Comme un funambule. Suspendu. Je suis suspendu. Le temps est suspendu. Tout est en attente.
Un souffle s’élève dans l’air. Le vent.
La nuit m’enveloppe. Vide, noire. Mon cœur brûle. J’ai froid.
J’avance dans le noir. Une seule lumière se profile dans la nuit. Un petit point blanc. Encore cette silhouette…
Non. Non, ce n’est pas la même. Cette fois, elle est différente. Elle pleure.
Je m’avance dans la pièce sombre. Ses yeux sont à peine visibles. Mais je sais qu’elle me regarde. Lune me fixe. Elle me tire vers elle, à travers ses paupières à peine entrouvertes. Son regard me sonde. Un regard de miel. De souffrance amère. Écœurante.
Lune m’observe. Elle essaie de parler. Elle articule. Murmure. Mais rien.
Le vent bat mes cheveux. Lune est au bout de la falaise. Elle regarde en bas. La mer. La nuit. Puis ses yeux me fixent. Pleins de douleur. Pleins de larmes.
Je la hais. D’une haine pure, débridée, sauvage. Meurtrière.
Je cours. Je cours comme elle l’a fait avant moi. Je cours vers elle. Mais ses larmes…
Ses larmes m’arrachent un gémissement. Elle hurle, mais aucun son ne sort de sa bouche. Alors je vois son visage. Tout près de moi. Son chuchotement lent résonne dans mes oreilles.
Nous sommes Pareils.
Je hais ce visage pathétique. Mouillé de larmes mensongères. Une meurtrière. Elle n’est qu’une meurtrière.
Identiques.
Je cours. Encore et encore. Presque au bout. Toujours trop loin. Lune articule. Lune pleure.
Je pleure, moi aussi.
Elle essaie de parler. Encore et encore. Mais elle n’y parvient pas.
Je l’atteins. Je l’atteins…
Mais elle disparaît. Et je tombe. Je chute.
Les flots. Le froid. La fin.
J’ai déjà vécu cette chute.
Beaucoup trop.
Vous avez oublié quelque chose…
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Aristide se réveilla en sursaut. Un rêve. Encore un rêve. Il ferma les yeux pour se calmer. Respirer. Oublier.
C’était pire.
Se redressant, il tenta de s’ancrer à la réalité. Il ne tombait pas. Rien n’était vrai.
Rien ?
Si. Ses émotions. Il ressentait le désespoir de Lune. Il souffrait de sa propre peur du vide. Mais surtout, il retrouvait sa haine, dans le fond de son cœur. Une haine qu’il ne connaissait pas jusqu’à présent. Que lui arrivait-il ?
Assis sur son lit, le jeune homme observa sa chambre. Ses murs. Les parois étaient striées de rayons d’argent, éclairées par la lune. Dans un coin de la pièce, sa valise gisait, béante. Il l’avait jetée contre les planches. Pour lui, ce n’était qu’une représentation de plus de son passé, lui rappelant ses doutes. Ses erreurs. Ses douleurs.
Il referma les yeux, mais, dès l’instant où ses paupières se touchaient, il revoyait son cauchemar. Il devinait Lune, la falaise, la mer.
Alors il resta immobile, fixant à nouveau les murs. Les rayons de lumière filtrés par les volets de bois. Tout était calme. En apparence.
La mémoire du jeune homme refoulait les paroles de la jeune femme. Pareils. Identiques. Il ne comprenait pas. En quoi étaient-ils pareils ? Vous avez oublié quelque chose. Elle le lui avait déjà dit, oui. C’était la deuxième fois qu’elle lui disait cela. Mais quoi ? Encore une fois, il avait le sentiment de se noyer dans ses interrogations, sans obtenir aucune réponse pour se maintenir à flots.
Le parquet craqua légèrement lorsqu’il se leva. Il marcha jusqu’au centre de la pièce. La fatigue pesait sur ses pas, autant que sur ses pensées. Ses réflexions dérivaient sur cette mer de questions, et Aristide avait coulé bas, bien trop bas pour atteindre leurs réponses. Il restait empêtré dans l’univers sombre de ses souvenirs. De son passé. De la ville.
