Miriame

Notes de l’auteur : Bonne lecture et n’hésitez pas à me laisser un commentaire:)

Je ne sais pas ce qui me réveilla en premier, la lumière aveuglante qui s'échappait de ma fenêtre, le bip horrible de mon réveil ou les cris des enfants de mes voisins. Ils ne s'arrêtaient pas de hurler du matin au soir. Ma mère dit qu'ils sont jeunes et qu'à cet âge, le seul moyen de se défouler dans un appartement était de courir et de crier pour un rien. Ça faisait 3 ans que nous habitions ici et ma mère ne s'était jamais plainte du bruit incessant de ces enfants. J'éteins mon réveil et j'essayai de me rendormir. Il était pourtant 8h et j'avais cours dans une heure mais je préférais encore sécher que de me lever. Mais au bout de 5 minutes, je compris que je ne pouvais pas lutter face à la lumière et le bruit, donc je quittais mes horribles draps lavande pour le froid de ma chambre. Elle était plutôt simple, un bureau en faux bois, un vieux ordinateur, une plante dont je ne m'occupais jamais mais qui survivait et une étagère où reposait mon réveil. J'essayais d'ouvrir les portes menant à la cuisine le plus doucement possible pour ne pas réveiller ma mère. Elle travaillait très tard dans une station service ce qui la rendait de mauvaise humeur les lendemains de ses jours de travail, c'est à dire 6 jours sur 7. La porte de sa chambre s'ouvrit au moment où je passais celle de la cuisine. 
 

- Miriame, qu'est-ce que tu fais? Tu te plains du bruit des voisins mais tu en fais autant que eux!

- J'ai cours, et en plus je suis en retard...

Je pris une banane et une barre de céréales que je mangerai sur la route. Ma mère me regarda de haut en bas, jugeant mes cheveux emmêlés et ma mine de vampire.

- Je ne comprends pas pourquoi tu t'emmerde avec les cours. Dans tout les cas tu finiras comme moi. C'est de famille.

Elle ramena ses cheveux parfait en arrière. Ma mère n'était pas très optimiste pour mon avenir. Pour l'avenir en général. Elle avait eu son bac puis fait des études dans le droit pendant plusieurs années pour ce retrouver caissière dans une station service où elle gagnait à peine le SMIC. C'était pour ne pas devenir méprisable comme elle que je me levais le matin pour aller en cours. J'étais en première, l'an prochain je devrais choisir une université, au départ je voulais aller dans le commerce mais les écoles coûtaient trop cher. J'ai donc décidé de m'orienter vers le médical, la psychologie plus précisément. J'avais encore un an pour me décider définitivement. Ma mère referma sa porte, sûrement pour partir se rendormir. Elle était ma seule famille même si notre relation était compliquée. Je ne connaissais pas mes grands parents et je n'avais ni frères ni sœurs. Quant à mon père il était parti avant ma naissance. Il avait annoncé qu'il n'était pas prêt d'assumer une telle responsabilité et avait laissé ma mère seule avec une tonne de factures et de dettes à rembourser. J'avais donc de bons exemples parentaux. Je repartis dans ma chambre pour choisir une tenue. Un pull en laine et un jean serré. Le bus passait dans 10 minutes. J'essayais de démêler mes cheveux le plus possible, si je faisais une tresse, les nœuds se verraient moins. Je m'exécutais. Ce matin en première heure, mon prof de français, qui était complètement fou avait prévu une évaluation pour nous entraîner au bac de français. Toute la classe avait râlé à cette annonce. On était la seule classe à devoir le faire et en plus il l'avait mit juste après les vacances de Noël. Je n'avais pas vraiment révisé, comme, sûrement, la majorité de ma classe. J'aurais pu : mes vacances se résumaient à rester cloîtrée dans ma chambre pendant deux semaines. Ma mère ne m'avait pas offert de cadeaux, car elle considérait Noël comme une fête commerciale. Une excuse pour ne pas dépenser son argent. Je sortis de mon appartement et empruntant les escaliers menant au rez-de-chaussée. L'ascenseur ne marchait pas depuis des mois. Heureusement le bus passa une minute en retard, ce qui me permis de ne pas le louper. Evidemment la seule place de libre était à côté de Ava. Cette fille était un vrai serpent, elle était considérée comme la fille la plus influente du lycée. Moi, je la voyais comme la plus mauvaise et superficielle. Elle avait de long cheveux blonds, trop lisses pour que ça soit naturel. Ma journée s'annonçait incroyable! Je n'avais vraiment pas envie de m'asseoir à côté d'elle, en plus, derrière elle, se trouvaient Marius et Billy, ses meilleurs amis. Ils étaient aussi bons que elle. Au moins il n'y avait pas Maya, inutile de vous faire un portrait d'elle, elle était exactement comme les autres. Ava posa ses yeux plein de mascara sur moi, puis sur l'entièreté du bus. Elle comprit qu'il n'y avait plus qu'une place, à côté d'elle, donc elle posa son sac sur le siège à sa droite. Avec un peu de chance le conducteur ne me verrait pas rester debout et me laisserait tranquille.

