Pendant ce temps-là en prison.
— C'est toi le fils de pute qui a touché à sa fille ?
— Oui pourquoi ?
— Tu vois, les mecs comme toi ici ne sont pas les bienvenus !
— Et en quoi c'est mon problème ?
— Si j'étais toi je ne dormirais pas sur mes deux oreilles !
— Merci du conseil.
Le père Kétenise sort la tête haute, non sans bousculer la personne qui se trouvait devant lui.
Onse et lui ont été mis dans des prisons éloignées par plusieurs États.
En Californie.
— La petite a encore fait une crise.
— Je sais ça fait deux jours que nous avons le thallium, et je n'ai rien trouvé.
— Il faut que tu dormes.
— Non, c'est bon.
— Alors une infusion.
— Papa je ne... Attends, redis-moi ça !
— Tu veux une infusion ?
— Tu es un génie, papa ! Mia !
— Oui ?
— Pourquoi pas une infusion ?
— C'est vrai qu'on n’a pas essayé.
- Laisse Mia faire alors, et toi tu vas dormir sinon je te shoote.
— Alors là, essaie toujours ! Laisse-moi juste aider Mia.
— C'est une grande fille.
— Mais...
— Et il faut que tu manges aussi.
— Mais je n'ai pas...
— Ce n'est pas négociable.
Il me pose un plateau devant moi.
— Je ne bouge pas tant que tu n'auras pas mangé.
— Pffff.
— Et sans souffler, ma fille.
Je mange en quatrième vitesse pour lui faire plaisir.
— C'est bon là ?
— Très bien. Et maintenant tu vas faire pipi sur ça.
— C'est quoi ?
— Un test de grossesse, andouille.
— Pourquoi faire ?
— Pour voir ton intelligence... Pour voir si tu es enceinte, triple buse.
— Mais je ne le suis pas.
— Je n'en suis pas si sûr.
En prison.
— Alors, Kétenise…
— Qu’est-ce que…
— La ferme… Viens ici !
Quatre hommes le portent jusqu'à la salle de douches. Elle est assez éloignée du poste de surveillance de nuit et des dortoirs. C'est parfait pour leurs petites affaires.
— Foutez-le à poil.
Il ne peut pas crier. Son rythme cardiaque est plus haut que la moyenne. Il a du mal à respirer. Il panique ? Lui ? Non, pas possible ! Quand les cinq hommes en face de lui retirent leur pantalon, il comprend ce qui l'attend.
Kétenise a l'impression que plus ils se rapprochent, plus ils sont nombreux. Mais malheureusement pour lui, ce n'est pas qu'une impression.
Plusieurs petits curieux sont venus voir ce qui se passe. Certains, c'est juste pour voir, et d'autres, c'est pour se soulager les bourses. Plusieurs d'entre eux n'ont pas vu la grotte depuis plusieurs années, que ce soit celle d'une femme ou celle d'un homme.
— À qui l'honneur ?
— Je vais y aller ! Il mérite de payer pour ce qu'il a fait.
Sans aucune préparation, le colosse le pénètre brutalement. Kétenise veut crier, bouger, mais c'est impossible. On lui tient les jambes en l'air, les bras plaqués au-dessus de la tête, et un couteau qui sort d’on ne sait où sur la gorge.
— Si tu hurles, on te saigne comme un porc.
La brute l'empoigne par les hanches pour pouvoir mieux le pénétrer plus brutalement, plus vite et plus sauvagement. Plus les coups de hanches s'enchaînent, plus la douleur s'accentue.
Californie.
— Même pas en rêve, papa !
— Mais qu'est-ce que ça te coûte ?
— C'est juste que je ne vois pas pourquoi je devrais faire ça. Si tu veux tout savoir, nous n’avons rien fait. Je travaille beaucoup et je rentre très tard le soir et il dort déjà.
— Bon, comme tu veux !
— L'état de la patiente a l'air de s'être amélioré, patronne.
— C'est vrai ? L'infusion a fonctionné ?
