Le soleil a démissionné, un mardi, sans préavis. Il a laissé un mot : « Marre de chauffer des gens qui portent des vestes même en été ». Depuis, on vit sous des ampoules IKEA et Gérard — le gars de la météo — fait semblant d’y croire.
Cela fait bientôt un an que c’est comme ça. Vous voyez le covid ? Eh bien là c'est la même chose, d’un coup quelque chose arrive sans prévenir et on se retrouve tous comme des cons. Le pire ? C’est que ce jour-là je me suis fait larguer, vous imaginez ? Coïncidence ? Je ne crois pas… C’est sans doute mes pleurs à réveiller les morts qui ont fait peur au soleil. Parce que oui, j’ai pleuré, comme je n’avais jamais pleuré de ma vie. J’ai tellement pleuré que le ciel a du croire à un déluge 2.0.
Depuis, ma vie ressemble à un mauvais sketch entre roman dystopique et comédie absurde. Mon quotidien ? Fuir les licornes frauduleuses, recoller les morceaux de ma dignité, et tenter de décrypter des QR codes célestes en espérant une réponse de l’univers. Spoiler : il me laisse en “vu”.
Je suis sûre qu’il a entendu ça et qu’il s’est dit : un malheur de trop dans ce monde, c’est le moment de prendre mes clics et mes claques. Les guerres, les famines, les morts ? Rien à f*utre. Mais un vulgaire chagrin d’amour et là, le monde part en vrille. Mais attendez, je vais vous raconter un peu tout ça en détail.
C'était un beau matin de juillet, enfin je crois, je ne m’en rappelle plus exactement. Je me suis levée comme d’habitude, mais ce jour-là, j'ai dû mettre le mauvais pied en premier sur le sol. Vous savez, cette fameuse expression “se lever du pied gauche” ? Je pense que c’est l’explication la plus rationnelle à tout ce bordel.
J’ai pris une petite douche. C’est important la douche, pour ne pas sentir comme un putois. Ensuite, je me suis assise devant mon bol de céréales, fait un coucou au soleil (je ne l’ai pas fait mais rajoutons-le pour ma conscience). Quand j’ai eu fini, le bol a fini dans le lave-vaisselle. Repose en paix, bol de chocapics. Tu ne savais pas ce que cette journée allait te coûter, puis je me suis préparée à sortir.
J’ai mis ma veste — en été, bien évidemment. J’ai ouvert ma porte, puis je l’ai refermée derrière moi, et devinez quoi ? Devant ma porte, il y avait une licorne… Oui, oui, une licorne. En Inde, ce sont les vaches qui sont sacrées ? Eh bien ici, ce sont les licornes. Enfin apparemment, vu qu'elles sont devant la porte des gens. Quoi qu’il en soit, j’ai essayé de la bouger, mais rien à faire. Au final, j’ai chopé sa corne…
Et… c'était une carotte. Voilà où ma naïveté m’a menée. Il suffit d’un bourricot, une carotte peinte en argent et voilà, je pense que les licornes existent. Je suis sûre que c’est encore une blague des jumeaux diaboliques qui me servent de voisins.
Résultat, j’ai eu moins de scrupules pour le faire bouger maintenant que j’avais compris que c'était un âne. Je lui ai donc mis un bon coup de pied aux fesses. Après tout ça, je n’avais qu’une envie : aller me coucher et dormir pendant cinquante ans, style Belle au bois dormant.
Mais le travail m’attend alors je roule, La routine a plus de poigne que mes émotions, alors j’ai mis mon masque social n°4 et j’ai foncé. Tout en me préparant à retrouver mon enfer personnel. Au bout d’un moment, je finis par arriver devant mon entreprise. Je me gare et me renverse ma tasse de café dessus. Mince, ma patronne va me tuer. Comme je ne tiens pas à mourir, j'appelle ma meilleure amie et je lui demande si elle peut me donner une de ses chemises.
Quand elle arrive, je vois qu’elle a choisi des gros pois, l’angoisse. Qui met encore des chemises à pois de nos jours, sérieusement ? Mais pas le choix, je la mets quand même. Ma journée se finit sans trop d’autres soucis, excepté peut-être la mort de ma mère, mais qui s’en soucie ? Ma sœur m’appelle en pleurs, mais je n’ai pas le temps, alors je lui réponds “oui oui” pour qu’elle soit contente, avant de raccrocher.
