Il suffit d'un reflet, dès les premiers rayons,
Pour écorcher son cœur et déchirer les cieux.
Remplacé brusquement par les coups de crayons,
Elle enterre son corps sous l'accord prétentieux.
Lorsque la foule inspire et que les mots abondent,
Le discours inaugure une triste parade :
Un mensonge infernal qui s'abat sur le monde
Et aspire la vie de la moindre tirade.
Mais quand l'obscurité interrompt ce vacarme
Et isole l'esprit, dépourvu d'artifices,
Face aux gouffres sans fin des plus profonds abysses,
Face aux regrets enfouis sous les torrents de larmes
Qui effacent le rêve et emportent le charme;
La conscience s'éveille et dévoile l'actrice.
Mon avis se confirme, en quelques mots seulement tu nous plonges dans ton monde. C'est très joli, doux et fort à la fois. Et toujours autant de maitrise au niveau de l'écriture. Bravo!
A bientôt