— Qu’est-ce que je fais là, Alya ? Sérieusement ? Tu crois que je serais sortie de mon plein gré ? ironisa Camilla, les mains sur les hanches.
Alya resta immobile et silencieuse, encore sous le choc de la rencontre. Il s’agissait bien de sa grand-mère, non d’un clone, ces seules questions le confirmaient. Personne ne pouvait être autant condescendant en si peu de mots.
Une violente bourrasque la réveilla de sa torpeur. Elle était tiède. Comme des draps fraîchement quittés dont la caresse vous manque. Près des montagnes noires, des stries ambrées surgissaient dans le ciel, pareil au pelage d’un animal estampé dans le firmament.
Le jour se levait à peine. Alya décelait déjà l’éclat insolite du soleil, sa chaleur qui tatouerait sa peau et le ballet des ombres près des plantes esseulées. Elle était dehors…
Cet instant de quiétude fut brisé par la voix agacée de Camilla.
— Tu ne m’écoutes pas…
La jeune femme darda ses yeux dans ceux de sa grand-mère.
— Tes propos ne m’ont jamais intéressée.
— Eh bien, tu vas devoir t’y faire. Je pense que nous allons parcourir un bon bout de chemin ensemble.
Alya serra instinctivement les poings à l’annonce de ce constat ; elle remarqua le sac à dos que portait sa grand-mère, lourdement chargé.
— Pourquoi es-tu ici ?
Le ton rude fit hausser les sourcils de sa parente.
— Ils m’ont bannie, révéla-t-elle avec rancœur. Je n’étais pas d’accord avec l’Oubli collectif alors ils m’ont banni… Tu te rends compte ? Ils m’ont bannie… Moi ! Moi qui leur ai tout donné, ma vie, mon jumelant, voilà comment ils me remercient ?!
Alya ne put retenir un sourire sarcastique qui n’amusa pas du tout Camilla.
— C’est ta juste récompense, siffla la jeune femme.
Sa grand-mère la dévisagea, soudain grave, la mâchoire crispée, la respiration contenue.
— Sache, Alya, que j’ai toujours agi pour vous protéger ta mère et toi. Je continue. Malgré ce que tu penses. Je ne suis pas ton ennemie.
La jeune femme leva les yeux au ciel en entendant pour la millième fois ces paroles et préféra tourner les talons. Elle se mit à longer la cité, priant pour distinguer des silhouettes à l’horizon. Celles de Jun et du reste du groupe. Avaient-ils seulement réussi à s’enfuir ?
Le pas traînant de sa grand-mère suivait le sien. Ce bannissement justifiait la présence de Camilla, mais n’apaisait pas sa colère, sa haine envers les choix de sa grand-mère qui laissait sa mère seule et isolée. Abandonnée par toute sa famille, sans souvenirs des six derniers mois. La culpabilité rongea les pensées d’Alya, s’immisça dans ses veines, inonda son cerveau : des larmes s’évadèrent de ses yeux. Il était trop tard pour faire demi-tour. Ce paysage de tours ouatées n’était plus qu’un bastion impénétrable.
— Où vas-tu, Alya ? Qui t’a aidée à t’échapper ?
— Quelqu’un en qui j’ai confiance.
Un ricanement répondit à sa réplique.
— C’est facile de faire confiance aux gens, le plus difficile c’est de déterminer si cette confiance est entre de bonnes mains. En particulier lorsque l’on joue sa vie.
Alya se retourna vivement vers sa grand-mère en prévision d’une réplique bien cinglante.
Aucun mot ne sortit de sa bouche. À la place, sa vision se troubla, la tête lui tourna. Le désert se mit à valser devant ses yeux. Les souvenirs remontaient à elle en vagues discontinues. Ils emmêlaient son esprit. Les réminiscences flottaient, se bousculaient, attendant qu’elle s’en saisisse :
Des scènes de disputes entre Camilla et son père.
Des flashs des tests médicaux qu’elle avait subis.
Des aiguilles que l’on enfonçait dans sa peau.
Les hurlements de sa mère.
Son père lui parlant des Dieux.
Le poing de son père brisant la table du salon.
Sa grand-mère répétant aux patrouilleurs : « Faites le nécessaire ».
Un frisson la parcourut.
Ce qu’elle découvrait ne lui plaisait guère… L’Extérieur lui avait révélé son passé, mais elle peinait à hiérarchiser ce flot de visions fugaces. On ne lui avait pas rendu ses souvenirs d’une manière organisée. Elle ne pouvait recréer de toutes pièces une ligne temporelle dont elle ignorait la structure. Elle était sûre d’une chose : Camilla avait contrôlé sa vie jusqu’à maintenant et elle allait poursuivre à l’Extérieur. Cette évidence lui noua le ventre. Cette sensation d’étouffement permanent provenait vraisemblablement de sa grand-mère plutôt que de la ville. Allait-elle être asphyxiée à l’infini ? Comment vaincre son geôlier lorsqu’il s’attache à vos pas ?
— Qu’est-ce que tu as ? demanda soucieusement sa grand-mère. Tu es blessée ?
— Non, chuchota Alya en remarquant subitement ses vêtements tachés de sang.
Le sang de Jun. Elle jeta un regard vers la Cité sans distinguer aucun mouvement. Les larmes lui montèrent de nouveau aux yeux en imaginant qu’il soit resté prisonnier de la ville et qu’elle se retrouve seule avec sa grand-mère : l’horreur à l’état pur.
— Je crois que j’ai retrouvé la mémoire… ajouta-t-elle fébrilement.
Camilla sursauta, son visage avait pris une teinte grisâtre, une lueur d’effroi dansait dans ses pupilles.
— C’est impossible… murmura-t-elle.
— Eh bien, c’est le cas, rétorqua plus sèchement la jeune femme. Mais tout est encore flou… Je n’arrive pas à ordonner mes souvenirs. C’est comme s’ils appartenaient à quelqu’un d’autre…
Camilla resta muette, le corps raide, les mains tremblantes. Ses traits ne semblaient plus aussi lisses, ses cheveux aussi soyeux, son visage aussi frais. L’Extérieur faisait-il apparaître la réalité de l’âme ?
— Tu te souviens de Valek ?
Alya se concentra sur les souvenirs liés à son père. Son visage lui apparut avec une étonnante clarté : son teint buriné, ses yeux sombres, sa barbe piquante. Elle se vit assise sur ses genoux, dessinant auprès de lui. Sa main doucement posée près de ses cheveux. Il lui murmurait des mots à l’oreille, très souvent les mêmes.
Oui elle s’en souvenait, mais elle n’avait pour l’instant aucune envie de partager ces images avec sa grand-mère. Elle souhaitait juste voir Jun, savoir qu’elle n’allait pas être seule dehors avec son infâme aïeule. Elle jeta un coup d’œil dans le lointain et elle eut l’impression d’apercevoir des ombres se mouvoir. Son cœur se gonfla d’espoir et elle s’élança vers les formes en abandonnant Camilla derrière elle.
La course l’apaisa. Elle se laissa envahir par les sensations nouvelles et grisantes. Son sac battait ses flancs, ses pieds soulevaient des nuages de poussière et de sable. Le martèlement de ses foulées faisait palpiter la terre. Qu’il était étrange de courir sur autre chose que du ciment. Son cœur au diapason de la nature tambourinait à ses oreilles.
Oui, il s’agissait bien du groupe. L’espoir la rendit plus rapide. Ils avaient réussi. Elle reconnut le profil élancé de Jun. Chaque enjambée la rapprochait du jeune homme.
Jun lui révélerait la vérité sur Valek.
Les premiers rayons du soleil balayèrent le désert, zébrant d’or les huit individus. Alya se rendit compte d’une chose : tout le monde n’avait pas réussi à sortir, ils étaient nettement moins nombreux que prévu.
Jun n’était plus qu’à quelques mètres. Sa silhouette se détachait du reste du groupe, il l’avait reconnue. Lorsqu’elle fut assez proche, Alya sembla lire du soulagement sur les traits du jeune homme. Le sang veinait ses habits et la terre pigmentait ses mains. Sans réfléchir, elle se précipita dans ses bras. Sa tête vint se blottir contre son cou. Il l’enlaça si fort que cela lui coupa le souffle.
— J’ai cru que vous n’aviez pas réussi, Jun. J’ai eu tellement peur.
— Alya… murmura-t-il.
Il prit une grande inspiration, comme s’il humait son odeur, le visage dans ses cheveux.
— J’aimerais tellement sentir ton étreinte.
Sa réflexion lui fit monter les larmes aux yeux. Quelle injustice pour lui... La jeune femme ne voulait pas mettre fin à leur enlacement. Elle avait l’étrange impression que si la pression de ses doigts se relâchait, elle allait le perdre. Après quelques secondes, il la repoussa doucement. Le reste du groupe les fixait.
Alya reconnut avec soulagement Mina, Yumi, Ness et Pavel. Elle ne se souvenait pas des autres. Ils étaient donc cinq filles et trois garçons en intégrant Jun. Yumi et Mina lui adressèrent un franc sourire qui lui réchauffa le cœur.
Deux génomes treize, Irys et Azélie se présentèrent. Les jeunes filles avaient certainement quelques années de différence, mais Alya, pour l’instant, ne savait les reconnaître. Elles possédaient une peau très pâle, de soyeux cheveux bruns et des formes généreuses.