Il voulait hurler. Rien qu’un instant. Pouvoir suspendre le temps.
Ses pensées luttaient contre sa mémoire. Il sentait que sa haine prenait le dessus. Une protection. Un rejet. Un éveil.
À nouveau conscient de son environnement, Aristide s’arracha à ces images corrosives. Il se souvint, avec un soulagement que lui-même ne s’expliquait pas, qu’il avait tout laissé derrière lui. Qu’il avait définitivement refusé de récupérer son passé lorsqu’il n’avait pas répondu à la lettre.
L’image de l’enveloppe s’empara de lui. Elle ne renfermait pas tous ses maux, comme il l’avait pensé. Elle n’avait fait que les lui rappeler. Elle lui avait crié à la figure ce qu’il refusait d’entendre depuis toujours.
Cette lettre…
Soudain, Aristide se raidit. Les yeux grands ouverts, il se jeta sur le tiroir de sa table de chevet. La lettre. LA lettre. L’autre lettre.
Il avait oublié la lettre.
Dans le petit cadre de bois, le rectangle blanc l’attendait sagement. L’enveloppe fine n’avait pas bougé. À peine froissée.
Fébrilement, les doigts du jeune homme la saisirent et la retournèrent à plusieurs reprises. Aucun nom, si ce n’était le sien. Aucun timbre, aucun tampon. Juste son nom, tracé noir sur blanc.
Vous avez oublié quelque chose.
Lune avait raison.
Aristide se détesta. Plus encore. Était-ce possible ?
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Le papier craqua. La colle céda, fragilisée par l’humidité ambiante. L’enveloppe s’ouvrit.
À l’intérieur, un tout petit papier était glissé. Un rectangle translucide, sur lequel quelques lettres étaient tracées. Rien que trois mots. Pas même une phrase.
“REVEUR OU COTON”
Le petit papier avait réveillé en Aristide son habitude. Instinctivement, il s’était mis à froisser le sien. Les lettres de ces trois mots dansaient devant ses yeux fatigués. De sommeil. De trop chercher. De ne jamais rien trouver.
Il fixait la lune, par la fenêtre à présent grande ouverte. Il avait froid, mais cela ne lui importait pas. Pas maintenant.
Il froissa plus fort son bout de papier. Plié, déplié, replié. Sur le point de céder.
La lune. Lune. Irène. Tout se mélangeait, puis s’organisait dans une illusion de clarté, avant de retomber au sol. Le message n’avait pas de sens. Il ne savait pas de quel rêveur il parlait, ni à quoi faisait allusion le coton. Aucun rêveur. Ou plutôt, lui était un rêveur. Malgré lui. Mais cela n’avait pas de sens.
La lune l’observait. Le narguait-elle ou tentait-elle de l’inspirer vers la bonne réponse ? Il n’en savait rien. Ce n’était pour lui que le reflet de ses questions dans l’océan du ciel, et les étoiles ses milles réponses inatteignables. Et pourtant…
Et pourtant la réponse lui vint. Car les souvenirs souvent nous aident.
Il retrouva l’image de Lune. Lune dans son lit, allongée, fiévreuse.
Lune qui lui disait… Qui lui disait…
On court ou rêve… On court…
On court ou rêve. Rêveur. Rêveur ou coton. Mêmes mots. Non, mêmes lettres. Mais pas la bonne phrase.
Aristide voyait la phrase. Il la lisait, à travers les mots de Lune, à travers ses écrits. Car c’était elle qui avait écrit cette lettre. Il le savait. C’était elle qui tentait depuis des jours de lui dire quelque chose, sans jamais y arriver. Au point d’en mélanger les lettres.
Mais cette fois, il voyait. Il comprenait.
On court ou rêve. Rêveur ou coton.
Ouvre ton cœur.
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Quelque chose allait changer. Non, AVAIT changé. Quelque chose d’immense, de perdu. Un être libre en vaut cent enchaînés, et c’était à présent comme si toutes les chaînes des Hommes s’étaient brisées. Le monde est trop petit pour les émotions de tous.
