Ombre et lumière - Coddie

La porte de la cellule s’ouvre en grinçant et Greol me jette à l’intérieur. Je suis tellement épuisée que je ne fais même pas l’effort d’amortir ma chute. Je tremble, j’ai un goût affreux de vomissures en bouche et je saigne de m’être mordue la langue. J’ai envie de pleurer mais les larmes ont depuis longtemps déserté mon corps. Je ne parviens pas à chasser l’image de ce banc de torture, le souvenir du feu qui consume ma peau. Mes mains sont indemnes mais mon âme est brisée en mille morceaux. Je me roule en boule et je recule, je me traîne dans la poussière pour m’éloigner de mon geôlier. Les charnières se lamentent et le lourd battant de chêne se referme, je prie pour que l’obscurité me dévore et pour qu’on m’accorde le droit de mourir.

Dans un coin, je repère une gamelle d’eau et un morceau de pain rassis. J’utilise mes maigres forces pour ramper jusqu’à l’écuelle, mais je m’effondre en essayant de boire et je renverse le précieux liquide. Je reste un long moment prostrée dans le noir, avec pour seule compagnie le souffle de ma respiration. Son timbre rauque me rappelle le visage mutilé du commandant Ravinel et un spasme de terreur secoue mon corps. Je revois l’éclat fanatique de son regard, la folie qui brûlait au fond de ses yeux. Cet homme est l’incarnation du mal. Je prie Rajeena l’Immortelle avec ferveur pour ne plus jamais croiser sa route.

Le temps s’égraine comme des filaments d’éternité. Je suis incapable de compter les heures, je n’ai pas le courage de me lever. Je sursaute à chaque tintement de clé dans le couloir, une peur indicible s’empare de moi et je crains de voir la silhouette du centaure se découper dans la pénombre. Je crie, je pleure, j’appelle Jaken et mes parents à l’aide, tout en sachant qu’ils ne pourront pas venir me chercher. J’adresse mes suppliques à Senestrah la grande Faucheuse pour qu’elle m’offre une délivrance, mais seul le silence me répond. Même les dieux m’ont abandonnée ici. Parfois, j’imagine un visage qui m’observe dans le noir, une boule de fumée grise avec des yeux rouges et un rictus effroyable. Je devine une présence maléfique, elle m’épie sans relâche et se délecte de mes tourments. Ces geôles sont maudites, corrompues par la magie des Façonneurs qui les ont créées, ou par quelque chose de pire encore. J’ai l’impression d’entendre des chuchotements et des rires grinçants quand je dors. 

Soudain, un halo bleuté apparaît sur le sol de ma cellule. Des arabesques se dessinent sur la pierre humide et froide, traçant un cercle de lumière au-dessus duquel poudroient des particules d’argent. La princesse Ceara se matérialise dans l’air et se pose au centre du motif. Elle porte une robe diaphane couleur de nuit réhaussée d’une épingle d’or. Son visage est trouble mais je la reconnais à la gemme d’éclat étincelante qui orne son front. Une chaleur fugace réchauffe ma poitrine. Son aura repousse les ténèbres grouillantes et rallume dans mon cœur une flamme que je croyais perdue. 

« Tu possèdes un courage hors du commun, Coddie Vilmer. Peu de gens résistent aux interrogatoires du commandant Ravinel. »

Ceara s’avance pour effleurer ma joue. Malgré sa douceur et sa gentillesse, je ne peux m’empêcher de reculer au contact de ses doigts. Un frisson de dégoût remonte ma colonne vertébrale et la princesse pose sur moi un regard plein de pitié.

« Je suis navrée de t’avoir laissée subir cette épreuve. Je devais éprouver les limites de ton esprit avant de te faire pleinement confiance. »

Ses mots me parviennent comme une mélopée lointaine et je devine qu’elle n’est pas vraiment ici. C’est une illusion semblable aux pâtisseries qu’elle m’avait servi. La véritable Ceara doit toujours être prisonnière, elle aussi. Mon cœur s’emballe tandis qu’une idée folle germe dans ma tête : se pourrait-il qu’elle soit enfermée quelque part dans cette prison lugubre, tout près de moi ?

« Ne t’inquiète pas, Coddie. Je suis en sécurité dans ma chambre au Palais d’Ambre. »

Elle m’adresse un sourire désarmant mais je sens mon corps se raidir. Est-ce qu’elle vient de lire dans mes pensées ?