Le troisième homme, Léandre avait une stature plutôt carrée et le visage rond comme un ballon. Ses yeux disparaissaient derrière une masse de cheveux noir de jais. Il posa ses sacs au sol pour tenter de calmer Ness qui frappait le sol avec ses mains, en regardant la cité. Celle-ci ne portait plus ses immenses gants et Alya découvrit avec stupeur sa peau flétrie et brûlée jusqu’aux coudes. Mina tenta elle aussi de l’apaiser.
Jun lui désigna la silhouette de Camilla à l’horizon.
— Qui est-ce ?
— Ma grand-mère. Les Têtes l’auraient bannie…
— Les Têtes l’auraient bannie ? répéta Jun, interloqué.
La jeune femme acquiesça, il semblait avoir du mal à avaler la nouvelle.
— Qu’est-ce qu’on va faire d’elle ? demanda Irys.
— On n’a pas trop le choix. Elle va venir avec nous, annonça Alya d’un air résigné.
— Elle va nous ralentir, coupa Léandre sèchement.
— Aux dernières informations, être âgé n’est pas un handicap, lui répondit Alya du tac au tac.
— Quel est son Génome ? insista-t-il.
— Je pense qu’on ne devrait plus caractériser les gens par leur génome, maintenant. Nous sommes à l’Extérieur. Notre Génome ne détermine plus notre travail ni nos avantages.
— Alya a raison, s’exclama Mina qui venait d’aider Ness à se relever. Moi je ne veux plus en entendre parler. Et puis ta grand-mère doit être sympathique, non ?
La jeune femme lui répondit par un sourire forcé. Sympathique ? Non. Absolument pas, mais elle allait laisser le groupe le découvrir.
Ils attendirent que Camilla les rejoigne. Celle-ci jeta un regard noir à Alya en guise de salutation.
— Merci de me laisser seule. J’ai apprécié. J’ai une chance incroyable d’avoir une petite-fille si prévenante, déclara-t-elle sur un ton sarcastique avant de dévisager d’un air supérieur l’ensemble du petit groupe.
Alya sentit sa nuque la brûler et elle ne pouvait rejeter la faute sur le soleil.
— Grand-mère, le groupe est d’accord pour que tu nous accompagnes jusqu’à Étioli. J’espère que tu ne vas pas nous poser de problèmes ?
— Des problèmes, Alya ? Je te rappelle qu’à Mallaig, tu étais la seule responsable des nôtres.
Alya sentit les regards lourds des membres de l’expédition se poser sur elle. Ils n’avaient pas besoin d’exposer leur désapprobation, leurs visages la criaient.
— Quelle direction allons-nous prendre ? demanda-t-elle à Jun pour changer de sujet.
— Par là-bas.
Le jeune homme désigna du doigt les montagnes noires à l’horizon.
— Qu’attendons-nous ? s’exclama Mina en récupérant son sac qu’elle avait posé au sol.
Le jeune homme sourit et ils prirent la direction des sommets, tournant le dos à Mallaig comme on tombe le rideau après une présentation.
Alya porta son regard loin devant elle.
L’erg s’étendait, immense, inquiétant et en même temps éblouissant.
Durant les premiers kilomètres, le groupe fut loin d’être silencieux. Tous s’arrêtaient au moindre bruit, au moindre grésillement. Ils jetaient autour d’eux des regards apeurés. Le monde vivant les terrifiait et les fascinait. Azélie et Irys fouillaient le sol, soulevaient les rochers, examinaient les insectes, poussaient des cris stridents.
Pavel et Mina se mettaient parfois à courir, les bras levés, grisés par le vent qui s’engouffrait dans leurs vêtements rouges. Ils revenaient le souffle court, mais les yeux emplis d’une joie intense. Ness et Yumi marchaient sobrement l’une à côté de l’autre comme insensible au monde qui les entourait. Parfois, Ness se retournait et fixait Mallaig d’un œil triste. Qu’avait-elle laissé derrière de si important ?
Le soleil grimpa dans le ciel et, rapidement, leur cadence ralentit tant la chaleur devint suffocante, l’atmosphère de plus en plus étouffante. Petit à petit, ils sortirent la crème solaire, enturbannèrent leurs têtes et se couvrirent les épaules. Ils ne parlaient presque plus. Les bourrasques brûlantes mugissaient autour d’eux, empoignaient leurs habits, éparpillaient le sable et la terre sur leur passage. Ils avançaient avec difficulté, heurtés de plein fouet par les rafales féroces.
Le paysage se mit à changer. Des cloques rocheuses naquirent du désert, qu’il fallait soit grimper, soit contourner pour trouver son chemin. Elles étaient lisses, limées par les vents et parfois râpeuses et granuleuses. Il arrivait qu’un arbre noir, chenu et squelettique jaillissait d’une colline. Le contraste entre l’écorce sombre et le blanc laiteux des monticules suscitait chez la jeune femme une furieuse envie de dessiner.
Jun fit arrêter le groupe dans le pli de deux renflements, à l’abri des souffles.
— Il est temps de faire une pause, déclara-t-il.
— J’ai déjà mal partout, s’exclama Azélie en s’effondrant près de la roche.
— Moi j’ai le sable en horreur, grommela Irys en suivant son double.
— Je ne pensais pas que j’avais autant d’eau dans le corps, ajouta Mina en s’épongeant le front avec son foulard. Vous tenez le coup, Camilla ?
La grand-mère d’Alya dévisagea Mina d’un air hautain et, les mains sur les hanches s’exclama :
— Je suis génome dix, un génome très robuste avec l’une des longévités les plus grandes de Mallaig !
Mina acquiesça avec un petit sourire. Alya ignora sa grand-mère qui lui demandait de l’aide et sortit de son sac sa nourriture déshydratée et de l’eau. Elle porta à sa bouche la goutte enveloppée par un film transparent. Au contact de sa langue, la bulle devint liquide et l’eau s’écoula dans sa gorge.
Irys et Azelie se cramponnaient l’une à l’autre, s’entraidaient pour boire ou manger. Alya se demanda si elles se connaissaient avant d’être recrutées, elles paraissaient tellement proches. Jun s’agenouilla et étala une carte au sol, il plaça des pierres aux quatre coins pour éviter que celle-ci ne s’envole. Alya le rejoignit :
— Où sommes-nous ?
— Ici.
Il lui montra une zone remplie de monticules bariolés qui précédait des triangles noirs.
— Je pense que nous en avons pour deux jours pour traverser cette partie. Ensuite, on devra gravir les montagnes, ce sera le parcours le plus périlleux.
Alya hocha la tête en se rendant compte de la difficulté du périple.
— Cette carte appartient à mon père ? l’interrogea-t-elle avec curiosité.
— Non. À mon frère Atone, il a fait un véritable travail cartographique, lui révéla-t-il avec un sourire.
— Où est-il maintenant ?
— Je ne sais pas. Je n’ai pas eu de nouvelles depuis plusieurs mois.
Jun referma le document et le rangea soigneusement dans son sac. Il en profita pour extraire un bol en inox et de la nourriture déshydratée. Il mangea à son tour. Alya remarqua que des chiffres apparaissaient successivement sur l'écran de sa montre.
— Je ne pensais pas que la tienne fonctionnerait à l'Extérieur.
— Je l'ai trafiqué et relié à mon cerveau, dit le jeune homme à voix basse, elle suit mes constantes, m'alerte si je suis en désydratation, si je suis trop fatigué, si je suis blessé si je dois aller... Euh, me soulager.
— Ah, en effet, c'est nécessaire... répondit Alya un peu gênée.
— Cela m'aide même à marcher car l'hypoesthésie engendre un déséquilibre et m'empêche de marcher droit.
— D'accord. Je ne me rendais pas compte de tous les désagréments que ça engendre.
— Oui... Je commence à bien les connaître... Malheureusement, termina-t-il d'une voix amère.
Ness s’approcha d’Alya et s’assit près d’elle, le visage toujours fermé, impénétrable.
— Ça ne va pas ? demanda Alya.
— Non. On est partis trop vite. Je n’ai pu prendre que la moitié de mes affaires et je n’ai pas pu dire au revoir à ma famille. À mon fils en particulier.
Alya répondit par une grimace. Comment avait-elle pu laisser son enfant à Mallaig ? Ne l’aimait-elle pas ?
— Je n’ai pas eu le choix, se défendit Ness devant le regard interrogatif d'Alya. Jun m’a dit qu’on ne pouvait pas prendre mon fils…
— En effet, les patrouilleurs n’auraient jamais cru à une mission avec un enfant de huit ans, confirma-t-il.
— Moi, ce que je vois, c’est qu’il y a clairement du favoritisme. Pourquoi comme par hasard, l’autre, là, sa grand-mère est dehors, avec nous ?
Alya se pétrifia, interloquée, l’autre, là ? Est-ce qu’elle parlait d’elle ?
— Ness, ma grand-mère a été bannie, je n’allais pas la laisser seule dans le désert…
— Bannie ? Pfff. La belle excuse ! C’est ce qu’elle te dit, mais moi, je travaillais au service des Bannis. Aucune personne n’a été bannie cette semaine…
Alya fronça les sourcils. Sa grand-mère était-elle venue de son plein gré ? Si oui, pourquoi et comment ?
— Tous les trois, vous nous cachez des trucs, je ne vous fais pas confiance…
Sur ces paroles, Ness se redressa et partit rejoindre Pavel.
Alya sentit un poids s’abattre sur ses épaules. Elle se releva, le cœur gros, et monta sur un énorme rocher. Elle avait espéré que le jugement prendrait fin en sortant de Mallaig, qu’elle s’entendrait immédiatement bien avec tout le monde et surtout qu’elle serait libérée de l’emprise de sa grand-mère. Il n’en était rien.