Oublions ça et revenons à nos moutons. J’ai rendez-vous avec mon amoureux. Comme l’idiote amoureuse que je suis, je m’attends à une grande déclaration ! J’arrive toute pimpante, enfin c’est ce que je crois, mais il me semble que je ressemble à un sac de farine selon ce que montre mon reflet, en tout cas.
J’arrive devant lui, je lui souris, je vais pour m'asseoir, il m’arrête d’un geste. “Je ne vais quand même pas te payer à boire”, qu’il me dit. Il me regarde, je le regarde, si mes yeux étaient des revolvers, il serait mort, le con.
Mais non, dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme ça. Il m’a juste dit “c'est fini”, puis il est parti. Je me suis mise à pleurer, très très fort, et pile à ce moment-là, le soleil a disparu. Un mot est apparu dans le ciel : “Marre de chauffer des gens qui portent des vestes même en été”. Ce fameux mot que tout le monde connaît.
Les artistes se sont lamentés sur cette phrase, ils en ont fait des livres, mais rien à faire, le soleil est toujours absent. IKEA s’est fait dévaliser, et moi je vis avec ma culpabilité. Mais chut, personne ne le sait. Alors j’ai décidé. Si j’étais la cause de tout ça, j’allais réparer. Ramener le soleil. M’excuser au ciel en personne. Et peut-être, je dis bien peut-être… récupérer mon connard d’ex (mais pas trop vite non plus, faut qu’il rampe un peu).
J’ai donc commencé une liste :
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Trouver une échelle très très haute.
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Apprendre le langage des astres.
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Ne plus jamais mettre de veste.
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Arrêter de pleurer comme une madeleine.
Et après, je n’ai plus eu d’idées, donc elle est restée comme ça à prendre la poussière avec mon petit frère. Ces six derniers mois, je n’ai pas arrêté, mais jamais je n'ai trouvé comment amener ce soleil. Mon ex, quant à lui, est devenu totalement perché, littéralement. Il a décidé de vivre dans le ciel, et d’essayer de bannir les ampoules IKEA.
Ils font plein de manifestations, sa secte se fait appeler “la poule” — ampoule mais sans le “am”. Mais devinez ce qu’ils utilisent pour faire leurs réunions ? Bingo, des ampoules. Je n’ai pas osé lui dire que c'était de sa faute si le soleil avait disparu. D’ailleurs, le bon côté des choses, c’est que le racisme a totalement été banni. Oui, comme on dit, la nuit, tous les chats sont gris. Ce que je trouve génial, maintenant, peu importe quand tu te balades, il fait nuit, alors plus besoin d’avoir peur.
Enfin bon, dans tous les cas, j’ai décidé d’aller voir mon ex aujourd’hui. Pourquoi ? Eh bien, je me suis dit que si je l'embrassais, peut-être que tout redeviendrait comme avant. Ou alors, peut-être qu’il se transformerait en grenouille. Je lui ai tout expliqué, on s'est embrassés, mais rien n'a changé. Verdict ? Ce n’est pas l’homme de ma vie. Je l’ai laissé en plan avant de rentrer chez moi trouver une autre solution… Mais comme rien ne marchait, j’ai laissé tomber…
Et là, au moment où je commençais à faire la paix avec mon chagrin, j’ai reçu une lettre. Une enveloppe, toute jaune soleil. “Désolé pour la confusion. C’est pas toi. C’est le poulet.” Je n’ai pas compris, j’ai retourné cette enveloppe dans tous les sens avant de le voir : un QR code qui menait vers une vidéo. J’ai sorti mon téléphone, prêt à regarder, et j’ai vu un poulet qui court sur un clavier. Apparemment, en tapant aléatoirement, il a envoyé une commande cosmique d’extinction solaire. C’est donc ça, le chaos : un gallinacé sur un clavier intergalactique. Il s’appelait Jean-Claude. Aujourd’hui, c’est lui qui gère la météo. Gérard est à la retraite, mais le soleil n’est toujours pas revenu… Il me manque… Je ne sais pas quoi faire de plus…
10 ans après…
Plus personne ne pense que le soleil va revenir. On s’est juste habitué à vivre dans le noir. Mais un jour, juste comme ça, sans prévenir, le soleil est revenu. Pas un merci, pas un SMS, rien. Je me suis réveillée, il y avait trop de lumière. J’ai mis un temps à comprendre ce qui se passait. Quand j’ai compris, j’ai couru dehors, les bras en l’air, en mode “je savais que tu reviendrais pour moi !”. Il m’a répondu par un coup de soleil. Aïe. Le pire, c’est qu’il faisait super mal, surtout pour une peau qui n’a pas vu le soleil depuis plus de 10 ans. Le ciel a affiché un nouveau message : “Je suis revenu pour Gérard. Il me manque.” Voilà. Le soleil est gay. Je comprends mieux pourquoi il y a des arc-en-ciel dans le ciel, la couleur du drapeau des fiertés. Et moi, je vis avec une lampe torche depuis. C’est pas le grand amour, mais elle est fidèle elle au moins.
