Surmenage
— Ah, je venais justement te voir.
— Passe ton chemin, j’ai pas le temps.
— T’es pas censé rafistoler ceux qui en ont besoin ?
— J’ai décidé d’arrêter.
— T’as pas le droit.
— On parie ? Toi, tu fais plus de suivure. Je vois pas pourquoi je pourrais pas tout bazarder aussi.
— Parce que… Bah parce que !
— Merci pour cet argument de poids. A la prochaine.
— Mais attends ! J’avais à te parler.
— Quoi, tu suivais un champignon, il t’a mordu et maintenant, t’as un orteil qui vire au noir ? Désolé, rien à faire, fais le couper.
— Les champignons me mordent pas. Ils me respectent.
— Magnifique. Donc tu vas très bien et t’as pas besoin de moi.
— Je voulais te parler de la mousse.
— La mousse ? Va voir l’exterminateur.
— Non, lui, il pourra pas m’aider.
— T’aider à quoi, nom de nom ? Tu veux crever de la mousse, tu vas le voir, c’est tout. Il sera ravi, c’est sa mission, il parait.
— C’est que… Disons que…
— Quoi ? T’as encore une colonie chez toi et tu veux la garder ? Fais, fais. Moi, je m’en fiche.
— Non, c’est pas ça.
— Ca devient vraiment chiant, ton histoire. Donc je vais y aller et toi, tu vas te démerder avec ce que t’as à faire.
— Je me demandais si t’avais pas un truc pour soigner la mousse. Voilà.
— La… soigner.
— C’est ça.
— Pourquoi quelqu’un aurait besoin de soigner la mousse ?
— Je demandais ça juste comme ça, hein. Pour savoir.
— C’est ça. Prends-moi pour un abruti en plus.
— Et donc, ça existe ?
— Un remède pour soigner la mousse ? Laisse-moi réfléchir…
— Et donc ?
— T’es vraiment limité ou tu le fais exprès ? On soigne pas la mousse parce que la mousse est un parasite !
— Je vois. Donc toi, tu véhicules les clichés.
— Les… Mais il n’y a pas de clichés à véhiculer. La mousse est malade, tant mieux.
— Ton boulot, c’est pas de soigner les malades ?
— Ca s’applique pas aux parasites classés dans les organismes vivants dangereux.
— T’as aucune compassion.
— Je vois même pas pourquoi on en discute. Tu devrais aller en toucher deux mots à l’exterminateur, tiens. Il serait ravi d’apprendre que la mousse crève toute seule.
— Je t’ai connu plus compréhensif.
— Ouais, bah, j’en ai peut-être marre d’être compréhensif. Je me tue à soigner tous les boiteux du coin. Et v’là t’y pas un charlatan qui débarque et qui prescrit des trucs à tout va. Est-ce qu’il a seulement un diplôme ? Que dalle ! On sait même pas d’où il sort. Sauf que tout va bien, il faut écouter ce qu’il a à dire. Parait qu’il est très renommé, le charlatan. Alors, ses prescriptions, il faut les appliquer. Pfeu !
— T’as l’air un peu sur les nerfs.
— Si peu, si peu.
— Tu devrais te reposer un peu. C’est mauvais, ça, le surmenage.
— Que dalle. Si je pars me reposer, le charlatan va se faire plaisir avec ses prescriptions. Oh non, je vais rester et on verra bien qui aura le dernier mot.
Cartes
— Et vous venez d’où comme ça ? On en voit pas tous les jours, des bateaux comme ça.
— De loin, petit, de loin.
— C’est vague, ça. Loin, ça peut être la ville comme ça peut être le lac.
— Un p’tit peu plus loin que ça.
— Plus loin que le lac ?
— C’est ça. Mais t’inquiète, je repars. Le temps de négocier un affaire ou deux.
— Ah, donc vous êtes des marchands. C’est la première fois que j’en vois un. A chaque fois que les bateaux viennent pour marchander, j’arrive toujours en retard. Je suis le carteur officiel, d’ailleurs.
— Un carteur ? C’est quoi, un carteur ?
— Je fais les cartes officielles.
— Parce qu’il y en a qui en font des non-officielles ?
— Plus tellement. J’ai entendu dire que dans le temps, c’était une activité libre. Mais vu que les carteurs avaient commencé à faire n’importe quoi, il avait fallu les encadrer. Ils étaient partis du principe qu’une carte était une oeuvre d’art, voyez ? Du coup, c’était très joli et tout, mais pour retrouver son chemin, c’était quasiment impossible.
— Vous avez d’étranges occupations ici.
