avec Kiwi. Je pense que j'ai lu trop de fanfics dans ma vie, je ne peux tout simplement pas me satisfaire d'un ship canon xD
Je suis désolée, je vais casser un peu tous ces commentaires élogieux, mais j'ai moins aimé le dialogue entre Prigent et Carmin. Je trouve que la réaction de Carmin, même si on sait que le perso est comme ça, vraiment débile, peut-être un peu trop au vu de son évolution. En fait, j'ai plus senti le Carmin primaire du début, plutôt que le Carmin primaire mais émotif que tu as développé depuis quelques temps. C'est un peu dommage.
Mais j'adore toujours autant :D
Je me justifie en me disant que quand il est chez Santorga Victor est toujours plus bête, et devant son patron il a des automatismes de connerie qui reviennent... oui bon ok ok je vais essayer d'atténuer un peu xDDD
ça sent pas bon pour Chibi mais je suis sûre que Kiwi va obliger les autres à le sortir de là !
T.T
Du coup j'arrive à celui-là.
bon ce chapitre là je l'aime un petit peu moins, mais la fin est trop trop belle: "j'avais besoin de voir un truc se construire, alors que tout foutait le camp autour de moi".
Le nombre de citations qu'on pourrait faire avec les phrases de KEM, c'est un truc de malade.
"Ta gueule."
-> MDRR cette violence ! Je l'attendais venant de Kiwi, ce n'est pas vraiment le moment pour lui faire tes excuses chouchou xD
"Dis... euh... pardon de te demander ça mais c’est okay si je dors là ? Grenade m’a viré du canapé et Diak veut pas de moi dans son lit."
-> Ah putain j'ai tellement ri ! Alala mais ce Victor je n'y crois pas !! xDDD
"La gueule de Diak et Grenade demain, quand ils découvriront ou j’ai passé la nuit !"
-> où* j'ai passé la nuit
"Alors je me suis dit qu’il était en train de me laisser faire."
-> Bon alors là c'est un avis perso mais très perso : le silence n'est pas du consentement. Voilà, je sais que c'est juste un câlin, qu'il n'est question d'aucune malveillance de la part de Victor, mais moi j'ai tiqué :/
Le reste est super triste, sa façon de parler des bras de Chibi comme des choses pas vraiment vivantes, c'est bouleversant :(
"Diak me regardait déjà de travers."
-> Je le trouve carrément patient Drissou en vrai, ça fait un bail que je pèterai un câble (bon là ok ce n'est pas le moment) mais Victor dit vouloir faire des efforts pour le récupérer et Driss le retrouve avec Kiwi dans ses bras... Pas cool mon pote !
"Driss Diak, cette fée du logis"
-> AHAH J'ai kiffé, trop chou mdr !!!
"Métro, boulot, activités terroristes, dodo."
-> Ah yes mdr !
"Tout le monde me connait mieux que moi ou quoi ?"
-> Ce genre de réflexion à la Carmin xD
"Mais je suis super loyal !"
-> Et tellement con ! XDDD
"Je vous une colle une mise à pied."
-> Je vous colle (sans le une en trop)
"Ah bon ? Depuis quand on a un compte commun ? On n’est pas mariés si ?"
-> Ihih <3 <3
"Carmin je regrette mais je n’ai plus confiance ne vous."
-> je n'ai plus confiance en* vous
-> Olala la panique de la loyauté de Carmin !!!!
"Et mon patron, et ben, mon patron, ça avait été un père."
-> Ah je le dis dans un de mes commentaires précédents ! :D
Bon fangirling à part xD voir Victor craquer comme ça olala c'est déchirant, le pauvre, personne ne pense à son petit cœur, il joue les durs mais il est humain quoi ! A sa place je serai en pls dans un lit incapable de bouger pendant des semaines !
Encore un super chapitre !
Mais dans ce cas précis, je me dis ça passe, parce que ça n'avait rien de sexuel, meme du point de vue de Victor !
Puis Kiwi aurait envoyé chier FdB sans problème s'il voulait pas, alors que c'est dur pour lui d'admettre qu'il veut un calin après ce que FdB lui a fait.