Du haut de son promontoire, Mallaig étincelait comme un diamant sous le soleil de midi.
Des crissements retentirent derrière elle. Jun la rejoignit.
— Ça va, Alya ? s’enquit-il, inquiet.
— Non.
Elle avait envie qu’il la prenne dans ses bras et qu’il lui dise que tout allait bien se passer.
— J’ai retrouvé mes souvenirs, Jun.
— C’est vrai ? Comment c’est possible ?
— Je ne sais pas. Je ne l’explique pas. Tout est revenu, mais de manière désordonnée.
Elle se demanda pourquoi certaines images marquaient à jamais l’être et que d’autres, pourtant importantes, se perdaient dans les limbes de la mémoire.
— Quel âge j’avais la dernière fois qu’on s’est vus ?
— Treize ans, je crois. Mais les Têtes ont pu m’effacer la mémoire…
La jeune femme se mordit les lèvres. Elle avait retrouvé des souvenirs bien plus récents concernant Jun. Sauf qu’il ne pouvait être celui de ses visions. Le rouge lui monta aux joues. Inconsciemment, elle avait dû chercher le réconfort avec ses doubles. C’était la seule explication, bien que, particulièrement embarrassante.
Les visions ne laissaient aucun doute planer. Elle avait embrassé un clone de Jun. Elle avait fait l’amour avec son sosie.
Alya se déplaça de quelques mètres, préférant laisser un vaste vide entre eux alors que des images sensuelles l’assaillaient. Ses lèvres sur sa peau. Ses doigts dans ses cheveux. Ses baisers. Non, il ne s’agissait pas de Jun.
Elle tenta de vider son esprit, mais ses essais demeurèrent infructueux.
Qui donc avait effacé ces souvenirs-là ?
Jun était-il au courant ?
À cette pensée, la honte la tétanisa. Elle espéra de toutes ses forces que ça n’était pas le cas. Jamais elle ne pourrait le regarder en face s’il l’apprenait.
Jun, les sourcils froncés, tentait de décrypter ses réactions. Elle porta les mains à son visage pour s’éventer. Qu’est-ce qu’il pouvait faire chaud !
Le jeune homme se rapprocha.
— Alya, c’est fini. Plus personne ne te pendra de souvenirs.
La jeune femme évita son regard, mais la phrase la rassura. Oui, au moins avait-elle gagné cela.
Elle avait tant composé avec ses trous noirs qu’ils semblaient faire partie de sa personnalité. Aujourd’hui, elle ne comprenait plus ses choix, doutait de ses motivations, ne se reconnaissait pas.
— Repartons, j’ai besoin de réfléchir, déclara-t-elle.
La jeune femme rebroussa chemin et récupéra son sac sans jeter un regard aux autres membres du groupe. Dès que Jun apparut, tous se mirent en mouvement. Mina courut vers elle pour lui parler, mais Alya l’interrompit d’un geste. Celle-ci comprit le message et resta simplement à ses côtés, d’un calme assourdissant.
Les heures s’égrenèrent. Pavel marchait loin devant en chantonnant. Les jambes d’Alya semblaient peser plusieurs tonnes et ses mollets l’élançaient.
Le panorama changeait petit à petit et il faisait plus frais. Les montagnes se rapprochaient dangereusement : elles semblaient insurmontables.
Ils n’allaient pas très vite. Jun s’arrêtait souvent pour prélever des échantillons, il examinait avec une grande attention des pierres, des insectes, des animaux dont elle ignorait tout. Son chapeau en toile tombait systématiquement sur ses yeux dès qu’il se baissait. Il accumulait ces trésors dans son sac à dos et parfois venait voir Alya ou les autres filles pour montrer ses trouvailles. Azélie réagit avec une grande frayeur lorsqu’il lui montra la mue d’un serpent. Elle courut rejoindre Irys et s’agrippa à son bras avec force.
Lorsque le soleil se coucha, Alya eut l’impression qu’elle respirait enfin.
Le petit groupe s’arrêta près d’un arbre immense, dépouillé de ses feuilles, aux racines semblables à des doigts boudinés. Pavel se hâta de grimper dans les hauteurs et s’installa confortablement, le dos calé contre une épaisse branche. Alya fixa sa grand-mère. Elle ne semblait pas fatiguée, elle se tenait bien droite, la poitrine bombée et le menton relevé. À croire que les rafales n’étaient que des caresses pour elle et le soleil qu’un baume pour la peau…
Les autres posèrent sacs et vêtements au sol et s’étirèrent en grimaçant. Jun et Ness partirent récupérer du bois dans l’intention de faire un feu. Ils revinrent plusieurs minutes après, bredouilles et énervés.
Chacun mangea sa ration et Jun leur expliqua l’itinéraire du lendemain.
Ils ne tardèrent pas à s’endormir. Alya resta éveillée un long moment. Ses yeux se perdaient dans les étoiles, la lune accueillait ses pensées avec bienveillance. Ses compagnons de route ronflaient, d’autres sursautaient au moindre bruit. L’arbre craquait, la brise la berçait, le grésillement des insectes l’apaisait.
Petit à petit ses yeux se fermèrent.
Alya ! Alya !
La jeune femme se redressa en sursaut et jeta des coups d’œil autour d’elle, cherchant l’origine de l’appel.
Tout le monde dormait d’un sommeil paisible, la nuit semblait bien avancée. Au loin, des nuages mordorés se mouvaient. Peut-être allait-il pleuvoir ? Elle avait hâte de sentir l’eau sur son visage pour qu’elle puisse balayer la poussière et la terre.
Alya !
La jeune femme tressaillit. Encore cette voix… Mais d’où venait-elle ?
Non, ne me cherche pas.
Rêvait-elle ? Elle se pinça violemment le bras. La douleur remonta jusqu’à son cou.
Arrête de tourner la tête dans tous les sens.
Je suis dans ta tête.
Je te parle par l’intermédiaire du Sillage.
La tête lui tourna. Avait-elle eu une insolation ?
Tu peux me répondre, s’il te plaît ?
Qui es-tu ? demanda en pensée la jeune femme.
La voix continua :
M’entends-tu ? Si tu m’entends, réponds-moi oralement,
je ne peux pas lire dans tes pensées.
— Oui je t’entends, murmura la jeune femme.
Ah, c’est bien.
Elle devrait s’éloigner du groupe, ajouta une voix de femme.
Meï, tu ne devais pas intervenir ! Tu sais bien qu’une seule voix leur fait déjà assez peur !
Alya ferma les yeux et se recroquevilla sur elle-même. Perdait-elle la raison ? S’agissait-il d’un souvenir ? Elle se boucha les oreilles, mais la voix continua.
Voilà, bravo, Meï, maintenant elle va nous faire une crise.
Alya, nous n’avons pas le temps de faire connaissance, ajouta la voix féminine, mais sache que nous sommes là pour t’aider. Là, maintenant, un danger te guette. Regarde ces nuages ! Ils n’apportent pas la pluie, mais une tempête de sable. Tu ne peux pas rester là. Pars ! Va te mettre à l’abri. Nous allons te guider.
Alya jeta un coup d’œil à l’horizon. Les nuages approchaient, vêtus d’un jaune inquiétant. Ils formaient comme un mur et enveloppaient le ciel dans un manteau sinistre. Ils arrivaient à vive allure.
Alya se leva telle une automate, étourdie par les paroles et par l’incongruité du phénomène.
— Levez-vous ! Levez-vous ! s’écria-t-elle à ses compagnons d’infortune.
Elle se jeta sur Jun et le secoua de toutes ses forces. Les clones se réveillèrent, Pavel redescendit doucement de l’arbre, ahuri.
— Qu’est-ce qu’il se passe ? s’écria Azelie d’une voix étouffée par l’anxiété.
— Il faut partir ! Regardez là-bas ! C’est une tempête de sable ! Mon père m’en a parlé !
Jun se releva d’un bond et empoigna ses affaires. Des bourrasques vinrent les frapper brutalement. Des grondements ricochaient dans le lointain.
— Il faut trouver un abri ! hurla Pavel.
Alya se rua vers sa grand-mère et lui saisit la main. Étonnamment, celle-ci ne fit aucun commentaire.
— Suivez-moi !
Allez, petite Alya, cours vers le rocher noir que tu vois à l’ouest.
La bande s’attacha aux foulées de la jeune femme.
J’ai perdu la raison, pensa-t-elle, qu’est-ce que je suis en train de faire ?
Elle leva les yeux au ciel, la nuée orange arrivait sur eux. Les grains de sable s’immisçaient déjà partout, dans leurs narines, leurs bouches, leurs yeux. Les rafales devinrent des lames coupantes au goût âcre et fielleux.
Tourne-à-gauche, Alya. Voilà, regarde cet immense rocher,
il y a un trou par lequel tu peux passer et une cavité à l’intérieur.
La jeune femme pointa du doigt le bloc de granit à la base duquel on apercevait une ouverture béante. Ils avançaient difficilement, les membres entravés par des tourbillons de particules, les yeux à peine ouverts, la respiration contenue à cause de cette fumée mordante.
Soudain, Camilla buta contre un obstacle. Ses doigts glissèrent de ceux d’Alya et son corps bascula en avant. La jeune femme se retourna, voulut hurler son nom, mais la poussière s’engouffra dans sa bouche. Elle ne distinguait plus rien. Camilla avait comme disparu dans la tempête. Alya s’accroupit, les mains tendues en espérant retrouver sa grand-mère, mais elle ne rencontra que la morsure des grains de sable et l’incandescence du vent.