- Et, toi! Qu'est ce que tu attends pour t'asseoir? J'ai une conduite sportive, un virage et tu tombes!

j'aurais dû me rendormir… Je tenta ma dernière carte en priant pour que ça marche:

- Il n'y a plus de place...

Oui je n'avais pas un bon jeu. Certains passagers commencèrent à râler et à m'envoyer des regards meurtrier. Ils avaient sûrement peur d'être en retard par ma faute. Le conducteur, un homme moustachu qui, selon une petite étiquette accrochée à sa chemise, s'appelait Gilbert, se retourna pour vérifier de ses yeux. Il ne mît pas longtemps à trouver une place. 
 

- Tu es bigleuse ou quoi? Vas t'asseoir à côté de la blonde! Tu nous fais perdre notre temps à tous! 
 

Qu'est-ce qu'il est aimable Gilbert! Ne voulant pas aggraver ma réputation dans le bus, je pris mon sac et m'avançai vers le fond. Ava, après avoir levé les yeux au ciel, enleva son sac pour me laisser une place. Elle me lança quelques regards de dégoût et les filles assises dans la rangée à côté de la nôtre essayèrent de limiter, sûrement pour capter l'attention du groupe et être invité à en faire partie. Tout le monde voulait être ami avec eux. Sauf moi. Ils étaient populaires car ils étaient charismatiques. Il n'avait pas peur de ce qu'il pouvait dire ou faire. Ils avaient confiance en eux, il faisait tout pour être parfait, mais derrière ce masque se cachait une grande hypocrisie. je le sais, ils sont dans mon école depuis la primaire. Je les ai vu évoluer et je sais qui ils sont réellement. Ava, derrière ses allures de fille parfaite, fait copain–copain avec tout le lycée pour ensuite les critiquer avec son groupe, Billy, qui est vu comme un "bad-boy" gentil, et au fait, un mec nonchalant qui ne côtoie que des gens bien vus, il fuit les personnes avec peu d'amis ou peu d'argent. C'est le plus hypocrite. Marcus lui est toujours serviable, c'est le chouchou des profs, il est intelligent, mais je le suspecte fortement d'être le dealer de drogues du lycée. Enfin, Maya, la douce est gentille… Je n'ai rien à lui reprocher à part qu'elle est le chien de toute la bande. On dirait un stagiaire dans une grande entreprise, juste bon à aller chercher les cafés. Je sorti mon cahier de français. Peut-être que pendant ces 10 minutes de trajet je pourrais apprendre quelques trucs pour le contrôle. Il durera deux heures. Au bout de quelques minutes, j'eu envie de vomir. Même si voir Ava, couverte de vomi et Gilbert fou de rage de voir ses sièges tachés, j'arrêtais de lire mes cours. J'avais quand même une réputation. Après une minute de concentration j'allais mieux. J'ai toujours été malade pour n'importe quelle raison, dans les attractions, en bateau, en avion et même en vélo. il m'était déjà arrivé de vraiment vomir dans le bus en seconde. C'était la honte de ma vie. Toute personne avait refusé de s'asseoir près de moi dans les transports en commun pendant toute l'année, mais vu la mine dégoûtée de Ava, ça s'appliquait pour cette année aussi. 
 