« Oui, confirme-t-elle. Nous partageons de nouveau un Rêve, ce qui me donne accès à ta conscience. Hélas, mes pouvoirs faiblissent et je ne pourrai pas maintenir cette connexion très longtemps. »

Elle se tait un instant et son image vacille. Son souffle s’accélère, les couleurs de sa robe perdent de leur éclat et j’aperçois une tache sombre à l’endroit où le tissu épouse la naissance de sa gorge. Sa peau violacée forme une croûte sèche et craquelée. Je connais ces lésions. J’ai vu les mêmes sur le cadavre de mon père et de ma sœur. 

« Vous souffrez de la putrescane, dis-je.

– En effet. Tu es observatrice. Je rejoindrai bientôt les Vallées de l’Immortelle, et il n’existe rien en ce monde qui puisse l’empêcher. Maintenant, écoute-moi bien, Coddie Vilmer. Ce que je m’apprête à te révéler est très important. Les gens pensent que Morgulath est un mythe, une légende qui appartient au folklore de la Cité-Monde, mais ils se trompent. Le prince-démon existe. Il s’agit en réalité d’un Seigneur Ombre, un mage noir très dangereux qui fut vaincu par le passé. Son corps a été détruit, mais son esprit a survécu grâce à une magie très sombre, appelée nécromancie. Afin d’éviter qu’il ne ressuscite dans une autre enveloppe charnelle, une prison spéciale a été bâtie à Ambreciel, où il est enfermé depuis des siècles. Une forteresse qui le prive de ses pouvoirs. »

Elle marque une pause et embrasse d’un geste la cellule où je me trouve. Je comprends avec horreur que l’Académie des Sorcelames est bien plus qu’une simple garnison pour les défenseurs de la cité. Ses cachots que je croyais destinés aux Anormaux sont en réalité conçus pour nous préserver d’une autre menace bien plus dangereuse. Je repense alors à mes cauchemars depuis que l’on m’a jetée ici, à cette présence maléfique que je percevais dans les ténèbres. Plus que jamais, cet endroit me glace le sang.

« La gemme d’éclat enchâssée dans mon diadème n’est pas ordinaire, poursuit Ceara sans deviner mon trouble. C’est le cœur du sortilège qui retient Morgulath prisonnier. Elle me lie en permanence à l’esprit du Seigneur Ombre, et fait office de barrière pour l’empêcher d’utiliser sa magie.

– Attendez… vous voulez dire que vous vivez constamment avec le prince-démon dans un coin de votre tête ?

– Oui. C’est le prix à payer pour la sécurité des habitants de la Cité-Monde.

– Mais alors, si la putrescane vous affaiblit… ça veut dire que Morgulath est en train de prendre le dessus ? Le Joyau d’Ambreciel ne suffit plus à vous protéger de lui ?

Ceara opine avec un sourire triste.

– En effet. Il profite déjà des fissures de sa prison pour tisser des sortilèges. Ezio Ravinel a accepté de partager ce fardeau avec moi pour tenter de le retenir. Il a incrusté dans sa Lame d’Arcane une gemme d’éclat que nous avons jumelée à la mienne. Mais le prince-démon est trop fort, sa puissance ne cesse de croître au fur et à mesure que la maladie ronge mon corps. Je crains qu’il ne soit bientôt en mesure de reprendre forme humaine pour semer le chaos et la destruction dans la cité. »

Une boule d’angoisse me retourne l’estomac et je prends une profonde inspiration pour tenter de me calmer. La gangrène a déjà atteint le cou de Ceara. Ce n’est qu’une question de jours, peut-être même d’heures, avant que la Grande Faucheuse ne vienne réclamer son âme.

« Je ne comprends pas, dis-je d’une voix nouée. Pourquoi m’en parler à moi ? Je suis incapable de vous aider !

– Parce que le temps presse et je ne peux faire confiance à personne d’autre. Morgulath a le pouvoir de corrompre les âmes faibles, d’asservir les Hommes à sa volonté par la peur. Sa magie sinistre commence à se répandre, le retour de la putrescane en est la preuve. Je ne peux plus me fier à mon entourage. Mais toi, Coddie Vilmer, tu as résisté à la torture. Tu es forte et courageuse. Il aura beaucoup de mal à t’atteindre. »

Nouvelle pause. Sa respiration devient rauque et laborieuse, des gouttes de sueur perlent sur son front. Elle sacrifie une énergie considérable pour me raconter cette histoire. Alors je dois continuer de l’écouter, même si j’ai du mal à y croire.

