Partie 1

   Elisa parcourait les couloirs de Gryffondor, à Poudlard avec Harry, Ron et Hermione. Elle passait souvent du temps avec eux et rigolait bien, mais sa meilleur amie à Poudlard était Luna Lovegood, elles étaient toutes les deux des Serdaigles. Il était tard, et bientôt ils allaient tous se retrouver en salle de permanence pour réviser après le souper. Elle n’avait pas le temps de discuter avec ses amis car elle avait oublié son manteau à la maison Serdaigle et elle avait froid, alors elle fit demi-tour, et fit promettre à ses camarades de lui réserver une place à côté d’eux.

   Une fois son manteau en main, Elisa quitta la salle réchauffée par la cheminée. Elle descendait les escaliers, quand elle vit juste devant elle, Draco Malfoy et ces deux grands garçons qu’il utilisait pour arriver à ses fins. Normalement, il n’était pas son genre, elle préférait les bruns, mais elle avait un faible pour son physique. Je sais, vous allez vous dire « mais c’est quoi encore cette groupie de bad boy !! ». Seulement, Elisa n’était pas amoureuse de lui, elle le comprenait juste. Eh, oui, elle voyait qui il était vraiment, et pourtant elle aurait pu dire de lui qu’il était comme son odieux ex-petit ami, pourtant s’était tout l’inverse. Avant de parler de son passé sentimentale, il faut dire qu’elle a toujours senti une connexion, entre lui et elle puisqu’elle le comprenait, depuis son enfance. En fait, Elisa avait été actrice d’harcèlement, tout cela avait commencé car une de ses amie l’avait rejetée donc elle se retrouva dans un autre groupe d’amis qui l’influencèrent. Par contre, elle avait été aussi victime d’harcèlement, donc quand même elle trouvait Draco chiant. Elle savait ce que c’était de croire et surtout de ne pas vouloir décevoir ses parents, alors elle savait qu’au fond de lui Draco n’était pas comme ça, il était tout simplement manipulé par ses proches. On pourrait dire de nombreuses choses aussi sur les parents, que leur intentions n’étaient pas forcément mauvaises. Seulement, le résultat était le même, ils étaient matrixés et leur enfants aussi, et seules ceux qui n’étaient pas réellement comme eux pourraient s’en détacher un jour.

   Les parents d’Elisa ressemblaient un peu au serpentards radicaux à cause de leur valeurs, mais en version Moldu. Ils étaient membre d'une grande organisation conservatrice et influente sur le mariage, la race et la religion. Eux aussi étaient de mauvaises fois, car en publique ils affichaient une apparence tolérente, et même leur apportaient un coup de main, mais dérrière tout ça Elisa n'aurait pas le droit d'être en couple avec un homme de couleur, ayant une autre confession religieuse. Elle savait que ce n'était pas le cas de tout les chrétiens, mais ça famille était comme ça. Ils voulaient à tout prix qu'un jour Elisa ait aussi des hautes responsabilités, pour qu'ils puissent monter en assention, c'est à dire que fut un temps son père était le vice président. Il y avait un autre paradoxe toutefois révélateur de leurs dogmes, ils ne croyaient pas en la magie. Pourtant, ses parents avaient déjà laissé sous-entendre qu’ils avaient pratiqués la magie, étaient-ils des sorciers refoulés ? Elisa serait peut-être de sang pure ? Le pire était John, le mari de sa grande sœur Marie, elle était sure qu’il était un mangemort, elle avait vu sa marque, pourtant le gars se prétendait contre la sorcellerie. Donc, elle comprenait la relation de Draco avec sa mère qui aime son fils mais l’oriente dans une voie mauvaise pour lui, donc il ne pouvait se permettre d’exprimer sa souffrance librement.