- Euh... Maryame? 
 

Elle connaissait très bien mon prénom, mais avait fait exprès de le modifier.

- Si jamais tu te sens vraiment mal. Essaie de vomir du côté couloir s'il te plaît. J'ai pas envie de salir mes nouvelles chaussures.

Les filles de la rangée d'à côté explosèrent de rire. Un rire faux, Trop exagéré. Voilà pourquoi je détestais Ava. Je ne trouvait rien à dire, c'est bête mais elle m'avait cloué le bec. Le bus s'arrêta devant le lycée. Elle me poussa pour passer devant et les deux pestes de l'autre rangée mirent un peu plus de temps. Je m'avançais vers elles, si je n'avais pas eu le courage de rabaisser Ava, elles, elles allaient prendre Chair.

- Jade c'est ça? Demandais-je.

je ne la connaissais absolument pas, ni sa copine d'ailleurs. Je doute qu'elles soient en première, elles ont l'air très jeune. Sûrement des collégiennes d'à côté qui rêvent d'être parmi les populaires au lycée. Elles baissèrent les yeux. J'étais certes humiliée, mais aussi intimidante du haut de mes 1,70 m. Celle à qui je m'étais adressée osa enfin me répondre.

- Non je m'appelle Noémie.

- Je m'en fiche de ton nom. Vous êtes au collège, n'est-ce pas? 
 

Elles auchèrent la tête. J'avais l'impression de punir des enfants de cinq ans qui, en chahutant, avec cassé un vase. On avait peut-être deux ou trois ans d'écart mais à cet âge-là les années imposaient le respect. Jamais un groupe de sixième normal, s'adresserait à un groupe de troisième avec la même aisance que des personnes de leur âge ou plus jeune.Leurs peurs étaient aussi dû à l'effet de groupe. Tout à l'heure, elles avaient l'impression de rigoler avec les premières les plus influentes du lycée, elles ne risquaient rien dans leur tête, mais là, elle redevenez les collégiennes inexistante qu'elles étaient. Je pris le temps de trouver une réplique qui leur apprendrait à ne plus jamais se moquer de qui que ce soit. Une telle responsabilité n'était pas facile. Peut-être qu'en choisissant les bons mots, je pouvais le faire sans trop les blesser. 
 

- Vous savez, peut-être que ces personnes vous paraissent cool, mais c'est tout le contraire. Ils se servent de la Mochetée des uns pour accentuer leur beauté. De la peur des autres pour renforcer leur confiance. Mais en consommant des choses mauvaise on devient pourri. Voulez-vous vraiment devenir  pourries?

Elles firent non  de la tête et je l'ai laissé descendre. Je n'avais pas cherché à les humilier. Ça n'aurait servi à rien. Heureusement je ne suis pas en retard, sûrement grâce a la conduite sportive de Gilbert. En attendant la sonnerie, je parti dans la cour pour rejoindre ma meilleure amie, Roxane. On ne s'était pas parlé depuis la veille des vacances car elle ne possédait pas de téléphone, je me demande ce qu'elle avait eu pour Noël. Sûrement des dictionnaires et des jeux éducatifs. Ses parents étaient très strictes, pour eux l'école passé avant tout. Heureusement que Roxanne était moins coincé que ses parents. Une fille avec des cheveux décolorés et des faux cils m'attrape pas le bras pour ensuite me prendre dans ses bras. Elle sentait exagérément la fleur d'oranger, et semblait tout droit, sortie d'une série de téléréalité.

- Ma chérie ! Comment tu vas ? Me demanda la fille. 
 

Elle s'écarta de moi et je la reconnue immédiatement. Comment pouvait-elle respirer avec cette tonne de maquillage ? Comment pouvait-elle ouvrir les yeux avec des faux cils aussi volumineux ? Comment avait-elle pu sortir habillée comme ça alors que ses parents étaient aussi strictes ?