— Pourquoi étranges ? On dessine pas les cartes là d’où vous venez ?
— On… Bah, j’en sais rien, en fait. J’crois qu’on les imprime directement.
— Qu’on les quoi ?
— On… Eh, comment t’expliquer ? On les fait dessiner par une machine.
— C’est quoi, une machine ?
— C’est un truc qui fait les choses à ta place.
— Comme les écureuils ?
— Pourquoi les écureuils ?
— Bah, je sais pas. Ils ramassent les noisettes à notre place.
— Ouais, si tu veux.
— Donc vous avez des écureuils qui vous dessinent les cartes ?
— Non. Enfin, laisse tomber. C’est pas important. Donc toi, tu dessines les cartes.
— Officielles.
— C’est ça.
— C’est très utile comme métier, vous savez. Pas comme ces autres trucs qui servent à rien. Genre aubergineur ou pastéqueur. Sans eux, ça marcherait tout aussi bien. Alors que sans cartes…
— Et t’en as fait beaucoup, de cartes ?
— Beaucoup ? Comment ça, beaucoup ?
— Bah, euh…
— Je fais une carte, hein.
— Une seule ?
— Evidemment. C’est l’oeuvre de toute une vie. Je l’ai commencée il y a quinze piges. Et le début était très difficile. Je savais pas dans quel sens partir ni comment l’orienter. Mais maintenant, ça va mieux.
— Mieux ?
— Oui, j’ai presque fini les côtes. Et je commence à détailler l’intérieur des terres.
— Ca a l’air… intéressant.
— Ca l’est. Et je vous ai pas encore parlé de…
— Ah, je t’interromps là, petit. On m’appelle au bateau, ils doivent avoir fini de charger. Dommage, hein, j’aurais bien continué cette discussion.
— Oh, vous repartez déjà ? J’avais plein de questions à vous poser sur le commerçage et…
— Le commerce.
— Le quoi ?
— C’est comme ça qu’on dit.
— Ah bon ?
— Enfin bon, si je repasse par là, promis, on discutera commerce. Et je te ramènerai une carte imprimée aussi.
Divinités
— Bonjour ! Je cherche…
— Pourquoi vous criez ?
— Vous me comprenez ?
— Bien évidemment que je vous comprends. Je suis exterminateur, pas sourd.
— Exter-quoi ?
— Dites, vous le faites exprès ?
— Excusez-moi, vous pouvez parler plus lentement ? Je ne comprends pas tout ce que vous dites.
— Plus lentement ?
— C’est que vous avez un accent et…
— Un accent ! Vous vous êtes écouté ? Vous venez d’où comme ça pour pas savoir ce qu’est un exterminateur ?
— Par-delà la mer.
— Ah mais c’était vous, le bateau alors.
— C’est ça.
— Bien, bien… Enfin, je vous laisse. J’ai repéré un mur couvert de mousse dans la ville basse.
— Et ? Vous allez en faire quoi ?
— Comment ça, quoi ? Je vais l’acidifier.
— L’acidi-quoi ?
— On dirait vraiment que vous le faites exprès. Je vais passer le mur à l’acide pour tuer la mousse.
— Mais… Pourquoi ?
— Pour tuer la mousse ?
— Vous n’aimez pas la mousse ?
— Je suis exterminateur.
— Et… ?
— Et j’extermine la mousse.
— Donc c’est bien ce que je dis. Vous ne l’aimez pas.
— Mais enfin, c’est pas une question d’aimer ou de pas aimer. Je suis exterminateur, donc j’extermine.
— Je vois. Je peux vous accompagner ?
— M’accompagner ?
— Pour acidi-truc la mousse.
— Acidifier.
— C’est ça. Je peux ?
— Je préférerais pas.
— C’est gentil. Et vous faites ça depuis longtemps ?
— Oui.
— Et pourquoi vous avez choisi ça ? C’est commun comme choix de carrière ?
— J’ai rien choisi du tout. C’est l’aiguille qui a pointé sur l’exterminage.
— Ah oui, la grande aiguille. D’ailleurs, je voulais vous demander. Est-ce qu’il faut aller lui déposer une offrande ou quelque chose d’autre ?
— Une offrande ? A l’aiguille ?
— Oui, je ne voudrais pas être mal vu, vous comprenez ?
— Eeeh, vous seriez bien le premier à le faire. Mais si ça vous chante, faites-vous plaisir.
— Comment ça, le premier ?
— Bah, le premier à aller déposer des offrandes à l’aiguille, quoi.
