Partie 2 : La voie des rois
Chapitre 13 : Les vagues rouges
Albérac
Les cinq cavaliers et leurs chevaux de bât avançaient en silence, éblouis par la lumière de plus en plus intense qui indiquait la lisière de la forêt. Malgré la touffeur qui régnait sous les arbres, l’ombre avait épargné leurs yeux et leur peau depuis trois jours qu’ils marchaient à couvert. Dans l’état d’épuisement où ils se trouvaient tous, la chaleur avait achevé de les rendre muets ; on n’entendait que les aiguilles des conifères qui craquaient sous les sabots et le crissement de rares insectes. Même les montures progressaient l’encolure baissée en trébuchant sur la moindre racine. Trois heures plus tôt, un gryphe de plus de huit pieds de haut était passé à côté d’eux, sa tête chevaline couronnée d’une ramure gigantesque se balançant en haut de son long cou. L’apparition majestueuse au pelage argenté ne leur avait pas tiré davantage qu’un sourire, même aux deux adolescents pourtant si enthousiasmés d’habitude par la découverte de la faune du continent.
Depuis trois lunes qu’ils étaient repartis suite à la maladie d’Alix, ils ne s’étaient jamais arrêtés sauf à deux reprises ; une fois pour apaiser la fourbure d’une des montures et la seconde pour soulager le dos supplicié de Pique-Cerle. Celui-ci ne supportait les journées de chevauchées que grâce à une plante qu’Ensgarde lui donnait à mâcher et qui le rendait légèrement euphorique. Pourtant, les tirades poétiques et absurdes dont il les régalait le matin sous l’effet du remède — Alix, en particulier, se tordait de rire en les entendant — se raréfiaient à mesure de la journée. À présent, il somnolait sur sa selle, les yeux mi-clos. Albérac ne pouvait le lui reprocher : lui-même n’était pas beaucoup plus vaillant.
Au moins, le climat au sein du groupe s’était arrangé. Alix avait bien tenté de bouder le maître d’étude, mais elle n’avait pas tenu dix jours. Seuls les regards tristes qu’il surprenait parfois quand elle l’observait à la dérobée serraient encore le cœur de l’aventurier. Quant à Venzald, la pénible altercation qu’ils avaient échangée en se séparant semblait définitivement oubliée. Il avait eu tort de s’inquiéter, d’ailleurs : le prince avait expliqué que les devineurs ne devaient en aucun cas lire les pensées de quelqu’un sans son accord, sous peine de graves conséquences. À bien y réfléchir, il savait le garçon trop droit pour prendre cette liberté, de toute façon. Comment avait-il pu en douter ? Venzald avait gagné en confiance, il assumait ses choix, ses décisions, et se souciait de ses amis. Il avait l’étoffe d’un souverain, pensait le précepteur avec fierté. Seul le peu de contrôle sur son pouvoir provoquait encore des moments de doutes. Dans ces cas-là, les encouragements et l’affection de Pique-Cerle se montraient souvent bénéfiques, mais le prince n’avait personne qui puisse vraiment le conseiller en la matière. Il devait trouver la voie par lui-même.
La chaleur de four augmenta encore lorsqu’ils franchirent les derniers troncs. Le spectacle qui les attendait à la lisière arracha un soupir de soulagement à Albérac : les vagues de roche rouge, semblable à un océan déchaîné qu’on aurait pétrifié au fort d’une tempête, constituaient la dernière étape de leur voyage. Après cet étrange désert minéral, ils atteindraient Teleria. Une bouffée d’angoisse balaya soudain sa satisfaction lorsqu’il imagina le petit groupe entrant dans le village. Il s’efforça d’ignorer les battements d’alerte de son cœur.
– À partir d’ici, il nous faudra avancer la nuit pour ne pas brûler au soleil, dit-il. Par là, il y a une sorte de caverne, si je me souviens bien, avec un point d’eau. Nous pouvons l’atteindre en très peu de temps. Je propose de nous y reposer jusqu’à la nuit.
Il jeta un coup d’œil à ses compagnons que l’improbable décor avait arraché à leur torpeur. Ils ne voulaient pas les perdre. Malheureusement, ça ne dépendait plus de lui, à présent. Il n’était plus possible de faire demi-tour.
***
Venzald
Dans l’abri rocheux, il régnait une température beaucoup plus supportable que le brasier extérieur qui avait donné au prince la désagréable sensation de se transformer en un chouvre à la broche. Le filet d’eau qui s’écoulait sans bruit de la paroi du fond provenait sans doute d’une source souterraine. Sa fraîcheur leur avait d’abord offert des frissons, suivi d’un délicieux délassement.
Comme les autres, Venzald s’était étendu sur sa couverture de voyage, mais le sommeil ne venait pas. Depuis la vision qui lui avait montré Alix terrassée par la fièvre, il n’était pas parvenu à en provoquer d’autres. Il en était à mettre en doute la persistance de son pouvoir. Pique-Cerle s’était offert comme sujet d’entraînement en l’autorisant à lire ses pensées — Venzald avait alors contemplé avec émotion les souvenirs que le vieil homme avait d’Almena —, mais il n’était même plus certain de savoir communiquer en esprit, puisqu’il ne pouvait s’y exercer avec un autre devineur.