- Meuf! Tu as changé! Comment ton père t'a laissé…… Changer ? 
 

Elle souriait bêtement. Elle ne comprenait pas que les rires autour de nous étaient dues à l'excentricité de sa tenue. Roxane portait une jupe moulante avec un motif léopard qui lui arrivait en haut des genoux. Comme haut elle avait un croque top rose fuchsia au-dessus du nombril. Il faisait à peine 5 degrés et je crevés de froid en doudoune, comment faisait elle pour être encore debout?

- Mon père m'a laissé être blonde! C'est vraiment incroyable. Je revis. Tu sais que c'est la nouvelle coupe tendance sur les réseaux ?

Trop de mots qui n'avaient rien à voir dans la même phrase. Même ma mère ne me laisserait pas avoir cette coiffure! ( Pour des raisons esthétiques, pas pour des raisons de vulgarité.) Je fus aussi choquée par le fait qu'elle ait les réseaux sociaux et qu'elle ne me l'ai pas dit. Elle aurait très bien pu m'ajouter, je lui avais donné tous mes noms d'utilisateur. Ses parents étaient contre la nouvelle technologie, ils pensaient que sa bousillerait le cerveau de leur fille. Je n'avais jamais été aussi d'accord avec eux que à cet instant. Comment avait-elle pu obtenir autant de liberté en deux semaines ? Comment avait-elle pu autant changer en deux semaines ? Avant elle était brune avec une peau nickel. Ses habits étaient adaptés en fonction de la saison et elle ne m'astiquait pas de chewing-gum sous le nez des gens. Même ses bijoux étaient provocant ! Elle portait une bague avec dessus, un doigt d'honneur. Charmant. Avant que je n'ai pu dire quoi que ce soit à ma meilleure amie, elle se retourna pour prendre dans ses bras, AVA . Roxane a fermé la détestée autant que moi mais pourtant elle était actuellement entrain de lui faire un câlin. Je me demande si ses parents lui avaient aussi autorisé à prendre de l'alcool ou de la drogue. Etait-ce vraiment la fille que j'avais rencontrée en quatrième, et avec qui je passais toutes mes journées depuis? Ava, chercha du regard, quelqu'un une connaissance ou un ami pour l'aider à se sortir de cette situation. Malheureusement pour elle, il n'y avait personne. Je ne pensais jamais pouvoir être ami avec une fille plus maquillée que Ava et Maya réunie. Roxane relâcha enfin sa proie et la laisse à respirer. 
 

- Tu as révisé le contrôle? Il a l'air dur sa mère la pute! C'est vraiment un gros chien de merde le prof, wesh!

On resta bouche bée par la vulgarité de Roxane. Je ne savais même pas qu'elle connaissait autant de gros mots. Généralement, ça ne me choquait pas que quelqu'un en utilise un ou deux dans une phrase, après tout si on les avait inventé, c'était pour les utiliser. Mais là ! Il y en avait plus que des mots normal. Cela devait être encore plus choquant pour Ava, qui ne semblait pas la reconnaître.

- Excuse-moi mais, tu es qui ? Demande à Ava.

Le visage de Roxane se décomposa.

- Bah c'est moi, Roxanne, on est amis depuis le collège.

En effet, Roxane n'avait pas été dans l'école de ce groupe de populaires. Par contre, au collège, elle avait fait leurs rencontres. On était aussi devenus meilleurs amis pendant cette période, car nous avions un point commun : nous détestions la superficialité de ces personnes. Visiblement, elle avait oublié cette idée… Ava lui adressa un faible sourire. Je ne pense pas qu'elle l'est reconnue, même avec son prénom, et même si elle avait une photo d'elle, avant sa transformation, elle ne la reconnaîtrais toujours pas. Dans tous les cas, elle adorait qu'on l'adore, pas la personne qui  l'admiré mais le fait qu'elle soit admiré. Les personnes elle n'en avait rien à foutre.
 

- Bon écoute… Meuf, j'ai cours. Dit-elle, pour échapper à la situation.

