Partie II - Chapitre 17

Le silence était retombé, lourd et presque palpable. Flora n’osait quitter des yeux les nuances de rouge et de bistre qui dansaient dans l’orbe.

— Vous étiez attendus depuis longtemps, mes Dames.

Une autre voix s’était élevée, encore une fois indiscernable. Flora n’avait pu s’empêcher de sursauter, cherchant en vain l’origine des paroles.

— Lorsque l’équilibre est rompu, les forces de la nature nous rappelle à l’ordre.

— Et c’est à nous, Mages de la Destinée, de permettre le renouvellement de la Gardienne et de la Mère.

— Les Reliques sont le fruit des pouvoirs anciens, à transmettre aux âmes élues par les Titanides.

— Elles se grefferont en vous, et appliqueront leur justice à travers vos gestes et vos mots.

— Les premières vous éveilleront à ce qui a fait écho aux yeux des Mères car en vous, persiste la trace de l’Aura originelle. Mais pour terminer votre avènement, il vous faudra trouver les dernières Reliques seules.

Six des sept silhouettes avaient pris la parole tour à tour, forçant Flora à croire que chaque voix provenait de l’air, d’un écho qui s’était échappé. Elle avait cessé d’essayer de percevoir un être humain sous les voiles. Qu’importe ce qui y était caché, elle commençait à comprendre qu’il y avait surement une raison à cela.

Le roi Elendil s’approcha d’un pas, à la gauche de Flora. S’inclinant tout d’abord envers les mages, il se tourna vers les deux jeunes femmes pour y courber l’échine. Lorsqu’il se releva, ses yeux brillaient d’une lueur surnaturelle.

— Nous, peuple des eaux de Barren, vous confions ce que la Terre a caché dans nos eaux. Ces Reliques ont été protégé par le lac durant des millénaires, et ont quitté leur écrin pour s’épanouir dans leur nouvelle enveloppe. Nous accompagnerons la quête des Reliques avec force, et honneur.

Flora n’avait pu s’empêcher d’observer les yeux si brillants, redevenus soudainement ce qu’ils avaient toujours été. Il retourna dans son rang, semblant avoir oublié que quelque chose d’autre s’était exprimé à sa place. La cérémonie donnait le tournis à la jeune femme, et elle espérait que tout se termine au plus vite.

— Que celui ou celle qui s’oppose à la renaissance se parjure, où se taise à jamais.

Le froissement des feuilles sous la brise répondait au silence poignant. Les invités retenaient tous leur souffle, tandis que les deux jeunes femmes cherchaient de l’air désespérément.

Quand quelqu’un se mit à applaudir.

Le son vibrant de clarté, improbable dans la quiétude du lieu et raisonnant contre chaque surface, provenait de mains qui, quelques heures encore, portaient ses enfants.

La reine Nessaline s’approchait tranquillement des orbes, ses chaussures claquant contre le sol en marbre. Un murmure inquiet grossis dans la foule, et certains quittèrent les lieux sans demander leur reste. Le roi Elendil regardait, interdit, sa femme se placer entre les Mages et les Reliques.

— Pensiez-vous vraiment que le règne des Titans reviendraient, messires savants ?

Elle s’était adressé aux mages, mais tournait à présent sur elle-même comme si elle voulait s’adresser à la foule entière. Flora et Gabrielle se regardèrent sans comprendre, sourcils froncés, tandis que le roi s’était approché d’un pas, la main levée.

— Nessaline ? Que dis-tu là ? Reviens près de moi, s’il te plaît.

Mais une évidence commençait à se dessiner sur son visage soudainement vieillit. Flora perçut un mouvement à sa droite, et elle se tourna pour voir Hadès, et quelques uns encore s’approcher des socles.

Nessaline leva la main, sa robe de mousseline suivant le chemin, et une vague d’or s’élança subitement vers les mages, qui disparurent tout bonnement. Elle se mit à glousser, puis explosa d’un rire insensé.

— Revenez chers mages, revenez ! Et toi, mon cher roi, fit-elle en se tournant vers Elendil, je ne peux te pardonner de ne pas avoir mon ambition. Tu ne sauras jamais que le vrai pouvoir réside à la source de toute chose.