Au milieu de ses réflexions inquiètes, il entendait les grognements intermittents d’Ensgarde qui devait pester en rêve contre l’inconfort de sa selle. La respiration lente d’Albérac témoignait de son sommeil, mais tout son corps était tendu, prêt à bondir à la moindre alerte. Quant à Alix, elle avait dédaigné sa couverture et gisait sur le ventre à même le sol frais, bras et jambes en étoile. Il réalisa qu’il manquait au tableau les ronflements de son grand-père lorsque celui-ci quitta sa place pour s’approcher de lui.
– Peut-être que t’as besoin de moins réfléchir à tout ça, petit. Parfois, quand on ressasse trop les idées, elles vous bloquent.
Venzald sourit. Pique-Cerle avait la faculté de tout rendre très simple. Sauf que le garçon ignorait comment arrêter ses pensées !
– Essaye donc ça, ajouta le pêcheur en lui tendant trois feuilles grisâtres. C’est ce que me donne Ensgarde pour mon dos. Je sais que t’as mal nulle part, mais ces herbes ont d’autres vertus. Quand je les prends, j’arrête de me dire que je vous retarde et que je n’arriverai pas au bout du voyage.
Le prince hésita, freiné par le souvenir des pitreries involontaires du bonhomme, puis saisit les feuilles entre son pouce et son index. Après tout, il ne risquait pas plus qu’un peu de ridicule. Pique-Cerle lui tapota l’épaule, repartit vers sa couverture, mais se ravisa. Il fouilla dans sa petite blague pour en sortir trois autres feuilles qu’il fourra dans la main du garçon.
– Tant qu’à faire…, murmura-t-il avant de s’éloigner pour de bon vers sa couche.
Quelques instants plus tard, un ronflement régulier s’échappait de son nez.
Venzald mit les plantes dans sa bouche et les mâcha lentement en pinçant les lèvres sous l’effet de leur amertume. Il ne sentit aucun effet, mais profita du calme pour réfléchir plus sereinement, les yeux fixés sur l’eau qui ruisselait sur la roche. Ils touchaient au but, pensa-t-il avec un sourire incrédule. Après plusieurs lunes d’un voyage éreintant, des blessures, des maladies, des disputes, ils allaient obtenir ce pour quoi ils étaient venus : le remède contre le blé de cendre. Ils n’auraient plus qu’à parcourir le trajet de retour — qui prendrait sûrement moins de temps, maintenant qu’ils le connaissaient — pour revenir en Cazalyne et mettre fin à la famine. Ensuite, quand tout le monde aurait bien mangé, il s’attaquerait à l’Ordre. Il leur demanderait de partir pour éviter le bain de sang, mais il passerait tous ceux qui refuseraient par le fil de sa lame ! Peut-être faudrait-il qu’il s’exerce un peu à l’épée, d’ailleurs. Il en parlerait à Albérac dès que celui-ci se réveillerait. Un ou deux entraînements devraient suffire, car si l’expédition leur avait épargné le moindre combat, les longues journées de chevauchées, la chasse, l’installation des camps avaient aiguisé ses facultés physiques. Il avait gagné en carrure et en taille. Ses muscles étaient saillants et fermes, constata-t-il en ôtant sa chemise pour tâter ses biceps et ses pectoraux. Bien sûr, la différence entre ses deux épaules ne s’effacerait jamais, mais il compensait aisément la gauche avec la droite. Il le vérifia par quelques moulinets de bras, puis enchaîna sur une dizaine de fentes en changeant de pied. Il s’interrompit soudain, car un groupe de sept gryphes — sûrement des femelles, puisqu’ils ne possédaient pas de ramure — assiégeait la caverne, menaçant d’y entrer pour piétiner ses compagnons endormis. Affolé par leur taille, mais n’écoutant que son courage, il se jeta au-devant d’eux en fouettant l’air de ses mains. Une des bêtes montra les dents, mais elles se dispersèrent, vaincues par sa puissance.
Il chercha la source des yeux, car la température avait augmenté, mais ne la trouva pas. Pourtant, sa vue était aussi devenue plus perçante : il aurait pu compter les plumes de cet oiseau qui planait au-dessus de lui. Il percevait chaque insecte, chaque grain de poussière du paysage. Les veines plus claires dans les étranges sculptures de roche rouge, il les distinguait une à une, malgré leur incessant mouvement. Il ne s’attendait pas à ce qu’elles bougent, d’ailleurs, il les croyait en pierre. Ce terrain serait parfait pour un combat amical avec Albérac ! Ces vagues minérales obligeaient à se cacher, à esquiver, à feindre. Et comme elles gondolaient sans cesse — pour des vagues, c’était bien normal —, c’était un bon travail d’équilibre. Peu importait, il se jouerait des difficultés ! Comme ils l’avaient fait toute leur vie, Themerid et lui.