En plus Victor s'approche tout doucement, en guettant bien les signes de refus... je sais pas comment faire autrement, je vois trop pas Kiwi dire "ok"
Pour Diak jaloux ça m'a meme pas traversé l'esprit lol ! comme t'as dit c'est pas le moment, et puis Diak doit bien se douter que c'était juste du réconfort, vu l'état dans lequel est kiwi ça risquait pas d'être plus.
Je suis arrivée au bout de tes coms je crois ? un enoOOOOOooorme merci !! <3<3!
Je me suis un peu endormie niveau commentaire, mais sois sûre que je saute sur les chapitres dès qu'ils sortent :P
Coquillettes et suggestions :
"les mots que j’avais préparé(s)"
"à ce à quoi (un peu lourd...) Kiwi était en train de faire face"
"quand ils découvriront ou (où) j’ai passé la nuit"
"Croyez-moi pas qu’il avait dormi" ... uh ?
"T’emballes (t'emballe) pas, FdB, il allait déjà mieux quand t’es entré"
"sa tronche de grand brulé (brûlé)"
"le jour ou (où) Kiwi est grave déprimé"
"ou (où) vous l’avez appris"
"ou (où) vous étiez introuvable"
"mais je n’ai plus confiance ne (en) vous"
"Ils vous ont bourré le crane (crâne)"
"il retrouve du taf ou (où) il veut quand il veut"
"Ya (Y a) les affaires de Chibi partout..." Abréviation de "il y a" mais c'est pas une raison pour enlever l'espace ^^
Ah, je me disais bien qu'il allait falloir que Prigent capte que quelque chose cloche à un moment donné... C'était bien joué, qu'il ait assez de doutes pour mettre Victor à pied, mais pas assez (+ un peu d'affection pour lui) pour que ça crée vraiment un gros bordel...Ça complique juste encore plus les choses pour le pauvre Chibi :(
Et au fait, le prothésiste de Kiwi, il était au courant des activités de KEx ? Je veux dire, ça a dû être un peu difficile d'expliquer comment il a cassé son bras sinon... nan ? (Si oui, y aurait moyen d'en équiper Chibi sans trop de problèmes... j'espère...)
Les interactions entre Victor et les trois autres étaient supers en tous cas, touchantes chacune à leur manière... J'ai surtout adoré qu'il s'incruste dans le lit de Kiwi comme ça, c'était tellement maladroit et approprié à la fois, d'un côté on se dit que FdB est vraiment un gros lourd, et d'un autre que c'est pourtant ce dont ils semblaient avoir besoin tous les deux... C'est tellement dans le personnage quoi <3
Je file à la suite !
le prothésiste de Kiwi je me suis posé la question de si je le mettais dans le coup ou non, et au final la réponse est non, ce sera dit plus loin. ça rendrait les choses trop facile... XD
je file corriger la suite !
Par contre, je dois avouer que j'ai pas tellement accroché au passage avec Prigent : pour moi c'est pas logique que Diak n'ait pas pensé à dire à Totorou de la jouer énervé que son patron ait envoyé le clone sans lui, de faire un bon gros drama comme il sait les faire. J'veux dire, il l'envoie au boulot pour ne pas éveiller les soupçons, c'est le genre de choses à laquelle il pense d'habitude. Bon, je peux supposer qu'il est perturbé par tout ça, et que de voir FdB dans le lit de Kiwi, sous son toît en plus... Oui bon, je vais peut-être trop loin, mais ça me perturbe cette histoire.
Et pauvre Chibisou purée, comment on va le sortir de là maintenant ? :(
En écrivant ça je me dis que je peux mettre qu'il dit a son patron que c'est parce qu'il était furax d'avoir été évincé qu'il est allé se taper un Q+... qu'est-ce que t'en penses ? Est-ce que c'est a peu près ça que tu voulais dire ou j'ai rien compris ?
