Papillons de poitrine

Au ventre j'ai senti, biseauté par deux vents, l'aquilon, le zéphyr, lessivés par les flux, cérulés et languides, les battements d'ailes des papillons de poitrine, que la beauté des larrons mal baisés, sans vertus, s'efforce d'élever en des lacs litigieux où des élans épiques se plient, au lit des vagues, à de voraces forces, celle des flots rompus, bien sûr celle des rives, du Bosphore applaudi au silence ébahi des statues.

Sens-tu dans ta poitrine aussi leurs battements ?
Les papillons de cire ont brûlé leurs couleurs
Pour que la cendre ici dispersée par les vents
Porte un peu d'arc-en-ciel, Prophète de malheur.

Je t'aime. Tu batifoles. Ô -
Marque d'odeur butinée, propolis d'alvéole
Font de fragiles amants qu'un moindre bruit rend fou.
À vingt ans, je le sais, l'on ne sait rien du tout.

Le coup de foudre c'est pour moi
Du poème protéiforme

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez