1.
À peine fut-il sorti de la librairie où il bossait que Callinoé se mit à courir. Il détestait qu'on le retienne juste avant qu'il remonte aux vestiaires ; ça ne valait jamais le coup. Les enfants surexcités à la perspective d'un nouveau Tchoupi, les ados à qui il parlait de toutes les lectures qu'il aurait adorées à leur âge, les parents pleins de bonnes attentions, les lecteur.rice.s avec qui il prenait plaisir à échanger sur un roman ou un.e auteur.e... tous ceux-là venaient durant la journée.
Non, quand Callinoé voulait partir, on le retenait pour la mauvaise recommandation d'un collègue, pour se plaindre qu'il n'y avait pas assez de livres sur les carlins, pour critiquer les vegans ou, pire, raconter sa vie. En l'occurrence, aujourd'hui, Callinoé se serait bien passé de la mésaventure des hémorroïdes d’Ego. C'était le surnom que l'équipe du magasin avait donné à ce client sec comme une brindille et hargneux comme un dogue. Baptiste disait qu'un jour, il écrirait un roman sur ce type. Callinoé se promit de lui raconter l'anecdote mais, pour l'heure, il n'avait pas le temps. Il tenait toujours à attraper le bus de dix-sept heures sept, le samedi.
Il bondit dedans in extremis, la carte brandie, et salua le chauffeur d'un « bonjourmerci » expiré du bout des lèvres. Il l'avait fait. Trempé de sueur, certainement rouge comme une brique et sentant la chaussette sale, mais il l'avait fait.
Il se plaça dans son coin habituel, appuyé contre la vitre, le sac à dos entre les jambes, et repéra tout de suite les étudiants au fond. Les partiels devaient approcher, parce qu'ils avaient tous le nez dans leurs notes. Le sourire de Camille semblait confiant.
Callinoé connaissait son nom grâce à ses amis plutôt expansifs. Il avait à peine pris conscience du trouble que créaient en lui sa silhouette et ses cheveux clairs, qu'une fille hélait « Camille ! » à l'autre bout du véhicule. Le prénom s'était gravé quelque part dans son cerveau, alimentant des scénarios gnan-gnan nuit après nuit.
C'était pour Camille qu’il n’aurait manqué le bus de 17h07 pour rien au monde.
Il ne connaissait rien de sa vie et de sa personnalité, mais il était amoureux. Maintenant, il ne se le cachait plus, et si c'était bête tant pis ; ce sentiment lui faisait du bien.
C'était l'une des premières journées vraiment chaude de la saison. La ville baignait sous une lumière éclatante qui ricochait sur le capot des voitures pour rebondir dans l’œil. Dans le bus, la climatisation n'avait pas encore été allumée. Callinoé se sentait propager des vagues de chaleur autour de lui et, sans la présence de Camille, il serait certainement déjà descendu pour terminer son trajet à pied. À la place, il tâcha d'ignorer la sueur qui lui coulait dans le dos tout en jetant des coups d’œil plus ou moins discrets vers le groupe d'étudiants.
Quand vint son arrêt, Callinoé s'avança vers la porte du milieu de bus. Ce rapprochement des corps accéléra son rythme cardiaque. Une barre de sécurité, deux personnes et une distance sociale les séparaient encore et pourtant, pourtant...
Le bus freina. Camille releva les yeux et croisa les siens. Un sourire creusa une fossette dans sa joue et Callinoé faillit rater la marche en descendant. Sa peau brûlait et sa gorge s'était resserrée à une tête d'épingle ; Camille lui avait souri, il s'était rarement senti aussi bien.
Il rentra chez lui le pas léger et l'expression béate, ce que sa sœur remarqua aussitôt.
— T'as eu une prime ? demanda-t-elle.
— J'aurais bien aimé, répondit-il en enlevant ses chaussures.
Roxanne était allongée sur le canapé, tenant à bout de bras tendus vers le plafond un vieux numéro de sciences et vie qui traînait dans leurs WC depuis Mathusalem.
— Des nouvelles de papa ? s'enquit-il.
— Maman est au téléphone avec lui.
Machinalement, Callinoé regarda en l’air, comme s'il pouvait étudier la chambre de ses parents grâce à une vision à rayons X. Pour tromper sa nervosité, il décida d'aller se chercher un truc à grignoter. Il tenait encore trop à son sentiment de félicité pour le tuer tout de suite.