C’était comme oiseau qui s’envole. Qui emporte le malheur avec lui. Qui récupère le poids qu’il posait sur l’épaule de la Terre. Pas un oiseau de malheur, non.
Un oiseau de liberté.
Il comprenait. Il comprenait Lune. Ce qu’elle n’avait pas réussi à faire. Ce qu’elle lui disait, ce qu’elle ne pouvait lui dire.
Il comprenait Irène. Et Irène avait raison : la clef était bien dans le regard. Celui qui lui faisait peur. Celui pour lequel il devait ouvrir son cœur. Comme Lune avant lui, comme Irène, et comme tant d’autres. Aristide n’était pas la malédiction. Il l’achevait. Il était son point final. Car enfin il avait compris.
Lune l’encourageait. Pas de chance. Juste une malédiction. elle lui donnait une chance. Souffrir pour mieux mourir. Oui, car c’était des mains d’Aristide qu’elle aurait dû mourir. Comme Irène était mort de ses mains, et comme bien des autres. C’était une chaîne, une chaîne de malheur qui avait emprisonné leurs âmes.
Juste une malédiction.
Mais Aristide allait y mettre fin. Il avait compris. Il allait briser cette chaîne, ce cycle infernal. Il devait ouvrir son cœur, car la clef était dans le regard. Le regard qui lui faisait peur.
Le regard des autres.
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Pour la troisième fois, les grands sapins l’observaient, petite tache noire perdue dans le noir. Pour la troisième fois, il avait escaladé cette pente. Pour la troisième fois, il se tenait debout devant le vide.
Pour la première fois, il s’y sentait bien.
Devant lui, le vide s’élançait jusqu’à la mer. Une mer d’encre. Une mer qui avait signé tant de morts…
Et les sapins s’inclinaient, poussés par le vent. Ils scrutaient cet homme, cet être étranger, égaré. Mais Aristide n’était plus perdu. Il avait trouvé son chemin. Et à présent, il attendait. Il l’attendait, lui.
L’herbe avait l’odeur du soir. Elle avait l’odeur des nuits d’hiver. L’odeur d’un froid que l’on ne souhaite pas quitter. Lorsqu’elle se penchait, l’herbe rappelait les vagues. Elle était une mer sèche qui s’apprêtait à saluer l’hiver.
Ses longs doigts caressaient les jambes du jeune homme. Il attendait, et elle restait à l’écoute. Aristide savait qu’il viendrait.
Et Irène vint.
Petite luciole virevoltante. Silhouette légère.
Irène avança, le long du précipice. Des rayons de soleil en guise de cheveux, des iris étincelantes, le cœur débordant d’un bonheur lumineux. Envoûtant.
Aristide comprenait sans comprendre. Parlait sans parler. Voyait dans le noir. Il sut alors que Lune avait raison. Qu’il avait ouvert son cœur. Qu’il avait accepté le regard des autres. Qu’il s’était accepté lui-même. Et qu’il n’avait pas besoin de se connaître pour cela.
La lune était montée haut, si haut qu’elle semblait vouloir fuir. Et ce filet d’étoiles s’était refermé sur elle. Mais Aristide voyait au-delà. Car chaque lumière était une âme, et chaque âme était prisonnière. Avant. Mais à présent, toutes étaient libres.
Il avait libéré les étoiles, et toutes à présent l’observaient. Comme Irène, comme la nature autour de lui. Il avait déchiré ce filet, et la lune était libre.
Il savait alors que tout était fini, mais que la fin avait ici un autre sens. Celui d’une ouverture. Vers le ciel, vers le monde. Celui de la paix.
La silhouette d’Irène trembla, puis s’effaça lentement. Aristide sentit alors le mot résonner en lui, petit éclat de verre brillant. Merci.
Aristide était seul. Il était seul, et il ne s’était jamais senti aussi entouré. Il avait tout. La mer. Le vent. La nature. Le ciel.
