Perte

Les doigts d’Ombre parcourent la chair de Roselynd. 

Les crevasses sur ses hanches lui délivrent un message clair : « Tu es vulnérable ».

Elle se souvient comment, jeter en arrière, en équilibre sur une chaise branlante dans la bibliothèque du Duc, son destin dépendait de Garance. Et elle déteste ça.
Tel qu’il est, le corps de Roselynd ne la protégera pas.

Elle cache ses blessures sous sa robe de chambre, agacée.
Ainsi les premiers objectifs d’Ombre se dessinent : guérir vite, refermer ses cicatrices, puis partir en quête d’un soigneur pour guérir bien et traiter les poumons sifflants de son hôte. Comment ? Elle l’ignore. L’idée d’abord, l’exécution ensuite.  

Le Docteur de Beauclaire, arrivé ce matin, prépare sans enthousiasme une potion et des bandages propres sur une table en bois blanc. Il s’est endimanché dans un costume aux dentelles mauve qu’il a assorti avec son cache-œil. Il ressemble à une vieille poupée en porcelaine, mais Ombre se garde bien de le lui faire remarquer. 

Lui, sera inutile… pense Ombre, à moins que…

– Vendez-moi votre Élixir. 

Le docteur lance un regard à l’entité. Il l’ignore, en accord avec la malédiction du nom qu’elle emprunte. Ainsi associée à Roselynd, elle peut oublier l’idée d’être prise au sérieux.
Elle sort d’un tiroir un écrin de velours et se traîne sur une seule béquille jusqu’à de Beauclaire. Elle le jette devant le médecin et renverse ses décoctions qui imbibent la ouate des bandages. 
De Beauclaire bondit de sa chaise, les narines frémissantes et une main levée. Il suspend son geste lorsque Ombre ouvre la boîte. Il plisse les yeux, éblouit par une intense lueur écarlate. Dans l’écrin se cache une parure de grenat et d’or au ciselage délicat. Ses pupilles s’agrandissent pour absorber la lumière des gemmes libérée du coffret, qui teintent jusqu’aux murs. L’aura des pierres tranche les traits du docteur pour ne laisser apparaître qu’un Gargantua à la bourse insatiable. 

Ah, maintenant que je l’ai vu, je vais regretter tout ce rouge, déplore l’entité. 

Si elle connaissait l’existence de cette parure, un cadeau de l’ex-fiancé de Roselynd, elle en avait fui le souvenir amer. Et de toute façon, même si elle avait voulu garder ces bijoux, comment aurait-elle payé le médecin ? Certes, en tant que Harriott, elle touche une pension, mais celle-ci peine à arriver à la jeune adepte et aujourd’hui, les caisses de Roselynd font grise mine.

– Je souhaite acheter votre Élixir, répète Ombre. 

De Beauclaire, peine à répondre. Ombre n’explique pas que ces pierres ont amassé la magie de la flamme de Kareha au-dessus d’eux, il le sent. 

Cinq ans. Les gemmes ont accumulé cinq années d’une des forces les plus puissantes de l’Empire. Elles ne valent certes pas les yeux de Kareha de la bibliothèque, mais le docteur pourrait s’acheter avec elles deux autres Élixirs, une petite maison à la capitale et vivoter avec le reste de son pécule.
Le médecin referme l’écrin d’une main tremblante, le visage pâle. Ses jambes le lâchent et il retombe sur sa chaise, la respiration lourde. Il a sous ses doigts, plus d’argent qui ne pourrait espérer en avoir pour un simple Élixir. Oui, la mixture est coûteuse et le temple les distribue avec parcimonie, mais…
Ombre tend la main et d’un geste mécanique, de Beauclaire y place l’Élixir. Sans le choc, il se serait interrogé : pourquoi une princesse ducale ne se procure-t-elle pas la potion elle-même ? Heureusement, sinon, elle aurait dû expliquer que sa famille ne doit rien savoir de son rétablissement et admettre qu’elle craint leur réaction. Ce qu’Ombre ignore cependant c’est que, dans son état, le docteur ne peut pas la mettre en garde contre les dangers de l’Élixir et les transes dévastatrices qu’il entraine chez les mages, si bu en trop grande quantité. 

