Métronome


La chanson joue du métronome
Tic
Tac

La trotteuse t’appelle
Derrière la vitre de l’horloge
Tic
Tac

Le piano accélère,
Double le tempo,
Et sous l’archet
Les cordes écrasées
Crient l’envie de mourir sur un besoin d’aimer.

Musique de fond
Mélodie principale
A quand la surdité pour les faire taire, tous les deux ?
Je ne t’entends même plus.

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erion lampusa
Posté le 20/08/2025
Hello Joanne !

J'avoue qu'il se déguste comme un bonbon ce poème. Et je suis du même avis qu'Edouard, j'aurais presque envie qu'il se termine avec une intensité en bouche qui soit aussi forte que le "besoin d'aimer".
Merci en tout cas 🙏🏻
RienQueJoanne
Posté le 23/08/2025
Hello Erion, sympa de te voir là ! Merci pour ce commentaire, c'est vrai que c'est intéressant de voir plusieurs avis qui vont dans le même sens à ce sujet !
Dernier Rendate
Posté le 25/03/2025
J'aime beaucoup ! Le rythme, ce que ça évoque, la construction... Il me fait penser, en un sens, à NYC de Gaël Faye par son côté très mélancolique. Je ne sais pas pourquoi mais il m'y fait penser, j'ai retrouvé la même rythmique. Bon je n'ai pas grand chose à ajouter à l'édifice, je lirai les autres avec plaisir et espère avoir des choses plus intéressantes à dire...
RienQueJoanne
Posté le 23/08/2025
Je réponds très tard, je suis désolée ! Une comparaison avec Gaël Faye, je ne sais pas comment tu aurais pu me faire plus plaisir... merci beaucoup !
Dewen
Posté le 24/02/2025
Kou !
J’ai un peu de temps ce soir et je voulais sincèrement découvrir ta plume. Longtemps que j’ai pas lu de poésie et encore plus longtemps que je n’en ai pas commenté, mais je vais essayer de t’apporter un semblant de ressenti sur chaque poème, voili voilou
En scrollant sur les commentaires, je réalise que je ne suis pas du tout originale haha, mais c’est un très beau poème, j’aime beaucoup son rythme, son impact, et comme à peu près tout le monde j’ai été soufflée par la beauté de la troisième strophe. J’aime bien la construction du poème aussi, avec trois puis quatre puis cinq vers par strophe… puis quatre à nouveau, comme s’il manquait quelque chose.
Mis à part ça, petit bémol peut-être sur la dernière strophe, qui a moins de rythme et d’impact que les autres, je trouve, on dirait presque le début d’un nouveau poème. Cela dit, ça fait aussi un effet intéressant, du coup, ça laisse comme des dernières notes en suspens.
Bref, un chouette poème, une cool découverte !
RienQueJoanne
Posté le 01/03/2025
Coucou Dewen ! Je prends enfin le temps de répondre à tes commentaires. ^^
La dernière strophe visiblement fait "débat", mais je ne me vois pas m'en séparer... cependant je note voir si j'arrive à résoudre ce problème !
Merci pour tes commentaires développés qui m'ont vraiment fait super plaisir <3
Midriass
Posté le 17/02/2025
Après cette découverte de ta personne hier, je me devais d'aller voir ta plume !

D'une simplicité en apparence, mais d'une grande profondeur. Les vers sont bien écrits, très courts, ce qui favorise l'impression d'accélération ! Un passage de la mécanique horlogère, à la musique ; du bruit au son, chaque vers suit parfaitement pour amener au suivant.

À se demander ce qui a pu inspirer ces quelques lignes. Une envie de calme, de s'isoler des bruits ambiants. Ou un trop-plein de stimulations au point qu'on finit par ne plus rien percevoir.

Bravo !
RienQueJoanne
Posté le 18/02/2025
Déjà, merci pour ton passage et tes commentaires ! Et pour cette analyse qui est exactement ce que je disais dans ces vers qui, pour être honnête, me sont venus sans que je les comprenne plus que ça, mais qui sont bel et bien l'expression d'un "trop-quelque-chose" !
Yaya95
Posté le 09/12/2024
Magnifique : "crient l'envie de mourir sur un besoin d'aimer". J'aurais aimé être l'autrice de cette phrase haha. Et le reste du poème est également très beau. Merci pour ce partage tout en poésie bien menée.
RienQueJoanne
Posté le 09/12/2024
Merci beaucoup, ça me fait très plaisir ^^
Isapass
Posté le 06/12/2024
Hello Joanne !