Themerid ! Bien sûr, lui aussi voudrait bouter le Haut-Savoir hors du royaume et passer tout le monde au fil de l’épée ! Et il serait content d’apprendre qu’ils auraient bientôt le remède. Il avait tellement envie de le lui dire ! Il se concentra intensément et projeta ses pensées vers Terce, comme Tamen Back, l’espérite, le lui avait enseigné. Son esprit s’étendit vers l’est à partir de son front en un long filin argenté. Son frère était loin, cependant. Est-ce que le fil pouvait s’étirer à l’infini ? Sinon, que se passerait-il quand la pelote de ses pensées serait entièrement dévidée ? Sa tête sonnerait creux ? La question ne se posa pas longtemps, car il était arrivé. Il se trouvait dans le corps de Themerid. Assis à une table, celui-ci signait un parchemin déjà couvert de sa belle écriture. Après avoir soufflé dessus, il le tendit à Elvire. Quelle joie de voir Elvire ! Elle avait changé, mais son air sérieux lui ressemblait bien. Quel dommage qu’il ne puisse pas se signaler ! Ni Themerid ni elle ne se rendaient compte qu’il était là. Son jumeau regarda derrière lui et cette fois, il découvrit Flore qui faisait les cent pas dans l’espèce de cave où ils se trouvaient. Flore ! Malgré sa moue bougonne, elle était encore plus belle qu’avant. Il voulut l’embrasser pour la faire sourire, mais ne réussit qu’à se griffer et à projeter son propre genou dans son nez. Le corps de Themerid ne lui obéissait pas en dépit de tous ses efforts. Il aurait fallu qu’il s’envoie tout entier là-bas, pas seulement son esprit.
Il devait bien pouvoir faire ça : tout était si facile, aujourd’hui. Il repensa à l’oiseau qui le survolait un peu plus tôt. Parfait ! Il suffisait de suivre le filin argenté. Il essuya le sang qui coulait de ses narines pour pouvoir mieux respirer et se redressa — qu’est-ce qu’il fabriquait par terre d’ailleurs ? Une vague l’aurait désarçonné ? Il lissa les plumes de son torse, étendit les ailes et inspira à fond. Il allait s’élancer, mais une espèce de gros urus qui ressemblait à Albérac se jeta sur lui et le ceintura.
– Je veux voir Flore… hurla-t-il en se débattant.
Mais rien à faire, la bête était plus forte.
***
Alix
– Six feuilles ! tonnait Ensgarde. Alors que je vous ai recommandé de ne jamais en prendre plus de deux !
Elle s’efforçait de retenir les bras de Venzald qui se débattait encore en ordonnant qu’on le laisse s’envoler. Pique-Cerle baissait les yeux en se dandinant d’un pied sur l’autre.
– Vous avez failli le tuer, vieux fou ! Venez m’aider à l’immobiliser, ne restez pas planté là !
Le pêcheur s’empressa d’obéir tandis que la rebouteuse examinait le dos cramoisi du prince sur lequel de grosses cloques apparaissaient déjà.
– Brûlé par le soleil… grommela-t-elle. Et toi, petite, apporte-moi ma besace, au lieu de glousser comme une volaille !
Pourtant, elle avait beau savoir que son hilarité était peu charitable, Alix ne pouvait pas s’arrêter. Non seulement le comportement absurde du garçon qui s’acharnait à battre des ailes lui paraissait hautement comique, mais comme elle avait assisté à toutes les déambulations ridicules qui avaient précédé, elle était toujours secouée de rire au souvenir de la scène, même en évitant de le regarder.
Un peu plus tôt, elle avait ouvert un œil en reconnaissant la voix de Venzald et l’avait surpris à caresser langoureusement son torse dénudé avec un sourire appréciateur. Trop fatiguée pour esquisser un mouvement ou lui demander ce qui lui arrivait, elle l’avait ensuite regardé bouche bée se lever maladroitement pour exécuter des gesticulations étranges comme sous l’effet d’une transe, puis s’immobiliser face aux chevaux qui somnolaient à l’entrée de l’abri. Quand il avait foncé sur eux pour les poursuivre jusqu’à l’extérieur, la surprise avait achevé de la réveiller et elle l’avait suivi sans se montrer en se couvrant la bouche pour étouffer son rire. Elle l’avait retrouvé à quatre pattes sur le sol, le nez dans la poussière qu’il remuait du bout du doigt en s’extasiant.
– Je vois si bien ! disait-il.
Alors qu’elle se tenait les côtes, il s’était redressé, mimant un combat imaginaire en s’emmêlant les pieds. Puis, il avait regardé le ciel comme si quelque chose le traversait et ses yeux avaient viré au bleu transparent des bouchevreux.
– Elvire, tu es là ! s’était-il écrié. Flore… laisse-moi t’embrasser !
Venzald s’était retrouvé par terre, le nez percuté par son propre genou et les joues griffées. Avant que la jeune fille ait pu réagir — l’hilarité qui lui tirait à présent des larmes ne l’aidait pas —, il avait escaladé l’une des vagues rouges et étendait les bras devant le vide. Un éclair de lucidité avait alors calmé suffisamment la joie d’Alix pour qu’elle aille réveiller Maître Elric, qui avait empêché le garçon de sauter. Dommage, elle aurait bien voulu savoir s’il allait s’envoler…
Alors qu’une nouvelle crise la forçait à s’éloigner du regard noir d’Ensgarde, le précepteur entra dans la caverne, essoufflé et suant, son chapeau à la main.