Guérir vite, se rappelle-t-elle

Ombre ne prend même pas le temps d’inspecter le liquide contenu dans cette petite fiole de cristal avant de l’avaler. 

De Beauclaire se lève d’un bon, il renverse la table devant lui alors qu’il essaie d’atteindre sa patiente. Trop tard. L’entité tombe au sol. 
Elle plonge dans l’inconscience, s’y noie. Elle entend vaguement le docteur l’appeler. Le son lui parvient comme un écho et meurt alors qu’elle sombre. 

La chambre du fanal a disparu. Ombre flotte dans un espace blanc. Elle discerne ses contours, comme gribouillés à l’encre noire. Elle sent aussi l’odeur nauséabonde de la maladie de son hôte. 

Les limbes ? Non. Le silence et les effluves qu’elle perçoit la rassurent. Dans les limbes, même le silence n’existait pas. Où est-elle ? La réponse lui vient avant qu’elle ne puisse en formuler la question : à l’intérieur de Roselynd. 

Et elle n’y est pas seule. 

Roselynd ? Non, autre chose. 

Ombre s’agite. Tout aurait dû être simple : prendre l’élixir, refermer ses plaies, puis trouver une solution plus viable aux problèmes de santé de son hôte. 

Elle sent un souffle, comme une respiration.

Son origine n’est pas vivante au sens biologique du terme. Il provient d’une nuée de taches noires agglomérées dans une apparence quasi humaine qui s’excite, provoquées par l’intrusion d’Ombre. 
Elle décèle chez cette créature un embryon de conscience, quelque chose d’assez proche des feuilles d’érable : une forme dans laquelle s’imprime une idée fixe, même si elle ignore laquelle.

La chose jette tout son être sur l’entité et la frappe en pleine poitrine. Et, en contact avec l’ennemi, Ombre en comprend la nature…

De la magie dans son aspect le plus pure, la plus sauvage. 

… pas du feu, comme elle serait en droit d’attendre…

Cette puissance, cet enemi l’entité la reconnaît, car elle lui ressemble.

De la magie d’ombre. 

Ombre recule, évite les attaques qui suivent, cherche à fuir en vain.

La chose attrape Ombre, l’enserre pour l’écraser.

Est-ce que cette « force » existe depuis toujours en Roselynd ? Cette chose est-elle venue ici avec qu’elle ? Ombre s’en fiche. Pourquoi s’en inquiéter alors qu’elle pourrait mourir ? L’ennemi sans forme agrippe ses membres et, même dans cette forme éthérée, l’entité n’échappe pas à la douleur. Un éclair fulgurant saisit son tibia gauche, elle cherche à crier, mais aucun son ne sort de sa gorge.  

Ombre ne réfléchit plus et, réduite à l’état d’animal acculé, son instinct de survie prend le dessus. Elle se débat, donne des coups de pied de sa jambe valide qui n’ont aucune portée. Désespérée, elle utilise la seule arme qui lui reste : ses dents. 
Ombre mors et perce l’épiderme de la créature qui craque sous ses canines comme le glaçage d’une pâtisserie.
Un liquide âcre s’écoule en elle, l’enivre de puissance et réveille la soif qui l’habite. Elle arrache un morceau de cette masse, l’avale. Le pouvoir qui la parcourt l’électrise. L’agresseur crache un râle animal et lâche sa proie. Les deux entités se jaugent, cherchent dans l’autre une faiblesse dans laquelle s’engouffrer. 

Ombre attaque la première, si elle ne trouve aucune faille dans son adversaire, elle en créera une. 