La terre se mit à trembler, et Nessaline leva les mains au ciel, pour les abaisser directement vers les deux jeunes femmes. Incapable de bouger, Flora observa une onde lumineuse glisser vers elle, et elle se couvrit la tête de ses bras. Un choc sourd la saisit, et elle se sentit soulevée dans les airs. Un vertige la saisit quand elle remarqua qu’un homme au cheveux d’un roux profond avait accouru pour les protéger. Gabrielle et Flora se tenaient séparées, bloquées dans des sphères protectrices.

— Ne les touchez pas, siffla l’inconnu les doigts tendus vers ce qu’il avait créé.

Nessaline sourit, montrant dans son regard les dégâts causés par une haine profonde.

— Apollon, je te tuerai toi aussi. Et tu me remercieras.

Flora vit la reine ouvrir la bouche à nouveau, lever la main vers son coeur. Elle para d’un geste les lames lancées par les gardes, et tous ceux qui s’étaient appliquer à viser son corps. Une explosion retentit lorsque le corps d’un garde qui s’était élancé contre elle fut expulsé vers l’une des colonne de lumière. La foule s’éparpillait, criant et courant vers la sortie. Hermès hurlait des ordres vers une dizaine de soldat qui s’était alignée près des socles pour faire face à Nessaline. Ils brandissaient de longs arcs de bois clairs, et des flèches à la pointe de métal luisaient dans des carquois tannés.

Tout cela aurait pu effrayer, ralentir la reine. Mais rien ne semblait plus utile que cela pour augmenter sa fureur et décupler sa force. Gabrielle observait, bouche bée, le déferlement de violence qui se déroulait près d’elle. Les mains posés sur la surface invisible, elle suivait des yeux son père adoptif qui soignait, soulevait, criait des ordres à ceux qui se dressaient contre la reine.

Celle-ci s’approchait, lentement mais surement, des orbes qui n’avaient cessé de briller dans la tourmente. Dans une langueur controlée, elles semblaient appeler la reine tout en déployant leurs volutes délicats, qui vibraient d’une mélodie imperceptible.

Flora tremblait, incapable de calmer les battements de son coeur qui s’acharnait à vouloir quitter sa poitrine. Le son du combat lui parvenait de loin, étouffé qu’il était par la bulle qui la protégeait. Elle finit par tourner la tête, refusant de voir un énième corps s’effondrer. Elle vit alors deux hommes, dont un qu’elle reconnue sans difficulté, porter un vieillard qui était tombé d’un fauteuil brun. Hadès le soulevait avec précaution, tandis que le jeune homme à côté, froid et déterminé, avait tiré deux dagues pour assurer leurs arrières.

La scène, presque touchante dans ce chaos, fit tiquer Flora. Une fois le doyen sous bonne surveillance derrière une rangée de gardes, Hadès - car c’était lui - revint sur ses pas, suivi par l’autre homme. Ils fendirent la foule comme si elle n’existait pas, et Flora le vit sortir une dague noire du fourreau qu’elle avait aperçu dans la bibliothèque.

Il passa devant des corps douloureux, effondrés à ses pieds, sans s’y arrêter. Il ouvrit la bouche et prononça un mot, un seul, qui stoppa nettement la main de Nessaline, prête à s’emparer de l’orbe rouge.

Le sourire qui s’était voulu victorieux un court instant vira en un rictus de haine profonde. Hadès s’approcha de la reine, se pencha comme pour lui glisser un mot d’amour à l’oreille, et plongea sa dague dans les reins de la traitresse.

Flora, pâle comme la mort, le coeur au bord des lèvres, avait assisté à toute la scène du haut de sa bulle. Tous ne réalisèrent pas que Nessaline avait agrippé la manche de celui qui l’avait poignardé, et lui murmurait des secrets qu’elle ne voulait garder dans la mort. Hadès l’observait, impassible, et retira doucement la dague qui ouvrit les vannes d’une intense rivière pourpre.

On entendit un cri, un seul. Le roi, tenu en respect par un Eric dépassé par les évènements, tentait sans y croire vraiment de rejoindre sa femme.

Le silence se fit enfin, ou presque. Flora entendait encore ça et là des gémissements, des bruissements de feuilles parmi la végétation envahie de corps disloqués, et ce son, sourd et grave, qui pulsait dans la salle. Prenant enfin une grande inspiration, Flora réalisa que le tambourinement provenait en réalité de son coeur, qui menaçait de s’arrêter à tout instant. Elle tomba à genoux lorsqu’elle sentit la sphère qui la protégeait descendre doucement vers le sol, vers les socles qui la séparaient de la marre de sang de la reine.