À genoux, elle continua ses recherches, un bras en bouclier au niveau du front et l’autre tâtant l’air et la terre aux alentours. Après plusieurs minutes de recherche, elle sentit un contact dur et froid.
Le rocher. Peut-être Camilla l’attendait-elle à l’intérieur ? Alya se faufila dans l’interstice. La pierre était creusée et elle put se relever sans encombre. Elle essuya ses yeux d’un revers de main, balayant le sable de son visage. Sa grand-mère n’était pas là. Elle aperçut un corps se frayer un chemin dans la cavité. Un à un, les membres du groupe pénétrèrent dans l’abri.
— Tout le monde est là ? s’enquit Jun, inquiet.
— Non, pas ma grand-mère…
Dehors, le vent mugissait. Le ciel se déchaînait. On ne distinguait plus rien, sauf une épaisse brume apocalyptique, des arbres déracinés et de la poussière. Azélie et Ness se mirent à tousser, Yumi, Irys et Mina pleuraient à chaudes larmes.
— Grand-mère ! hurla Alya à l’entrée de la cavité.
Personne ne lui répondit. Alya sentit la main de Jun sur son épaule.
— Je vais la chercher, reste là.
Ness agrippa le bras de Jun.
— Es-tu fou ? C’est du suicide ! Comment va-t-on faire si tu ne reviens pas ? En portant secours à cette grand-mère acariâtre, tu vas mettre en danger toute l’expédition !
Personne ne lui répondit. Un frisson glacé parcourut Alya. Sa gorge se noua. Elle ne pouvait pas abandonner sa grand-mère… Jun hésita, tenta de se dégager de l’emprise de Ness.
— Je ne te lâcherai pas jusqu’à ce que la tempête s’arrête ! Elle va avoir trouvé un abri ! Je ne suis pas venu à l’Extérieur pour mourir bêtement ! Je n’ai pas abandonné mon enfant pour rien !
Alya posa sa tête contre la paroi rocheuse, les larmes aux yeux. Son cœur tambourinait contre ses tempes. Malheureusement, Ness avait raison : si Jun ou elle-même allait la chercher, ils risquaient la mort.
Elle se sentit lâche pour la première fois de sa vie.
De la folie ce chapitre ! Tu disais que ça se calmait mais c'est incroyable ce que tu arrives à faire !
Tu poses constamment et brillamment des jalons de mystères. On sort difficilement d'une boite "mystère" et on en retrouve une autre (les voix dans la tête d'Alya). J'ai adoré. Il y a beaucoup de belles choses (et en plus tu arrives à me faire oublier Ewen. (D'ailleurs, bien envie de connaitre l'identité de ton perso préféré, mais risque de spoilers ?).
1. J'ai vraiment adoré le fait de sortir d'un lieu dangereux dans lequel on a passé beaucoup de temps, pour enfin arriver dans un monde vaste et implacable. C'est ce que j'ai vu dans deux grandes oeuvres qui m'ont marquées à vie :
a) La Bible. Ton petit groupe me rappelle l'Ancien Testament (l'Exode, deuxième livre de la Torah de mémoire), on quitte l'Egypte monstrueuse pour trouver la liberté mais on débouche dans le désert où l'on doit encore survivre.
b) Le meilleur jeu vidéo de tous les temps : Final Fantasy 7. On passe une grosse partie du premier CD dans une ville géante pleine de dangers, nommée Midgar. On est un groupe de gens considérés comme des anti-systèmes. On finit par sortir de là au prix de nombreux efforts et soudain, le monde infini s'ouvre à nous.
Le fait de ressentir tout ça dans ce chapitre (avec des musiques de film) m'a flanqué des frissons incroyables.
Le rythme est géré avec la précision d'un professionnel qui gare un porte-avion sur un parking. Les informations importantes s'enchainent à la perfection (souvenirs, rapports avec la grand-mère, l'arrivée du groupe, et ensuite, les voix dans la tête [idée de MA-LADE] puis une F*cking tempête de sable ?!)
Nan mais jusqu'où ça va aller ? hâte de le savoir !
Bon allez. 1H46 du mat, c'est pas sérieux, je fonce au lit.
Bonne nuit/Bonne journée Makara et merci pour ce chapitre de qualité une fois de plus :)
b)
Avec tous ces compliments + cette phrase
"(je me permets ceci --> ton prénom est aussi joli que ton pseudo)" => Tu vas me faire rougir ^^
Je suis ravie que ce chapitre te plaise car je l'ai beaucoup retravaillé, il n'allait pas du tout au début^^.
Je ne m'attendais pas à tes comparaisons je dois dire autant la première que la deuxième mais elles se tiennent ! Ahah ! Surtout que ce sont des grandes œuvres l'une comme l'autre m'a-t-on dit... (oui, je l'avoue, je ne les connais pas^^). Mais tu vas rester lire tout de même ? Please <3
"Le rythme est géré avec la précision d'un professionnel qui gare un porte-avion sur un parking"=> C'est toi qui est le professionnel du commentaire maintenant XD
"les voix dans la tête [idée de MA-LADE]"=> Alors tu verras qu'ils ne sont pas juste des voix et qu'ils vont mettre un bazar monstre^^
Allez je file répondre à tes autres commentaires (je ne peux pas te dire mon perso préféré, je les aime tous :p)
Tu as oublié un « e » à « alors ils m’ont bannie »
Celle-ci comprit le message et resta simplement à ses côtés, d’un calme assourdissant. « avec un calme assourdissant » non ?
La relation avec la grand mère me fait bien marrer, déso... Je passe à la suite, j'ai vraiment envie de voir ce qui va arriver à tout le monde !
En tout cas merci merci <3
Je vais de ce pas corriger la belle coquille et la phrase avec "le calme assourdissant".
Mais c'est super que la relation avec la grand-mère te fasse marrer^^ Moi j'aime bien les persos retors.
J'espère que tu as ta matinée pour pouvoir dormir un peu ^^
Pleins de bisous volants <3
Voici mes suggestions :
" j’ai toujours agi pour vous protéger ta mère et toi. Je continue. Malgré ce que tu penses." : Completer le "Je continue" en un " Et je continue de le faire"
"C’était la seule explication, bien que, particulièrement embarrassante." : bien qu’elle soit particulièrement embarrassante
" Perdait-elle la raison ? S'agissait-il d'un souvenir ? Elle -_se boucha les oreilles, mais la voix continua_-. ": la partie entre tiret est restée en italique dans ton texte
"Elle va avoir trouvé un abri ! Je ne suis pas venu à l’Extérieur pour mourir bêtement !" : Elle va trouver un abri ou Elle doit avoir trouvé un abri :-)
"J''hésite entre le rire et la tristesse vis-à-vis du passif entre le faux-Jun et Alya... J'espère qu'ils ne tarderont pas trop à remettre ça "=> Tes souhaites seront bientôt exaucés :p
C'est peut-être mon côté p*te qui s'exprime, mais je ne suis pas plus dérangée que ça par le fait qu'ils aient abandonné la grand-mère dans le désert XD => Nan c'est normal de penser ça, en même temps c'est la pire grand-mère du monde !
D'ailleurs Pavel a l'air de vivre sa meilleure vie dehors, ça fait plaisir à lire haha=> Pavel, il réalise son rêve, il est bien dehors^^
Merci pour tes remarques sur certaines phrases, je vais aller corriger cela :)
Oulala, qu'est-ce que j'ai hâte que tu découvres la suite et en particulier que tu me dises ton ressenti sur le chapitre suivant !
En tout cas, ça me fait très plaisir de recevoir des coms sur le tome 1, ça me booste sur l'écriture du tome 2 !
Pleins de bisous étioliens !
Cette lecture se fait avec un grand plaisir, ton histoire clairement devenue mon livre du moment ! Contente que ça te motive pour le tome 2, ça me fera plus de chapitres à dévorer ^^
Déjà d'apprendre (mais peut être l'avais tu déjà dit et j'ai oublié) que Alya a déjà vu (voir fait des bêtises héhé) avec le clone de Jun me laisse sans voix ! elle doit avoir un bazar pas possible dans la tête. Peut etre faudrait-il plus rentrer la dedans, nous expliquer comment fonctionne ce cerveau, les souvenirs qui reviennent, ceux qui sont acquis...ce serait top, peut etre est -ce fait exprès, mais j'ai un peu de mal à comprendre, mais j'avoue que je ne suis pas très douée la dedans (science - cerveau-souvenir...). Sinon, j'ai hâte de savoir la suite : Alya est Jeanne d'Arc.... j'avoue que celle-là je m'y attendais pas. Cette nouvelle partie commence à fond et il me tarde de lire la suite. Je suis contente qu'ils rencontrent des difficultés, qu'on voit leur confrontation à l'inimaginable (la tempête de sable etc). On se rend compte qu'ils déchantent, ce qui est logique. Hâte de découvrir la suite !
"Alya a déjà vu (voir fait des bêtises héhé) avec le clone de Jun me laisse sans voix ! "=> Elle ne s'en rappelait plus mais elle a bien fait des bêtises ! AHahah le vilain inconscient ! XD
Alors sur le fonctionnement du cerveau, je voulais surtout insister qu'un souvenir n'a de sens pour la personne que si celui-ci est relié à l'émotion, sinon ce ne sont que des images floues.