– Ça y est, j’ai rattrapé tous les chevaux. Je les ai entravés, cette fois. Alors qu’est-ce qu’il a ?
– Il a que ce vieil inconscient lui a donné une énorme dose de ce qu’on appelle l’herbe-à-voler ! Le petit a failli y arriver, d’ailleurs… et comme il est sorti torse nu sous ce soleil de mort, voyez le rés…
Elle fut interrompue, car Venzald, pris de spasmes, venait de vomir sur les bottes de l’aventurier, ce qui provoqua sur Alix une nouvelle crise d’hilarité.
Elle riait cependant beaucoup moins le lendemain soir : le prince avait passé toutes ces heures à rendre ses tripes et à suer en se tordant le ventre. Comme son estomac ne supportait même pas l’eau, ils s’étaient relayés pour baigner son corps avec des linges humides afin d’empêcher la déshydratation. Venzald était encore sujet à quelques hallucinations et il souffrait tant que dans son délire, il avait demandé à Albérac de l’achever.
Honteuse d’avoir tant ri alors que la situation était grave, Alix partit faire un tour avec son arc au coucher du soleil. Elle espérait se racheter en trouvant le dîner. Il lui fallut trois flèches pour venir à bout d’un très gros lézard vert et bleu, car elle n’avait pas anticipé que la bestiole se déplaçait latéralement. Lorsqu’elle revint avec sa proie en se demandant si elle était comestible, Venzald était assis et buvait de l’eau à petites gorgées. Il expliquait d’une voix cassée à Ensgarde qu’il se souvenait d’avoir eu une vision de Themerid, mais il ne savait pas si c’était vrai ou pas.
– Je pense que oui, intervint Alix. Tes yeux ont changé de couleur et tu avais l’air de parler à Elvire et à Flore.
Un sourire s’épanouit sur le visage du garçon, et Pique-Cerle, qui n’avait pas quitté ses pieds du regard depuis la veille, se redressa un peu.
– Ne soyez quand même pas fier de vous ! l’apostropha Ensgarde. Il aurait pu y parvenir par d’autres moyens !
Le nez de Pique-Cerle replongea vers le sol.
La guérisseuse insista pour que le prince récupère encore jusqu’au lendemain soir. Ils quittèrent la caverne quand le soleil toucha les roches contorsionnées.
Au bout de trois nuits de voyage dans le labyrinthe rouge, entrecoupées de repos dans des abris heureusement faciles à dénicher, Albérac annonça qu’ils atteindraient Teleria le lendemain soir. Les vagues pétrifiées s’aplanirent, le désert minéral fit place à une nouvelle forêt de pins où la température leur parut infiniment plus supportable.
Alix trépignait, enjoignait à ses compagnons de forcer l’allure, lançait sans arrêt son cheval au trot. Elle finit par se raisonner quand elle constata que la pauvre bête était trempée. Pourtant, lorsque les cases ocre apparurent au sortir du bois, dans le crépuscule, elle ne put résister à l’envie de couvrir les dernières longueurs au galop.
À quelques pas de la première habitation, elle sauta à terre, le cœur battant. Après le tonnerre des sabots sur la terre aride, le silence lui parut sinistre. Elle jeta un œil par une ouverture ; l’intérieur de la maisonnette était sombre et semblait désert. Le constat fut identique dans la suivante. Entre les constructions, pas un signe de vie. Des objets gisaient çà et là, délaissés. Elle courut jusqu’au centre de Teleria, une place ronde où se dressait un abri rectangulaire constitué d’un toit en paille soutenu par des piliers de bois, mais là non plus, personne.
Sa gorge se noua de sanglots. Quelle injustice ! Ils avaient parcouru des milliers de lieues pour un village abandonné. L’espoir du remède contre le blé de cendre s’envola ; Alix se mit à pleurer.
Le voyage continue pour la bande à Venzald (j'aime bien l'expression la bande à jsp pourquoi^^), il progresse dans ses capacités de vision même si ce n'est pas encore ça.
Le village où ils arrivent est désert, tu m'as pris par surprise mais on aurait pu s'en douter au vu de l'optimisme de Venzald en début de chapitre qui avait l'air de considérer cette étape comme acquise. C'est normal de les faire un peu suer tes perso, sinon c'est pas drôle^^
J'ai beaucoup aimé la scène où Alix rigole. Pour le coup, je suis mais alors pas du tout d'accord avec Rachael. Ca colle super bien au personnage et à la situation (tension = plus de nervosité donc rire facile) et personnellement j'ai plutôt tendance à trouver que ça aide à s'attacher au personnage. La description de Venzald par ses yeux m'a fait sourire, il y a pas des tonnes d'humour dans ce roman mais pour le coup je trouve que ça fonctionnait très bien.