« C’est donc ça, un meurtre » ne put-elle s’empêcher de penser.

La bulle s’évapora comme si elle n’avait jamais existé, et une odeur de fer puissante la saisit. Elle se força à ne pas vomir, et se tourna vers Gabrielle qui avait perdu le peu d’assurance qu’elle avait tâché de garder durant la journée. Elle regarda alors vers Eric, qui soulevait à moitié le roi dont les yeux écarquillés appelaient la mort de toutes leurs forces. Flora finit alors par pivoter vers la silhouette à côté d’elle, celle qui les avait protégé en les coupant du monde dans ces sphères irréelles.

Grand, le visage grave de ceux qui ont déjà souffert mille morts, Apollon observait Hadès qui se refusait à s’accroupir pour écouter les dernières volonté de la reine. Flora voyait sous les cheveux de feu de profonds yeux verts aux reflets bruns, animés d’une haine qui laissaient envisager que la fin aurait pu être tout autre, s’il s’était chargé du trépas de Nessaline.

Il se retourna vivement, sentant le regard insistant de la jeune femme. Qu’y vit-il alors ? Flora ne put le deviner. Le regard de l’homme s’ouvrit, ses joues pâlirent et il ouvrit la bouche pour prononcer un mot.

— La cérémonie peut maintenant reprendre.

Ils sursautèrent tout deux en entendant la voix désincarnée d’un des Mages de la Destinée.

Les sept qui avaient fui la bataille étaient réapparus, alignés comme ils s’étaient tenus quelques minutes plus tôt. L’attaque et la mort de la reine n’avait été qu’un interlude pour ces apparitions sordides. Le regard de Flora revint vite sur l’homme qui l’avait sauvé, mais celui-ci s’était déjà détourné et aidait à soigner les blessés. Gabrielle cherchait des yeux Hermès, et soupira en le voyant s’accroupir tour à tour auprès de silhouettes allongées au sol.

Combien de temps s’était-il passé ? Deux minutes ? Cinq, dix tout au plus. Peut-être moins que cela encore. Le temps avait filé, tout comme les derniers espoirs qui restaient dans les deux jeunes femmes de garder la vie sauve de longues années.

Hadès lâcha enfin le bras de la reine, qui retomba comme un membre de chiffon. Le sourire mystérieux de Nessaline semblait raconter à qui voulait l’entendre  qu’elle avait emporté beaucoup de ses secrets dans sa mort. Les deux hommes au-dessus d’elle la contemplait avec un dédain violent, de ceux qui avaient vu beaucoup de sang mais n’en connaissait pas toujours la raison.

— Mages de la Destinée. Pourquoi n’avez-vous pas cherché à arrêter sa folie ?

La voix grave d’où sourdait une profonde colère provenait d’Hadès, soudainement fatigué, agacé. Il avait rivé son regard de glace vers les capuches profondes, qui n’avaient visiblement nulle envie de s’étendre sur la question.

— Nessaline a failli, elle a rejoint vos rives Seigneur Hadès. Les choses se font comme les Tisseuses l’ont consigné, et nous appliquons leurs mots. Il n’est pas de notre devoir de contrer le destin.

— Bien sûr que non, siffla Hadès entre ses dents.

Réalisant qu’il était alors le centre de l’attention, il baissa son regard vers le corps enveloppé de rouge et leva la main au-dessus. La reine disparue, laissant une marre de sang étalée sur les dalles de marbre.

— Continuez ce que vous avez à faire. Le corps restera scellé jusqu’à ce que vous ayez décidé ce qu’il faudra en tirer.

Il tourna les talons et rejoignit le fauteuil confortable que le vieillard venait de retrouver, suivi de près par le jeune homme qui ne l’avait pas lâché d’une semelle durant l’affrontement.

Les deux jeunes femmes se tenaient de nouveau seules, face à leur piédestal respectif. Les spectateurs regagnaient discrètement les rangs, comme gênés d’avoir déserté à un moment si important. Pourtant, la foule s’était réduite de moitié, et tous dévisageaient à présent Flora et Gabrielle.

Elles ressentirent à nouveau l’appel insolite des deux cailloux, de ses deux billes qui les ensorcelaient.

— Prenez vos biens, prêtresses des Mères. Ces Reliques vous appartiennent.