En fait, je me disais qu'il aurait très bien pu faire comme s'il n'était pas au courant (aka jouer le débile, n'ayons pas peur des mots), arriver devant la capsule de Chibisou dans ce chapitre et péter un scandale de le voir comme ça, non pas parce que ça lui fait mal (enfin, pas officiellement x) ) mais parce que le patron ne l'a pas attendu... Ce qui n'est pas possible parce qu'on l'a vu devant la capsule la veille donc. :3
Mais du coup j'ai relu le passage ici aussi et t'expliques bien qu'il a hésité à y aller - ce que j'ai du zapper à la lecture aussi (promis, je ne lis pas une ligne sur deux pourtant) - mais qu'il a fini par céder (et là, j'aime à croire que Diak lui aurait déconseillé, justement parce que ça attirerait les soupçons encore plus) donc au final, il paie juste son imprudence...
Bref, je n'ai plus de raisons de râler, je vais me cacher... Je ne suis pas contre l'idée d'ajouter du poids à l'excuse/mensonge de FdB cela-dit !
Je sais pas quoi dire sinon. Tu arrives à trouver des péripéties de ouf et à toujours donner un ton très juste à tes narrateurs. FdB est génial, il arrive à faire comprendre au lecteur ce que peuvent penser les autres personnages alors que lui-même ne comprend pas souvent très bien.
Là un mini truc que j'ai trouvé moins crédible, c'est la "rémission" de Kiwi : il est parti de l'hôpital alors qu'il venait à peine de se faire recoudre des membres, rien de moins. Euh, rien doit être cicatrisé, là, il doit avoir des bandages partout ? Ça doit faire mal de ouf, non ? Il a pas des médicaments, de la morphine ? Il faut changer les bandages je crois, nettoyer les plaies, drainer le pus ou je ne sais trop. Enfin j'ai jamais été opérée moi-même mais j'ai regardé des vidéos post-chirurgie parfois, oui, c'est pour ça que j'avance jamais dans la vie.
Dommage pour François Prigent qui nous lâche, mais bon il a été gentil. C'est un type bien ce Prigent, finalement.
Je suis très contente de l'avancement des choses entre FdB et Driss. Enfin ! Pauvre Victor, c'était trop émouvant quand il a demandé la liste de ses qualités. Moi non plus je m'imagine jamais que les gens puissent m'aimer :'( C'est drôle comme plein des problèmes de ton histoire viennent du fait que les personnages s'empêchent de faire ce dont ils ont vraiment envie parce qu'ils s'imaginent à tort ce qu'il y aurait peut-être dans la tête des autres. Le seul qui essaie pas de deviner ce que pensent les autres (parce qu'il sait justement que c'est peine perdue) c'est Carmin. C'est peut-être pour ça que je l'admire autant.
Au fait je prononçais shibi, moi. Je me suis sentie bête. Mais moi je regardais que pokémon de japonais voilà c'est pour ça.
Vivement la suite !!!!!!!
Il reste 10 chapitres avant la fin, ils sont déjà écrits, j'en poste un par semaine (ou plus s'ils sont courts) en début de weekend, donc le vendredi soir ou le samedi matin. La suite peut-être demain du coup !
Alors comment t'as réagi à la décision de FdB à la fin de la première partie ? Et au sort de Chibi ?
pour ce qui est de la rémission de Kiwi, oui il a des bandages a changer et un paquet de médocs (l'infirmière leur a fait une liste)... j'y connais rien dans ce domaine moi non plus et contrairement a toi j'ai pas vu de vidéos post-chirurgie (c'est pas pour ca que j'avance mieux dans la vie lol)
j'ai a peu pres conscience que ca va pas, mais bon je me dis c'est la technologie du futur, c'est son propre adn... et encore, dans ce chapitre je trouvais que ça passait, dans les prochains par contre je fais vraiment n'importe quoi là-dessus (genre : il a des sensations, alors que ça devrait prendre des mois...) je m'attends a me prendre une volée de critiques lol ça va faire mal T.T
J'irai pas jusqu'a dire que Prigent est un type bien ! disons plutot qu'il s'est attaché <3
rhoooo plein de gens t'aiment c'est sur ! Comme FdB, les gens l'aiment malgré ce qu'il croit !
pour "shibi" t'es excusée, avec cette phrase j'ai appris avec consternation que quasiment tous mes lecteurs y compris les bilingues japonais prononçaient "shibi" xDD!
j'espère que la suite et la fin te plairont autant que le début !!