Bon, te connaissant, ce moment sympathique présage du sang, de la trahison et des guerres, je m'attend au pire ^^
Mes remarques :
"les vagues de roche rouge, semblable" -> semblables ?
"Un ou deux entraînements devraient suffire, car si l’expédition leur avait épargné le moindre combat, les longues journées de chevauchées, la chasse, l’installation des camps avaient aiguisé ses facultés physiques. Il avait gagné en carrure et en taille. "(attention, remarque relou^^) à l'épée la force physique est une variable parmi d'autres, qui ne peut suffire à remplacer l'entraînement. Je pense en plus que montrer Venzald s'entraînant avec acharnement collerait bien avec le perso déterminé à libérer Cazalyne.
Voilà pour ce chapitre,
J'enchaîne !
Je suis contente de voir que le côté farfelu du chapitre t'a plu. C'est vrai qu'on ne rigole pas trop dans ce récit, alors j'ai voulu faire un petit interlude sympa. Et pour la réaction d'Alix, je vais voir, il suffit peut-être juste de changer une phrase pour éviter les réactions comme celles de Rachael (tout est bon à prendre).
Je note ta remarque sur l'escrime et je suis d'accord que ce ne serait pas mal de montrer que Venzald s'entraîne régulièrement avec Albérac. Ceci dit, le fait que Venzald se dise ça, vu sa cohérence mentale à ce moment-là, ce n'est pas très grave !
Malédiction, le village est désert… Encore un retournement de situation qui nous prend par surprise !
Détails
Ils ne voulaient pas les perdre. : il ne voulait pas (alberac ?)
Ben oui, le twist de la fin, fallait bien que je remette les lecteurs dans le drame après cet épisode léger ! On est là pour les larmes et le sang, quand même !
Du coup, après avoir réalisé qu'il a failli mourir pendant qu'elle rigolait, ça devrait un peu lui passer l'envie de continuer, me semble-t-il. Autant sa "première phase" de rires m'a semblé innocente, autant la seconde m'a paru assez niaise.
En tout cas, j'étais pliée de rire comme Alix pendant tout le délire de Venzald. Le pauvre n'empêche... Puis les remontrances d'Ensgarde à l'encontre de Pique-Cerle, tout penaud. Bref, j'ai adoré xD
Et ce paysage de vagues rouges, wahou ! ❤ C'était un plaisir à imaginer.
Juste une petite remarque par rapport à Alix : je n'ai pas compris tout de suite qu'elle était guérie de son étrange maladie. Vu les proportions que cela avait pris dans les chapitres précédents, je ne m'attendais pas à ce que ce soit réglé en si peu de mots. Du coup je me suis posée la question pendant bien toute la moitié du chapitre jusqu'à me rendre à l'évidence : oui Alix est bien guérie. Pourtant en relisant ta phrase "Depuis trois lunes qu’ils étaient repartis suite à la maladie d’Alix", effectivement, j'ai fini par comprendre qu'elle a eu le temps de se remettre. Mais sur le coup, je n'ai pas bien percuté, sûrement parce que je suis une lectrice un peu lente à la détente... Je pense que si tu avais utilisé le mot "guérison" à la place de "maladie", ça m'aurait mise sur les rails directement. Bon, visiblement je suis la seule à avoir bugué sur ce détail, mais ça m'a un peu quand même perturbé xD
Voili voilou. Hâte de lire la suite car cette fin me laisse en plein suspense !
Je voulais voir si j'étais capable d'écrire une scène de trip qui ne fasse pas trop cliché.
Merci pour les vagues rouges. Je les visualise très bien, ce qui permet de décrire plus facilement.
Encore une fois, ta remarque est très pertinente et je l'aime d'autant plus que la correction sera facile XD Tu me pointes même le mot à modifier ! C'est du grand luxe ! Je prends ! Je pense que j'ai été un peu évasive parce que dans ma tête, c'était évident que dès qu'Ensgarde prendrait les choses en main, Alix allait guérir :) Mais ça fait pas de mal de le préciser.
Merci pour ta lecture et ton commentaire ♥
Pauvre Venzald, mais alors, les herbes, c'est avec modération ^^
Et Ensgarde qui pourrit le papi, et le papi qui s'en veut mais pas trop... ah la la ^^
Bon, par contre, l'espoir douché net.... je sens qu'il y a eu un massacre par l'Ordre, là...
"Malgré la touffeur qui régnait sous les arbres, l’ombre avait épargné leurs yeux et leur peau depuis trois jours qu’ils marchaient à couvert."
-> l'ombre, c'est pas le soleil du coup ?
"Depuis trois lunes qu’ils étaient repartis suite à la maladie d’Alix,"
-> ah oui donc comme on était déjà à +1 lune, on est donc à +4, donc à l'anniv, donc fin de la régence ?? ouch, ça va devenir tendu tout ça !!
"Ils ne voulaient pas les perdre. Malheureusement, ça ne dépendait plus de lui, à présent. Il n’était plus possible de faire demi-tour."
-> Tiens tiens tiens.... le retour des secrets d'Albérac. Et si c'était comme pour les bouchevreux, un village caché ??
