Tristement, dans la nuit, mon cœur en balancier
Fait résonner mon ventre jusque dans mes pieds,
Arrache mes cordes vocales,
Mon estomac se plie, j’ai mal,
Ma tête dort mais mon cœur crie,
Tranche la raison qui me lie,
Se presse et m'oppresse…
Oublie tout, et laisse.
Laisse-moi rêver.
Laisse-moi l’aimer.
Laisse-moi ivre.
Laisse-moi vivre.
Laisse-moi
Tomber.
Je fais un tour ici après tes petits commentaires sur mes textes. Et j’ai adoré ce poème ! C’est simple et beau.J’aime beaucoup, notamment, le « laisse moi ivre/laisse moi vivre ». Je continue ma lecture !
Mon côté "maman" et notre différence d'âge prend les rênes et espère que ce n'est qu'une projection imaginaire et non le reflet d'un ressenti personnel. Ou qu'au moins ces vers ont une fonction cathartique.
Très belle plume en tout cas, qui est loin de me laisser indifférente. Des bisous !
Est-ce le reflet de mes ressentis ou une projection imaginaire... les deux ? les sentiments/sensations sont réels et aucun de ces texte n'existerait sans eux, mais ces sentiments ne sont globalement basés sur aucune "expérience" à proprement parler, juste ce que peut fantasmer le cerveau d'une ado...
Et oui, ils ont une fonction très cathartique, très importante, et ne reflètent pas mon état quotidien du tout !
Bref, longue réponse, encore merci beaucoup Isa pour tes commentaires qui me touchent tellement !
Déjà parce que je suis très sensible à l'écriture des ressentis corporels, avec ce quelque chose de brutal qui va jusque dans les tripes, la gorge, descend dans les membres et pulse dans toute l'enveloppe.
Bravo aussi pour le travail du rythme et de l'esthétique d'amenuisement sur la page, c'est réussi et on a l'impression de s'essouffler en même temps que le texte. La fatigue terrasse jusqu'à ce qu'on appelle la chute de nos vœux.
Très jolie plume
Chouette aussi celui-là. Encore une fois, j'ai ressenti cette impression d'un rythme qui s'accélère jusqu'au vers final. De très jolis jeux de mots vivre / ivre, rêver / aimer. C'est très joli, tu gères bien la répétition et ses petits accrocs qui donnent du relief à cette chute, littéralement, avec le mot tomber. L'ensemble du poème dessine comme un escalier renversé, à mesure que les vers raccourcissent. Joli procédé !
Je continue...
j'aime beaucoup aussi.
Ce texte me fait penser à certains des miens. Je retrouve mon ambiance.
Je sens que ce recueil va me plaire !
Bruns