Comment j'ai réagi ? Mmh ah là là. J'étais atterrée hein. Je me suis dit que FdB faisait vraiment le fdp et qu'il gâchait TOUT mais en même temps ça m'a pas étonnée tant que ça, et je pouvais pas lui en vouloir à 100%, il a vraiment été blessé par Diak, le pauvre. Je comprends pas pourquoi Diak a pas été explicite plus tôt, il aurait dû se douter que son Carmin serait choqué en comprenant tout ce qu'il n'avait pas compris, et il savait déjà qu'ils étaient du même côté à cause du faux rendez-vous le jour J. S'il avait mieux préparé le truc Victor n'aurait pas déconné. Mais tu vois c'est un "je comprends pas" pas dans le sens que c'est pas crédible, mais dans le sens qu'il m'a déçue (comme Carmin m'a déçue en trahissant tout le monde par colère&douleur). Tes personnages sont très crédibles même quand ils font des erreurs monumentales, c'est impressionnant.
Pauvre FdB que tout le monde prend pour plus stupide qu'il l'est... et en même temps il l'est parfois complètement, comme pour le fait qu'il se soit douté de rien pour Driss-Champi ! Je veux lui faire un câlin (mais au fait il est bi finalement avec ses dates Q+ féminines ?)
Et euh pour l'affaire Chibi mais je suis mortifiée. Quand il s'est rendu à Santorga j'étais là "aaah mais que fais-tu pauvre enfant, rien ne va pluuus" mais je me disais que le pire serait évité et QUAND on comprend que PRIGENT A DÉPLACÉ L'OPÉRATION je te jure j'ai eu une montée d'adrénaline. Et quand on a VU KIWI TOUT RÉPARÉ ça m'a fait MAL AU COEUR je me suis sentie TRÈS MAL. Non mais imagine devoir vivre avec les membres de ta soeur chérie pour le reste de ta vie. Regarder tes mains et te dire "elle les a déjà utilisées pour faire nombre de choses dont s'essuyer aux toilettes et faire je ne sais quelle saleté et c'est MA SOEUR et JE L'AIME elle n'A PLUS DE MEMBRES à cause de MOI." Ça me rend dingue. Pauvres Kiwis. Tu es sadique.
Mmh oui à la limite je peux croire au rapide retour de sensibilité je pense. Ptêtre dans le futur ils peuvent rafistoler les gens tellement facilement que le lien se fait tout de suite. Mais je dis ça et j'ai aucune connaissance (à part celles qui me viennent de mes hobbys tendancieux).
Ok2: Ton chapitre est super déprimant en vrai ! on sent que la fin arrive
Ok3: Les développement vers lesquels tes personnages se diriges sont vraiment touchant aussi, FdB qui veut construire un truc avec Diak, Grenade qui est peut-être prêt à réessayer avec Kiwi, Prigent qui perd son rôle de père, je trouve tout ça vraiment très très cool !
Ok4: on va avoir droit à une grande bataille épique à la Lord of the Ring pour la libération de Chibi ? Please dis moi qu'on auras une grande bataille épique et pas encore un des échecs auquels tes persos sont habitués, je supporterai pas que KEX finisse mal :'(
Merci beaucoup pour ce com ! c'est vrai que la fin se rapproche ça m'angoisse un peu T.T il va falloir que j'écrive une autre histoire mais je bloque sur celle-là, ca fait 4mois que je l'ai terminée et j'arrive pas a tourner la page T_T
Rien de critique à dire : ça marche toujours aussi bien ! Les états d'âmes de Victor suite à sa mise à pied et son impression de décevoir son patron, la très très triste vision de Chibi amputé dans sa capsule, le "câlin" avec Kiwi, les arguments de Grenade qui prévoit de n'enlever son masque que pour Kiwi (je le comprend ! Mais je comprends aussi le pov de Victor ;) )... Tout passe crème, tout est hyper cohérent par rapport à la psychologie des personnages et on y croit sans l'ombre d'une hésitation.
