PLEONEX II

Par MJS
Notes de l’auteur : la fin de cette nouvelle sera postée bientôt

II

 

 

 

 

 

 

 

Couleurs de l’automne, ors et pourpres, magnificences de la putréfaction dans les feux du soleil qui perd vigueur, jour en jour. Les nuances de rose et d’oranger du feuillage du cerisier du japon descendaient jusqu’au sol en une cascade souplement dansante.

Dans le parc solitaire, pas un promeneur ne faisait honneur aux émerveillements de l’été en zone létale.

Sous le cerisier, on distinguait bien l’elfe au costume de cuir fauve et l’autre à la cape noire à reflets bleus. Assis sur un banc, ils attendaient.

 

Albert s’était levé ce matin de fort bonne humeur, il avait travaillé depuis des mois à un montage financier complexe de fusions et acquisitions, sans que personne ne l’ait démasqué. Il venait de prendre le contrôle d’une multinationale dans le médical et la pétrochimie. Cette fois, cela resterait secret pour longtemps, même sa famille n’en saurait rien, parce qu’il avait là un projet encore plus grandiose que les précédents.

Tout était méticuleusement installé sur la tablette de sa salle de bain. Il contemplait l’ordre tandis qu’il se lavait les dents et les oreilles. Tout était parfait comme chaque matin, sauf cette envie qui courrait dans les allées de sa contemplation.

Il avait une irrépressible envie de faire quelques pas dans le parc qui faisait face à l’hôtel particulier où il avait son siège.

Ce parc avait toujours été là. Il n’y avait jamais mis les pieds encore moins en automne quand les vers de terre remontent de l’humus gras qui colle aux chaussures et que les feuilles mortes en amas disparates aux couleurs passées se racornissent à cause de moisissures toutes à la fois minuscules et éminemment destructrices. Leur pouvoir hautement digestif sur le monde se signalaient par des parfums qui lui donnait la nausée.

 

  • Laissez-moi, dit-il. Il entra seul dans le parc sous le regard inquiet de son garde du corps, qui prit faction devant la grille, le doigt sur l’oreillette.

De petites flaques rendaient le sable de l’allée spongieux. Des canards fouissaient dans la vase du petit lac. L’air et l’eau avaient perdus tout éclat.

Une feuille de tilleul à demi dévorée, vérolée de champignons tomba sur l’épaule de son impeccable costume. D’un geste sec, il la chassa, tout en espérant la toucher le moins possible. Minuscules, odorantes, les spores étaient maintenant sur lui.

Au loin, le dôme d’un arbre attira son regard, dégoulinant du tronc des langues de feu langoureuses et mordorées venaient lécher le sol. Dans cet écrin, deux personnes étaient assises et toute la lumière du jour semblait venir de là. La vase et les pourritures tout autour s’effacèrent. Il ne vit plus que l’aura palpitante du feuillage embrasé. Il ne sentit plus que ses pas qui le menaient vers le dôme.

 

Albert avait de longue date côtoyé la beauté des êtres et des objets. Il en avait fait un levier fondamental pour accroître sa fortune. Qu’est-ce qui donne instantanément du plaisir ? le beau que l’on entend et voit. L’homme et la femme étaient prêts à se saigner et s’endetter pour faire leurs : la beauté. La valorisation esthétique d’un produit était une des clés de sa réussite sur le marché. Il était lui-même plus que friand de cette enivrante impression des sens qu’il trouvait chaque fois qu’il posait sur le tapis rouge entouré d’évanescentes créatures aux couleurs de ses maisons de haute couture. Excitation des sens, gonflement de l’égo, qui allait jusqu’à une sensation de dilatation de soi, il connaissait tout ça, quand la beauté était sienne.

Assis sur le banc, l’homme et la femme lui faisaient face. Ils avaient toutes les mensurations de ceux qui défilaient, apprêtés, sur ses tapis rouges, avec une densité bien supérieure.

D’abord, il ressentit l’impression des sens qui monte face à la beauté. Le charme que l’harmonie de leurs formes opérait sur son esprit. Oui, ils étaient beaux, comme parfaits sans effort. Oui, mais l’effet qu’ils lui faisaient continua de monter, intense, difficile à supporter. Ils atteignaient le sublime. Un « beau » terrible et douloureux, écrasant. Jamais de sa vie, il n’avait vécu cela. Il pensa que les Dieux lui envoyaient ces deux extraordinaires créatures, comme reconnaissance de son inégalable talent.

Bien qu’Albert se soit aussi senti insignifiant, un instant, il chassa vigoureusement cela en bombant le torse. L’homme à l’inégalable talent avança, le sourire aux lèvres, pour leur serrer la main.

  • Albert Bodart, dit-il, enchanté de vous rencontrer.

Ils lui rendirent son sourire et sa poignée de main avec la politesse la plus délicate.

  • Nergal et Valad, Ambassadeurs du Royaumes des Elfes.

Cette femme-elfe s’exprimait avec la distinction douce des grands diplomates.