   Elle ne pouvait s’empêcher de croire au fond d’elle que quelque part la magie existait, et le monde serait bien mieux si c’était le cas, même si ses parents n’y croyaient pas. Combien de fois elle voulut acheter une baguette magique afin de se rapprocher le plus possible de son univers  préféré, puis elle se résiliait ne voulant pas encore subir la déception que rien ne sortirai de magique de cet objet. La jeune-fille fut la plus heureuse d’apprendre qu’elle était une sorcière, même si elle entra à Poudlard après les autres enfants. Mais surtout, il y avait en elle un sentiment bien plus profond, qui lui permettait de comprendre Draco Malfoy. Le jeune-homme avait toujours eu du mal à se faire des amis, et haïssait le fait qu’Harry soit toujours le plus aimé de tous pour avoir toujours le meilleur comportement ; « Saint Potter », comme il le disait, l’enfant favoris des professeurs et des autres camarades. Elisa avait une autre sœur Leticia, ayant toujours eu le meilleur comportement et un meilleur physique attirant plus de monde, et toujours eu plus d’amis, et son mari avait une grande famille proche de lui. Elisa, avait toujours eut un caractère un peu plus effacé, sauf à certaines occasions, et vivait dans un petit appartement qu’elle avait réussi à payer en étant caissière. Elle aussi elle avait souvent sortie des critiques à Leticia : « petite chouchoutte parfaite ». Plusieurs fois ses parents l’avaient envoyé dans des écoles qu’elle n’aimait pas. Les parents d’Elisa n'étaient pas riche comme ceux de Draco, mais si elle serait restait elle aurait eut beaucoup d’avantage matériels et tout ce dont elle avait besoin facilement, elle avait fait le choix très difficile à prendre ; de partir. Jamais elle n’avait oser dire à Harry pourquoi elle ne détestait pas Draco, Harry rigolait souvent avec elle, et surtout elle ne voulait pas lui faire de la peine. Harry souffrait beaucoup et rien ne pourrait contenir tout ce qu’il a vécu, par contre il arrivait mieux à parler, mais Draco il ne pouvait pas verbaliser sa souffrance que personne ne cherchait à comprendre.

   Les forces du mal existaient surement, seulement ils n’avaient pas toujours de si mauvaises intentions que cela. Elle avait crus voir un épouventard, une nuit, il l’a réveilla en lui chatouillant la main, alors qu’elle rêvait d’une peluche de Toy Story lui faisant des guilis. La main sombre disparut, avant qu’Elisa eu le temps d’avoir peur. Est-ce que c’était un démon ? Ou plutôt un détraqueur ? Non impossible, il n’aurait fait d’une moldu qu’une seul bouchée. Alors un inféri ? Le cadavre de son grand père le fou était surement ensorcelé ! Mais non, ce n’était pas ça, car les inféris vivent dans les cavernes, en Haïti. Elle était sûre, elle avait trouvée ; (si ce n’était pas seulement son imagination que lui jouait un tour) c’était un épouventard. Elle avait toujours eu cette peur en elle, qu’une main ténébreuse vienne la toucher la nuit, et donc elle se cachait derrière la couverture. Les épouventards, aiment prendre l’apparence redoutée, et se cachent souvent dans les endroits confinés. Son lit medzaline faisait un refuge parfait à quiconque aimant les endroits sombres desquels surgir pour effrayer leur victimes. Elle avait peut-être trop regardé Monster & Cie. Pourtant, sur le coup, il ne l’avait pas fait peur, alors qu’elle avait toujours redouté cela. Alors, une peur surgit du corp d’Elisa car en fait c’était bien le but des épouventards de se nourrir d’émotions positives, il l’avait donc fait rire pour mieux l’attaquer. Elle se rappela que le lendemain, elle n’avait pas rigolé de la journée, et parfois alors que le soir approchait une tristesse l’atteignait, mais son remède à chaque fois était de se plonger dans son univers merveilleux où elle avait la force et la capacité de les combattre. Peut-être une spécialiste lui dirait que c’était lié à sa peur de se faire surprendre par un agresseur ?