Quant à la dernière scène, je m'attendais à ce que Diak cède depuis un moment : ça se voyait qu'il avait très envie d'un rapprochement mais qu'il s'en empêchait par pur principe.
Comme toujours : vivement la suite ! Mais comment ils vont tirer Chibi de là ?!
A très bientôt !
J'adore quand tu me dis que ça fonctionne et qu'on y croit <3 ! surtout dans ces derniers chapitres ou tout est un peu parti en freestyle O.O
Comment ils vont tirer Chibi de là, et surtout : qu'est-ce qu'ils vont faire de lui une fois libre, c'est ça qui commence a faire peur a FdB !
merci pour ce com ! <3!
J'avoue le moment où FdB demande s'il peut dormir avec Kiwi j'étais en mode "Nan, mais calme-toi Totorou, c'est pas le moment là" même si j'avais compris que ce 'était pas la libido qui parlait. C'était trop mignon comment ils ont dormi <3
Victotorou a raison, Grenade abuse d'enlever son masque maintenant alors que ça fait dix ans qu'il torture Kiwi avec. Il est plein de bonnes attentions ce perso mais est aussi doué pour les relations humaines que FdB pour la stratégie.
Et le VictorxDiak... bon je t'ai déjà dit que je suis team Kictor, alors je peux pas dire que mon âme de fangirl ait été satisfaite, mais c'était quand même une super scène !
Les coquilles :
Grenade demain, quand ils découvriront ou j’ai passé la nuit ! -> découvriraient, où
auprès de ce clone, je serais obligé. -> serai
je regrette mais je n’ai plus confiance ne vous.-> en
Vala, bisouches <3
je suis CONTENTE que tu trouves que Grenade abuse avec son masque, parce que ma toute première lectrice elle avait pas compris l'ironie, elle m'avait dit : "oh mais c'est vrai que c'est pas mal la stratégie de Grenade d'avoir caché son visage tout ce temps pour remonter le moral de Kiwi plus tard ! " -> mais nooooon T_T Je suis vachement soulagée que t'aies (et les autres plumes aussi j'ai l'impression) compris que c'était une critique, parce que comme t'as dit c'est abusé de sa part !
Oui je me doutais que tu serais pas trop contente du Viak (?) du Drissou-Totorou, en plus dans le dernier chap je t'ai dit "rhoo ça va ils couchent pas ensemble non plus" et dans ce chap ci, alors que rien n'est réglé par rapport a Kiwi, bah ils y vont comme des malotrus. On va dire que c'est parce qu'ils en peuvent plus, trop de fails, FdB a besoin d'un peu de familier et de réconfort.
Merci pour les fautes, j'essaie de pas oublier et de les corriger ce soir !
J'aime. J'aime tellement :'D
Bon sinon je ne peux qu'approuver ce chapitre, car malgré mes conneries sur ton JdB pour DiaKiwi, on est d'accord que c'est Drissou-lapin et Totoru le vrai couple.
mais ouais Drissou-Totorou sont plutôt bien partis là... Les paris sont ouverts xD
Bon, je choisis de te faire confiance. Tout ça va bien se finir, hein ? Hein ?
Pour la fin... wait and see ! plus que 10 chapitres !
Et puis bon, les retrouvailles avec Diak sont juste... >3<3<3 !
Les trucs qui m'ont fait rire (enfin !) :
"J’ai soudain eu une idée brillante, accrochez-vous" Finalement, elle était pas mal cette idée ;-)
"Il faisait jour et Saint Diakité était penché sur moi" Ah, ça fait plaisir de voir que cette expression a survécu le chapitre précédent ^_^
"Non je n’étais pas en train de mater son torse viril, c’était simplement par intérêt artistique voyons, vous me connaissez." suivi de "pendant que j’étudiais ses pecs avec un intérêt purement scientifique" XD
"Le mec a gardé son visage caché pendant dix ans pour que hop, le jour ou Kiwi est grave déprimé il l'enlève et ça arrange tout. Encore un fin psychologue." XD XD XD.
"Métro, boulot, activités terroristes, dodo. Je vous jure c’est plus crevant que ça en a l’air. Bon allez j’en rajoute, en vrai je prends pas le métro." C'est juste parfait !