Albert comprit tout le sérieux de leur déclaration et l’immense bénéfice à tirer de cette rencontre. Les dieux étaient avec lui…

 

 

 

Les premiers jours avaient été délicieux. Ses hôtes étaient exquis. Ils n’exigeaient rien. Ils reçurent avec grâce toutes ses attentions. Il les logea dans l’hôtel particulier hérité de son père. Son charme ancien leur plût.

Albert voulait tout savoir, tirer un avantage maximum de la primeur de l’événement.  L’origine de ses invités ne devaient pas se révéler au premier coup d’œil. En une journée une garde-robe du 21ème siècle naquit d’ouvrières aux doigts de fées. Porteurs sublimes de ses griffes, quelle meilleure publicité ?

Toutefois ils ne lui racontèrent que des légendes aux relents poétiques.

Ils paraissaient innocents de ce qu’était la géopolitique ou l’économie. Ils l’interrogèrent sur l’écosystème de son jardin. L’âge des arbres semblait fort les intéresser. Ils posaient leur main dessus, disaient-ils « pour mémoire… ».

-Vous êtes très proche de la nature, dit-il.

- La nature n’existe pas, il n’y a que la bonté de la vie, lui répondirent-ils d’un ton d’évidence.

- Oui, bien-sûr, dit Albert faisant semblant de comprendre.

Il dut leur expliquer qu’il était l’un des hommes les plus riches du monde, et il ajouta (ce qui n’était pas son habitude), l’un des plus puissants. Il aurait aimé voir leurs yeux briller d’admiration, mais rien ne vint d’autre qu’un laconique « très bien ».

C’est par la musique qu’ils firent vraiment connaissance. Albert leur confia sa passion pour les compositeurs romantiques. Ils le surprirent par leurs cultures, l’Opéra n’avaient pas de secret pour eux. Albert, plein d’excitation, décida qu’ils feraient ensemble une première sortie pour la soirée d’ouverture du prestigieux festival dont il était mécène.

 

Dans son fourreau de velours bleu pétrole, Nergal surpassait la beauté des actrices les plus cotées. Sans aucun travail, ni artifice, sans bijou, elle aimantait tous les regards.

Valad, lui, s’avança, dans la loge d’honneur, semblant ignorer l’intérêt dont ils étaient l’objet, dans le parterre. Le bruissement de mille chuchotements égalait le froissement des feuilles du frêne dans le grand vent.

Albert, lui, se pavanait.

De la jet set, aux baronnets industriels et même jusqu’aux mélomanes tous furent pris d’une curiosité insoutenable. Les journaux people produisirent les rumeurs les plus folles sans qu’il les en prie, faisant circuler une photo volée depuis une loge. Des paparazzis traquèrent sa berline à vitre fumée et établir un campement devant ses hôtels particuliers. Habituellement, il aurait réprimé ses amusements, mais là, il voulait au moins une fois dans sa vie faire monter le buzz.

 

Il tenta d’obtenir plus d’informations sur le monde des elfes. Il fit chou blanc.

 

Dans le jardin d’hiver, au petit matin, il arriva, avec trois valises. Nergal et Valad étaient perdus dans la contemplation de la lumière naissante et des arbres à l’air défait qui n’avaient presque plus de feuilles.

Après une introduction sur leur amitié, les dangers qui les menaçaient dans le monde humain et les immenses possibilités qui s’offraient à eux trois, il posa un contrat et un crayon solennellement sur la table.

  • Je vous propose de m’accorder le privilège de vous protéger et de vous introduire auprès des grands de ce monde, je vous demande juste de pouvoir faire usage de votre image.

 

Il ouvrit la première valise. De petits lingots, assez vaillants pour briller dans la pauvre lueur de Novembre, étaient là en rang d’oignons. Les elfes n’exprimèrent rien. Il ouvrit la deuxième valise. Des grosses coupures s’empilaient tout aussi régulièrement. Il ne se passa rien. Un peu agacé, il ouvrit la troisième valise. Rivière de diamant, pourquoi diable dit-on cela ? Albert, lui, le savait… De vrais diamants en monceaux, réfléchissent si bien tout photon que même dans la désespérante grisaille, ils étincelaient autant qu’une eau courante dans le soleil du printemps. Le divin du renouveau ne les émut pas plus.

  • Qu’attendez-vous de nous ? demanda Nergal.
  • Eh bien, je viens de vous le dire, que nous signons ce contrat.
  • Eh bien, nous ne signons pas, dit-elle. Rangez ces enfantillages. Vous pouvez si vous le désirez utiliser notre image et nous présenter à qui bon vous semble. Nous n’avons pas d’exigence.

Albert venait de recevoir un blanc-seing, dont il n’avait même pas rêvé.

 

Le week-end suivant, chez lui, il les présenta donc à ceux qui lui étaient le plus attachés. Sa femme et ses enfants, son bras droit accompagné de son épouse, et le couple présidentiel du moment qu’il tenait dans la plus haute estime et qui admirait Albert au plus au point.