— Ah bon ? Pourtant, on m’a dit que c’était la divinité locale et…
— La divinité ? On a pas de divinité. Les divinités, c’est bon pour les sauvages. Comme de l’autre côté de la mer.
— Ne le prenez pas mal, voyons. Et on n’est pas des sauvages.
— Vous avez des divinités, non ?
— Quelques-unes. Mais ça ne veut rien dire. Par exemple, beaucoup ne les connaissent pas tous.
— En même temps, j’ai entendu dire que vous en aviez une blinde.
— Pas tant que ça. Pas plus de sept septaines. Au moins, nous, on ne vénère pas une aiguille.
— Mais nous non plus. L’aiguille… elle a été abandonnée, en plus.
— Comment ça, abandonnée ?
— Bah oui. Les jeunes ne passent plus devant pour savoir où s’orienter. Maintenant, ils ont le choix.
— C’est… très civilisé, en fait.
— Prenez pas cet air surpris. Et vous êtes là pour quoi, au fait ? Parce que bon, moi, j’ai du travail à faire.
— Justement, ma venue concerne cette mousse dont vous parlez. Peut-être que vous pourrez m’en dire plus.
— Plus sur la mousse ? Vous voulez que je vous montre comment l’acidifier ?
— Pas exactement. Je voudrais savoir comment on la fait pousser.
Voisinage
— Inutile de me regarder comme ça. Moi non plus, ça m’enchante pas de vous avoir pour voisin.
— C’est pas tant que ça m’enchante pas. Mais j’ai jamais pu vous encadrer.
— C’est si cliché. Pourquoi est-ce qu’un exterminateur et un psychopathe ne pourraient pas être amis ?
— Je sais pas… Peut-être parce que la première fois que je vous ai vu, vous m’avez planté des ciseaux dans la main.
— Ah tiens, j’avais oublié. C’était le bon vieux temps.
— Parlez pour vous. Les os ont mis des semaines à repousser. Des semaines !
— Oui, bon. En même temps, mettez-vous un peu à ma place.
— Sans façons.
— A l’époque, je voulais que la mousse obtienne le droit de vote et vous… vous…
— Et moi, je faisais mon boulot.
— Non, mais il y a d’autres manières de le faire. Moins radicales.
— C’est ça.
— D’ailleurs, je vous ferais remarquer que votre boulot vous a mené exactement au même endroit que moi. En taule.
— Sauf que moi, je serai sorti ce soir.
— C’est ce que je me disais aussi. Et j’y suis depuis la fin de l’automne.
— Il fallait pas tuer mon apprenti.
— Je l’ai pas tué. Mais personne veut me croire ! C’est rageant !
— Ca vaut ce que ça vaut, mais moi, je vous crois. C’est ce qui rend la situation encore plus savoureuse.
— Vous…
— Avouez que ça a quand même bien tourné. Parce que si vous aviez pas fini derrière des barreaux, je vous aurais fait rencontrer ma bouteille d’acide.
— C’est pour ça que vous êtes là ? Vous avez eu du mal à contrôler vos pulsions meurtrières ?
— Changez pas de sujet.
— Donc c’est ça ? Vous avez attaqué quelqu’un qui a dit du bien de la mousse ?
— Je l’ai pas attaqué au sens propre. Et puis, ça vous regarde pas, tiens.
— Oh, allez, vous avez pas idée comme je me fais chier ici. Vous l’avez attaqué, mais pas vraiment ?
— Il a voulu m’arracher la bouteille d’acide. Un touriste bizarre. Il voulait pas que j’acidifie la mousse.
— Donc vous l’avez assommé ? Vous savez, la mousse ne mérite pas l’acidification.
— Si, elle la mérite. Et je l’ai pas assommé. Il a réussi à arracher le couvercle et s’est ramassé l’acide dessus.
— Oula.
— Sauf que bien sûr, ils ont de suite cru que c’était de ma faute. Les préjugés auront ma peau.
— Et le touriste, il a survécu ?
— Sûrement. Ca crève pas facilement, ces bêtes.
— En fait… Je me disais que vous et moi, on est pas si différents. Vous allez au bout de vos idées. Comme moi avec la mousse.
— Je plante pas de ciseaux dans les mains des gens.
— Vous venez de me raconter que vous avez acidifié un touriste. Avouez qu’il y a des similitudes.
— N’importe quoi. Moi, j’ai une mission. Celle de sauver la ville et ses environs de la mousse. Et vous, vous…
— Moi aussi, j’avais une mission. Je voulais rendre la mousse libre et heureuse.
— En la lâchant pour qu’elle entre par les oreilles ?
— Elle aurait été heureuse.