Les deux entités se percutent de toutes leurs forces et l’onde de choc fait trembler l’espace, prêt à le fracturer. Ombre plante de nouveau ses dents en son ennemi et refuse de lâcher prise cette fois. Et alors que l’ichor de la créature obstrue sa gorge et menace de l’étouffer, Ombre n’arrive qu’à former qu’une seule pensée :

J’ai faim… Dieu que j’ai faim. 

Cette pensée l’obsède si bien qu’elle en oublie la peur et la douleur. Et elle ne remarque pas que l’espace craque autour d’elle. 

Et comme elle a faim, elle mange. 

L’entité bloque son adversaire alors qu’il tente de fuir et l’enserre entre ses bras, arrache, taille à toutes dents, avale. Elle va finir, elle doit finir… 

Ombre se réveille, éjectée de sa transe. Elle inspire, tousse. 
La pierre du fanal refroidit sa joue. Elle peine à se souvenir de l’Empire, de Roselynd, des Harriott et de son identité. Elle se force à se redresser, mais reste à genoux. Son estomac vide recrache de la bille sur des éclats de bois. Des meubles renversés et brisés dansent, flous, autour d’Ombre. À quelques pas d’elle, de Beauclaire à terre agite devant lui un pied de table verni de blanc comme une arme d’une main et retiens son cache-œil déchiré de l’autre. 

– Par l’Empereur Fou ! Par l’Empereur Fou ! balbutie-t-il. Qu’est-ce que vous… qu’est-ce que vous avez fait ? Qu’est-ce que vous êtes ? 

Le docteur cherche à fuir et préfère lâcher sa pauvre arme que la loque qui cache son œil.
Ombre appelle la magie. Elle va lui répondre, elle en est certaine, même si son utilisation contredit tout ce qu’elle comprend du corps et de l’hérédité de son hôte. Elle le sait parce qu’elle l’a mangé et elle fait maintenant partie d’elle. 

Et comme attendu, les ténèbres réagissent, elle glisse entre ses doigts et se soumet.

Pour la première fois, l’entité remarque les contrastes de la chambre de Roselynd. Elle note l’obscurité qui se cache entre les meubles flottants et les contours sombres que projette le docteur.

L’entité tend le bras et saisit l’ombre du médecin comme on attrape une mouche au vol. Elle le sent à peine lui résister. Sa poigne immobilise de Beauclaire qui, déséquilibré, tombe à terre, ou elle resserre sa prise avant de le faire glisser jusqu’à elle. 
Comme elle savoure le regard que lui lance sa victime ! Enfin, quelqu’un regarde Roselynd de Harriott avec autre chose que du dégoût et du mépris ! Et dans cet œil gris d'adepte du vent et l’autre qu’elle découvre bleu, elle lit une terreur profonde derrière un rideau de larmes.

Ombre sourit penché vers de Beauclaire. Lui ne voit que des yeux d’un rouge ardent et des dents blanches qui tranchent un visage noir. 

– Ne partez pas monsieur, susurre Ombre, nous devons discuter. 

La magie de l’entité vacille. Elle tremble. Drainée par son combat en Roselynd et sa guérison par l’Élixir, elle sait qu’elle ne pourra pas la maintenir longtemps. Elle doit agir vite, avant de faiblir, avant qu’il se rappelle qu’elle n’est que Roselynd. 

– Que s’est-il passé ? questionne-t-elle. 

De Beaucaire bafouille une réponse que l’entité peine à décrypter : l’Élixir lui a fait perdre contrôle de sa magie, c'est n'est pas sa faute si on a pas voulu l'écouter, puis quelque chose sur quelqu'un qui à voulu l'assassiner. Ombre ignore cette dernière partie, elle se concentre sur le fait qu'inconsciente, son corps à agit seul. Elle ne demande pas si son affrontement en Roselynd est normal. Elle est certaine qu’il ne l’est pas et l’entité gardera cette information pour elle.

– Vous… vous avez utilisé la magie d’ombre pendant votre… La duchesse a-t-elle… avec un adepte des ténèbres ? 

