La chanson joue du métronome
Tic
Tac
La trotteuse t’appelle
Derrière la vitre de l’horloge
Tic
Tac
Le piano accélère,
Double le tempo,
Et sous l’archet
Les cordes écrasées
Crient l’envie de mourir sur un besoin d’aimer.
Musique de fond
Mélodie principale
A quand la surdité pour les faire taire, tous les deux ?
Je ne t’entends même plus.
J'avoue qu'il se déguste comme un bonbon ce poème. Et je suis du même avis qu'Edouard, j'aurais presque envie qu'il se termine avec une intensité en bouche qui soit aussi forte que le "besoin d'aimer".
Merci en tout cas 🙏🏻
J’ai un peu de temps ce soir et je voulais sincèrement découvrir ta plume. Longtemps que j’ai pas lu de poésie et encore plus longtemps que je n’en ai pas commenté, mais je vais essayer de t’apporter un semblant de ressenti sur chaque poème, voili voilou
En scrollant sur les commentaires, je réalise que je ne suis pas du tout originale haha, mais c’est un très beau poème, j’aime beaucoup son rythme, son impact, et comme à peu près tout le monde j’ai été soufflée par la beauté de la troisième strophe. J’aime bien la construction du poème aussi, avec trois puis quatre puis cinq vers par strophe… puis quatre à nouveau, comme s’il manquait quelque chose.
Mis à part ça, petit bémol peut-être sur la dernière strophe, qui a moins de rythme et d’impact que les autres, je trouve, on dirait presque le début d’un nouveau poème. Cela dit, ça fait aussi un effet intéressant, du coup, ça laisse comme des dernières notes en suspens.
Bref, un chouette poème, une cool découverte !
La dernière strophe visiblement fait "débat", mais je ne me vois pas m'en séparer... cependant je note voir si j'arrive à résoudre ce problème !
Merci pour tes commentaires développés qui m'ont vraiment fait super plaisir <3
D'une simplicité en apparence, mais d'une grande profondeur. Les vers sont bien écrits, très courts, ce qui favorise l'impression d'accélération ! Un passage de la mécanique horlogère, à la musique ; du bruit au son, chaque vers suit parfaitement pour amener au suivant.
À se demander ce qui a pu inspirer ces quelques lignes. Une envie de calme, de s'isoler des bruits ambiants. Ou un trop-plein de stimulations au point qu'on finit par ne plus rien percevoir.
Bravo !
Il est bien mélancolique, ce texte. Peut-être même plus que ça. Les vers sont beaux, le rythme donne une impression d'accélération, c'est très bien écrit. Mais c'est une accélération vers quelque chose de sombre. Une solitude qui devient trop lourde ? Ce poème me fait réfléchir et me laisse un petit goût amer. Preuve qu'il fait passer beaucoup d'émotions.
Depuis le temps qu'on se croise sur le Discord, me voici enfin pour découvrir ta plume. Et que voici un chouette poème, au rythme bien maîtrisé. <3 Il y a un côté très mécanique à ce petit orchestre. La musique y prend presque une dimension grinçante, un peu sombre - que vient confirmer la dernière strophe du poème.
Je poursuis mes découvertes avec plaisir =)
Je viens découvrir tes ptis poèmes grâce aux histoires d'or. J'ai bien aimé celui-ci, bercé par le tic tac du métronome. L'intensité monte creshendo jusqu'au :
"Le piano accélère,
Double le tempo,
Et sous l’archet
Les cordes écrasées
Crient l’envie de mourir sur un besoin d’aimer." qui est un passage vraiment hyper beau ! à la fois sur le fond mais aussi la forme, chaque mot semble répondre au précédent, le jeu sur les sonorités est incroyable. J'aurais presque préféré que le poème s'arrête là tant ce passage est beau !!
Je continue (=
J'ai moi aussi eu droit à des commentaires de la légende des commentaires, je me sens Paenne à part entière ;)
un petit tour par ici :-)
Moi qui ait écrit sur le musique et qui aurait aimé être un bon musicien, j'ai été touché ar ces vers "Les cordes écrasées Crient l’envie de mourir sur un besoin d’aimer.". J'adore. Tu entres par une petite porte dans mon univers.
A suivre.
Bruns