C'était sans compter sur l'acharnement de Roxanne. Il quittait le salon quand il entendit les ressorts du sofa grincer et le pas bondissant de sa sœur sur le carrelage. Elle glissa sur ses chaussettes pour le devancer dans la cuisine, les bras dans le dos et le débardeur de traviole, révélant le haut de son bonnet de soutien-gorge.
— Bon alors, qu'est-ce qui te met dans cet état de liesse ?
— Tu devrais arranger tes fringues.
— C'est Camille ?
Il jeta un regard nerveux vers les escaliers mais sa sœur balaya ses inquiétudes d'un geste.
— Ça va, maman n'a pas l'ouïe d'un loup-garou ! C'est Camille, alors ? T'as osé lui dire bonjour ?
Son large sourire lui donna à la fois envie de rire et de lui vider le contenu de la brique de jus d'orange sur ses cheveux bruns.
— Rien d'aussi excitant, éluda-t-il.
— Dommage. Tu viens toujours, ce soir ?
— Ce soir ?
Roxanne aimait bien passer du coq à l'âne, mais Callinoé aimait bien qu'on ne s'attarde pas sur le sujet « Camille ». Tous les deux s’y retrouvaient.
— Justine. Moi. Le bar. Maman qui flippe si mon grand-frère ne me chaperonne pas.
— Elle exagère, quand même...
Ils n'avaient que trois ans d'écart et, Roxanne étant en première année de fac, Callinoé ne se sentait pas spécialement plus adulte qu'elle. Certes, il travaillait, mais ils habitaient encore tous les deux dans le foyer familial. Surtout, Roxanne était toujours si spontanée et électrique qu'elle débordait d'une assurance que son frère ne pourrait jamais lui égaler. Il était bien dans ses baskets, mais il ne dégageait pas cette fièvre qui émanait de sa sœur.
— Aloooors ? s'impatienta-t-elle.
— Je viens je viens, assura-t-il. C'est pas comme si je me forçais, non plus.
Elle se marra, lui chipa la brioche qu'il venait de se tartiner de chocolat et retourna au salon d'un pas sautillant.
Il la regarda avec un pincement au cœur. Elle était trop électrique aujourd'hui. Le coup de fil de leur père ne devait pas être une bonne nouvelles. Sortir leur ferait du bien. Justine était une bonne amie, elle saurait lui changer les idées. Callinoé s'esquiverait au besoin.
Il l'avait rejoint sur le canapé depuis dix minutes, console à la main pour tromper le temps, quand les escaliers grincèrent. Leur mère arrivait. Les muscles de Callinoé se durcirent et son souffle ralentit. L'ivresse du bus lui paraissait loin.
— Les enfants...
Il ferma les yeux et posa sa console sur la table basse alors que Roxanne soufflait :
— C'est fini ?
— Oui.
Roxanne se leva pour enlacer leur mère. Celle-ci invita muettement Callinoé à les rejoindre et il ne se fit pas prier. Le chagrin grossissait dans sa gorge.
— Votre grand-père vous aimait très fort, vous le savez, hein ?
— Oui, réussit à articuler Callinoé.
Suite à ton gentil message sur le forum je viens voir ce que tu fais. Je vois que tu as déjà pas mal d'écrits à ton actif ! S'il y a une histoire où tu as particulièrement envie de retours n'hésite pas à me l'indiquer (=
Ce premier chapitre me plaît bien, tu as une écriture fluide et simple qui se marie bien avec tes personnages à mon avis.
La chute du chapitre m'a pas mal surpris, je me demande quelle importance elle aura pour la suite de l'histoire, on verra bien (=
Sur la forme pas de remarques particulières.
A très bientôt (=
Tu as pioché une "bonne" histoire, à part Meutes, les autres sont trop vieilles ahaha
Je ne peux qu'espérer que la suite te plaise, alors. Merci pour ce retour ♥
En fait j'avais déjà lu ce premier chapitre il y a quelques mois, en fantôme, mais il faut croire que je n'étais pas dans le bon mood pour continuer ou que j'avais déjà quinze mille lectures en cours. Toujours est-il que je ne regrette pas de reprendre parce que j'ai relu avec plaisir ce chapitre et j'ai très envie de continuer. Ta plume est fluide, simple, elle sert à merveille ces petites préoccupations du quotidien. L'environnement familial que tu décris paraît chaleureux, y compris dans le chagrin de la fin. Est-ce que la mort du grand-père va être l'élément déclencheur pour la suite ? Je ne sais pas, je n'en suis pas sûre, mais en fait, je m'en fiche un peu : Roxanne et Callinoé sont d'ores et déjà attachants et j'ai envie d'en savoir plus, c'est tout ce qui compte pour un premier chapitre.