« Tout à l’heure, quand j’ai utilisé ton Rêve pour chanter dans le désert, j’ai tissé un sortilège très ancien qui permet de lier un nouveau réceptacle au Joyau d’Ambreciel. J’ai choisi une femme pour me succéder. Une enfant des bas-quartiers aux cheveux roux, accompagnée d’une cavaline aux écailles bleutées. Son cœur est pur, elle possède la volonté suffisante pour résister aux assauts de Morgulath. Sa magie est encore instable mais puissante, je l’ai vue resplendir comme un phare au milieu de la tempête. Elle est désormais la seule à pouvoir hériter de mon diadème. Et toi, Coddie Vilmer, le jour de son couronnement, tu deviendras sa Première Lame. »

Je me fige. Ma mâchoire se décroche, je suis à deux doigts d’éclater de rire. Moi, protectrice de la future princesse d’Ambreciel ? Commandante suprême du Guet et des Sorcelames à la place d’Ezio Ravinel ? C’est une blague ?

« Mais c’est impossible ! je m’exclame d’un air horrifié. Je n’y arriverai jamais ! 

– Tu n’as pas le choix. Les sbires de Morgulath sont déjà à l’œuvre, ils assassinent des Façonneurs pour que ta Lame d’Arcane ne soit jamais forgée. En marquant cette jeune femme comme mon héritière, j’ai placé une cible dans son dos. Le Seigneur Ombre fera tout pour se débarrasser d’elle, il lancera bientôt tous ses serviteurs à sa recherche. »

J’hallucine. Cette histoire est complètement dingue. Je ne parviens pas à croire ce que je viens d’entendre. Pourtant, Ceara semble tellement sérieuse...

« Vous oubliez un détail essentiel, dis-je. Je ne suis pas une Anormale, je ne pourrai jamais éveiller une Lame d’Arcane.

– Ne t’inquiète pas pour ça. Ezio non plus ne possédait pas le don à sa naissance. Ses pouvoirs lui ont été offerts par le Joyau d’Ambreciel lorsqu’il m’a prêté allégeance. »

Cette fois, j’ai la gorge nouée. Les larmes montent et je suis incapable de les retenir, j’ai l’impression de devenir folle. Tout ça n’est qu’un horrible cauchemar. Je vais me réveiller dans mon abri des Fosses, loin de cette prison sinistre et de tous ces mages qui s’amusent à torturer mon esprit. Je ne veux pas être une Anormale, je refuse de devenir Sorcelame. Je préfère encore me jeter du haut de la Dernière Enclave. Malgré tout, je ne peux me résoudre à abandonner Ceara sans l’aider.

« Cette jeune femme que vous avez choisie dans la tempête… Je crois que je la connais. Elle s’appelle Syndra. C’est la fille de Ballard, le maître des Fosses.

La princesse m’adresse un sourire plein d’espoir.

– Parfait. Ce renseignement nous fait gagner un temps précieux. Tu dois absolument la protéger contre les Fils de Morgulath et l’amener devant moi avant qu’il ne soit trop tard. »

Je sers les poings et je me mords la lèvre pour me donner du courage. Syndra n’est pas vraiment mon amie, mais Ballard s’est occupé de moi lorsque la putrescane a tué mes parents. Il m’a recueillie dans son orphelinat des Fosses, il m’a encouragée à m’instruire dans son école. C’est même grâce à l’entremise de Syndra que j’ai rencontré Jaken, quand Ballard n’a eu d’autre choix que de me renvoyer à la rue pour libérer une place à un autre enfant qui en avait davantage besoin. Je n’ai pas le droit de l’abandonner, pas après tout ce que sa famille a fait pour moi. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, j’ai les jambes flageolantes, mais c’est d’une voix déterminée que j’accepte la mission de la princesse. Que Rajeena me protège !

« C’est d’accord, dis-je. J’ignore si je réussirai, mais je promets de tout faire pour défendre Syndra au péril de ma vie.

Un soulagement immense se peint sur le visage de Ceara quand je prononce ces mots.

– Tu es une jeune femme étonnante, Coddie Vilmer. Je suis certaine que le moment venu, tu deviendras une Sorcelame d’exception. À présent, tu dois te reposer pour récupérer des forces. Au coucher du soleil, j’enverrai l’un de mes fidèles serviteurs te délivrer. Il te présentera un morceau de cette étoffe pour preuve de bonne foi. Surtout, ne fais confiance à personne d’autre. »

