J’arrête le bluff, je me permets de respirer,
Notre état connu : j’en fais notre fierté,
J’accorde enfin à nos âmes fades,
Cette sérénité de façade.
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Je m’approprie de plein gré notre vécu,
Neuf âmes ; la famille que je n’ai jamais eue,
Qu’importe notre cerveau disloqué,
Je ne veux jamais vous perdre, jamais.
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Accepter votre présence a été ma délivrance,
Depuis j’attends de vous entendre dans mon cœur,
Puisque de neuf, vous en avez fait un chiffre sacré,
Pour participer à cette transe, cette silencieuse danse,
Je vous rejoins en joie, mes frères et sœurs,
Qui nous a pour toujours et à jamais attachés.