— Je ne saurais pas dire si c'est l'infusion qui a fonctionné. Nous avons testé tellement de choses… Peut-être que l'une de nos préparations devait prendre du temps pour agir. Mais une chose est sûre, c'est qu'elle respire beaucoup mieux.
— Vous pouvez rentrer, capitaine.
— C'est le Président à l'appareil.
— Merci. Oui, bonjour monsieur le Président.
— Bonjour mademoiselle. Alors, ma fille ?
— On ne sait pas exactement ce qui l’a guérie, mais un de nos tests a fonctionné.
— J'en suis ravi
Il raccroche mon téléphone sonne.
— Oui Bastien ?
— J'ai encore reculé votre rendez-vous à Los Angeles.
— Merci.
— Vous croyez en avoir encore pour combien de temps ?
— Je ne sais pas, Bastien !
— OK, alors je dis à cette personne que je la préviendrai quand vous serez libre.
— Merci pour tout ce que tu fais.
Je raccroche et regarde mon père.
— Tu ne veux toujours pas faire pipi ?
— Papa !
— OK, OK !
— Allez, ouste tout le monde, j'ai envie d'être un peu seule.
Une fois tout le monde sorti, je prends mon téléphone et appelle Damien. Bizarre, il ne répond pas, il doit avoir une urgence. Je ne cherche pas plus. Bon, et si on dormait un peu ?
En prison.
C'est avec beaucoup de mal et de difficultés que Kétenise regagne son dortoir et son lit. Il ne sait pas combien lui sont passés dessus ni combien de temps ça a duré. À aucun moment ils n'ont arrêté de parler de sa « fille ».
Cette petite pute qui a ruiné sa vie.
C'est comme ça qu'il l'appelle. Une fois dans son lit, il finit par s'endormir. Il se dit que s’il dort, la douleur passera. C'est à cause d'elle qu'il est ici. Si elle n'était pas venue au monde, tout ça ne serait jamais arrivé. Tout ! C'est sa faute.
Californie.
C'est la première fois que je rêve de mon « père ». Ce n'était pas un rêve d'ailleurs, c'était plus un cauchemar pur et dur. J'ai crié… paniqué. Mon véritable père est venu me réconforter. Voilà ce qui se passe quand je dors trop longtemps. 6 h 30 et je ne dors pas.
— Viens, elle va beaucoup mieux et elle arrive de nouveau à parler.
— J'arrive.
Je secoue un peu Mia qui dort paisiblement à côté de moi, ou plutôt à moitié affalée sur moi. Elle a même réussi à me baver dessus.
— Bonjour mademoiselle.
— Bonjour, mademoiselle Hamp.
— Je ne connais toujours pas votre prénom.
— Je m'appelle Annie.
— Très bien, Annie. Puisque vous pouvez parler, je vais vous poser quelques questions.
— Je vous écoute.
— Vous souvenez-vous de qui vous a donné ce verre ?
— Vous savez, dans ce genre de soirée, les boissons ça va et ça vient, je ne sais vraiment pas, je suis désolée.
— Ce n'est pas grave. Vous avez senti quelque chose de bizarre quand vous avez bu votre verre ?
— Non, rien du tout. J'ai été empoisonnée par quoi ?
— Par du thallium…
— Qu'est-ce que c'est exactement ?
— Je ne connais pas ce poison. C'est pourquoi je vais vous poser des questions. Mia tu prends des notes ? Bon, comme vous savez, il y a déjà la chute totale des cheveux, ap…
— La quoi ? Ne me dites pas que je n'ai plus un poil sur le caillou ?
— Je… si…
— Si quoi ? Si j'ai encore les cheveux ou si je n’en ai plus ?
— Plus…
— Mon Dieu… Oh, mon Dieu… Je… Ma vie est fichue.
— Mais non, mais non. Ça repousse les cheveux. Après il y avait quoi d'autre, Mia ?
— Heu…
Elle cherche dans son carnet les notes qu'elle a prises depuis le début.
— Il y avait les crises d'épilepsie, les tremblements…
— Combien ?
— J'ai arrêté de compter à la dixième, déclare mon père.
— Bien. Quoi d'autre ?
