Souffrant l'absence de réponse
L'asphyxiante angoisse
Qui épuise mon âme
Épouse les blessures et les bleus
Le son du verre brisé
Vrille mes oreilles
Un mal de tête continu
Sous la pression du monde
Où es-tu?
Où es-tu ?
Je t'ai perdu
Perdu de vue
La vie à un fil
Mon masque souffle l'oxygène
Qu'il manque à mes mains froides
Mes idées au ralenti
Mon esprit
Coulé au fond
De la mare sans fond
Toujours plus profond
Dans l'eau glacée
Cyanosée
Le parfum de la mort
S'accroche à moi
Où es-tu ?
Où es-tu ?
Je ne te vois plus
Tout est flou
Tout est sombre
Au bout du tunnel
Je...
Le dernier "Je" traduit sa mort (il n'est plus ce "je", il ne peut continuer cette phrase car il se rend compte qu'il ne sait plus pourquoi il voudrait la finir). C'est le dernier souffle de sa vie passée, marquant le début d'une nouvelle, immergée, désespérée, complètement abruti par le manque d'oxygène et portant sur ses épaules toute la "pression du monde". Il disparaît dans un "je" car c'est la disparition de son humanité, l'évaporation de son sujet.
C'est une interprétation un peu trop poussée, qui s'éloigne sans doute du sens premier de la noyade, ici métaphore de l'étouffement social ou philosophique, mais je trouvais intéressant d'essayer de développer mon ressenti et ce que j'en ai compris.
Au plaisir de te relire :)
J'ai eu l'impression de couler avec ! C'était bien choisi d'utiliser des vers courts (ou juste un mot) j'ai imaginé les bulles d'oxygène qui disparaissait petit à petit... On ressent la noyade de la perte ! Et le ''je..." puissant à la fin <3 !
En plus, j'ai appris un nouveau mot : cyanosée :D
Merci pour ce beau poème, continue comme ça !
Peace :)
Merci de ton commentaire, c'est touchant ! Contente de pouvoir apprendre des choses à d'autres, ça fait plaisir^^
Ne t'en fais pas, j'ai beaucoup à poster ici :)