Elle tourna les talons, sans nous laisser un regard, juste une parole avant de disparaître dans les bâtiments:

- Au fait, Marianne, je te félicite. Tu n'as même pas un peu craché ta gerbe pendant le trajet.

Toujours, pas le bon prénom… Roxane, explosa de rire, un rire encore plus faux que Noémie. Je lui mets un coup de coudes dans les côtes pour l'arrêter.

- Qu'est-ce qui te prend ? On la déteste ! Elle est mauvaise, tout comme son son groupe de potes. Dis-je à Roxane.

Cette dernière tourna la tête de gauche à droite pour vérifier que personne ne nous avait entendu. Il n'y avait aucun élève dans la cour, car la première sonnerie avait retentit. Plus que cinq minutes avant le début des cours et de l'évaluation d'entraînement. Roxane, affirma : 

- C'était avant. Maintenant, on est tous amis. Il serait temps que tu arrêtes de voir le négatif chez tout le monde ! Si on devient ami avec eux, on deviendra des populaires !

On se serait cru dans une vieille série américaine. Je partie vers ma salle de classe, la même que Ava, Billy, Marius et Maya. J'adorais ma classe ! Heureusement que Roxane y était aussi, mais je ne sais pas si c'est une bonne chose maintenant qu'elle avait changé. La sonnerie retentit à la seconde où je franchi la porte. Monsieur Joie me regarda entrer en haut sans un sourcil. Ce n'était pas dans mes habitudes d'arriver à la deuxième sonnerie et encore moins les jours de contrôle. Soit j'étais à l'heure, soit je séché. Roxane arriva  sur mes talons et supplier le prof de la laisser rentrer.

- Je vous promets, monsieur, ça arrivera plus wesh ! En plus j'ai jamais été en retard. 
 

M. Joie se décomposa. Dire wesh un prof de français était une très mauvaise idée. Il a laissa néanmoins passer dans la salle, puis il prit la parole :

- bonjour à toutes et à tous, j'espère que vous avez passé de bonnes vacances et que vous en avez profité pour bien réviser car le contrôle est assez difficile. Sur ce je vous distribue les copies.

J'héritai donc du sujet À. Et mon voisin du sujet B. Impossible de tricher... De toute façon, ma mère se fichait de mes résultats scolaires, mais j'adorerais lui prouver que j'ai des capacités. Ça l'énerverait de savoir que je réussis là où elle a échoué, mais là mon sujet était incompréhensif au bout de 1h30 j'abandonne l'idée de finir et me concentrer plutôt sur le décor de la salle. Des posters sur des écrivains célèbres ornaient les murs de la pièce, il y avait aussi une frise chronologique avec les dates de sortie de grands classiques littéraires. Monsieur joie s'était investi dans la déco. Les tables restaient usées, des inscriptions au compas ou au feutre, recouvraient toute leurs surfaces. Comment les élèves de ma classe pouvaient se concentrer avec des "nique ta mère" en dessous de leurs copies ? J'avoue avoir moi-même gravée un mot sur ma table en mathématiques, à l'aide d'un compas. Il disait un truc du genre " prof du lycée, ça passe vite ! ! ! " alors que je n'étais qu'en seconde. Roxane m'avait engueulé quand je lui ai raconté. D'après elle, c'était irrespectueux envers les professeurs et le personnel de l'établissement. Aujourd'hui c'est plutôt elle qui irait écrire nique ta mère sur toutes les tables. Comment quelqu'un pouvait changer en si peu de temps ? En lui jetant un regard, je vis qu'elle trichait sans aucune gêne sur son voisin. Peut-être n'avait-t-elle pas remarqué que ce n'était pas les mêmes sujets? Elle croisa mon regard et affichant un grand sourire que j'essayais de lui rendre. Le prof annonça enfin la fin des deux heures et nous les a sortir après que la sonnerie est retentit. Au moins je savez à quelle note m'attendre. Je n'avais même pas fini ma conclusion. Roxane s'avançait vers moi, apparemment elle n'était pas inquiète de sa note. Elle me dit avec un grand. 

- Meuf! J'ai super bien triché sur Bastien ! Je pense pas qu'il est remarqué que je le copiais. Mais il est trop intelligent wesh ! Donc je vais avoir une note de malade sa race. 
 