— Le fait qu'elle n'arrive plus à parler. Après, nous n'avons rien d'autre.
— Est-ce que vous avez mal quelque part ?
— Oui, j'ai assez mal à la tête. Vous me prenez tellement la tête.
— Sérieusement !
— J'ai également mal au ventre et une envie de…
Trop tard, elle me vomit dessus.
— Je tue quelqu'un quand ?
— Reste calme !
— Je vais prendre une douche et me changer. Tu peux rajouter des vomissements à la liste.
Allez hop, à la douche. L'eau chaude me coule sur le visage et me mouille les cheveux. Je reste là un moment avant de revenir sur terre et de me savonner. Une fois terminé je m'enveloppe dans une grande serviette en coton et c'est là que je remarque ma prise de poitrine. Elle a doublé de volume. Ça ne m'étonne pas vu comment on me fait manger à longueur de journée.
Je sors de mes rêveries quand on toque à la porte.
— Je m'habille et j'arrive.
La personne s'éloigne de la porte.
Je regarde ma valise et tout ce qu'il me reste c'est… une… ce truc que les filles mettent tout le temps pour la plupart... c'est ça, bordel, une robe… blanche en plus. De toute façon, toutes mes affaires sont sales. Je n'ai pas le choix. Je déteste ça. Je descends dans la salle à manger, et à ma plus grande surprise, le Président est assis sur, un des canapés, une tasse de café à la main. Sa femme à sa gauche, son fils à droite et ses deux filles derrière lui. On dirait une photo de famille. Quand il me voit, il pose sa tasse et quitte le canapé. Trois gardes du corps le suivent mais sont vite arrêtés par le Président.
— Ah, mademoiselle Hamp, quel plaisir de faire enfin votre connaissance.
— Moi de même ! Que me vaut l'honneur de votre visite ?
— Je n'ai pas le droit de rendre visite à ma fille ?
— Bien sûr que si, monsieur le Président.
— Alors ? Vous avez réussi à la guérir ?
— Comme vous le voyez, elle est sur pied et semble aller beaucoup mieux.
— Des symptômes ?
— Oui, elle m'en a fait la démonstration tout à l'heure. Des maux de tête et de ventre. Et il va y avoir la phase de ce que j'appelle le calvaire. Quant à ses cheveux, je ne sais pas s’ils repousseront correctement.
— Et la personne qui a fait ça ?
— Je suis désolée de vous le dire, monsieur, mais ce n'est pas mon domaine.
— Mais il y a un mais, mademoiselle Hamp. Je me trompe ?
— Oui… Vu comment on ne peut vous approcher facilement je suppose que pour le reste de votre famille c'est la même chose ?
— Tout à fait.
— Alors il n'y a qu'une seule solution à votre problème.
— Qui est ?
— Ça ne peut être qu'un membre de votre famille qui a fait ça. Sur ce, je suis désolée de vous faire faux bond, mais on m'attend à Los Angeles. Les gars, on remballe tout.
— Merci pour vos services, mademoiselle Hamp.
— Pas de problème.
Je prends mon téléphone et appelle Bastien pour lui dire de prendre un avion et de prévenir la personne qui me demande à Los Angeles que j'arrive.
Une fois que tout est prêt nous sommes sur le point de partir, mais on frappe au carreau de la camionnette.
— Oui, c'est pourquoi ?
— Je dois vous donner ceci de la part du Président.
Je regarde le montant du chèque. Exorbitant.
— Non merci.
— Il savait que vous alliez dire ça, c'est pourquoi il l’a déjà crédité sur le compte de l'entreprise.
— Oh… merci quand même.
— Bon retour, mademoiselle Hamp… et Mia.
— Merci crâne d'œuf, au plaisir.
Je le vois me sourire pour la première fois. Allez, en route pour L.A.
Une fois à l'aéroport, tout le monde sort de la camionnette.
— Je vais aller enregistrer notre matériel.
— J'y vais.
— Merci papa. Tu es fatiguée, Mia ?
— Je ne l'aurais pas cru, mais ce métier, c'est fatigant.
