19 janvier 2030
Je suis Lucas Mita, oui, j'en suis persuadé.
Ce fou est mon père, oui, j'en suis sûr... Je vois tout noir, j'ai chaud.
Qu'est-ce qui se passe ?
Je ne comprends plus. Je n'entends plus, je ne vois plus.
Maman, où es-tu ?
Suis-je mort ?
Pas sûr… La douleur que je ressens est intense. Une personne s'approche, j'en suis sûr ! Hop, je revois la lumière, ça m'éblouit. Je suis si surpris de voir la personne qui se trouve devant moi. Une jeune fille blonde d'un joli teint de peau. Ses yeux sont bleus, elle est plutôt mince.
— « Patient 01, enfin, vous êtes réveillé. Je vais à présent me présenter. Je suis Luna, je sers le maître Frédéric votre pére. Je vais donc superviser vos facultés acquises grâce au prototype 3251. »
Je reponds d'un ton plutôt méfiant :
— «Luna, je ne comprends pas ce que vous dites par "facultés acquises".
Hein Papa, qu'est-ce que tu m'as fait ? »
Ma tête est en ébullition par cette découverte spontanée
— « Patient 01, vous verrez ce dont je parle très prochainement. »
Et elle part de ma chambre. Sérieusement ? Elle ne me laisse même pas répondre, c'est un sketch ? Enfin, je ne comprends plus rien et la douleur que je ressens prouve que je n'ai pas des facultés exceptionnelles. À force de réfléchir à tout ce qui venait de m'arriver, je commençais à cligner de plus en plus vite des yeux jusqu'à m'endormir.
Le réveil fut rapide. Père était là devant mes yeux. Mon cœur bat si vite, il ne parle pas ? Je ne comprends pas, parle-moi bon sang ! Il me sourit d'un air si étrange. J'avais un flash-back de la mort de ma mère. Ce sourire-là est terrifiant. Cet homme n'est plus mon père.
— « Mon fils, c'est l'heure. »
Cette phrase me glaçait bizarrement le sang. Je réplique immédiatement :
— « L'heure de quoi, père ? »
Son regard perçant me terrifie, il a l'air si vieux. L'alcool n'a pas dû l'aider, sa peau était ridée de façon prématurée. Ses lèvres commencèrent à bouger et je n'entends qu'un seul mot :
— « Vengeance. »
Je ne sais pas de quoi il parle. Je ne sais plus quoi dire. Aucun mot ne pourrait exprimer ce que je ressens. Je suis à la fois terrifié et bizarrement excité de savoir ce qui va se passer.
Père se rapproche de moi avec le poing fermé. Mon corps se crispe instinctivement. Je vois une seringue dans sa main si ferme. Je suis paralysé, je ne peux plus bouger.
J'ai peur, aidez-moi, s'il vous plaît.
— « Tout va bien, fils. »
Et il me plante la seringue dans le bras. J'ai cru que j'allais mourir. Finalement, mes douleurs ont totalement disparu.
— « Qu'est-ce que tu m'as fait ? »
— « Tu n'as plus de douleurs, n'est-ce pas, Lucas ? »
— « En effet, mais pourquoi m'injecter cette chose ? »
— « Ne sois pas si pressé, Lucas. Luna viendra d'ici une heure. Sois prêt, d'accord ? »
Je ne réponds pas. Cet homme est sinistre. Comment est-ce possible que je sois son fils ? Enfin, il est parti. Dans une heure, je serai enfin en dehors de cette putain de chambre.
Pendant cette heure, je veux essayer de me lever. Je prends mon courage à deux mains et enfin, je suis debout.
Je suis troublé par le miroir en face de moi. Mon apparence a-t-elle changé ? Je suis brun, j'ai les yeux noirs ? Je ne comprends pas. Il me semblait que j'avais les yeux amande, mon teint est blanc. Je suppose que ce truc en moi doit y être pour quelque chose. Mon visage a des traits si fins pour un homme de 18 ans. Enfin, c'est ce que je pense.
La chambre est petite, et l'absence de toute autre couleur que le blanc la rend vraiment glauque. La pièce est si vide que, lorsque je marche, mes pas résonnent, ajoutant une note mystérieuse à l'oppression que la pièce dégage.Après avoir réfléchi à mon environnement et à mon apparence qui avait changé, une personne toque.
Je suppose que ça doit être Luna, cela fait déjà une heure.
— « ENTREZ ! »
criai-je subitement.
Elle rentre avec un joli sourire. À peine entrée, elle me dit :
— « Patient 01, suivez-moi ! »
Alors, je la suis sans rien dire. On traverse les différents couloirs, c'est super grand. Et j'observe cette porte vers laquelle on se dirige. C'est une porte qui mène à l'extérieur, non ? Oui, c'est le cas.
Elle me tient la porte et on arrive dans un grand jardin.
— « Il est si immense !
m'exclamai-je à haute voix.
Luna me dit d'un ton froid :
— « Voici votre terrain d'entraînement, patient 01. »
Désolé, encore un petit point qui me titille...
Lucas souffre, est perdu mais arrive à dire bonjour ? Peut-être est-ce fait exprès, mais selon moi la politesse n'est pas la priorité dans ce genre de situation !
De plus, il manque peut-être un peu de description sur la chambre !
Ce n'est que mon avis, à toi de voir si c'est à prendre. En compte !!
Bonne écriture ^^
Anais