J'eu un passement au cœur. J'avais l'impression de parler à une inconnue. Que c'était il passé pour qu'elle change autant ? Je ne prie pas la peine de lui expliquer en quoi son plan était foireux. Elle le verra elle-même quand elle recevra sa note. Elle me dit qu'elle allait manger avec la bande des.                    "populaires" et je lui dis que j'allais manger avec d'autres personnes. 
 

- Tu es sur ma belle? Tu deviendras grave populaire, si tu manges avec eux !

Oui, mais je ne voulais pas être populaire. Dans tous les cas je ne les ai jamais vu manger avec d'autres personnes que eux quatre. Mais peut-être pouvait-elles tenter sa chance. Il n'était que trois aujourd'hui et les plus petite table à la cantine avec quatre places. Je pars donc de mon côté après lui avoir répété 10 fois que je ne voulais pas manger avec ces hypocrites. Ce midi on mangeait des courgettes avec quelque chose qui devait être de la viande ou du poisson. En dessert, il y avait une mousse au chocolat industriel. Je pris mon repas sur le plateau le moins délabré que je trouve, et je m'engage dans les allées de table de la cafétéria. Clara et Catherine étaient assis assise à une table. ce n'était pas vraiment mes amis, mais elles étaient dans ma classe l'an passé et on s'entendait plutôt bien. Je m'avance avec elle, elle ne me remarquèrent pas tout de suite, trop captivé par leur conversation. 
 

- Euh, salut les filles. Je peux manger avec vous ? Demande-ai-je. 

Ellle se regardèrent avant de me répondre que oui. La conversation s'arrêta et en blanc, se fit. Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas parlé, et elle devait être gênée de ma présence. Clara, pris la parole en première :

- Pourquoi tu n'es pas avec Roxy ? Elle est malade ? Je ne l'ai pas vu aujourd'hui.

Je tria les aliments comestibles ou non dans mon assiette. Roxy était le surnom que la plupart des gens donnait à ma meilleure amie.

- Si, elle est venue mais elle a un peu changé physiquement. Dis-je. 
 

- Elle et enceinte ? Me demanda Catherine. 
 

L'absurdité de la question me fait rire. Même si ses parents étaient visiblement moins strictes ces derniers temps, si elle revenait enceinte à 16 ans, ses parents l'a tué.

- Non. Elle s'est décolorer les cheveux et… Elle est à la table là-bas, à côté de Billy. Dis-je

Elles ouvrirent les yeux en en la reconnaissant. Roxane avait en effet réussi à s'introduire à leur table, elle s'était collée à Billy, qu'il semblait moins ravi de sa présence. On la voyait rire de façon abusif comme elle l' avait fait plutôt. J'en étais presque à plaindre Ava, Billy et Marius. 
 

- Elle à changée! Mais en bien! Me dis Clara sans la lâcher des yeux.

- Non elle est affreuse! Franchement on dirait une parodie... Regardez, tous ses gestes sont exagérés!

Clara et Catherine me regardèrent comme si j'étais un monstre, peut-être étais-je allée trop loin dans mes pensées. J'eu soudain peur qu'elles aillent  répéter tout ce que je venais de dire à Roxane. Elle ferait un scandale. Mais je ne pense pas que Clara et Catherine étaient de ce genre, si le blanc du début était gênant. Celui qui vient après mon discours fut 10 fois pire. Heureusement le plat que nous dégustons n'était pas fameux et nous nous dépêchons de sortir. Elles prétexquerent un rendez-vous chez la CPE pour justifier un retard. Le lycée était très grand, je ne risquais pas de les recroiser ou alors assez de temps après ce repas pour qu'elles aient oublié, tout ce que je venais de dire.je passais le reste de mon midi au CDI, une pièce fréquentée que par des élèves sérieux dans leurs études. Ils m'en attention n'était pas tourné vers les mots de mon livre, mais vers tout ce qui s'était passé depuis le début de la journée. Heureusement, ma soirée serait sauvé, ma mère travaillait cette nuit, donc j'aurai l'appartement que pour moi ! Quand j'irai à l'université, je me louerais mon propre studio grâce à Mon, salaire de job d'étudiants la sonnerie retentit pendant que je réfléchissais à comment j'allais décorer mon petit studio. Je remets le livre que j'avais emprunté à sa place, je ne sais même pas de quoi, il parlait. Les cours s'enchaînèrent à une lenteur horrible. Heureusement mon calvaire d'ennui s'achèva  en anglais, à 18h05. je pris mon sac est parti vers la sortie du lycée. En passant devant une vitre je remarqua à quel point j'avais l'air d'une folle. Mon astuce de la tresse n'avait pas marché et les couleurs de ma tenue ne s'accordait absolument pas. J'essaya donc d'arranger mes cheveux, mais une main m'attrapa ma tresse avant moi pour me tirer en arrière.