— Et encore, c'était tranquille, là. Il y a des moments où c'est encore plus tranquille, ne t'inquiète pas.
— Mais malgré tout j'aime beaucoup tout ça.
— Alors je suis heureuse de t’annoncer que tu fais officiellement partie de notre entreprise.
— C'est… C'est pas une…
— Blague ? Non ! Bien sûr que non
Mon téléphone sonne.
— Oui Bastien ?
— J'ai prévenu votre client. Votre avion est à quelle heure ?
— Il est à 15 h 45.
— OK, je lui dis.
— Merci beaucoup pour tout.
Là, je ne sais pas pourquoi, je me mets à pleurer. Il va vraiment falloir m'expliquer.
— Patronne, vous pleurez ?
— Non ! Allez, à plus.
Je raccroche.
— Nalla ? Tout va bien ?
— Oui oui, Mia. Tout va bien.
Comme par magie je m'arrête de pleurer. C'est le manque de sommeil sans doute. Je vais dormir dans l'avion. Mon père est toujours dans la file d'attente.
En prison
Kétenise ne dort plus. Tous les soirs c'est la même chose. Tous les soirs dans les douches. Tous les soirs le viol, la pénétration brutale et bestiale, souillé par le sperme de ces brutes. Tous les soirs il se fait baiser dans tous les sens du terme.
La douleur, les déchirements. Il a mal. Mais jamais il n’a créé une seule fois. Il n’allait pas leur donner ce plaisir et risquer de se faire égorger. Les gardiens devaient être dans le coups, puisque normalement les portes ne sont pas ouvertes durant la nuit. La musique est toujours à fond dans leur cabine. C’était elle ? C’était elle qui les avait payés pour lui faire subir tout ça ? De quelle droit cette petite pute se permettait elle de lui faire ça. Lui qui lui avait tout donné. Qui l’avait nourrie, logée alors qu'elle n'était pas de lui ?
***
Depuis qu'il est arrivé Onse, n'a pas trop eu de problèmes. Il ne se mélange pas avec les autres par peur. Peur de finir comme Explo ou Dewine, qui a été retrouvé roué de coups, totalement défiguré. Alors Onse reste sur ses gardes. Un après-midi alors qu'il était dans la buanderie, trois hommes sont rentrés et ont fait sortir tous les autres détenus.
C'est à mon tour ! Je vais finir violé, défiguré, ou encore empoisonné. Ou peut-être les trois à la fois.
— Onse c'est ça ? Comment tu vas ?
***
Dans l'avion
— Vous désirez quelque chose à manger ?
— Qu'est-ce que vous avez ?
— Salade, sandwich…
— Je vais vous prendre deux sandwichs au poulet s'il vous plaît.
— 12 € 20 s'il vous plaît .
Je la paye et elle me donne les sandwichs. J'ai terriblement faim, c'est incroyable. Après avoir mangé, je ferme les yeux et m'endors.
***
En prison
— Tenez-le bien !
Ils ont mis Onse en position levrette sur la petite table clouée au sol. Le violeur d'Onse a enlevé tout le linge pour que ce soit le moins confortable possible. Lui qui aimait cette position avec sa femme, et même avec la petite Nalla autrefois, il va la subir dans quelques instants. Il n'a pas eu le temps de se préparer qu’il est pénétré violemment. Le violeur pousse des gémissements et des soupirs de satisfaction. Son anus le brûle. Après quelques coups de reins, il se déverse en lui. Onse n'a pas le temps de récupérer que quatre hommes prennent la relève.
Le premier des 4 lui demanda s’il aimait se faire violer. S’il à aimer détruire les années de cette enfants pour quelles que minutes de plaisir ? Si cela en valait la peine. Une fois qu’il eu fini il laisse la place au 3e qui lui s'était munie d’une barre en metale, qui enfonça avec force dans l’anus d’Onse. Il comprend, il comprend ce qu’il à fait vivre à Nalla. Il comprend la douleur, l’impuissance de cette enfant contre 20 hommes ce soir-là. La peur et la panique qu'elle a pu ressentir. Il comprenait tout aujourd'hui. Pendant ce temps là le 2e oblige Onse à lui faire une fellation et se déversa dans sa bouche. Et le dernier le pénètre en même temps que la barre en matale.