FIN
Je suis perplexe, ton texte semble partir dans toutes les directions. L'expression habituelle est "sans queue, ni tête", pourtant, malgré un milieu indescriptible, il y a bien un début et une fin. Cependant je me suis bidonné en lisant.
Merci et bonne continuation
Merci pour cette nouvelle !
J'ai beaucoup apprécié ton humour et le rythme de ton texte qui collent bien avec le côté absurde de ton histoire.
Ton personnage a l'air super sympa et son côté cynique me plait beaucoup.
Ce fut une belle découverte !
Bienvenue dans notre chère communauté avec l'entrée de cette nouvelle ! Ta narratrice survoltée m'a clairement donné envie de tout connaitre de ton univers déjanté ! Si seulement je n'avais pas lu ton résumé... qui en révèle trop :(
Je pensais flasher sur la licorne, mais il me semble qu'une autre plume que moi lui ai préféré le poulet. Un personnage haut en couleur (comme tes arcs-en-ciel :o) qui mérite une histoire à part entière !
Tu as donné l'impression d'une dialogue intime entre ta narratrice et le lecteur, ce que j'ai beaucoup apprécié. Son décalage par rapport à la réalité et son naturel dynamique ont permis de créer un bon lien d'entrée de jeu. On la suit donc volontiers dans ce monde atypique... et assumé !
J'ai surtout apprécié qu'elle s'est éloignée de sa "quête" initiale en prenant le lecteur à contre-courant : il y avait bien plus important que cet ex au final, foi de Soleil !
Merci pour ce partage !
J’ai bien peur de ne pas pouvoir apporter grand chose de plus que les autres commentaires : oui j’ai adoré, oui j’ai trouvé que le résumé en dévoilait un peu trop, oui j’ai beaucoup souri devant ton univers absurde débordant d’humour et de bonnes idées.
Ta nouvelle donne envie d’en savoir plus : sur Gérard, le poulet, la licorne… et en même temps elle se suffit à elle-même, pas besoin d’explications ou de détails superflus. Tu nous emmènes dans ton monde, on suit sans se poser de questions et c’est assez fort pour être souligné.
Je dois dire que j’ai été surprise, parce que des textes au style très oral comme le tien, avec une narratrice marrante et un peu cynique sur les bords, j’en ai lu beaucoup qui m’ont ennuyée ou paru maladroits… et ta nouvelle s’en détache complètement ! En fait je rejoins Rimeko là dessus : rien ne semble « artificiel ». Les pensées de la narratrice s’enchaînent très naturellement, l’humour n’est jamais lourd, tout est complètement assumé et rien ne se prend trop au sérieux. Ça fait tellement plaisir de lire des personnes qui partent à fond dans leur idée… et puis ça marche.
L’héroïne est super, mention spéciale à la façon dont au départ tout tourne autour de la reconquête de son ex, pour que finalement le mec soit expédié en quelques mots x) à l’image de sa façon de penser qui va dans tous les sens, elle papillonne d’un objectif à un autre, ce qui rend le tout léger et fluide.