"Sinon, j'ai hâte de savoir la suite : Alya est Jeanne d'Arc..." Oui, c'est assez intéressant à développer^^ Tu ne vas pas être au bout de tes surprises :p
"qu'on voit leur confrontation à l'inimaginable (la tempête de sable etc). On se rend compte qu'ils déchantent, ce qui est logique" => Oui c'est la réalisation que l'Extérieur n'est pas tout rose ;) A bientôt pour la suite !
bisous volants
Ce chapitre m'a permis de reprendre mon souffle (enfin tu remarqueras que je n'arrive pas à m'arrêter ! Je suis vraiment in love de cette histoire !)
L'abandon de la grand-mère dans le désert : je valide ! c'est cruel, mais bon, c'est elle qui a commencé ! (réplique de maternelle xD)
La non-sensation de Jun m'attriste toujours autant, surtout le passage avec le câlin :'(
C'est bien trouvé l'idée qu'Alya ait voulu remplacer Jun par ses clones, je ne m'y attendais et j'aime être surprise de cette façon o/
ET le passage avec les voix dans la tête : J'A-DO-RE ! C'est génial et le ton employé est léger ce qui est très rafraichissant dans ce monde de brut !
Par contre, j'suis pas folle, Meï c'est une déesse ?! Genre celle dont parle Cyla et Ewen alors que c'est interdit, je crois ?
Sinon je n'ai pas relevé grand chose :
"Et c'est grâce à lui que nous avons des des informations sur Etioli"
-> il y a un "des" en trop
"Ses réponses à énigme de l'aidaient pas"
-> ne* l'aidaient pas
"Non, ne me cherche pas. Arrête de tourner la tête dans tous les sens. Je suis dans ta tête."
-> J'ai trouvé ça trop drôle xD
Voili voilou !
Des bisous !
"Ce chapitre m'a permis de reprendre mon souffle (enfin tu remarqueras que je n'arrive pas à m'arrêter ! Je suis vraiment in love de cette histoire !)" => Oh c'est vrai ? Trop cool <3
"L'abandon de la grand-mère dans le désert : je valide ! c'est cruel, mais bon, c'est elle qui a commencé ! (réplique de maternelle xD)" => C'est pas grave, je comprends !
"La non-sensation de Jun m'attriste toujours autant, surtout le passage avec le câlin :'(" => Oui c'est vrai que ne pas avoir de sensations, ce n'est pas cool...
"C'est bien trouvé l'idée qu'Alya ait voulu remplacer Jun par ses clones, je ne m'y attendais et j'aime être surprise de cette façon o/" => Les mystères du subconscient ^^ lol
"ET le passage avec les voix dans la tête : J'A-DO-RE ! C'est génial et le ton employé est léger ce qui est très rafraichissant dans ce monde de brut !" => Oui ça casse un peu l'ambiance macabre du précédent chapitre !
"Par contre, j'suis pas folle, Meï c'est une déesse ?! Genre celle dont parle Cyla et Ewen alors que c'est interdit, je crois ?" => Yep ;-) TOUT EST LIE DANS SILLAGES :p
Je note pour les coquilles ! Merci !
Moi aussi les dieux me font trop rire !XD
Bon maintenant, j'ai très très hâte que tu lises le chapitre suivant !!!!!!
Pleins de bisous volants
"Yep ;-) TOUT EST LIE DANS SILLAGES :p" -> JE LE SAVAIS ! XD Bon ça veut dire que j'ai suivi un peu l'histoire et que je suis attentive, ce qui n'est pas une mince affaire me concernant ! Ça veut aussi dire que tu as réussi à distribuer tes cartes de façon à ce que le lecteur, s'il est un minimum attentif il remarquera les choses, sinon il sera surpris dans la suite quand l'explication arrivera j'imagine ^^
Jun s'en est sorti \o/ Ah ouais moi j'avais vraiment enterré tout le monde, c'est triste xD À chaque fois je les ressors de la tombe lol
ET ALYA QUI A COUCHÉ AVEC FAUX-JUN OMGGGGGG mais alors ça, je m'y attendais pas du tout et c'est génial ! J'espère juste qu'elle lui dira parce que bon, attends ça va, je trouve même ça beau que son inconscient était totalement in love de Jun et l'a envoyé pécho ses sosies ! C'EST ÇA LE ROMANTISME PUTAIN. Allez, faites crac-crac au milieu du désert \o/ C'est poétique !
Bon, pour les voix, on comprend mieux pourquoi les silleurs peuvent rentrer dans toutes les villes si ils communiquent entre eux c'est vachement pratique. Ça doit rendre un peu schyzo quand même (coucou Valek), j'espère qu'on peut se "fermer" à ça, sinon Alya va vite virer tarée.
Je m'arrête ici, mais je note que le chapitre de l'Odalisque est juste après :p
Vu comment tu me l'as vendu, je pense que quelqu'un va y mourir, voilà.
Oui la grand-mère ne manquera à personne, c'est sûre... Mais moi j'ai besoin d'elle donc elle ne peux pas mourir xd
Bah forcément que Jun s'en est sorti ! Attends, il a pas organisé toute l'expédition pour rien !
"ET ALYA QUI A COUCHÉ AVEC FAUX-JUN OMGGGGGG mais alors ça, je m'y attendais pas du tout et c'est génial !"=> Je ne sais pas pourquoi mais j'étais sûre que ça allait te plaire ! lol. Clairement toi tu pourrais le dire au gars sur qui t'es en kiff que t'as couché avec son double ? Moi non, je serai trop mal ! lol même si c'est romantique !
"Allez, faites crac-crac au milieu du désert \o/ C'est poétique !"=> Miiii non ils sont tout sales c'est pas poétique du tout :p
Pour les voix, tu n'as pas encore bien compris comment cela fonctionnait, c'est pas grave, je donne des explications dans le chapitre suivant avec Alya. Mais on ne peut "fermer" les voix... C'est bien le problème...
"Je m'arrête ici, mais je note que le chapitre de l'Odalisque est juste après :p "Ouiiiiiiiiiiiiiii je veux trop que tu le lises <3 J'ai trop hâte d'avoir ton ressenti dessus !
¨Pleins de bisous volants léthouille
Le truc c'est qu'après le premier chapitre, j'ai cliqué sur suivant puis suivant, puis suivant et que je viens de passer mon premier mai à littéralement dévorer les quinze chapitres publiés. (j'avoue avoir fait quelques incursions sur le forum pour avoir le temps d'acclamer ma soeurette Isapass ).
Du coup, si tu me le permets, je vais faire un commentaire très général sur tout ce qui est publié et je reviendrais plus tranquillement au fil des prochains chapitres, apporter ma petite pierre débutante au très joli édifice que tu es en train de construire.
T u as compris que j'avais adoré ma lecture. Pourquoi?
1) Pour le contraste entre tes deux mondes et tes deux narrations : d'un côté un univers distopique et post moderne et une narration plus efficace et plus dans l'action, de l'autre un monde que j'ai imaginé médieval avec une vraie ambiance fantasy et une narration plus romanesque.
2) Evidemment pour le fait que tu nous fais naviguer entre ces deux univers de manière très fluide, en glissant quelques passerelles.
3) Pour le rythme des passages de l'un à l'autre qui fait que l'on a toujours un pincement au moment de quitter chaque monde mais qu'on rentre très vite dans l'autre.
4) Pour les personnages intrigants ou attachants ou franchement barrés qui sont très identifiables. je ne me suis jamais demandé "mais qui c'est cellui-là" alors que je suis souvent fachée avec les noms.
J'adore le personnage de Cyla qui me fait penser à Aria dans game of thrones. Et il est très facile de s'identifier à Alya. La midinette en moi aimerait que Jun retrouve assez vite des sensations pour une petite scène torride entre ses deux là...
Nohan est très attachant mais il semble qu'il faille se méfier des enfants de la lune, donc j'attends de voir.
Et le mystérieux Kian, cruel mais silleur, j'ai hâte de voir dans quelle case on le range parce que pour l'instant, on ne sait qu'en penser ce qui en fait, pour moi, le personnage le plus intéressant de l'histoire.
5) La richesse de ton univers, et sa densité. il est extrêmement abouti et aucun détail n'est là pour faire joli, tout est au service de l'avancé de l'intrigue.
6) Ton écriture, riche et fluide, ton talent pour les scènes d'action , et tes jolies descriptions.
7) et l'idée fabuleuse et sacrément cynique de faire de la protection des femmes, l'enjeu et le moyen d'une dictature.
bref, c'est assez formidable et tu pourras compter sur mes modestes commentaires pour les prochains chapitres où, promis, j'essaierai d'être plus constructive et moins en mode fan.
très belle soirée et merci pour cette journée de lecture!
Rolalalalala la lecture de ton commentaire m'a rendue toute chose^^ Merciiiiiiiii de ce retour qui me remonte à bloc pour écrire la suite!!! Vraiment je n'en reviens pas de tes remarques !
Je ne sais plus où me mettre devant tant de compliments (clairement j'ai même envie de pleurer de joie, puis de lâcher mon boulot et de terminer mon bouquin!ahaha) - Mais non je dois encore me nourrir donc il faut que je bosse - lol.