Moi aussi je suis adepte de la lecture fantôme ♥ Je suis très contente d'apprendre que tu étais venue jeter un coup d'oeil !
Merci pour ce joli commentaire !
Je découvre cette histoire aujourd'hui et quel plaisir, c'est trop bien ! C'est fluide, ça saute, c'est mignon. On entre bien dans l'histoire, l'ambiance est tout de suite placée.
J'ai bien peu de choses à dire, je lis vite la suite !
Petits détails :
« Il ne connaissait rien de sa vie et de sa personnalité » : rien rien rien ? Il a dû capter quelques trucs, non ? Genre ce qu'iel étudie (j'avais pas remarqué le jeu autour du genre, c'est en survolant le commentaire d'UnePasseMiroir que j'ai vu hihi). Et puis pour la personnalité, on sent parfois des petits trucs en voyant bouger quelqu'un, il me semble. Bref j'ai trouvé cette phrase un peu excessive, peut-être.
« l'une des premières journées vraiment chaude » : chaudes
Merci pour tes compliments ! Ça me fait très plaisir que ça te plaise ! Et merci surtout pour tes remarques (j'ai vu que tu en mettais d'autres dans les commentaires suivants), je me dis qu'il faudra un jour que je corriger sérieusement cette histoire, et ce jour-là ça me sera très très utile :)
La fin est un peu triste, et j'ai bien aimé l'espèce de pudeur que tu donne aux sentiments de Roxane et Callinoé. Ta plume est vraiment très fluide et agréable à lire. Bref, c'est un début qui m'accroche bien ! Bisous ! ❤
Oui j'ai éludé exprès le sexe de Camille, tu choisies (mais tu as remarqué ça vite, didonc, œil de lynx)
Merci beaucoup pour ton retour. Je ne peux qu'espérer que la suite te plaira tout autant !
A une prochaine fois <3
Disons que je me suis posée la question, vu que je connais un Camille garçon et une Camille fille lol.
Au plaisir de reprendre ton histoire dès que j'aurais un peu de temps ❤
J’ai beaucoup aimé cette entrée en matière, très fraîche, très rigolote au début et si tristounette à la fin :’( et malgré tout tu passes très facilement d’un registre à l’autre, c’est fluide.
C’est un bon chapitre d’introduction, qui pose les jalons importants, le personnage principal et son cadre de vie, ses relations, ses désirs même (avec son faible pour Camille, la mystérieuse étudiante du bus). Tu décris Callinoé avec peu d’éléments finalement, et pourtant on accroche tout de suite avec lui. Personnellement je suis déjà attachée à lui, comme quoi ^^
La fin est toute émouvante. Peu de mots encore, mais les bons mots, ceux qui sont efficaces. Je trouve que c’est une bonne chose que tu ne te sois pas attardée plus que ça sur les émotions respectives de Callinoé et Roxane. Finalement, on n’en a pas besoin, on arrive parfaitement à imaginer ce qu’ils peuvent ressentir. Et j’imagine que tu vas développer ça dans la suite des chapitres, donc pour moi ça fonctionne très bien.
À très vite :)
Merci beaucoup de te lancer dans cette histoire ! Et merci beaucoup pour ce retour tout doux <3
Je constate que, pour toi, Camille est une fille :) (c'est bête mais on me dit rarement le sexe qu'on lui donne, alors j'adore ce retour !)
J'ai longtemps fait dans le pathos pour le pathos mais, depuis, après une rasade de bonnes lectures, j'ai effectivement pu voir que peu de mots peuvent amplement suffire. Faut trouver le bon angle d'attaque, mais c'est parfaitement faisable.
Apparemment j'ai réussi, ça me fait bien plaisir.
A vite :)
J'ai essayé de faire une auto-analyse de pourquoi je suis partie du principe qu'il s'agissait d'une fille et j'ai deux hypothèses : la première c'est parce que j'ai connu quelqu'un qui s'appelait Camille à l'école primaire et au collège et que c'était une fille, tout simplement xD La seconde ce serait sûrement parce que je me projette dans tes personnages sans en avoir conscience et que forcément j'y superpose mes propres expériences/orientations on va dire. Et là je me rends compte qu'en tant que lecteur, on n'est vraiment pas neutres et passifs à la lecture d'un texte. On peut avoir une interprétation des personnages qu'on découvre très personnelle et totalement différente d'un lecteur à l'autre. C'est dingue ^^
Du coup je suis curieuse de découvrir si je suis tombée à côté ou pas ;)
À très bientôt !