"Affolé par leur taille, mais n’écoutant que son courage, il se jeta au-devant d’eux en fouettant l’air de ses mains. Une des bêtes montra les dents, mais elles se dispersèrent, vaincues par sa puissance."
-> bon, certes, il est dans un bad trip, mais, "sa puissance" me gêne un peu, il a juste agité les bras ^^ ou alors j'aurais plutôt vu "impressionnées par sa puissance" ^^
Ah, Venzald, je crois qu'au réveil tu seras couvert de honte ^^
Non comment sur la fin du chapitre puisque tu as lu la suite.
Par rapport à tes remarques :
"l’ombre avait épargné leurs yeux et leur peau depuis trois jours qu’ils marchaient à couvert." : c'est vrai que la phrase serait plutôt "l'ombre leur avait permis d'épargner...", je regarderai en correction.
Quant au terme "puissance", comme on est dans le pdv de Venzald et qu'il est en plein trip, ça m'avait fait marrer de pousser le truc. Pareil, je verrai si je garde.
J'ai beaucoup ri au dépend de venzald. Papi a forcé la dose XD
Pour le prochain chapitre : laisse-moi une heure pour le passer par antidote, et il sera posté ! ;)
Venzald qui trippe xDDDDD je m'y attendais pas ! Le papy a déconné xDD Je rigole, mais j'avoue c'est chaud, il faut pas rigoler... hahaha... (oui je suis 100% avec Alix pour le coup)
Bon, et dans tout ça, il a vu son frère, il a vu ce qui se passait au chateau ! J'espère qu'il va pas devoir se droguer a chaque fois, sinon Ensgarde va péter les plombs xD
ça fait du bien de rigoler un peu dans cette histoire ! merci !!
Oui, le papy a déconné, en effet. N'empêche que ça a marché : il a bien lâché prise, Venzald et du coup il a réussi à voir son frère. Juste, il a eu une vision et pas un dialogue, il n'a pas pu lui parler, mais en tout cas, on sait maintenant que son esprit peut atteindre Terce.
Je me suis dit qu'un peu de rire ne ferait pas de mal parce qu'on peu pas dire que cette histoire soit très drôle :)
Merci pour ton retour : ça me fait plaisir de vous avoir surprises et de vous avoir fait rire !
Il m'a bien fait marrer ce chapitre, un peu comme Alix. C'est rare d'avoir un épisode aussi long et aussi comique dans les PL, de temps en temps ça ne fait pas de mal.
J'aime beaucoup les gryphe, je trouve le nom trop beau (et l''animal aussi) <3
J'aurais un petit quelque à redire sur la manière dont tu passes rapidement sur la souffrance de Venzald. À un moment tu dis qu'il demande qu'on l'achève, c'est à cause de la douleur ? En fait la description que tu en fais ne suggère pas qu'il souffre autant. Du coup je me suis demandée si ce n'était pas un autre délire, ça m'a un peu confusée.
Les dernières phrases, aussi, m'ont laissée sceptique. "Injustice" c'est pas vraiment le mot que j'aurais choisi pour la situation. Je voyais plutôt Alix se demander ce qu'il s'est passé, avoir peur, craindre qu'il y ait un danger... pas forcément pensée au blé de cendre et en conclure que c'est mort. Je trouve bizarre qu'on la laisse aller dans la ville comme ça, sans chercher à la rappeler.
Voilà c'est tout, bisous^^
Quand Venzald demande qu'on l'achève, il est en effet encore un peu sous l'effet de la drogue. Mais tu as raison, je pourrais en rajouter un peu.
Quant à la fin, c'est pourtant bien le sentiment d'Alix : le premier qui lui vient en tout cas. Elle se dit qu'ils ont fait tout ça pour rien. Mais ça n'empêche pas que d'autres questions lui viendront après, et aux autres aussi. Et si personne ne dit rien quand elle rentre dans le village seule, c'est qu'Albérac connait bien l'endroit. Donc s'il la laisse faire, c'est qu'il doit estimer qu'il n'y a rien à craindre.
Merci pour ta lecture et ton comm !
Bises
J’aime beaucoup comment tu as intégré les gryphes : le terme, suivi d’une description intégrée dans la narration <3
Ooh et voilà Venzald qui « visite » le corps de Themerid. Et tu l’as amené de façon qu’on a vraiment l’impression de voir à travers les yeux d’un autre. Je suis heureuse que Venzald n’ait pas réussi à envoyer de signal à Flore parce que je pense que ça l’aurait plus épouvantée qu’autre chose xD D’ailleurs, je me demandais : Themerid ne remarque pas que Venzald est dans sa tête (contrairement à Elvire qui a senti la présence de Themerid) parce qu’ils étaient jumeaux et partageaient une connexion spéciale comme s’ils continuaient à ne former qu’un seul être ?
Euh, à part ça c’est quoi cette drogue que lui a donné Pique-Cerle ? Apparemment, elle facilite la « connexion mentale » mais de là à imaginer des animaux étranges qui ressemblent à Albérac… xD C’est perturbant !