Je ne poste surement pas ce commentaire au bon endroit mais je ferai mieux la prochaine fois. => Sisi tu es au bon endroit tu as juste posté ton commentaire deux fois ! xd
Du coup, si tu me le permets, je vais faire un commentaire très général sur tout ce qui est publié et je reviendrais plus tranquillement au fil des prochains chapitres, apporter ma petite pierre débutante au très joli édifice que tu es en train de construire. => Ton retour est très précieux ! J'ai fait quelques retouches ces derniers temps sur la première partie et je n'avais pas eu de retour sur l'ensemble depuis un moment donc ce que tu dis au niveau du rythme, le contraste entre les deux mondes, les différents personnages, la narration... TOUT est précieux :D
J'adore le personnage de Cyla qui me fait penser à Aria dans game of thrones. => En effet, il y a des ressemblances au début de mon histoire, après les personnages vont prendre des directions bien différentes :p
La midinette en moi aimerait que Jun retrouve assez vite des sensations pour une petite scène torride entre ses deux là... => ROOOOH comment tu m'as pliée de rire quand j'ai lu ta phrase^^ ahaha, t'inquiète ça va venir^^ (je sens que tu vas guetter le chapitre du coup^^)
Et le mystérieux Kian, cruel mais silleur, j'ai hâte de voir dans quelle case on le range parce que pour l'instant, on ne sait qu'en penser ce qui en fait, pour moi, le personnage le plus intéressant de l'histoire. => Ah ça c'est un retour qui me rassure car c'est un personnage que l'on perçoit par le biais des autres donc ce n'était pas facile de rendre compte de son évolution, ses choix...
La richesse de ton univers, et sa densité. il est extrêmement abouti et aucun détail n'est là pour faire joli, tout est au service de l'avancé de l'intrigue. => Mouah c'est tellement un casse-tête mon histoire ! Lol. mais en effet, il n'y a aucun hasard dans Sillages. Tout est lié.
bref, c'est assez formidable et tu pourras compter sur mes modestes commentaires pour les prochains chapitres où, promis, j'essaierai d'être plus constructive et moins en mode fan. => Trop cooool !! Merci d'avance pour tes futurs commentaires, je sens qu'ils vont m'être très utile !
très belle soirée et merci pour cette journée de lecture! => Très belle soirée aussi et merci d'avoir illuminé ma soirée :)
Pleins de bisous volants <3
Eh bien eh bien, quel chapitre ! Très intrigant cette histoire de voix, serait-ce notre premier contact avec les Astras ? C'étaient eux qui parlaient à Valek déjà ? Ils seraient considérés comme des Dieux ? Que de questions !
Je ne peux pas m'empêcher d'avoir un pincement au coeur en pensant à la grandd-mère d'Alya... je comprends la décision d'Alya, mais j'ai l'impression que ça ne lui ressemble pas de laisser sa grand-mère derrière elle, malgré tout ...
A suivre donc ! :D
Comme je suis contente de te revoir par ici, je voulais te remercier, déjà, de tous les messages que tu mets sur mon jdb car ils me remotivent trop <3
serait-ce notre premier contact avec les Astras ? => Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii (Oh mince je devais garder le mystère^^)
C'étaient eux qui parlaient à Valek déjà ?=> Oui c'est pour cela que j'insiste auparavent dessus :)
Ils seraient considérés comme des Dieux ? => Bien tu es la première à le comprendre :p
Je ne peux pas m'empêcher d'avoir un pincement au coeur en pensant à la grandd-mère d'Alya... je comprends la décision d'Alya, mais j'ai l'impression que ça ne lui ressemble pas de laisser sa grand-mère derrière elle, malgré tout ... => Oui Alya va devoir vivre avec certains de ses choix qui vont avoir des conséquences !!!!
Allez je retourne écrire la suite :p j'aimerai bien la publier dans la semaine ! (après je vais être overbookée) lol
Pleins de bisous volants <3
Bon du coup, on en a parlé en MP, mais j’ai pas lu la version 2.0 ^^
Par rapport au rythme, aucun problème de mon côté, je trouve qu’il se passe quand même pas mal de choses ! Enfin, juste assez pour qu’on puisse un peu respirer quoi, puis mine de rien c’est la première fois que ces personnages voient l’extérieur, c’est pas rien ! J’aime bien comment tu gères tout ce petit monde, comment tu les as caractérisés avec très peu de mots et comment tu les fais intervenir sans nous perdre avec une succession de noms… C’est toujours un challenge ça, et tu l’as très bien relevé :P
Comme les autres, je sens que les voix viennent d’Astrakam XD Déjà parce que très visiblement les sillages sont liés à cette ville, comme tout ce qui semble surnaturel dans ton histoire… Puis oui, on se dit que les voix sont liés aux sillages, puisqu’avec Alya, son père et Kian (oui, parce que j’imagine qu’il ne parlait pas vraiment tout seul dans un des chapitres précédents ?), ça fait trois personnes marquées qui jouent les Jeanne d’Arc, donc… ^^
J’ai une p’tite remarque concernant la maladie de Jun d’ailleurs : c’est pas, genre, vraiment problématique de ne plus avoir aucune sensation tactile ? Je veux dire, déjà la douleur c’est un truc utile (éviter de laisser sa main traîner sur un truc brûlant, mais aussi même t’indiquer que tu as envie d’aller aux toilettes), mais alors le tactile en général… C’est p’têt même un problème pour attraper des choses… ? (Enfin, j’en sais pas grand-chose en fait lol)
Oh, et d’ailleurs, je ne peux m’empêcher de me sentir un peu triste pour la grand-mère… Mais j’imagine qu’elle n’est pas morte dans la tempête de sable, hein ? Cela me surprendrait que tu aies fait sortir le personnage juste pour le tuer…
Oh, et j'ai été surprise qu'elle retrouve la mémoire aussi, c'est super cool !!
Hâte de voir ce qui va arriver à tout ce petit monde en tous cas !!
Déjà merci pour les coquilles :p, j'ai corrigé celles que je n'avais pas déjà relevées :)
Je suis contente de voir que question rythme ça s'enchaine bien, c'est toujours un peu ma peur (que l'on s'ennuie) lol.
En effet, ce n'est pas facile de gérer l'arrivée de pleins de nouveaux personnages qui ne vont pas avoir une importance cruciale pour l'histoire donc je veux que le lecteur puisse juste en savoir un peu sur eux sans avoir l'impression d'être noyé.
Déjà parce que très visiblement les sillages sont liés à cette ville, comme tout ce qui semble surnaturel dans ton histoire... => Ah je t'arrête, il n'y as pas de surnaturel dans Sillages^^
oui, parce que j'imagine qu'il ne parlait pas vraiment tout seul dans un des chapitres précédents ? => Tu as raison ;-)
En ce qui concerne la maladie de Jun, en effet, ce n'est pas très pratique, je vais essayé de développer son sentiment par rapport à cela dans un prochain chapitre^^
Roooh c'est mignon tout le monde est triste pour la Grand-mère alors que c'est trop une peau de vache ^^ Ahah, non elle n'est pas morte, c'est une peau de vache vachement coriace ! XD
A bientôt rimrim pour la suite qui ne devrait pas tarder :p
Bisous volants <3
=> Alya s'enfuit en courant => sa grand-mère tente-t-elle de la suivre ?
=> la grand-mère se montre désagréable et bourrue, ce qui correspond à son caractère, mais elle n'a donc pas peur de se retrouver toute seule dehors ? Elle n'a ni eau, ni nourriture, donc elle risque de mourir en 3 jours dans d'atroces souffrances, cela ne l'inquiète pas du tout ?
=> Jun voit la grand-mère au loin, puis Alya aussi, donc celle-ci est tout près en fait. Ils ne s'inquiète pas du fait qu'elle puisse les suivre ? Ou les trahir auprès de la cité pour essayer d'y revenir ?
=> "Le jeune homme s'amusa de sa réplique et ils prirent la direction des sommets, tournant le dos à Mallaig comme on tombe le rideau après une présentation." => c'est une très jolie comparaison, mais elle ne nous dit pas si la grand-mère suit toujours et s'ils essaient de la semer. Ils le peuvent sans doute, en courant, mais s'ils parent en marchant rien n'empêche la grand-mère de suivre leurs traces.
=>"Du haut de son promontoire, elle aperçut une silhouette ballottée par les vents. En mettant sa main en visière, Alya reconnut sa grand-mère qui luttait dans le désert, trébuchait, tombait et se relevait. Le cœur de la jeune fille se serra. Allait-elle réellement l'abandonner toute seule dans cette immensité hostile ?" => donc, elle dit qu'elle veut partir seule, mais en fait ils ne font rien pour empêcher la grand-mère de suivre ? Je trouve ce non-choix bizarre.
-" Je me souviens de tout Jun."=> comment peut-elle être certaine de se souvenir de tout. Sa mémoire semble toute embrouillée, incapable de reconstituer un fil chronilogique, donc elle ne peut pas être sûre qu'il ne manque rien.
=> Alya se déplaça de quelques mètres, préférant laisser un vaste vide entre eux alors que des images sensuelles l'assaillaient. Ses lèvres sur sa peau. Ses doigts dans ses cheveux. Ses baisers. Non, il ne s'agissait pas de Jun. => c'est étrange, nous n'avons rien vu de tel dans les extraits précédents. S'agit-il de véritables souvenirs ou de fantasmes qu'elle croit vrais ?
=> "Ils ne tardèrent pas à s'endormir." => personne ne monte la garde ? dans un milieu hostile, cela me semble complètement inconscient et une telle erreur ne ressemble pas à Jun.
=> " Tu avais le choix. Tu as décidé de partir. Asume maintenant." Cette phrase me semble inhumaine et dénuée de compassion. On ne peut pas assumer le fait d'abandonner un enfant. C'est quelque chose qu'un mère ne se pardonne jamais, de toute sa vie. J'entends que Ness a fait son choix, mais c'est un choix impossible et douloureux, donc la réponse de Jun me donne une terrible envie de le rouer de coups.
