La chanson joue du métronome
Tic
Tac
La trotteuse t’appelle
Derrière la vitre de l’horloge
Tic
Tac
Le piano accélère,
Double le tempo,
Et sous l’archet
Les cordes écrasées
Crient l’envie de mourir sur un besoin d’aimer.
Musique de fond
Mélodie principale
A quand la surdité pour les faire taire, tous les deux ?
Je ne t’entends même plus.
Il est bien mélancolique, ce texte. Peut-être même plus que ça. Les vers sont beaux, le rythme donne une impression d'accélération, c'est très bien écrit. Mais c'est une accélération vers quelque chose de sombre. Une solitude qui devient trop lourde ? Ce poème me fait réfléchir et me laisse un petit goût amer. Preuve qu'il fait passer beaucoup d'émotions.
Depuis le temps qu'on se croise sur le Discord, me voici enfin pour découvrir ta plume. Et que voici un chouette poème, au rythme bien maîtrisé. <3 Il y a un côté très mécanique à ce petit orchestre. La musique y prend presque une dimension grinçante, un peu sombre - que vient confirmer la dernière strophe du poème.
Je poursuis mes découvertes avec plaisir =)
Je viens découvrir tes ptis poèmes grâce aux histoires d'or. J'ai bien aimé celui-ci, bercé par le tic tac du métronome. L'intensité monte creshendo jusqu'au :
"Le piano accélère,
Double le tempo,
Et sous l’archet
Les cordes écrasées
Crient l’envie de mourir sur un besoin d’aimer." qui est un passage vraiment hyper beau ! à la fois sur le fond mais aussi la forme, chaque mot semble répondre au précédent, le jeu sur les sonorités est incroyable. J'aurais presque préféré que le poème s'arrête là tant ce passage est beau !!
Je continue (=
J'ai moi aussi eu droit à des commentaires de la légende des commentaires, je me sens Paenne à part entière ;)
un petit tour par ici :-)
Moi qui ait écrit sur le musique et qui aurait aimé être un bon musicien, j'ai été touché ar ces vers "Les cordes écrasées Crient l’envie de mourir sur un besoin d’aimer.". J'adore. Tu entres par une petite porte dans mon univers.
A suivre.
Bruns