Mais heureusement, tout s’éclaircit dans les paragraphes suivants ! J’aime bien imaginer Alix se pouffer de rire devant ce pauvre Venzald qui doit regretter très fort son overdose d’herbe-à-voler xD Mais à quoi il pensait, ce Pique-Cerle ?? xD
On n’a pas trop d’indications quant à la réaction d’Albérac en retrouvant les autres, ni à comment la gêne entre lui et Alix a évolué, mais je ne doute pas que ce sera abordé dans un chapitre futur 😉
Themerid ne "sent" pas la présence de Venzald alors qu'Elvire avait senti ce qu'il faisait parce qu'en fait, ce n'est pas le même phénomène. Ici, Venzald a une vision (comme quand il a vu par les yeux d'Alix quand elle était malade), alors que Themerid lisait les pensées d'Elvire. Mais je vais réécrire le chapitre des esperites, quitte à ce qu'il soit gros, pour réexpliquer tout ça parce que c'est important. Il y a trois "branches" au pouvoir des bouchevreux : les visions, la "lecture" des pensées, et la communication par l'esprit. En fait, ce que Venzald veut réussir à faire, c'est communiquer avec son frère, mais là, sous l'effet de la drogue, il a déjà réussi à avoir une vision de lui, ce qui est déjà très bien. La communication en pensée ne se fait normalement que si on est pas loin. Bref, je rendrai tout ça plus clair. Et bien sûr, tu as raison : chez Venzald, les facultés sont exacerbées parce qu'il a un lien particulier avec Themerid.
La drogue donnée par Pique-Cerle, elle est inventée, faut pas chercher des manifestations équivalente à celle d'une autre drogue, hein ! Mais il m'a semblé qu'un petit mélange de surpuissance et d'hallucinations pouvait être sympa :) Pique-Cerle n'a pas tout-à-fait assez réfléchi, en effet XD Pour la plus grande joie d'Alix...
Quant à ta dernière remarque, je ne comptais pas forcément beaucoup m'étendre sur ce qui s'est passé entre Albérac et Alix (on sait quand même qu'Alix n'a pas l'air de lui tenir rigueur de la situation, ou en tout cas elle a du mal à bouder), mais on va bientôt en savoir un peu plus sur les secrets d'Albérac, et on verra la réaction d'Alix ;)
Merci pour ta lecture et tes commentaires, à très bientôt !
Wow j’ai quand même mis un jour à te faire un com et je suis quand même la première ! ça va, pas trop triste ? :p
Dans l’ensemble c’est un bon chapitre, qui vient bien en contrepoint du reste. Ça fait un peu une pause dans la tension car même si ça permet d’avancer un peu dans l’intrigue, c’est amené sur un autre ton donc c’est pas mal, ça fait un peu je recule pour mieux sauter en termes de tension donc ma santé cardiaque risque de ne pas être heureuse par la suite, mais bon, d’un point de vue strictement littéraire c’est bien je pense.
Je trouve cependant que le début est un peu lent. Maintenant j’avoue que je sens vraiment sur les débuts de chapitre que tu as besoin de te « mettre dedans ». et dans un sens c’est agréable, ça refait des immersions où tu nous plantes le décor etc, mais je trouve qu’ici, en dépit du style agréable et de l’intérêt des informations descriptives entremêlées du petit récapitulatif de ce que tu as ellipsé, ça manque un peu de rythme (et je ne sais pas si tu l’as prévu ou non, mais un de ces quatre faudra aussi que tu nous fasses des débuts un peu plus sur les chapeaux de roue pour trancher un peu en termes de structure de chapitre !)
Ce qui me perturbe aussi, il me semble que ce n’est pas la première fois que tu le fais, c’est que Pique-Cerle semble toujours deviner ce que pense Venzald. En soit il peut pressentir, deviner, j’en conviens, mais tel que c’est fait, je trouve que c’est trop commode et « fluide » d’une certaine façon pour que ça soit crédible.
Ce que je ne comprends pas aussi c’est pourquoi Venzald mange toutes les feuilles d’un coup. J’avais compris que PC (haha c’est marrant comme initiales d’ailleurs) lui en donnait autant pour qu’il ait de la réserve pour les autres nuits, surtout qu’il a bien dû remarquer que a rendait Pique cerle un peu euphorique quand ‘il en prent, mais non, ce boulet mange tout. Dans une autre vie, Venzald c’est l’un de ces américains qui mange les gélules de lessive parce que ça lui rappelle des bonbons.
Albérac et ses secrets… est-ce qu’un jour on en apprendra plus sur lui ou tu te gardes des trucs sous le coude pour un spin-off ?
J’ai bien aimé toute l’hallucination de Venzald. C’est ultra fluide, ça s’enchaîne de malade, les transitions sont totalement inapparantes, tout semble évident, tu as envie d’être très d’accord avec tout ce que Venzald voit. J’adore qu’il parvienne à voir son frère parce qu’il est sous l’effet de la drogue. Est-ce une référence à ces personnes qui mangent du space cake et pensent connaître les secrets de l’univers ? J’avoue que quand PC lui a donné les feuilles j’ai pensé direct que ce serait certainement là qu’il allait enfin parvenir à entrer en contact avec son frère. Ce qui m’a fait le plus rire, ce n’est pas le petit vomito, c’est d’imaginer que Themerid a subitement beuglé « Flore, embrasse-moi ! » et la tronche de tout le monde autour de lui en mode « mais qu’est-ce qui lui prend » et quand il revient à lui à la fin de la vision il est tout gêné xD
Je pense que tu peux aller plus loin en supprimant « qui ressemblait à Albérac », j’ai trouvé dommage que tu le précises.