Elle désigne sa robe bleu nuit et j’acquiesce avec gravité. Soudain, un bruit de sabots résonne dans le couloir et j’entends le centaure manipuler un trousseau de clés. Je me tourne vers Ceara pour l’avertir, mais elle a déjà disparu. Un rai de lumière transperce l’obscurité et je me réveille en sursaut. Le faciès effrayant de Greol se présente devant moi, avec ses traits rêches et son regard dur. Il jette un coup d’œil inquisiteur aux quatre coins de ma cellule, renifle l’air comme un limier puis claque la porte et la verrouille avant de poursuivre son inspection. Ses visites sont les seuls indices dont je dispose pour estimer le passage du temps. Lors de sa précédente tournée, il m’a apporté une écuelle et un pichet d’eau. Cette fois, il ne m’a rien laissé. J’en déduis que nous sommes au milieu de l’après-midi. Il me reste une poignée d’heures pour dormir avant ma tentative d’évasion.

Hélas, le sommeil me fait défaut et la nervosité me ronge. Les avertissements de la princesse se bousculent dans ma tête, la mission qu’elle m’a confié me terrifie. Pour tenter de me calmer, j’élabore un plan d’action. Si elle parvient vraiment à me libérer de ces geôles, mon premier réflexe sera de retrouver Jaken pour lui demander de l’aide. Mais je réalise très vite la stupidité de mon raisonnement. Jaken est un criminel égoïste, il refusera d’être mêlé à toute cette histoire. De plus, tout ceci pourrait très bien être une machination du commandant Ravinel pour me prendre en filature jusqu’à son repaire. Qui me dit que ce n’est pas lui qui utilise sa magie pour me faire perdre la tête ? Non, décidément, trouver refuge auprès de la Main-Noire est une très mauvaise idée. Mais alors, vers qui pourrais-je me tourner ?

La réponse me vient comme une évidence.

Ballard.

Le maître des Fosses est le père de Syndra, il connait tout le monde dans les bas-quartiers. Qui d’autre que lui pourrait m’aider à protéger sa fille, à remplir ma mission et à recruter des alliés ? Je demanderai aussi le soutien du clan des catacombes. Ces Souterreux sont des gens bizarres, mais je crois que le vieux Joba m’aime bien. Souvent, au retour de mes virées nocturnes avec Jaken, je fais un crochet discret pour déposer des victuailles et des gourdes d’eau sous le Pont des Ossuaires, qui marque l’entrée de leur territoire. En échange, je sais qu’un lien de chanvre brûlera tous les jours aux pieds de la statue de l’Immortelle dans les catacombes, en mémoire de mes parents. Ce rituel de confiance qui nous unit me laisse espérer que Joba et sa famille m’apporteront leur assistance. 

Je retrouve peu à peu du courage en énumérant mes alliés potentiels. Des Souterreux, mon esprit glisse en direction d’Esmea, la demi-sœur du commandant Ravinel. Contrairement à son horrible frère, Esmea est douce et gentille. Elle consacre une part importante de ses journées à l’instruction des orphelins des bas-quartiers, dans l’école de maître Ballard. Parfois, avec son cadet Eskel, ils organisent des distributions de nourriture sur le Parvis des Indigents, devant l’unique Syndoma du quartier des Fosses. Je suis sûre qu’elle voudra m’aider. Ce n’est pas une combattante, mais en tant que membre de la famille Ravinel, elle a le droit de se déplacer partout dans la cité et elle pourra me faire ouvrir les portes de la Dernière Enclave.

Finalement, cette mission ne me parait plus impossible. J’ignore encore si j’accepterai mon rôle de Première Lame, mais sauver Syndra et l’amener devant la princesse, c’est peut-être dans mes cordes. Jaken m’a appris à me déguiser, à passer inaperçue et grâce à lui, je connais les ruelles sinueuses d’Ambreciel comme ma poche. Le meilleur moyen pour moi de réussir, c’est sans doute de retrouver la fille de Ballard et de disparaître.

Mais avant tout, je dois m’échapper de cette prison.

Je me tourne sans conviction vers la gamelle que Greol m’a apporté ce matin. Elle contient un brouet visqueux, une galette de farine sèche et une lanière de viande de cavalin. Ceara a raison. Si je veux avoir une chance de m’enfuir de l’Académie, je dois retrouver des forces. Malgré la douleur que provoque la mastication, je m’oblige à tout avaler. Après mon maigre repas, je serre les dents et je m’appuie sur le mur pour me redresser. Quand le serviteur de Ceara viendra me chercher, je dois être en mesure de le suivre. J’entame péniblement la traversée de ma cellule. Après quatre ou cinq pas, ma cheville se dérobe et je m’écroule douloureusement par terre. Mon nez s’écrase contre la roche et je sens un filet de sang s’écouler de mes narines. J’ai la tête qui tourne, mais je décide de refaire une tentative. Je rampe de nouveau jusqu’à la paroi et je me remets debout. Je vacille quelques instants, le cœur au bord des lèvres, avant de m’élancer à tâtons dans le noir comme une mendiante ivre. À mi-chemin, je trébuche sur ma gamelle et je l’entends rebondir contre la cloison. J’avance dans cette direction et soudain, mes doigts rencontrent la pierre humide. Un sourire revanchard crispe mes lèvres, j’ai l’impression d’arracher une victoire éclatante sur mes bourreaux.

