N’être personne c’est naître deux fois.
La première étant de trop,
Il faut faire de la place pour soi.
L’hôte fragile enfle et se craquèle bientôt,
Dévoilant une fissure aux bords fâchées,
Colmatée par les rêves et les idéaux.
La faille ne risque pas de se refermer,
Il veille à ce qu’elle le laisse respirer,
Ce parasite croqueur d’âme édenté.
L’Univers n’a plus foi en ses lois,
On l’a mené en bateau,
Il se recroqueville sur ses choix.
Ne s’ouvrant plus à d’autres,
Ignorant ceux qui l’ont élevé,
Et les rumeurs qu’ils colportent.
Frêles épaules sur lequelles se hisse,
La foi d'espèrer un autre moi,
Souffleur tâtonnant en coulisse,
Ne demandant qu'à donner de la voix.
J'aime beaucoup ce poème, il est agréable à lire comme ceux précédemment, vivement t'es prochain poème. Continue comme ça.
Merci pour ce poème
J'aime beaucoup le premier vers "N'être personne, c'est naître deux fois".
Cela résume bien l'ensemble et je trouve qu'il est souvent difficile de donner d'emblée le propos d'un texte dès les premiers mots.
Jolie trouvaille.
Bravo pour ce texte et merci pour le partage :)