Le ciel.
Et il aurait tout donné pour vivre cet instant infiniment. Pour rester sous la voûte de ces astres lointains qui lui souriaient. De ces étoiles qui l’entouraient.
Car il le savait. Elles l’observaient. Elles voyaient tout, et tous les voyaient.
Ces yeux. Les yeux de la nuit.
WOW wow.
Cette chute m'a scotchée. Juste magnifique, et si bien amenée. Ce chapitre est très beau.
J'ai mieux compris certaines idées de ton histoire mais j'avais encore des questions, des doutes. En lisant ta réponse à Rafabémol, plusieurs choses se sont éclairées : la malédiction qui se répète, le lien entre Lune et Irène. Peut-être effectivement que certains points pourraient être un peu éclaircis ou plus explicite. Peut-être grâce à la lettre ? Après, j'aime aussi l'idée d'une part de mystère et le ton un peu onirique de ton texte est absolument à garder parce qu'il est constitutif de ce qui le rend si agréable à lire.
Sur la forme (un peu décousu comme commentaire xD), je prends généralement le temps de remonter les extraits que j'ai préféré. Là, j'aurais pu citer au moins la moitié du texte. C'est bourré de pépites et de belles retrouvailles, franchement c'était un bonbon de lecture. Comme l'ensemble de ton histoire d'ailleurs. Je suis admiratif de ta faculté de description, de la réalité ou des rêves.
J'ai dans tous les cas beaucoup apprécié lire ce texte, je suis curieux de découvrir tes futurs projets...
Un plaisir,
A bientôt !!
"à travers ses paupières à peine entrouvertes." le entrouvertes suffit à mes yeux
"Encore une fois, il avait le sentiment de se noyer dans ses interrogations, sans obtenir aucune réponse pour se maintenir à flots." ça ressemble aux ressentis du lecteur dans certains passages, c'est bien de montrer qu'on est aligné avec Aristide à ce niveau là
"Quelque chose allait changer. Non, AVAIT changé. Quelque chose d’immense, de perdu. Un être libre en vaut cent enchaînés, et c’était à présent comme si toutes les chaînes des Hommes s’étaient brisées." super passage !
"C’était comme oiseau qui s’envole." -> comme un oiseau ?
Bon j'ai fini par enchaîner les chapitres sans commenter, désolée ^^"
Mais c'est bon signe, cela veut dire que j'ai été complètement embarquée dans cette histoire !
Tout y est vraiment très joliment amené, très poétique.
J'avais, comme Réfabémol, plus ou moins deviné cette histoire de psychopompe, et j'avais aussi repéré que Lune avait tué Irène, mais pour autant je n'avais pas vraiment compris que c'était une boucle qui avait lieu depuis longtemps. Je pensais que cela avait commencé avec le meurtre d'Irène (haha, je m'appelle Irène dans la vraie vie, que c'est étrange d'écrire mon propre prénom comme ça x'D), et donc je n'ai pas vu cette malédiction du village...
C'est aussi pour cela qu'à la fin, comme Réfabémol, j'ai pensé que seul l'âme d'Irène était libérée, je ne comprenais pas bien quelles étaient les autres...
Mais bon ce n'est pas si grave, car c'est si poétiquement amené que le texte reste très agréable, même en ne percevant pas tous les tenants et aboutissants.
Merci pour cette belle lecture que j'ai beaucoup appréciée ! : )
Hihi mais nooon ne t'excuse pas ! Ça me touche beaucoup que tu aies été si prise par mon histoire ! :))
“J'avais, comme Réfabémol, plus ou moins deviné cette histoire de psychopompe, et j'avais aussi repéré que Lune avait tué Irène, mais pour autant je n'avais pas vraiment compris que c'était une boucle qui avait lieu depuis longtemps.”
>> D'acc d'acc, merci pour ton retour ! Je retravaillerai la fin du récit quand j'en aurai l'occasion et essayerai de rendre plus claire l'idée de malédiction... ;))
“Mais bon ce n'est pas si grave, car c'est si poétiquement amené que le texte reste très agréable, même en ne percevant pas tous les tenants et aboutissants.”