— Un parasite ne ressent pas le bonheur. Il détruit, c’est tout ce qu’il fait.
— Mais arrêtez avec ces clichés ! A force de côtoyer la mousse, vous avez bien dû voir qu’elle avait une conscience.
— Heureusement qu’ils vous ont enfermé, tiens. Vous êtes vraiment un danger public.
— Je sortirai bientôt. Très bientôt. Vous allez voir, je vais faire appel et ils pourront pas me garder ici.
— C’est ça. Espérons que ce jour arrivera jamais.
Entretien
— Ah, asseyez-vous, asseyez-vous. Tout va comme vous voulez ?
— Oui, j’ai arrêté l’exterminateur.
— Très bien, ça, très bien. C’est justement de ça que je voulais vous parler. Vous êtes arrêteur depuis maintenant quelques années et…
— J’aime arrêter les gens.
— Et c’est tout à votre honneur. Mais voilà, nous avons eu des plaintes.
— Des plaintes ?
— De ceux que vous avez arrêtés. Apparemment, ils ne sont pas tous satisfaits de vos services.
— Je les arrête, c’est tout.
— Voyez, je pense que le souci est là. Vous appliquez la chose trop littéralement.
— Je…
— Du coup, je vous propose qu’on voie ensemble comme rendre vos arrêtages plus appréciables pour tout le monde. Prenons l’exemple du psychopathe. Vous l’avez arrêté à l’automne dernier.
— Il avait tué l’apprenti de l’exterminateur. Donc je l’ai arrêté.
— Vous l’avez arrêté, il a été jugé et tout aurait pu aller pour le mieux.
— Oui. Il est en prison.
— Et en prison, c’est vous qu’on a mis pour garder sa cellule.
— Seulement les weekends.
— Oui, oui. Eh bien, notre psychopathe se plaint.
— Il a été arrêté, il a pas à se plaindre.
— Sur le principe, je suis d’accord avec vous. Je vous assure. Mais il se trouve qu’il a aussi décidé de faire appel.
— Il me l’a dit. Je l’ai privé de dîner.
— Voyez, c’est le souci. Vous êtes trop à cheval sur les règles.
— C’est un prisonnier.
— Sauf qu’il se trouve que d’après la dernière loi, les prisonniers ont des droits. Par exemple, le droit au chauffage et à la soupe.
— Je savais pas.
— Maintenant, vous savez. Et ça va aller mieux, pas vrai ?
— Eh bien…
— Oui ?
— Je comprends pas. C’est des prisonniers. Mais on doit les traiter bien ?
— C’est ça.
— Je comprends pas.
— Oh, mais il y a rien à comprendre. Ca va pas vous changer de d’habitude. Vous appliquez les lois, c’est tout. Maintenant, les prisonniers seront nourris deux fois par jour, weekends compris.
— C’est du gâchis.
— Je suis d’accord avec vous. Mais moi non plus, je n’ai pas le choix, je dois faire appliquer les lois.
— Et l’exterminateur ?
— Ah oui, l’exterminateur. L’autre point que je voulais aborder.
— Je l’ai arrêté.
— Justement. Selon les nouvelles lois, on n’arrête pas les gens tant qu’on n’a pas de preuves.
— Il a versé de l’acide sur quelqu’un. Il est coupable.
— Vous l’avez vu faire ? Vous avez des témoins ?
— Non. Je l’ai arrêté.
— Donc dans ce cas-là, on reporte l’incident et on attend que le juge intervienne pour dire si la personne est ou non coupable.
— Mais… Il avait la bouteille d’acide à la main.
— Ca ne prouve rien. Rien du tout. Peut-être qu’il voulait arroser les murs d’acide. C’est un exterminateur, après tout.
— Je l’ai arrêté.
— Oui, oui. Mais maintenant, vous ne pouvez plus. On est d’accord ? D’ailleurs, il faut aller le relâcher. Sinon, il risque de porter plainte.
Bon écoute, c'est toujours aussi ENORME à part que je suis frustrée à mort par le fait que ça soit des dialogues. Je veux voir leur tête à tous, je veux voir les lieux.
Alors je vois qu'une solution: UN ROMAN GRAPHIQUE!
ça serait trop énorme avec des dessins barrés.
Purée, si je savais dessiner je serai en train de te dessiner tout ça.....
L'arrêteur qui se retrouve convoqué. Le pauvre ça doit lui faire tout drôle.
J'ai bien aimé le passage avec l'aiguille. On a vraiment l'impression que le touriste ne comprend rien.
Bon, à quand la suite ?
Nascana
Je trouve intéressant l'arrivée d'un point de vue extérieur dans ce petit monde loufoque.