=> "Une pensée fugace traversa son esprit : sa grand-mère... Des remords l'étreignirent."Oui, tu m'étonnes, elle risque d'y rester, la grand-mère. Mais du coup, elle a fait quoi pendant tout ce temps ? Est-ce qu'elle a réussi à marcher toute la journée sans boire ? Si elle a réussi à les suivre, pourquoi ne les rejoint-elle pas au campement, pour essayer de les convaincre ? Sans eau et sans vivre, elle n'a aucune autre échappatoire et elle doit souffrir atrocement.
Comme tu le vois, ce chapitre soulève pas mal de questions chez moi, mais je le trouve très sympa, avec plein de nouvelles informations pour le lecteur et un dilemns passionnant pour Alya.
Je pense que tu pourrais rendre ce déchirement un peu plus fort d'ailleurs. => suite à tes remarques j'ai déjà rajouté quelques phrases pour rendre cela plus déchirant.
Elle n'a ni eau, ni nourriture, donc elle risque de mourir en 3 jours dans d'atroces souffrances, cela ne l'inquiète pas du tout ? => J'ai résolu ce problème en ajoutant que Camilla possède un sac avec des vivres comme cela elle peut tenir plusieurs jours au moins (le temps qu'Alya réfléchisse).
Ils ne s'inquiète pas du fait qu'elle puisse les suivre ? Ou les trahir auprès de la cité pour essayer d'y revenir ? => Très bonne question chère Elikya, là tu touches une révélation du fin de tome donc je ne peux rien te dire :p
donc, elle dit qu'elle veut partir seule, mais en fait ils ne font rien pour empêcher la grand-mère de suivre ? Je trouve ce non-choix bizarre. => Hé bien, je vois difficilement ce qu'il pourrait faire étant donné que leurs traces sont effacés par le vent... Après j'ai besoin de ce non-choix pour la suite ;-)
Je me souviens de tout Jun."=> comment peut-elle être certaine de se souvenir de tout. Sa mémoire semble toute embrouillée, incapable de reconstituer un fil chronilogique, donc elle ne peut pas être sûre qu'il ne manque rien. => En effet, tu as raison, c'est juste que j'aimais bien la réponse de Jun (snif snif si je l'enlève...)
c'est étrange, nous n'avons rien vu de tel dans les extraits précédents. S'agit-il de véritables souvenirs ou de fantasmes qu'elle croit vrais ? => Non ce sont des souvenirs mais qui ont eu lieu avant le 1er chapitre du bouquin. Alya ne sait pas qui les lui a effacés.
personne ne monte la garde ? dans un milieu hostile, cela me semble complètement inconscient et une telle erreur ne ressemble pas à Jun.=> Roooh mais tu as trop raison !!! Tu penses à tout ! Je vais voir pour rajouter une petite phrase !
Cette phrase me semble inhumaine et dénuée de compassion. => Tu as raison, c'est un peu trop fort pour Jun, je l'ai enlevée.
Sans eau et sans vivre, elle n'a aucune autre échappatoire et elle doit souffrir atrocement. => C'est bon elle a de l'eau et de la nourriture :p
Comme tu le vois, ce chapitre soulève pas mal de questions chez moi => De bonnes questions !
Merci encore pour ton retour ultra pertinent <3. J'ai hâte que tu découvres la suite :p
Ps : As-tu une hypothèse pour les voix ? D'où viennent-elles ?
Pleins de bisous volants
J'aime bien ce chapitre, et particulièrement tout ce que découvre Alya quand les souvenirs lui reviennent. Evidemment, ce n'est pas si simple : elle ne sait pas trop les interpréter et elle ne découvre pas que des choses plaisantes. C'est bien vu ! Idem pour le groupe : tout le monde ne gère pas aussi bien le départ et la séparation.
Et pour répondre à ta question : bien sûr que les voix sont intrigantes ! D'autant plus qu'on a l'impression qu'il y en a plein. Heureusement qu'elles sont là d'ailleurs, sinon, ils étaient fichus.
Je ne pense pas que tu aies tué Camilla. A mon avis, elle a la peau dure !
Enfin, je trouve que la pause que tu as prise a été profitable à ta plume : je la trouve encore plus chouette qu'avant ! Tu as osé quelques descriptions ou métaphores ambitieuses (notamment au début), avec beaucoup de succès : j'ai trouvé ce chapitre encore plus agréable à lire que les précédents.
Bref, ravie d'avoir retrouvé tes persos (et particulièrement ceux-là : tu sais que l'arc d'Alya est mon préféré ;) ).
Je n'ai pas pu m'empêcher quelques pinaillages, bien sûr ;) :
"Personne ne pouvait être autant condescendant en si peu de mots." : excellent !
" pareil au pelage d'un animal estampé dans le firmament." : estamper ou estomper ? Ceci dit, les deux conviennent !
"- Tu n'y crois pas... décela sans difficultés la jeune fille." : J'enlèverais le s à difficultés (pinaillage high level)
"Sauf qu'il ne pouvait être celui de ses visions." : pas très clair, on ne sait pas trop à qui ce "il" se rapporte (Jun ?)
"Elle avait, pendant tant d'années, composé avec ses trous noirs, qu'ils semblaient faire partie de sa personnalité." : qui semblaient
"Après tout, n'étaient-ils pas en train de suivre les lubies et les dessins de cet homme ?" : dessins ou desseins ?
"Alya se sentit mal. Avait-elle eu une insolation ? Pourquoi se mettait-elle à entendre des voix ? Elle ferma les yeux et se recroquevilla sur elle-même." : je me demande si ces interrogations ne devraient pas être placées plus tôt. Parce que là elle se demande si elle est folle, mais juste avant, elle a quand même répondu aux voix.
"Alya atteint l'abri la première ." : atteignit
A bientôt ! Bises ♥
Oh tes commentaires me manquaient <3
Merci pour ton retour, ce que tu dis sur ma plume m'a beaucoup touché :) Je crois qu'au mois de Janvier je m'étais mise beaucoup la pression pour écrire et à la fin je saturais un peu et je me prenais la tête ! Là, je me suis posée ce week end et c'est venu tout seul, sans pression :). Alors je suis bien contente si tu as trouvé ma plume plus agréable que d'habitude, ça me fait très très plaisir :) (en particulier car pour moi tu es la reine de la description poétique) :p .
je croyais que la grand-mère était une silleuse et qu'elle allait expliquer plein de trucs, mais en fait, c'est toujours une vieille peau ! => Hé oui :)
Je ne pense pas que tu aies tué Camilla. A mon avis, elle a la peau dure ! => Bah oui, c'est sûre :p
et particulièrement ceux-là : tu sais que l'arc d'Alya est mon préféré => Oui, je m'en rappelle, je pense que l'arc narratif de cette seconde partie va te plaire alors :)
Je n'ai pas pu m'empêcher quelques pinaillages, bien sûr ;) => Je n'en attendais pas moins de toi ! XD
Estamper je trouve ça plus joli :)
Ok je vais enlever le s :), pareil pour le "il" je vais clarifier cela !
Pour dessin, je faisais référence à la carte du père d'Alya !
Tu as raison pour les réflexions d'Alya sur les voix, je vais déplacer ce passage.
Enfin, pour finir, je suis contente si tu trouves les voix intrigantes, j'avais peur qu'on accroche pas. :)
Bref, le prochain chapitre est la suite directe, je suis en train de l'écrire, on va en apprendre plus sur les voix :p J'ai hâte que tu le lises !
Pleins de bisous volants
- les souvenirs qui reviennent en même temps et du coup elle a pas la chronologie : super idée !<br />- Alya qui a couché avec un des génomes de Jun : woooh xD ! Allez, ya pas de mal... elle peut toujours faire semblant qu'elle s'en souvient pas :p en plus si ça se trouve elle se rappelait déjà plus de Jun a ce moment là<br />- le petit groupe qui a l'air super chouette... ya bien une biatch dans le lot, mais perso j'adore ce genre de conasse ! En plus elle a abandonné son gamin la pauvre...oui bon, elle avait qu'à pas, aussi ! En tout cas j'ai un bon feeling avec elle, espérons que mon instinct qui jusqu'ici n'a jamais marché ne se trompe pas cette fois !
Bien sur que les voix m'intriguent ! Meï... on a pas déjà entendu ce nom quelque part ? Bon et sinon, je suis obligée de revenir sur la grand-mère. Alya est débrouillarde et maligne mais je pense qu'elle a eu la pire idée du monde en abandonnant mamie dans le désert. Non seulement c'est pas humain, mais en plus elle aurait tort de faire de Camilla son ennemie (je veux dire : plus que maintenant)(je veux dire : de ne pas saisir l'occasion de s'en faire une alliée, parce que ce perso est fort et a du pouvoir je pense). Pire gestion des problèmes ever xD ! Même si c'est tentant, lol !J'espère que cette décision maladroite ne va pas lui retomber full force sur la gueule ! et en même temps j'ai un peu envie parce que zut quoi ! on abandonne pas sa mamie comme ça ! (par contre, contrairement au com précédent, je comprend sans problème qu'elle rejette en bloc ce que dit la mamie, même si elle a sans doute tort. Je trouve même qu'elle l'écoute trop lol ! Et puisque j'ai lu le com précédent je me permet de me taper l'incruste et de répondre a tes questions aussi ! 1.non 2. je trouve que les descriptions étaient suffisantes, après je dis pas non à un peu de caractérisation supplémentaire des membres du groupe, mais il y a le temps ! 3. déjà rep 4. oui o/)
Voila... Bon ce que j'ai dit sur la mamie c'est en tant que lectrice : ce que fait Alya me donne un mauvais feeling et je désapprouve, mais en tant que critique j'ai rien a y redire, je trouve pas que ce soit incohérent ou que ça rende le perso détestable ! Juste... t'aurais pas du Alya è.é
Tu mets du temps a sortir tes chapitres mais quand tu le fais ils sont nickels ! prenants, touchants, visuels (la tempête de sable <3) => Oh t'es trop mignonne <3, je vais me rattraper ce mois-là pour la parution des chapitres, le prochain arrive bientôt :p
C'est super que tu m'aies listé toutes les choses que tu as aimées. J'adore avoir ton ressenti :D
Alya qui a couché avec un des génomes de Jun : woooh xD ! Allez, ya pas de mal... elle peut toujours faire semblant qu'elle s'en souvient pas :p => Bah t'as bien vu dans la scène qu'elle se souvient de tout ! XD.