En dépit de tous leurs efforts, ils ne m’ont pas brisée.

Et bientôt, je serai libre.

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CamillOu
Posté le 18/10/2025
Coucou Ori,

Un passage de haute volée qui distille des indices pour la suite !

Toujours cette fluidité de lecture avec un langage soutenu que j'adore ! Assurément il y a une vraie patte !

Par contre les femmes vont-elles avoir le dernier mot après avoir autant ete malmenées ??? J'espère bien !

Hâte de découvrir la suite ! 😉
MrOriendo
Posté le 18/10/2025
Hello CamillOu !
Ahah oui en effet c'est encore un chapitre qui apporte pas mal d'informations sur l'intrigue et qui répond à une partie des questionnements du lecteur. Une partie seulement, car je conserve encore quelques surprises sous le coude pour la suite... ;)
Merci de tes compliments et de ton commentaire 😊
Au plaisir,
Ori
CamillOu
Posté le 18/10/2025
Avec plaisir !

Bien envie que tous ces persos se réunissent ! 😊
Solamades
Posté le 18/10/2025
Un nouveau chapitre ! Merci ! 
Je lis cette histoire comme une gourmandise. Et crois-moi, être happée comme ça par un récit, ça ne m’arrive pas souvent.
Je retrouve Coddie après la pénible épreuve qu’elle a subie. C’est la deuxième fois dans le récit qu’un personnage principal est torturé mais protégé partiellement par une aide extérieure. Pitié que ça ne devienne pas une habitude ( et pas de torture sans aide non plus, hein ! )
Coddie est courageuse, et ça, c’est quelque chose qu’on ne peut pas lui retirer. Elle s’accroche à toutes les aides qu’on lui apporte pour se remettre debout, que ce soit Jaken ou même un destin qui ne l’intéresse pas.
Ceara aussi est courageuse de tenir bon malgré son état. Elle garde son rôle de protectrice même quand tout semble perdu. Du coup, je me pose beaucoup de questions sur la manière dont elle est arrivée à cette place. Est-ce qu’elle a été choisie elle aussi ? Est-ce ainsi que fonctionne la royauté de ce pays ? D’où venait-elle avant ce choix ? Bref, c’est une belle surprise, ça change beaucoup de chose à la figure un peu banale de la famille dirigeante bien à l’abri dans un château inaccessible.
Par la même, on apprend le lien entre Ravinel et Morgulath, mais aussi théoriquement son point faible. Ça se précise, c’est plus clair. Et je n’ai qu’une envie, lire la suite.
Merci beaucoup pour cette lecture et à bientôt ! <3
MrOriendo
Posté le 18/10/2025
Hello Solamades !
Content de voir que l'histoire de Jaken te plait toujours autant. J'ignore si j'aurai le temps de poster le prochain chapitre avant la fermeture de la plateforme, dans le cas contraire je continuerai bien entendu de partager ce récit ailleurs.
Tu as raison concernant la torture, ça fait deux fois déjà que mes personnages y résistent grâce à une aide extérieure (bon, en partie seulement en ce qui concerne Coddie. Parce que Ceara lui a remonté le moral avant, mais elle ne l'a pas du tout aidée à endurer cette épreuve. C'est vraiment Coddie qui s'en est sortie toute seul grâce à son courage).
Je réfléchirai peut-être à un moyen de modifier la scène où Jaken se fait fouetter dans le chap 3 pour la remplacer par autre chose, mais dans ce cas il faudra que je trouve un autre moyen de présenter le fonctionnement des pouvoirs de Syndra.
Eh oui, le lien entre Ezio Ravinel, Morgulath, la putrescane et Ceara se précise ! On arrive ici au milieu du roman, l'idée est donc de fournir les clés au lecteur pour enfin comprendre tous les enjeux de l'intrigue avant de basculer vers une montée en tension et le dénouement ^^
Mais ne t'inquiète pas, je garde encore quelques surprises sous mon coude... ;)
Au plaisir,
Ori'
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