Bon, j'espère que le touriste a pas trop morflé quand même.
Je suis curieuse de voir ce que l'appel du psychopate va donner.
A bientôt pour la suite !
C'est encore plus barré et plus drôle que L7F tout ça XD (Ce qui me fait penser qu'il faut toujours que je lise Quand la mousse pousse. Mais mes parents ne veulent pas commander par Internet. Bref.)
(Bonjour aussi.)
En tous cas, tu es vraiment la reine du full-dialogue, ça passe super bien et pas une seule fois je me suis perdue dans les interlocuteurs. (Pourtant des fois je me perds même dans les bouquins à narration traditionnelle.)
Et puis cet univers, avec ces métiers définis (mon préféré restant "psychopathe"), ces plantes vivantes et fugueuses, cette ribambelle de gens plus chelous les uns que les autres... (L'arrêteur buté m'a fait mourir de rire.) C'est juste magique.
À quand la suite ? :D
Psychopathe, c'est le meilleur boulot, de toute. Très vaste x)
Je dois dire que ne pas nous perdre avec juste des dialogues, c'est un tour de force ! Et tu vois, par la force des choses il n'y a aucune description, et ça m'a pas du tout gênée. J'ai pu esquisser le minimum pour m'y retrouver, en matière d'espace comme de persos, et ça fonctionnait.
J'espère secrètement que l'exterminateur et le psychopathe vont rester cloîtrés ensemble dans la prison et continuer à se bouffer le nez :D et cette mousse, ma foi, elle a quelques côtés un peu terrifiants. Dans les oreilles ? Whut ?
Vivement la suite ^^
Le pouvoir de l'imagine, c'trop bô, quoi. Heureusement qu'il existe, sinon je pourrais pas faire des conneries tout en dialogues :P
Que dire à part que j'étais morte de rire du début à la fin de ces deux chapitres? Entre ce psychopathe innocent, le touriste acidifié et l'arrêteur trop zélé.... C'est un beau florilège de personnages en tout cas.
Mais le plus impressionnant c'est que tu arrives à créer un univers... Rien qu'avec des dialogues. Et qu'on sait qui est qui, qui fait quoi, qui va où; non, c'est vraiment magique. :3
J'ai hâte de lire le premier tome et que tu écrives la suite aussi :D
bisous chocolatés
Oui, il y a quelques beaux spécimens xD Va falloir les reprendre un de ces quatre, ça serait dommage de laisser cette chose se perde xD
Eh bien, courage alors :P
Ah et effectivement, je vois ce qu'il en est avec l'aiguille (et pas l'anguille, hein, c'est ça d'essayer de taper des mots si tôt dans la journée...). Je suis toujours aussi fan de l'arrêteur, du psychopathe, de l'exterminateur, et les nouveaux personnages ont l'air de valoir leur pesant de noisettes ♥
J'espère que t'arriveras à reprendre ça cet été alors ! J'ai très très hâte de lire la suite =D
Mwo, merci, Danette xD Tu m'a vraiment donné envie de reprendre cette petite chose bizarre :D
♥♥♥
J'avais oublié que le touriste, il se faisait acidifier. En même temps, l'exterminateur, il l'a prévenu. Il lui a dit qu'il valait mieux pas le suivre sauf que cet idiot a pas compris. Qui plus est, faut être quand même bête de vouloir désarmer quelqu'un qu'a de l'acide. Enfin moi je dis ça, je dis rien... Je suis un peu team Exterminateur...
Et Team Rasfistoleur. J'espère qu'il aura le dernier mot ou que l'exterminateur l'aidera en acidifiant accidentellement le charlatan. Oui, je suis violente, mais je les aime ces deux-là. J'aime aussi l'ex-suiveur avec son cerveau un peu limité par le moment.
Quant à l'arrêteur, je le plains. A force d'arrêter, ça doit pas être facile d'appliquer les nouvelles lois. Il faudrait peut-être lui faire faire une formation pour qu'il apprenne à faire autre chose ? Ou alors le pousser dans une nouvelle caste peut-être, après tout il a droit de changer une fois, il me semble...
Bon, et sinon la suite ? Elle va venir vite ? Dis oui ? MENS MOI ! VEUX SAVOIR ! s'il te plaît ?
Roh mais non, on acidifie pas les charlatans. Qui sait de quelle manière ils pourraient riposter !
Une formation... chez le pastéqueur, par exemple ? Nope, il a plus le droit de changer, lui. C'est que les apprentis qui ont ce privilège.
La suite... euh... je t'aime, tu sais :P