Merci pour ce petit moment de bonheur <3
mais dans ce chap j'aime bien imaginer qu'il rage un peu meme s'il le montre pas xD ! remarque c'est aussi un signe de confiance.
"Saint Diakité" j'avais trop l'image en tête, le mec qui est penché sur lui (vu qu'il le réveille) auréolé de lumière ! ce surnom lui va trop bien xD
Toujours un plaisir de voir les moments qui t'ont plu ! merci <3!!
Bon sinon c'est bien que Prigent commence à douter, je commençais à le trouver un peu con. Victor se défend tellement mal c'est super drôle xD Le pauvre, quand même. Mais c'est de Diak dont il a besoin, pas de son patron <3
Quant aux Kiwis et à Grenade... C'est tellement horrible ce qui s'est passé que je suis comme FdB, je trouve pas d'émotion appropriée à exprimer (c'est très bien trouvé cette phrase). J'attends juste de voir ce qui va se passer. Ce serait génial qu'ils arrivent à libérer Chibi mais j'ai peur que ça se finisse très mal pour Victor, maintenant (ou pour Diak en essayant de le défendre). Donc j'angoisse. Au moins, Chibs ne doit pas souffrir dans sa capsule :'(
Il y a pas mal de petites fautes de frappe dans ce chapitre (j'ai aperçu par un exemple un "en" transformé en "ne") et il y aussi une phrase où les temps déconnent un peu :
"Je me suis re-désapé et je me suis glissé sous la couette, en faisant bien gaffe de rester bien tout au bord du lit. La gueule de Diak et Grenade demain, quand ils découvriront ou j’ai passé la nuit ! En attendant ce serait bien que je dorme un peu, j’étais claqué. Mais bien sûr j’y arrivais pas, l’atmosphère était trop oppressante." On commence avec du passé, donc on est dans un contexte passé. La phrase d'après c'est du futur, mais c'est la pensée de Victor qui nous est directement retranscrite, donc c'est normal. Par contre après, la troisième phrase mélange conditionnel présent, subjonctif présent et indicatif imparfait... Ça va pas ! On devrait avoir "Ça aurait été bien que je dorme un peu, j'étais claqué" OU "Ça serait bien que je dorme un peu, je suis claqué." Et normalement plutôt la première possibilité, puisqu'on est dans un contexte passé. Mais elle ne sonne pas très juste dans la narration de Victor, alors... Faut bidouiller un peu je pense !
Voilà, merci encore pour cette histoire dont j'attends la suite avec impatience <3
Je suis comme toi j'ai beaucoup de mal a imaginer ce que peut ressentir Kiwi... Et ça tombe mal, parce que le prochain chapitre est de son POV T.T
faut que je corrige ces fautes, flute là je suis pas chez moi, je vais essayer de pas oublier ! la conjugaison... alala T.T je vais mettre "ça aurait été", c'est le plus simple.
Merci beaucoup pour de retour ! calin pour toi <3 !
Des calins, des calins, pleins de calins ! Merciii <3 <3
Je l'ai trouvé très bien, l'aller-retour appart-Santagora permet de faire avancer à la fois l'intrigue de la Team Kiwi et celle de Pringent (et Chibi T T)
La scène Kiwi/Fdb est juste parfaite * - *
Celle Diak/Carmin j'ai juste trouvé dommage qu'il lui "empoigne le tee-shirt", pour moi ça sortait trop de nul part (même si c'est pensé comme une résurgence de leur ancienne relation, pour le moins mordante...) Le calin de la fin et la réplique de Drissou, LOVE <3
J'ai l'impression que l'histoire c'est passé de double-agent, à mission clones, et depuis le revirement c'est de la survie, ils font au mieux, comme ils peuvent, je trouve ça très émouvant comme nouvelle guide-line... voilà, petite analyse inutile du jour par Hinata x)
Plein de bisous, merci pour ce chapitre à croquer, il embellit clairement ma journée <3
oui c'est un peu ça, ils sont en mode survie là, avec une vision a trèèèèès court terme ! j'aime beaucoup ton analyse et je suis contente que ce nouveau virage te plaise !