>> Oooh merciii^^ Merci beaucoup, je suis trop trop contente que cette histoire te plaise !^^
Merci encore pour ta lecture attentive et tes retours ! :))
Le mystère s'éclaircit légèrement au fil des mots, et je vais partager ce que j'ai cru comprendre.
En fait, Lune a appelé Aristide pour le faire venir jusqu'à son village, et par le pouvoir de ses rêves et de son empathie, il s'est rendu psychopompe pour l'âme d'Irène. Et les fameux yeux de la nuit sont en fait l'au-delà, où les âmes partent rejoindre les rêves.
La narration s'éloigne un peu de la nature pour laisser place aux émotions pures, vécues par notre pauvre protagoniste, et nous amène à nous questionner sur les chapitres précédents. C'est très réussi.
J'ai bien apprécié suivre cette histoire, même si la conclusion que j'en ai tirée est sans doute personnelle, et peut-être est-ce le but ?
En tous cas c'est avec plaisir que je te lis !
>> Mercii :))
En fait, Lune a appelé Aristide pour le faire venir jusqu'à son village, et par le pouvoir de ses rêves et de son empathie, il s'est rendu psychopompe pour l'âme d'Irène. Et les fameux yeux de la nuit sont en fait l'au-delà, où les âmes partent rejoindre les rêves.
>> C'est très proche de la réalité que j'avais en tête, je me permets d'éclaircir un peu les choses : en effet, Aristide est appelé afin de pouvoir sauver l'âme d'Irène, et tu as très bien interprété l'idée des yeux de la nuit, qui sont toutes ces âmes qu'il libère également lorsqu'il apprend à “ouvrir son cœur”. Mais il y a un aspect qui apparemment n'est pas assez clairement explicité, je me permets donc de le l'expliquer ici. Cet aspect, c'est celui de la “malédiction”, dont parle d'ailleurs Lune. En fait, il s'agit là d'une réaction en chaîne que subit le petit village : Une première personne en tue une autre en la poussant de la falaise, et le fantôme de la personne tuée en appelle une autre à le venger. La seconde personne ainsi morte dans les mêmes conditions appelle à son tour son vengeur, et ainsi de suite. Ainsi, Irène a tué une personne. Il se fait ensuite tuer par Lune, appelée par sa victime. Alors, Irène appelle Aristide. Seulement, il mettra fin à cette malédiction et libérera toutes les âmes prisonnières de ce cercle vicieux. Il réussira à comprendre les avertissements de Lune, que la malédiction empêche d'être clairs et explicites, et à ouvrir son cœur pour faire face au regard qui lui fait peur, et qui faisait peur à toutes ces victimes : le regard des autres. Ainsi, ils étaient liés par leur souffrance, et sont libérés par l'ouverture au monde du petit Aristide.
Voilà voilà, je ne sais pas si tu saurais m'indiquer quels points n'étaient pas clairs, ou quels détails t'auraient le plus aidé à comprendre tout cela, je sais que ce n'est pas évident, mais cela m'aiderait beaucoup :))
“J'ai bien apprécié suivre cette histoire, même si la conclusion que j'en ai tirée est sans doute personnelle, et peut-être est-ce le but ?”
>> Très contente si tu as tout de même apprécié l'histoire dans son ensemble, et, oui, en effet, il y a un aspect très personnel dans ce récit, qui a pour but d'ouvrir à la réflexion. C'était en fait une œuvre assez expérimentale, mais que je suis tout de même contente d'avoir achevée !^^
Merci encore de prendre le temps de me lire, j'espère que ce plaisir perdurera !
(Et j'espère que j'ai réussi à clarifier un peu les choses haha)
J'avais oublié le principe de malédiction qui est pourtant clairement établi par Lune. Je pense que j'aurais pu le découvrir si j'avais réfléchis un peu plus !
J'essaierai sûrement d'ajouter quelques mots dans cette dernière partie afin de rendre cela plus clair... :)