- Aïe! Mais ça va pas!

Tout le monde se retourna en direction de m'cris. Roxane venait de m'arracher les cheveux.

- Comment t'as pu dire que j'étais affreuse wesh  Et à mes amis en plus !

Un mec, hurla bagarre, ce qui n'arrangeait pas l'atmosphère. Roxane n'attendait même pas ma réponse pour répliquer.

- Tu te prends sûrement pour je sais pas qui pour parler comme ça dans mon dos ! Reparle malet tu verras ce qui va t'arriver ! Je connais du monde ! Y a Billy et Marcus ils vont venir te régler ton compte, tu verras ce qu'il va t'arriver, sale connasse de merde!

J'avais plus peur de Noémie que de ses mecs. Il ne semblait pas très fort, ni très musclé. Je pense qu'elle les utilisait juste parce que c'était des garçons. Et de toute manière je ne pense pas qu'il se battait pour elle. Heureusement pour moi la CPE pour nous séparer, sûrement alerter par le rassemblement d'élèves autour de nous. Roxane, hurlait comme une folle pendant que deux surveillants la retenait.

- Sale hypocrite! Je vais ruiner ta réputation  ON VA SE REVOIR SALE MERDE !

Ma réputation était déjà ruiné à cause d'elle. Je haï c'est Clara et Catherine d'avoir tout balancé à Roxane. Elle ne pouvait pas se taire et juste m'insulter en silence ? Le personnel ne me retient pas donc je sortie du bâtiment après avoir esquivé quelques personnes armée de leur téléphone pour me filmer. Heureusement, le bus n'était pas loin. Je salue Gilbert en montant, il me fusillait du regard. Beaucoup de place était libre. Alors je m'asseyais du côté fenêtre en laissant une place à côté de moi. Quel fut mon étonnement quand quelqu'un s'assis à côté de moi, et encore plus quand je vis que c'était Ava. 

- Salut Miriame. ( Elle avait appris mon prénom.) Tu sais, tu n'as pas été très gentil avec Rox.

Billy et Marius attendaient debout. ( Eux par contre ils avaient le droit! ) que Ava finisse de parler pour aller s'asseoir. C'était peut-être tous les chiens d'Ava en fin de compte.

- Tu veux quoi? Demander-je. 

Les fille du collège, s'assirent , pas loin de nous, mais ne s'attardèrent pas sur notre conversation

- Je veux veux que tu te réconcilie avec Roxane, et que tu lui dises de nous laisser tranquille!

Je tourna la tête vers la fenêtre. Elle continue de parler mais je ne l'écoutais plus. Elle compris que la conversation était fini et partie vers le fond du bus avec ses deux chiens.
 

 

 

 

 

 
 

 

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Piaaaa
Posté le 16/07/2025
Une très agréable lecture, une histoire prenante grâce aux personnages hauts en couleurs, ainsi qu’aux passages comiques permis par la qualité de l’écrit.
Merci pour ce bon moment il me tarde d’en lire d’avantage bonne continuation !
Juliette_011
Posté le 16/07/2025
Merci beaucoup pour ton soutien et ton commentaire j’espère que là suite te plaira
( ton commentaire est vraiment bien écrit on dirait une critique d’un journaliste)
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