Je pourrais citer tous les petits détails qui m’ont fait sourire mais je m’arrêterai là, merci et re merci beaucoup pour ce super texte, un moment de lecture qui m’a vraiment bien plu :)
Quelques remarques au fil de ma lecture :
« « Marre de chauffer des gens qui portent des vestes même en été ». Depuis, on vit sous des ampoules IKEA et Gérard — le gars de la météo — fait semblant d’y croire. » -> non mais cette entrée en matière, je suis fan x)
« J’ai tellement pleuré que le ciel a du (dû) croire à un déluge 2.0. »
« Mon quotidien ? Fuir les licornes frauduleuses, recoller les morceaux de ma dignité, et tenter de décrypter des QR codes célestes en espérant une réponse de l’univers. » -> les... licornes ? j’adore cette to-do list délicieusement absurde, ceci dit !
« Rien à f*utre. » -> Hum, pourquoi la censure * ici... ?
« fait un coucou au soleil (je ne l’ai pas fait mais rajoutons-le pour ma conscience) » -> j’ai pouffé x)
« Tu ne savais pas ce que cette journée allait te coûter, puis je me suis préparée à sortir. » -> oups, ce « puis » me paraît bizarrement placé après cette histoire de chocapics...
« alors je roule, (.) La routine »
« alors j’ai mis mon masque social n°4 » -> haha, j’en veux un aussi (répétition de « alors », avec la phrase précédente, par contre ^^)
« Ma journée se finit sans trop d’autres soucis, excepté peut-être la mort de ma mère, mais qui s’en soucie ? » -> MDR
« J’arrive devant lui, je lui souris, je vais pour m'asseoir, il m’arrête d’un geste. “Je ne vais quand même pas te payer à boire”, qu’il me dit. Il me regarde, je le regarde, si mes yeux étaient des revolvers, il serait mort, le con. » -> oh le malotru >:(
« Trouver une échelle très très haute. » -> ‘tention à ne pas utiliser des puces, ça merdouille avec la mise en page de PA !
« donc elle est restée comme ça à prendre la poussière avec mon petit frère » -> hum, il est au fond d’un tiroir aussi son petit frère ? x)
« Mon ex, quant à lui, est devenu totalement perché, littéralement. Il a décidé de vivre dans le ciel, et d’essayer de bannir les ampoules IKEA. » -> ... oui.... pourquoi pas... x)
« D’ailleurs, le bon côté des choses, c’est que le racisme a totalement été banni. Oui, comme on dit, la nuit, tous les chats sont gris. Ce que je trouve génial, maintenant, peu importe quand tu te balades, il fait nuit, alors plus besoin d’avoir peur. » -> Cette logique me flingue x) mais good for them ! (« j » pour les non-anglophones)
« C’est donc ça, le chaos : un gallinacé sur un clavier intergalactique. Il s’appelait Jean-Claude. » -> HAHAHA j’adore
« 10 ans après… » -> c’est mieux d’écrire les nombres en toutes lettres (« dix ») dans un texte littéraire, quand ils sont suffisamment courts...
« Il m’a répondu par un coup de soleil. Aïe. » -> logique, mais ironique aussi x)
« Le soleil est gay. Je comprends mieux pourquoi il y a des arc-en-ciel dans le ciel » -> yay !
Allez, on continue le chipotage par deux autres petites remarques :
- Pourquoi avoir classé ton texte comme « épistolaire » ?
- Ensuite, l’âge de la narratrice m’a paru un peu flou : je l’aurais cru très jeune, type adolescente, entre la mention des chocapics, sa logique entre simpliste et fantaisiste, et des termes comme « mon amoureux »... mais en même temps, elle semble avoir un travail de bureau ?? donc au moins, allez, 22-23 ans ?
J’aime beaucoup le ton « oral » de la narration en tous cas, c’est hyper énergique et drôle, on ne voit pas le texte passer avant d’arriver au mot « FIN ». Et pourtant, ça ne paraît pas trop artificiel d’avoir la narratrice qui fait des blagues et qui raconte des carabistouilles... je veux dire, ça fait « naturel », et pas « regardez comme elle est trop quirky et drôle » ? Je ne sais pas si je suis clair x)
C’est super inventif en tous cas, entre les ânes déguisés en licornes, les princes pas charmants, les missives solaires, et le gallinacé du chaos... J’ai bien ricané. Mention spéciale aussi à la pov Maman qui est morte entre deux, mais on avait d’autres soleils à retrouver !! (ou d’autres chats à fouetter, mais qu’est-ce qu’ils ont fait ses pauvres chats pour mériter ça ??)
