Ce n’est pas une soirée de tristesse et de vin que l’on boit doucement sans parler, comme on sent peu à peu son parfum qui emporte avec lui, avec chaque gorgée, les morceaux, un à un, de la vitre brisée, la poitrine.
C’est une soirée paisible où, l’espace précieux de quelques heures étranges, la vie seule a cessé de tisonner la chair avec un vieux bâton qui sent la nuit.