Pansons avec l’âme
En Être qui sort la lame
En seul mire de défense
Envers le guerrier de la souffrance
Pensons du cœur
Pour les blessés du malheur
Au-delà des vaines rancoeurs
Pour nous tous, un monde en couleur
Distinguons ses foisons
À l’allures de douleurs et de raisons
Ses riens de valeur
Ses demains de bonheur
Dansons tel l’Univers
Emporté par les cycles de la mer
Voguant les calmes tempestifs
Tout comme les déchaînements décisifs
Dénué des jugements corrosifs
Voyons, vivons de la vie!
L’ami, ce ne sont point tes envies
Personne, ni souffrir, ni désir,
N’adviendra à plus t’emplir
Que la Vie en la vie
Oui, tu pansais avec l’absence
En ego qui chérit la négligence
En seule mire d’offense
Contre l’immortelle conscience
Tu pensais de la pensée
Qui retraverse les trajets dépassés
Qui signe des pactes hasardés
Sans jamais cesser de bavarder
Tu honorais la folie
D’un monde bien poli
Cadenassé d’or brut
Être sûr de la chute
Tu chantais aux champs de blés
Au décret des volets accablés
Signé du sigle de la moisson oubliée:
Érigé en futile fertile
Germé en utile inutile
Ostraciser l’utile fertile
Oh, non, tu ne vivais pas de la vie
Or donc qui empêche
Autre que l’humain en dépêche
Lui qui ne délecte que le prix?
Or donc quoi t’empêche
De prôner l’existence fraîche
De cette paix inestimable
De cette Joie infatigable
De cette Vie inexprimable?
Vole au-delà de ma poésie
Je ne peux imposer nul métaphore
Je ne peux fournir nul effort
Toi, sens la Vie
Toi, Sois Vie
Vie