Bonjour sinon u_u Ouais, je suis venue te lire parce que ça allait bien, tu vois. Cruelle petite chose.
Booooon et sinon, il est bien, ce chapitre d'intro. Au début, je me suis dit qu'on filait un peu vite. Mais finalement, ça va, on ne s'y perd pas, même s'il y a plein de noms balancés ici et là. On se dit qu'ils seront importants plus tard. Ou p'têt pas. Bref, ça se lit tout d'une traite.
Allons voir la suite :*
Pour une fois que ce n'est pas toi qui me déprime avec un de tes textes, on est à égalité !
En tout cas je te remercie d'avance pour cette FLOPPEE de commentaires... J'ai halluciné en ouvrant ma boîte mails ; moi qui était à jours de mes réponses ! xD
<3
J'aime bien l'adjectif d'électrique, du coup je suis un peu soulagée que ça parle à quelqu'un d'autre que moi ahaha
J'espère que tu apprécieras ta lecture !
Bon c'était pas dans ma PaL mais j'ai vu la citation que Renarde a posté sur le forum et j'ai fait "ah mais oui je voulais lire ça aussi !" Du coup me voilà. Et je regrette pas :D
Coquillettes :
"C'était l'une des premières journées vraiment chaude(s) de la saison."
"Elle était trop électrique aujourd'hui. Le coup de fil de leur père ne devait pas être une bonne nouvelles (nouvelle)." Et d'ailleurs j'ai un peu bugué sur le "électrique", pour moi c'était un truc plutôt positif, genre "joyeuse / énergique", ce qui va moyen avec un décès...
En tous j'ai beaucoup aimé ce début, c'est accrocheur et les personnages sont tout de suite attachants. Ton écriture coule toute seule, et on en veut plus ; d'ailleurs, hope, je file à la suite :P
Je n'ai pas vu la citation de Renarde (not yet) mais c'est trop gentil de sa part ! En tout cas je la remercie fort de t'avoir amené ici !
Et merci pour les coquilles ! (je me demande si j'ai pas déjà corrigé celles-ci... auquel cas je dois actualiser le chapitre !!)
J'ai de suite accroché avec les personnages. Avec Callinoé avec qui on arrive à s'identifier super facilement. Sa sœur électrique.
Et cette fin… Le "C'est fini ?"... Je ne m'en remets pas. Je suis presque aussi traumatisé que le "Maman est morte" de Camus. C'est le grand-père qui regardait des soap opera ? Non parce que ton titre de partie m'intrigue aussi. Je me suis demandé de quels soap operas il s'agissait…
Mais revenons-en au propos principal. C'est terrible comme coup de massue en fin de chapitre. Comment as-tu osé ? Balancer ça comme ça… Concernant un personnage qu'on a même pas vu, en plus. Et ça m'a quand même fait de l'effet. Bravo, Claquette ! J'espère que tu es fière de toi ! (en vrai, oui, tu peux être fière).
J'ai déjà hâte d'en savoir plus sur la relation Camille/Callinoé. Je shippe déjà sur eux. Voilà, c'est dit.
En tout cas, ce fut un plaisir de lire ta Plume. J'ai adoré me lancer un peu dans l'inconnu. Aucun regret là-dessus !
A très vite !
Une petite coquillette :
"une bonne nouvelles" --> nouvelle
(oh une coquillette oubliée, merci !)
Et merci pour ce commentaire tout doux <3 Je suis très touchée que la mort du grand-père (oui c'est lui qui regardait des soaps, je dis lequel après, rien de fou xD) t'aie ému. Wouah, je n'attendais pas une telle réaction vu que c'est quelque chose que je dis dans le résumé.
Merci beaucoup d'avoir jeté un noeil curieux par ici, j'espère que la suite te plaira !
J'ai ajouté un peu au pif ton livre à ma PAL parce que la couverture "je me dessine sur les bras" m'a rappelé mes habitudes de lycéenne. Le résumé était chouette aussi.
Et donc, me voici à commencer ton roman.
Je dois dire que le hasard fait bien les choses !
Tu décris les personnages avec tellement de naturel qu'ils pourraient exister véritablement, c'est top !
J'ai juste un truc qui m'a fait bizarre à relever : Callinoé (très joli prénom au passage) demande "des nouvelles de papa" et à la fin, quand Roxanne dit "c'est fini ?" j'ai cru que c'était le père qui était mort. De manière générale, même si les nouvelles qu'il demandait était celles de son grand-père par l'intermédiaire de son père, je lui aurais plutôt fait demander "des nouvelles de grand-père/papi/grand-papa", enfin, ça aurait été plus clair pour moi !