Je pense que c’est une bonne idée d’avoir donné une description extérieure de Venzald par les yeux d’Alix, et pas à quelqu’un de plus « sérieux ». cependant j’ai quand même trouvé louche qu’elle ne s’inquiète pas plus tôt du comportement de Venzald.
Quant à la fin, j’ai envie de dire : évidemment. Si tu ne m’avais prise de court avec cet événement impromptu, je l’aurais peut-être pressenti plus tôt, mais mise devant le fait accompli, j’ai presque pas été surprise : c’eut été trop facile ! Ne te méprends pas : ce n’est pas parce que je n’ai pas été surprise par ce twist que ça ne va pas. C’est un trope, mais je suis contente de le voir ici, tu l’amènes bien et comme le dit une amie, toutes les histoires sont basées sur des tropes, l’important c’est de les réinventer, et je te fais confiance là-dessus.
Plein de bisous !
Oui, je sais, le pov d'Albérac est un peu mou du genou, mais 1) il fallait en effet que je raconte un chouia ce qui c'était passé pendant mon ellipse, et aussi que je fasse remonter la tension par rapport aux craintes d'Albérac à propos de leur arriver à Teleria, puisque c'est imminent. Bon évidemment, je pourrais supprimer toutes les considérations sur la chaleur, la lumière et l'hygrométrie... Et les réflexions sur Venzald sont peut-être un peu redondantes avec le début du pov de celui-ci... Ouais, bon, d'accord, y a des coupes à faire ;)
Et en effet, tu as raison : j'ai la fâcheuse tendance à transformer mes phrases d'introduction de chapitre en paragraphes de 500 mots d'introduction... Ça fera partie de mes points de vigilance en correction ! Parce qu'en plus ce n'est pas vrai que pour mes débuts de chapitres mais pour tous mes débuts de scènes !
Bien noté pour PC qui devine les pensées de Venzald. En fait, je sous-entends qu'il en ont déjà pas mal parlé ensemble, donc ça ne débarque pas de nulle part, mais je rajouterais une petite réplique pour qu'on voit que ce n'est pas surnaturel non plus.
Alors Venzald mange toutes les feuilles parce que PC ne lui a pas dit de ne pas le faire et qu'il ne connait pas les doses. Et PC lui donne tout ça parce qu'il n'est pas forcément conscient, lui, que ça lui fait dire des conneries (les autres se marrent, mais pas sûr qu'ils lui aient expliqué), et qu'il pense qu'il faut mettre la dose pour que Venzald lâche suffisamment prise pour briser les doutes qui l'empêchent de réussir ses visions. D'ailleurs ça marche ! Il n'a juste pas pensé aux effets secondaires (et il ne sait peut-être même pas que la plante s'appelle l'herbe-à-voler XD)
Albérac, on va en savoir plus très vite, oui, t'inquiète ;) Je ne garde rien sous le coude pour un spin-off : il n'y aura PAS de spin-off, je n'aime pas les spin-off, ni les suites qui surgissent de nulle part, ni les préquels... En général je trouve ça décevant.
Pour le délire de Venzald, je cherchais un truc qui fasse déclic et qui lui permette de passer encore une marche dans l'utilisation de son pouvoir. J'ai pensé doute, manque de confiance, barrières... et puis je me suis demandé ce qui pouvait le faire lâcher-prise. Du coup, je me suis dit que je pourrais y aller carrément avec un gros trip. Et puis ça m'intéressait aussi de voir si je pouvais y arriver sans tomber dans des clichés d'éléphants roses et compagnie, tout en rendant le truc assez lisible pour qu'on comprenne sans problème ce qui se passait. Et puis aussi faire un truc un peu drôle, parce que si le tome 2 contient un tout petit plus d'humour que le tome 1, on se tape pas non plus les cuisses à toutes les pages ! Bref, un peu de légèreté, quoi !
D'autant que c'est de courte durée puisqu'ils sont de nouveau confrontés à un obstacle en fin de chapitre.
Alix ne réagit pas plus vite parce qu'on peut imaginer qu'à son âge, elle ne fait pas le lien avec une éventuelle intoxication. Elle imagnie peut-être qu'il est somnambule, ou elle ne se pose pas de questions, tout occupée qu'elle est à se marrer. Et puis elle réagit quand même quand Venzald se met en danger physiquement, donc, c'est ce qui compte, non ?
Quant à la fin, j'allais pas les laisser aussi cool plus longtemps, quand même ! Comme tu dis, c'eût été trop facile :)
Merciiiiiiiiii pour ta lecture, les petits mots rassurants sur messenger et ton commentaire ♥♥♥ Plein de bisous