Partie Une — III. L'Océan

En cet endroit, la paix demeure à perte de vue. Elle en devient la solitude la plus profonde et la plus pure.

On n’entend rien. On ne voit que le ciel uni, aveuglant. Et si l’on ferme les yeux, on n’imagine rien.

Le silence étouffe tous les sens. L’apesanteur ondoyante engloutit les mouvements.

L’Océan donne la liberté de l’insignifiance.

Pourtant, en-dessous, les abysses écrasantes serpentent. Trop lointaines, trop différentes, trop lourdes. Une terreur enfouie, incapable de ressurgir, éternellement latente.

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Bow
Posté le 19/08/2022
Hello,
J'aime beaucoup ton style d'écriture, il est apaisant je trouve. Et dans ce poème là encore plus, cette description est très jolie. Bref, j'aime beaucoup te lire :)
Margerie Kremer
Posté le 20/08/2022
Ça me touche, merci Bow.
Tanteely
Posté le 14/08/2022
Salut !
J'aime beaucoup ce poème en prose, je trouve que ce que nous procure l'immensité aqueuse qu'est l'océan y est bien retranscrit... L'Océan est un endroit à part, envoutant, hypnotisant, et intrigante pour tous ses cachés et c'est pourtant l'endroit de le plus vaste de la planète ! C'est un beau poème.
Margerie Kremer
Posté le 14/08/2022
Merci beaucoup Tanteely !
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