Message à l'inconscience

Notes de l’auteur : "Remarquez comme la fleur est présente, abandonnée à la vie" - Echart Tolle

Pansons avec l’âme

En Être qui sort la lame

En seul mire de défense

Envers le guerrier de la souffrance

 

Pensons du cœur

Pour les blessés du malheur

Au-delà des vaines rancoeurs

Pour nous tous, un monde en couleur

 

Distinguons ses foisons

À l’allures de douleurs et de raisons

Ses riens de valeur

Ses demains de bonheur

 

Dansons tel l’Univers

Emporté par les cycles de la mer

Voguant les calmes tempestifs

Tout comme les déchaînements décisifs

Dénué des jugements corrosifs

 

Voyons, vivons de la vie!

L’ami, ce ne sont point tes envies

Personne, ni souffrir, ni désir,

N’adviendra à plus t’emplir

Que la Vie en la vie

 

Oui, tu pansais avec l’absence

En ego qui chérit la négligence

En seule mire d’offense

Contre l’immortelle conscience

 

Tu pensais de la pensée

Qui retraverse les trajets dépassés

Qui signe des pactes hasardés

Sans jamais cesser de bavarder

 

Tu honorais la folie

D’un monde bien poli

Cadenassé d’or brut

Être sûr de la chute

 

Tu chantais aux champs de blés

Au décret des volets accablés

Signé du sigle de la moisson oubliée:

Érigé en futile fertile

Germé en utile inutile

Ostraciser l’utile fertile

 

Oh, non, tu ne vivais pas de la vie

Or donc qui empêche

Autre que l’humain en dépêche

Lui qui ne délecte que le prix?

 

Or donc quoi t’empêche

De prôner l’existence fraîche

De cette paix inestimable

De cette Joie infatigable

De cette Vie inexprimable?

 

Vole au-delà de ma poésie

Je ne peux imposer nul métaphore

Je ne peux fournir nul effort

Toi, sens la Vie

Toi, Sois Vie

 

Vie

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