Le regard du docteur s’égaye, calcule. La magie des ténèbres circule dans les veines de Roselynd, c’est indéniable. À travers la mémoire de son hôte, Ombre pensait que le mépris des Harriott venait de la faiblesse de ce corps, mais peut-être qu’il existe une autre raison ? Comme le fait que le Duc ne soit pas le père de son hôte ? Ombre chasse cette idée. Non. Roselynd ressemble trait pour trait, cheveux noirs compris, à la défunte sœur du Duc. Roselynd est une Harriott, une vraie. 

– Le Temple sera heureux d’apprendre votre double éveil, c’est un honneur rare ! s’égaye de Beauclaire. Et je suis certains, Lady Roselynd, que vous saurez me remercier d’avoir permis votre ascension.  

Oui l'Elixir lui à permis ce double éveil, mais le docteur est bien audacieux d'en tirer crédit. Cet éveil, Ombre le doit à elle seul et son combat contre cet chose dont elle saura bien découvrir l'origine. Elle déglutit au souvenir de sa rencontre avec Garance. Si elle devient l’un des quelques adeptes de l’Empire à maîtriser deux magies, elle touchera une gloire que sa demi-sœur ne pourra accepter. Et elle n’est pas prête pour un autre duel. Elle cligne les yeux, de la sueur perle sur son front et la fièvre la tenaille, mais elle doit se concentrer.

– Le temple hein, demande Ombre alors qu’elle cache son œil droit d’une main, les Gardiens connaissent-ils votre petit secret ? 

Le médecin blêmit. L’entité se rappelle que le culte Êlori déteste le mélange de forces jugées contraires, comme l’ombre et le feu… ou le vent et l’eau. Et cet œil bleu azur prouve que des mages d’eau entachent sa lignée. Elle se fiche de ce genre de préjudice, mais pour être la reine du bal, il faut danser au rythme des normes sociales. 

– Et je suis certaine que le duc, mon père, sera ravi d’apprendre que vous avez accusé la duchesse d’être la mère de ce type de métis. 

Ombre calme sa respiration courte. Elle ne sait pas si la menace possède un vrai poids, mais elle imagine bien le Duc assez orgueilleux pour ne pas ignorer un tel affront, même s’il concerne Roselynd. Et, elle n’a pas besoin de le découvrir, juste que de Beauclaire soit intimidé. Elle le libère de son emprise, elle ne peut pas la maintenir plus longtemps de toute façon. Elle laisse le docteur se relever. Debout, il se débat pour remettre en place son col déchiré, piétine.

– Vous ne direz pas que…

– … Votre incompétence m’a presque tuée ? Non, je ne dirais rien. Et j’espère bien que vous êtes assez intelligent pour ne pas vous en vanter. 

Comme il reste perdu et immobile, elle le chasse d’un geste de la main après avoir récupéré les quelques pièces de joailleries maintenant siennes dispersées dans la chambre. De Beauclaire est de cet espèce rare qui, même dans les pires situations, n'oubliaient pas leur biens. 

Le docteur parti, elle examine ses plaies. Elles sont encore d’un rose vif, mais elles semblent définitivement fermées. Satisfaite, elle se lève. Ombre devra expliquer les dégâts de la chambre de Roselynd… Elle trouvera bien une raison… 

Elle entame un pas. Tombe au sol dans un cri.


La douleur qu’elle ressent en dessous du genou gauche est insoutenable.

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MarieZM
Posté le 30/12/2024
Coucou,

Je trouve toujours tes chapitres aussi bien écrits, et prenants :)

C'est un chapitre vraiment dense pour moi ! Je ne suis pas certaine d'avoir saisi tous les tenants et les aboutissants mais je crois qu'on commence à percevoir à quel point Ombre est prisonnière d'un monde vraiment étouffant de normes sociales pensantes et de mesquineries personnelles. Je ne sais pas à quoi correspond le fait qu'elle ait dévoré une autre entité qui habitait le corps de Rosalynd ni le rapport que ça a réellement avec le docteur du coup ? Mais je ne sais pas si c'est nécessaire de bien comprendre ça à ce stade ?