***
Los Angeles
Quand nous sommes arrivés à Los Angeles, Mia et moi nous sommes dirigées vers le lieu de rendez-vous. Mon père a pris un avion pour rentrer, donc il n'est pas avec nous. Le taxi nous a déposés sur la place des Fontaines. Je suis fatiguée de notre voyage. Je décide donc de m'asseoir sur le bord du point d'eau pour attendre notre client.
— J'ai faim !
— Je vais aller chercher quelque chose dans cette boulangerie, je reviens.
Mia s'éloigne, j'en profite pour mettre la main dans l'eau pour me rafraîchir. On me tape sur l'épaule. Je me dis que ça doit être mon client. Je me redresse et lisse ma robe. Je me retourne. Mon cœur rate un battement quand je vois Damien juste devant moi.
Sans réfléchir je lui saute dessus.
— Tu m'as tellement manqué mon amour. Pourquoi ne répondais-tu pas à mes appels ?
— Tu sais très bien que je ne sais pas mentir.
— Je suis super contente, mais mon amour, je dois voir un client.
— C'est moi.
— Quoi ?
— C'est moi, ton client.
— Je ne comprends pas.
— Nalla, Maria, Sofia Hamp, depuis notre première rencontre, je suis tombé amoureux de toi. Oui, malgré nos huit ans. Depuis ce jour-là, nous ne nous sommes jamais quittés. Tu es tout pour moi ! Malgré tout ce que nous avons traversé, la séparation des deux ans, la prison, les nombreux problèmes que nous avons eus sur notre chemin, nous sommes là toi et moi. Je t'aime et je t'aimerai toute ma vie alors c'est pourquoi je te demande de passer le restant de ta vie à mes côtés en tant que femme ! Ma femme ! Si tu m'aimes comme je t'aime.
— Damien… je… Bien sûr que oui ! Oui… oui… Mille fois oui !
Il se redresse et me passe la bague au doigt. Je le prends dans mes bras. Mon Dieu que je suis heureuse. Je me mets même à pleurer.
— Bah… depuis quand tu pleures ?
— Ah, la ferme !
Je regarde de plus près ma bague. Ce que je suppose être un diamant et la pierre qui est la plus grosse. Damien sait que je n'aime pas ce qui est rond. Donc la pierre est carrée. Et tout autour il y a des aigues-marines bleues. Je n'ose même pas imaginer son prix.
— Je suis désolé d'avoir pris autant de temps à te demander en mariage.
— Mais non.
— J'ai une autre surprise pour toi. Ferme les yeux. Je ne vais pas te les bander, puisque tu n'aimes pas ça. Mais promets-moi de ne pas tricher.
— OK !
Il me conduit dans les rues de Los Angeles.
— Nous sommes passés devant un traiteur et un fleuriste.
— Tu triches !
— Non, j'ai un odorat développé. Après devant un restaurant chinois. J'ai entendu la femme parler mandarin. Où sommes nous ?
— Tu peux ouvrir les yeux.
Je fais ce qu'il me dit. Nous sommes devant un resto japonais. J'adore ! On rentre.
— SURPRISE !
— Mon Dieu, vous m'avez fait peur !
— Montre-la-nous ! "
Je ne comprends pas de quoi ma mère veut me parler, mais quand elle me prend la main je comprends. Ma bague.
— Je suis tellement contente pour toi.
— Merci maman.
— Nalla tu n'as pas pris un peu de poids ?
— Mais vous avez quoi avec ça ? C'est papa et Damien qui m'obligent à manger.
— C'est pas plus mal.
— Allez, tout le monde à table c'est moi qui régale, déclare Mina.
— Alors, Mia, où sont mes petits pains ?
— Juste là, dit-elle en rigolant.
— Allez, les filles, on n’attend plus que vous.
— On arrive, on arrive.
Je suis heureuse, j'ai tous les gens que j'aime avec moi. Et je ne l'aurais jamais cru un jour, mais je vais me marier.