Gabrielle risqua un regard vers sa compagne, à sa gauche. Celle-ci observait les méandres de sa Relique, qui projetait sur son visage une myriade de couleur d’automne. Elle leva la tête, comme si elle avait senti le regard de sa voisine. Les deux se regardèrent, contractant silencieusement un nouveau chapitre à l’accord qui avait été scellé des siècles plus tôt.

Elles levèrent leur main. Flora la droite, et Gabrielle la gauche. Se forçant à ignorer les derniers gémissements de douleurs et l’odeur du sang, elles fermèrent leurs doigts sur les Reliques.

Surprise, Flora pivota son poing et approcha l’orbe de son visage. Elle sentait au creux de sa paume les palpitations d’un coeur minuscule, la chaleur d’un organisme plein de vie. La lumière que dégageaient les Relique s’accrut, et Flora et Gabrielle furent envahie d’un halo lumineux, qui aveugla la salle entière.

Une profonde chaleur s’insinua dans les deux prêtresses, qui fermaient les yeux. Les coeurs qui battaient dans leurs mains avaient disparu, et elles sentaient à présent une pulsation versatile parcourir leurs corps.

Lorsqu’elles rouvrirent les yeux, elles eurent le sentiment de percevoir des couleurs qu’elles n’avaient encore jamais vu. Les écho de la douleur, de la peine du roi, de la haine et de l’amour leur parvenaient comme un tourbillon de sortilèges, et elles chancelèrent. Les deux se cherchèrent du regard, comme si elles voulaient s’assurer qu’elles n’étaient pas seules dans cette tempête.

— La cérémonie est accomplie et le Pacte est acquitté. Nous partons.

La septième voix qui ne s’était jusqu’alors pas exprimée s’était élevée dans le silence qui avait suivi la prise des Reliques. Gabrielle sursauta, comme rappelée à l’ordre par un souvenir pressant. Elle tituba, se rattrapa au socle, et tourna désespérément la tête vers les silhouettes qui s’apprêtaient à quitter la salle.

— Attendez !

Sa voix éraillée, sèche de la peur qu’elle avait ressenti cette dernière heure, la trahi. Elle aurait voulu avoir l’air plus confiante, plus sûre d’elle-même, mais le battement du deuxième coeur qui se baladait encore en elle la perturbait.

Tous la regardaient, et Flora semblait lui demander ce qu’elle recherchait à faire durer un tel supplice. Mais Gabrielle ne pouvait se défaire de la mission qu’elle s’était confiée. Il s’agissait de sa survie. De ça, et de plus encore.

— Attendez, répéta-t-elle en contournant son piédestal à présent vide. Il faut que je sache. Si vous ne pouvez contrer le Destin, qui l’écrit ? Qui nous condamne ou nous bénis ?

Des souffles retenus et des bruissements lui répondirent, mais rien ne surgit des Mages. Hermès, vidé de son énergie par la peur qu’il ressentait de voir Gabrielle s’approcher trop près de vérités insensées, l’observait avec la détresse de ceux qui voient un enfant se noyer dans une mer soulevée par la tempête.

Gabrielle s’était arrêtée, assaillie par un vertige, décidée à ce qu’on lui répondre ici et maintenant.

Un rire éclata à sa droite. Un rire gras, qui ressemblait à un râle, provenant de poumons et d’un corps trop âgé pour survivre aux enjeux qui se déroulaient sous leurs yeux. C’était l’homme qui gisait dans son fauteuil brun. Il ouvrit la bouche, les yeux rieurs, et prit la parole sous les yeux ahuris de son entourage.

— Moi, je vais te répondre.

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Pluma Atramenta
Posté le 16/06/2020
Coucou !
eh bien, eh bien... Beau chapitre, comme d'habitude, mais je pense qu'il passe un peu trop rapidement. J'ai comme l'impression que cette cérémonie est un élément important dans l'historie. Ce que je veux dire, c'est que ton chapitre ne manque pas de fluidité, mais plutôt de lenteur.
On aimerait vivre ce moment à travers les yeux de Flora, mais son émotion n'est pas assez décrite. J'aimerais plus sentir sa peur. Et plus de détails doivent fourmiller.
Dans un sens contraire, on perçoit très bien l'étau, le complot, la machination, qui se resserre autour de Flora sans qu'elle s'en aperçoive vraiment. C'est très bien géré, on a envie de lui hurler de fuir d'ici.
Et j’apprécie aussi beaucoup ta manière efficace de mettre du suspens. Tu saupoudres de mystères chacun de tes chapitres avec discrétion et pourtant...
Voilà pour mes observations qui, j'espère, te seront utiles.