Je précise que je ne suis pas une habituée du genre fantastique donc il y a peut-être des évidences / codes que je n'ai pas. C'est purement naïf comme remarques :)

Autre chose, le docteur a-t-il pris son joyau rouge ou finalement lui a-t-il laissé après ses menaces ? C'est ça les "quelques pièces de joailleries maintenant siennes" ?

Je n'ai pas compris cette phrase "Elle se souvient comment, jeter en arrière, en équilibre sur une chaise branlante, son destin dépendait d’une autre."

Sinon, pour d'éventuelles coquilles que j'ai peut-être remarqué :

Je te signale une répétition (d'abord) dans ce paragraphe "Ainsi les premiers objectifs d’Ombre se dessinent : guérir vite d’abord, refermer ses cicatrices, puis partir en quête d’un soigneur pour guérir bien et traiter les poumons sifflants de son hôte. Comment ? Elle l’ignore. L’idée d’abord, l’exécution ensuite. " - L'effet final me semblerait meilleur en modifiant le premier "d'abord" :)

Ici il manque un "ne" je crois : "L’aura des pierres tranche les traits du docteur pour laisser apparaître qu’un Gargantua à la bourse insatiable". Non ?

Ces deux phrases sont collées, au niveau du point d'interrogation : " Pourquoi s’en inquiéter alors qu’elle pourrait mourir ?L’ennemi sans forme agrippe ses membres et, même dans cette forme éthérée, l’entité n’échappe pas à la douleur. "
Pandasama
Posté le 30/12/2024
Salut !

Alors, oui, ce chapitre balance beaucoup de truc qui ne sont pas nécessaire de comprendre pour l'instant et même si tu ne lis pas bcp de fantasy, si tu es perdue, je sais que y a des choses à revoir sur ce chapitre là.

Je vais d'ailleurs y réfléchir parce que je sais que j'ai tendance a être trop abstraite des fois, ce qui est pas cool quand tu dois faire comprendre des trucs !

Et merci de relever mes fautes/coquilles parce que damn, je suis un Panda maladroit avec un clavier entre les mains.
MarieZM
Posté le 30/12/2024
Ce qui est particulièrement flou pour moi c'est quand elle boit l'élixir et qu'elle mange la deuxième entité qui habite le corps de Rosalynd mais qu'en fait c'est le docteur qui est attaqué, parce que c'est le père de Rosalynd ? Quant à la magie ombre de Rosalynd j'ai supposé que c'était celle d'ombre tout simplement, mais j'ai peut-être tort ? Enfin c'est pas très abouti ce que je pense.

Si j'ai bien retenu / compris, les Hariott sont 100% feu (l'oiseau) ? ; le docteur se fait passer pour 100% ombre alors qu'il est 50% ombre et 50% eau (l'oeil bleu) parce qu'il veut dissimuler son métissage contraire aux règles religieuses ; et Ombre est aussi ombre... mais elle se fait passer pour une 100% feu (Roselynd) ?

C'est un peu normal de faire des fautes de frappe et d'oublier des mots, c'est pour ça qu'on appelle ça des "coquilles" tous les livres sérieux en ont aussi malgré les relectures... :)
Pandasama
Posté le 30/12/2024
D'accord ! Merci, je vois mieux ce qui n'est pas claire et je vais tacher d'expliciter ça assez rapidement !
MarieZM
Posté le 30/12/2024
(désolée je ne veux pas me faire à l'idée qu'on orthographie RosElynd, j'ai une copine qui utilise le pseudo RosAlynd je l'écris automatiquement :P ).

Tant mieux si ça peut t'éclairer sur mes incompréhensions, mais n'oublie pas que je suis très lente pour comprendre les choses parfois assez évidentes, peut-être que ça sautera aux yeux des autres ! :)
Pandasama
Posté le 30/12/2024
Vazy tkt, je vais pas me formaliser pour une petite faute comme ça ! De tout, je vais y réfléchir avant de changer quoique ce soit !
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