En tout cas j'ai un bon feeling avec elle, espérons que mon instinct qui jusqu'ici n'a jamais marché ne se trompe pas cette fois ! => Ahahah, c'est vrai qu'il ne marche pas trop ;-) , moi je dis juste, tu verras :p
Mais tu as bien raison de te mêler du com précédent, j'allais te poser les mêmes questions :)
Bien sur que les voix m'intriguent ! Meï... on a pas déjà entendu ce nom quelque part ? => Bah si ! Je distille son prénom dans quasiment tous les chapitres d'Etioli. Je suis contente que tu ais au moins tilter dessus même si tu ne te rappelles pas exactement de qui il s'agit :p
Ton ressenti sur la grand-mère était hilarant XD. En effet, Alya aurait mieux de garder Mamie Camila près d'elle (ricanements diaboliques de la créatrice...). Je suis rassurée que l'on comprenne tout de même son choix :)
Du coup, toi aussi tu as deviné d'où viennent les voix ?
Bon merci sorryf pour ton commentaire, cela a fait ma journée :p et promis, tu ne vas pas attendre bien longtemps pour la suite !!
Bref... Il l'avait même protégé des colères de son père.Protégée (COD placé devant)<br />
Peu d'émotions filtraient sur son visage aux traits sévères, elle était la seule à se retourner de manière régulière vers Mallaig. Je serais d'avis de rajouter un point à la place de la virgule, pour séparer les deux idées.
Yumi, Léandre et Mina plairaient à chaudes larmes. Pleuraient non ? ;)
Tout ce que j'ai repéré de vraiment visible dans le texte.
Ces voix sont bien intriguantes, surtout après tout le passage sur "mon père est-il fou ?" D'ailleurs j'étais un peu déçue qu'elle rejette toutce que lui dit sa grand-mère en bloc, même si ça se comprend facilement. A propos, c'est chouette qu'elle retrouve ses souvenirs, même si j'ai du mal à comprendre pourquoi elle les retrouve exactement.
Voilà voili ^^ voyage bien intéressant, ça va bouger !
Merci pour les coquillettes, je me doutais qu'il en restait :) (tu vas voir que rimeko va passer et m'en trouvera encore une petite douzaine XD!)
D'ailleurs j'étais un peu déçue qu'elle rejette toutce que lui dit sa grand-mère en bloc, même si ça se comprend facilement. => Oui c'est sûr que cela peut être un peu frustrant pour le lecteur mais Alya a été manipulée toute sa vie par sa grand-mère, elle n'a pas encore le recul nécessaire pour discerner si c'était dans son intérêt ou pas :)
A propos, c'est chouette qu'elle retrouve ses souvenirs, même si j'ai du mal à comprendre pourquoi elle les retrouve exactement. => Je vais l'expliquer dans le chapitre suivant avec Alya, mais spoiler c'est lié au sillage. :)
Alors attention questions :
1°) Est-ce que tu as trouvé que le chapitre était ennuyeux ? Je t'en voudrai pas, en même temps les deux derniers étaient bourrés d'actions...
2°) Est-ce que tu penses que je devrais rajouter des descriptions (paysage et les nouveaux membres du groupe) ?
3°) Quel est ton passage préféré du chapitre ? (si tu en as un...)
4°) Est-ce que t'accroches à ces histoires de voix ?
Mouah voilà les questions que j'ai en tête.
Ah oui, j'hésite à inverser les deux derniers chapitres, je voulais commencer la partie 2 avec celui-ci comme ça on ferait les liens avec Kian qui parle tout seul et il passerait moins pour un demeuré... Lol
Pleins de bisous volants, merci encore de ta lecture <3
Bon, pour faire un commentaire qui claque, je commence par chipoter (et là tu te dis, elle aurait mieux fait de pas repasser celle-là :P) :
Par rapport à la mise en forme, les sauts de lignes toutes les deux lignes, ça m'a sorti de la lecture à certains moments. Certains passages auraient mérités je pense de former des paragraphes plus longs.
voix agassée : voix agaçée
Pour le fond, c'est cool de voir les souvenirs d'Alya refaire surface. J'ai apprécié la fin aussi, c'est très intrigant ces voix !
Je trouve juste en revanche que la fin de la scène avec sa grand-mère est expédiée, parce que bon, autant Alya est impulsive, autant ça me surprend qu'elle puisse laisser mourir quelqu'un, même si celle-ci l'a trahie.
A très vite !
je commence par chipoter (et là tu te dis, elle aurait mieux fait de pas repasser celle-là :P) => Jamais je ne me dirai ça ! Tes commentaires mettent toujours le doigt sur les petites choses qui ne vont pas ! En ce qui concerne la mise en page, je n'ai plus word et passer d'open office à PA, c'est un peu chiant^^, j'ai repris un peu le chapitre pour enlever quelques sauts de lignes car en effet, il y en avait beaucoup.
Je trouve juste en revanche que la fin de la scène avec sa grand-mère est expédiée, parce que bon, autant Alya est impulsive, autant ça me surprend qu'elle puisse laisser mourir quelqu'un, même si celle-ci l'a trahie. => Tu n'es pas la première à me le dire donc j'ai changé un peu le dialogue. Mais il y a un vrai problème de fond dans ces deux chapitres que je reprendrai certainement lorsque j'aurai terminé le tome 1.
Je te copie-colle les quelques changements :
Jun lui désigna la silhouette de Camilla à l'horizon.
- Qui est-ce ?
- Ma grand-mère. Les Têtes l'auraient banni... Mais je doute de tout ce qu'elle me dit. Pour l'instant, je ne veux pas qu'elle nous rejoigne. J'ai envie qu'elle se rende compte, qu'à l'Extérieur, elle n'est plus aux commandes.
- Tu en es sûre, Alya ? insista Jun.
La jeune fille acquiesça fermement.
- C'est une Tête. Elle n'est pas sans ressources, répliqua Alya. Quelle direction allons-nous prendre ? reprit-elle pour changer de sujet.
Les changements sont pas énormes mais on perçoit plus qu'Alya a juste l'intention de lui donner une leçon, non ? (ce qui est aussi le titre du chapitre suivant).
Tu trouves ça mieux ?
Je suis contente que les voix t'intriguent, c'est le but, j'espère que j'ai réussi à bien les présenter^^
Pleins de bisous volants, je file répondre à ton commentaire suivant :D
En vrai, je suis un monstre… Qu’Alya laisse tomber sa grand-mère : elle est vraiment louche ! Bon, après, j’ai aussi peur des répercutions, et de la vengeance parce que je sens que cette chose va survivre et elle se dirige quand même vers une ville ou la femme est devenu sacrée… Mais il faut savoir que je suis quelqu’un du genre méfiant, aussi. ^^
Pour ce qui est des voix, eh bien, j’ai reconnu le prénom Méï, donc, pour moi, il s’agit des dieux . Alya entend les dieux ou ceux que tout le monde considère comme les dieux. Mais comme Kian, en fait ; même si lui n’a, pour l’instant, démontré cette capacité que dans son sommeil. Pour moi, le lien, c’est le Sillage. Le Sillage permet d’entendre les dieux.
Enfin… Pas certaine que ce en soit vraiment… Le Sillage permet d’entendre les habitants d’Astrakam ? Les plus hauts dirigeants d’Astrakam ? Où des gens qui veulent au moins mener ce groupe à Astrakam. Et si c’était eux, ou leurs opposants, la raison pour laquelle, la mère de Cyla n’a pas voulu la marquer ? Pour que la petite n’entende pas ? Pour qu’elle ne soit pas manipulée par ces dieux, ou au moins qu’elle ne puisse pas les entendre pour être guidée vers la ville, histoire de leur rendre service ? Hum-hum… Lionne mène l’enquête ! ^^
À bientôt, très très bientôt. ^^
PS : je pensais rédiger un tout petit commentaire. Raté ! ^^
Lire tes commentaires me donnent trop le smile parce qu'on voit que t'essaie déméler les fils de l'histoire, tu mènes trop ton enquête ! Et clairement tu te débrouilles vraiment pas mal :p
Du coup, je ne vais pas te répondre longuement car tu vas avoir tes réponses dans le prochain chapitre (pas toutes, mais il y a pas mal de choses que tu as devinées :p)
En tout cas, ta capacité de déduction m'impressionne ! T'as été enquêtrice dans une autre vie ?? :D
Pleins de bisous volants