Puisse ton inspiration s'étendre jusqu'aux extrémités du ciel !
Pluma.
Lucchiola
Posté le 12/07/2020
Hello Pluma ! Meric pour ton commentaire <3

Du coup, j'ai un doute sur la manière dont je devrais modifier le texte. Mais à mon avis, si tu as repéré cela, c'est que c'est à travailler. Alors je ferai un nouvel essai, et te demanderai ton avis, si tu veux bien me conseiller.
Merci beaucoup pour tes compliments, cela me touche beaucoup ! J'essaie de glisser des pistes ci et là, et je suis ravie quand les gens parviennent à comprendre que le joli voyage en bateau n'est pas si beau que ça finalement.

A très vite, dans les nuages <3
ludivinecrtx
Posté le 20/05/2020
Coucou !

Ma petite reine qui s'est fait manipulée, croyante être maître de son destin. On le sent dans ton écriture qu'elle est manipulé, victime d'une machination.

Décidément Hadès est de plus en plus étrange, on sait pas où il se positionne. On ne le comprends pas. Et ces Mages qui ont l'air d'être puissant autant qu'ils ne servent à rien XD. On sent beaucoup de noirceur dans tout ça.

On sent déjà que Gabrielle a fait de sa quête, une ambition personnelle tandis que Flora se laisse transporter. C'est bien mené, tu en dis beaucoup sans rien dévoiler pour autant. On suppose mais on ne sait pas grand chose, on voit des des destins se profiler sans savoir qui tient les ficelles. Sinon encore un chapitre très beau, qui se lit très bien. Hâte, encore une fois, d'en savoir plus. Je veux la réponse à la question de Gabi ;)
Lucchiola
Posté le 20/05/2020
Coucou !! Je pensais pas avoir réussi à montrer la machination, ça me soulage !

Les mages qui sont là en mode spectateur mais qui gère tout le spectacle, même moi je m'amuse quand je parle d'eux XD (mais ça c'est parce que je suis un peu sadique lol)

Flora c'est un peu "cui-cui les petits oiseaux" alors que Gab c'est plutôt "Bon, il est ou le problème que je vous règle ça presto ?!". MAIIIIS .... Mais on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs, et Flora cuisine très bien ! XD


Xendor
Posté le 19/05/2020
Coucou :)

Tu sais, plus je lis, et plus je me dis que l'histoire n'aura pas de fin heureuse, pour qui que ce soit, et ta plume le laisse très bien présager.

Entre Nessaline, qui je suppose, est victime d'une machination (elle ne m'a parut faire partie des masterminds) ; et Hadès dont je trouve la colère "juste", mais pas du côté des méchants, et ces "Mages du Destin", sûrement aux ordres des Parques et des Moires, dont le rôle est à éclaircir (bien que mon pressentiment à leur sujet soit sombre).

Je ne sais pas si c'est voulu de ta part, mais il y a une impression de malaise dans la quête de Flora et Gabrielle qui donne à réfléchir sur les motivations de tous. En tous cas, ça me parle. Alors bravo :) C'est bien mené.

Mon regret c'est que tout cela s'annonce triste :/ Mais ainsi est l'histoire. Un gros courage pour la suite, tu gères !
Lucchiola
Posté le 20/05/2020
Coucou Xendor ! Ton commentaire m'a mis en joie ce matin, merci beaucoup !
Je suis ravie que t'aies pu faire des déductions justes à propos de Nessaline. Elle ne fait pas partie des cerveaux, et ça ne l'embêtait pas tant que ça au final, du moment qu'elle avait ce qu'elle voulait.. Mais quand on est un pion dans sa position, on peut très vite nous utiliser comme bon nous semble.

Alors je ne sais pas ce que tu entends pas "malaise", mais en effet, il y a une ambivalence nette et tranchée entre Flora et Gabrielle dans leur quête respective. Et d'ailleurs, dans leur manière de vivre/subir les événements. Cela ne veut pas pour autant présager ce qu'on a envie de croire, que l'une prendra le dessus sur l'autre.

Mais comme tu l'as aussi deviné, il y a beaucoup de noirceur et de nécessité à créer un climat délétère pour dévoiler l'intrigue.

J'espère en tout cas que tu prendras plaisir à lire la suite.

Merci beaucoup beaucoup <3
Vous lisez