Je file lire la suite !
Olek
Merci Claquette <3
Les chapitres sont très très courts ahaha je l'avoue. C'est pour ça que là j'en ai posté deux à la suite. Quand c'est des chapitres que j'ai enchaîné à l'écriture, ça me parait important de les proposer pour une lecture enchaînée aussi.
A bientôt Quiquine !
Seule petite faute repérée : dans le foyer familiale... Familial plutôt, non ? :')
Encore une fois, merci beaucoup de ta lecture ! En effet la fin de ce chapitre n'est pas exactement faite pour qu'on fonde en larmes. Déjà parce que l'histoire se lance et je balance la mort de quelqu'un qu'on ne connaît pas du tout. Ensuite parce que comme c'était un évènement que j'annonçais en résumé, je ne voulais pas m'y attarder trop sur l'instant. Tu me diras comment tu trouves le traitement dans les chapitres suivants :)
Callinoé ne vient pas de Caliméro (j'y avais pas pensé, tiens xD). Noé, c'est à peu près sûr. Je crois que j'ai beaucoup aimé la sonorité et que j'ai voulu l'imposer à un pauvre gars très normal (comme ces parents qui se disent qu'ils vont être original sur le prénom de leur premier né). Comme plus tard j'ai un personnage féminin qui a un surnom masculin (Paul pour Apolline) j'aimais aussi qu'un personnage masculin puisse avoir un surnom féminin (Callie pour Callinoé).
Voilà voilà ♥
Bon, eh bien j'attends la suite. 8D <br />Je trouve tout très bien posé, tu plantes le décor simplement mais j'avais l'impression d'y être et hehe faut croire que c'est efficace puisque j'ai hâte de lire la suite !
A bientôt ! <3
Eh bien ce constat me plaît bien ! Je posterai bientôt la suite, puisque j'ai réussi à me bouger les fesses pour la relire ! Merci d'être venue lire et à vite, j'espère !
Tu nous brosses très vite une ambiance quotidienne attachante, avec un personnage un peu timide et qu’on sent rêveur et romantique. On n’a aucun mal à rentrer dans la peau du personnage et on s’y sent tout de suite à l’aise. Je tique un peu sur le prénom qui est un brin exotique.
Je trouve juste un peu sèche la fin du chapitre, peut-être parce qu’ils se doutent de ce qui se discute mais font quand même leurs plans pour la soirée. D’où une certaine contradiction entre le chagrin qui est exprimé et les plans de soirée. Enfin, c’est comme ça que je l’ai ressenti.
Tu as déjà écrit la suite ou pas ? C’est un chouette début en tout cas, tu as le chic pour rendre vivants tes personnages en très peu de temps.
Bizzz
Détail
À peine fut-il sortit : sorti
tout ceux-là : tous
l'une des premières journées vraiment chaude : chaudes
Flairant : on l’emploie plutôt au sens de « humer » que « dégager une odeur ».
Callinoé se sentait propager des vagues brûlantes autour de lui : je trouve la tournure pas très heureuse.
une distance sociale : quesako ?
Une barre de sécurité, deux personnes et une distance sociale les séparait : séparaient
Camille lui avait souri, il s'était rarement senti aussi bien : tu viens de dire que sa peau lui brûle et que sa gorge est serrée. Du coup, dire qu’il se sent « bien », c’est un peu bizarre et plat.
Roxanne aimait bien passer du coq à l'âne, mais Callinoé aimait bien : repet
dans le foyer familiale : familial
que son frère ne pourrait jamais lui égaler.
Ca me fait très plaisir de te voir ici, dans cette histoire dénuée de surnaturel 8D Faut bien essayer de se renouveler un peu (en fait c'est surtout que je ne vais plus cacher les historettes des personnages derrière des pleines lunes et des invasions extra-terrestre xD J'assume pleinement mon besoin de raconter du rien et du quotidien dans ce texte !)
Tu m'as relevé les fautes en plus ! Merci beaucoup !!
Il y a effectivement un décalage entre la mort imminente de leur papy et leurs projets de soirée, mais c'est surtout qu'ils ont besoin de penser à autre chose. Et puis c'est un événement qui arrive loin d'eux et je sais que j'ai toujours eu tendance à m'en sentir un peu détaché tant que je n'y fait pas brutalement face. J'essayerai de reprendre pour expliciter ça.
J'en ai un peu écrit, oui. Mais les chapitres sont très courts à chaque fois :) Je poste et corrige justement dans le but de reprendre et de poursuivre !
Merci encore pour ta lecture Rach !