Il est bien mélancolique, ce texte. Peut-être même plus que ça. Les vers sont beaux, le rythme donne une impression d'accélération, c'est très bien écrit. Mais c'est une accélération vers quelque chose de sombre. Une solitude qui devient trop lourde ? Ce poème me fait réfléchir et me laisse un petit goût amer. Preuve qu'il fait passer beaucoup d'émotions.
RienQueJoanne
Posté le 06/12/2024
Si je devais être honnête quant à mon intention, je crois que je ne savais pas ce que je voulais dire quand ces vers se sont retrouvés dans mon cerveau, mais la solitude peut en effet en avoir été à l'origine, le besoin de m'exprimer aussi, peut-être. En tous cas merci pour ce commentaire et ces questions ^^
JeannieC.
Posté le 28/11/2024
Salutations Joanne !
Depuis le temps qu'on se croise sur le Discord, me voici enfin pour découvrir ta plume. Et que voici un chouette poème, au rythme bien maîtrisé. <3 Il y a un côté très mécanique à ce petit orchestre. La musique y prend presque une dimension grinçante, un peu sombre - que vient confirmer la dernière strophe du poème.
Je poursuis mes découvertes avec plaisir =)
RienQueJoanne
Posté le 28/11/2024
Hello Jeannie ! Sympa de te retrouver sur le site en effet :)) Merci beaucoup pour ce commentaire dans lequel je retrouve bien ce que j'ai écrit et qui me fait très plaisir !
RienQueJoanne
Posté le 28/11/2024
Hello Jeannie ! Sympa de te retrouver sur le site en effet :)) Merci beaucoup pour ce commentaire dans lequel je retrouve bien ce que j'ai écrit et qui me fait très plaisir !
Edouard PArle
Posté le 24/11/2024
Coucou Joanne !
Je viens découvrir tes ptis poèmes grâce aux histoires d'or. J'ai bien aimé celui-ci, bercé par le tic tac du métronome. L'intensité monte creshendo jusqu'au :
"Le piano accélère,
Double le tempo,
Et sous l’archet
Les cordes écrasées
Crient l’envie de mourir sur un besoin d’aimer." qui est un passage vraiment hyper beau ! à la fois sur le fond mais aussi la forme, chaque mot semble répondre au précédent, le jeu sur les sonorités est incroyable. J'aurais presque préféré que le poème s'arrête là tant ce passage est beau !!
Je continue (=
RienQueJoanne
Posté le 24/11/2024
Merci beaucoup pour ton passage (et ta citation sur le Discord aussi <3)
J'ai moi aussi eu droit à des commentaires de la légende des commentaires, je me sens Paenne à part entière ;)
Edouard PArle
Posté le 24/11/2024
"J'ai moi aussi eu droit à des commentaires de la légende des commentaires, je me sens Paenne à part entière ;)" ahah je suis touché xD
Bruns
Posté le 30/09/2024
Hello Joanne,
un petit tour par ici :-)

Moi qui ait écrit sur le musique et qui aurait aimé être un bon musicien, j'ai été touché ar ces vers "Les cordes écrasées Crient l’envie de mourir sur un besoin d’aimer.". J'adore. Tu entres par une petite porte dans mon univers.
A suivre.
Bruns
RienQueJoanne
Posté le 01/10/2024
Heureuse de te toucher :)
Adrien Vermeil
Posté le 25/08/2024
Quelle promesse magnifique que ces vers d'introduction. Tout de suite, il y a une ambiance particulière, un choix des mots qui semble très précis, mais qui reste suffisamment vibrant pour confronter le lecteur à sa propre sensibilité, ne pas l'écraser sous leur poids sémantique, mais le faire rêver d'une valeur onirique. Personnellement je trouve ça très beau. Et quel magnifique et césuré alexandrin que celui-ci ! : « Les cordes écrasées / Crient l'envie de mourir sur un besoin d'aimer ». le parallèle entre l'envie et le besoin, l'amour et la mort, deux totems magnifiques, deux oppositions parfaites emmenées subtilement par un style maîtrisé. J'en demande plus et je vais de ces pas lire la suite.
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