Tic tac. Il est 3h du matin. L’heure tourne et le compteur de ma dette de sommeil avec. Mes yeux se nichent dans le lit de mes orbites, mais mes paupières refusent malgré tout d’abdiquer.
Alors, je passe le temps. J’abreuve mon cerveau d’inepties, en espérant le mettre en pause. Un verre à portée de main, pour célébrer l’amertume d’une nuit teintée d’alcool.
Et pourtant… Ces nuits m’appartiennent. Je sais que le prix à payer est dispendieux, mais Dieu n’a plus son mot à dire sur la question.
Libre-arbitre, plongée dans les limbes de l’anxiété... Merci pour ce cadeau empoisonné, mon Dieu ! C’est un aveu sincère, sans ironie ou faux-semblant. Ces nuits m’appartiennent.
Et je prends corps dans l’entre-deux d’un monde auquel je refuse d’appartenir.