Merci du partage et du shot d’humour !
Merciii pour ton commentaire et tes annotations tu m'as fais mourir de rire aussi ! Je suis contente que ça t'ai plu en tout cas
Epistolaire ? ahh mdr je n'ai pas fais exprès je vais changer ça de ce pas :) !
Oui elle as pas loin j'avais pensé 21 ans !!! Et justement j'ai joué sur son coté enfantin et le fait qu'elle sois adulte....
Voili voilou
Voilà une nouvelle très agréable à lire ! Totalement déjantée, donc j'ai adoré ! :D
Beaucoup de belles trouvailles, j'ai juste regretté que le paragraphe d'avant-histoire en révèle autant.
Merci pour le partage ! :)
Oui tu n'est pas le seul à m'avoir fais la remarque sur le paragraphe d'avant histoire ! Je vais retravailler ça
Bien joué, très belle nouvelle ! Je me joins au chorus de louanges, j'ai beaucoup ri de l'absurdité de l'ensemble :) quelques phrases sont la fulgurance même. (P.e. suis je morbide mais la mort de la mère m'a tué.)
Merci et à bientôt
Merci pour ton commentaire 🌛 ! Je suis contente que ça t'ai plu !
La seule chose, je n'aurais pas mis la phrase "Fuir les licornes frauduleuses, recoller les morceaux de ma dignité, et tenter de décrypter des QR codes célestes en espérant une réponse de l’univers" car ça spoile un peu trop et car il n'y a pas vraiment de fuite par un dégagement manu militari de l'animal. Mais ça ne gâche en rien la lecture.
Je prends note de ton commentaire :) !
J'ai a-do-ré ! De bons petits rires tout au long de ma lecture.
J'ai beaucoup apprécié l'idée des arc-en-ciels et du soleil devenu gay (pour Gérard, de la météo, c'est important).
J'ai hâte de découvrir d'autres histoires de ta part, ce petit grain d'humour est tour particulièrement agréable !
PS : C'est le poulet nommé Jean-Claude qui m'a attiré, je ne m'en cache pas.
Merci beaucoup et tant mieux si ça t'as plu !! (ah Gérard il est trop important sinon le soleil serais rester hétéro... ou pas... Il aurais aussi pu épouser le poulet )
Je proposerais d'autres nouvelles je pense dans ce style ! Après mes long texte ne ressemble pas du tout à ça.
Bonne continuation !
Mon style est très dark et je regrette de ne pas réussir à mettre plus d'humour dans mes textes. C'est un exercice difficile, chapeau bas!
Cette nouvelle est vraiment géniale, félicitations ! J'adore l'humour que tu as apporté et j'avoue que je suis assez admirative de ceux qui parviennent à en faire dans des récits. Chaque paragraphe a une intelligence dans sa façon d'apporter ces traits d'humour, toute l'histoire coule de source et on ne se rend même plus compte qu'on est en train de lire.
On pense avoir atteint le fond de l'absurdité et en fait non, il y en a encore après... (je pense au poulet oui oui). Après, je trouve ça dommage qu'on ait eu cet élément dans le résumé de la nouvelle car ça gâche un peu la surprise de la découverte, ça atténue l'absurde. Mais c'est peut-être le seul petit point que j'ai trouvé moins bien, c'est dire à quel point tu t'es bien débrouillée.
Peut-être que ma partie préférée est la conclusion. C'est peut-être bête mais imaginer le soleil gay, avec l'arc-en-ciel pour rappeler le drapeau des fiertés, m'a fait sourire.
Et je suis contente que la narratrice ait trouvé le grand amour, même si c'est avec une lampe torche...
Bravo pour cette nouvelle !
Je suis contente que ça t'ai plu, un petit message remplis de bienveillances ça fais toujours plaisir :) ! Oui je suis partie le plus loin que je pouvais dans le domaine de l'absurde ayant plutôt l'habitude d'écrire des choses très sérieuse et dark c'étais un exercice !
En tout cas merci pour ta lecture et ton commentaire !