 

Les elfes ne cachèrent pas d’où ils venaient. Ils s’intéressèrent à chacun, à sa famille, à son histoire. Il émanait d’eux bonté et patience, au point que Albert en fût agacé, mais chaque fois soit Nergal soit Valad l’incluait à l’ensemble.

Albert remarqua qu’un éberluement excité s’empara des autres face aux elfes. Albert était dépassé par l’ampleur de la chose. Valad s’intéressa au majordome. Albert ne connaissait ni son prénom ni son nom. Valad les demanda au domestique très élégamment. Celui-ci se nommait Luc. Valad se leva pour débarrasser les plats avec lui. Le malaise plana, sans qu’aucun n’ose rien dire. Valad ne perdait rien de sa majesté tandis qu’il installait les assiettes à dessert.

Nergal souriait… Il demanda juste en passant près d’elle.

  • Tout est-il comme Madame le désire ?
  • Tout, Valad, dit-elle avec un émoi imperceptible aux humains.

 

Par l’immense baie vitrée, le lac et sa roselière violine et grisée portaient un ciel de plomb.

  • Quelle belle lumière ! Sortons, dit Valad.

Tous, s’emmitouflèrent avec empressement pour suivre les deux créatures qui étaient déjà sur le seuil. Albert sentit confusément que tout lui échappait. Sa femme et celles des autres riaient comme des enfants en regardant le bel elfe. Nergal avait dans un geste serpentin passait son bras autour du chef du gouvernement. Ils allaient maintenant collés l’un à l‘autre. Il était enveloppé par un fascinant fluide vipérin qui émanait d’elle. Le corps de cette femme n’était-il que subjugation ? Lui, restait silencieux. Son regard fasciné avait abandonné Albert pour elle. Ils devisaient seulement en esprit.

 

 

  • Dis-moi qui tu es.
  • Je suis son homme de paille. J’ai longtemps rêvé d’un destin extraordinaire, c’est dans le miroir d’Albert que je me réalise enfin. Je suis sans consistance. Je suis fantôme. Comment pourriez-vous me comprendre ? Vous, soyeuse créature de chair et d’eau.
  • Si, je le peux. Ouvre-moi ton esprit.
  • Mais vous découvrirez que je ne peux que mimer tout juste la compassion.
  • Je le vois déjà.
  • Alors, Vous avez sous les yeux ce que je tente de cacher. Ils me fascinent : Puissants, Puissances. Suivez mes yeux alors vous verrez… Je n’ai de regard que pour celui qui dans l’ombre A ce que je n’ai. Je me donne à lui pour m’abreuver à son Alchimie. Que mon vase se remplissent du sien ! Que sa liqueur devient mienne ! J’aspire sa Magie de toute mon âme. Les portes de la Gloire s’ouvrent à moi. Il me voit et me reconnaît. Sa masse tutélaire me donne consistance. J’existe pour tous. Il renverse la situation qui me poursuit : les autres rechignent à me reconnaître génie. Il ne m’achète pas, il rachète magnifiquement mon pitoyable, injuste destin d’incompris.
  • Cela vous exalte.
  • Oui. Je suis l’éventail de paille cachant le visage de celui qui a des pudeurs de jeune fille pour sa puissance. Accessoire d’une ombre, on ne voit que moi dans mon costard à 20000. Je prends la lumière et les coups. Je suis le dieu du sale boulot. Celui des directeurs d’usine prêt au lessivage, des liquidateurs d’entreprise, RH qui licencient comme on fauche les blés, armée à costume de « blé » qui ne moufte pas.

Je peux mentir, discourir, promettre, rire. Enfin ! n’est ce pas là l’existence d’un Dieu ? d’un Zeus, tout en haut des cieux ?

  • Les êtres humains connaissent bien mal les dieux… Ils oublient toujours la première des règles.
  • Laquelle ?
  • Il ne faut pas s’y comparer… Les dieux n’ont pas d’humour.
  • Mais je ne prends aucun risque !  Je n’ai rien à perdre. Je veux jouir de ma nouvelle consistance par le luxe, le sexe, les médias. Que l’autre me donne chair, os, corps ! Le retour en arrière est impossible. Se séparer, c’est disparaître…
  • Et se continuer ?
  • Parlons-en ! enfant, progéniture, gestation, procréation ! Ça ne m’intéresse pas : l’avenir c’est la mort, le présent la misère. Je veux du blé, par silo !
  • Gave-toi, tu seras la petite dinde bien grasse sacrifiée à Noël.
  • Blé ? Paille ? Quel est mon destin ?
  • D’éventail de paille doré, tu finiras pauvre épouvantail éventré au milieu d’un champ remembré, jeté comme la petite ouvrière qui cousait, qui cousait, qui cousait…

Alors sa conscience minuscule, écrasée sous des fatras d’apparat, pleura.

 

Ils devisaient en déambulant au milieu des roseaux organisés graphiquement par un paysagiste suédois. Le vent s’immisçait entre les herbes, aspic rétif à l’ordre. Il les emmêlait dans un ondoiement sournois qui bruissait tout autour, pendant que dans les profondeurs insoupçonnées, l’esprit fluide de l’elfe avait pénétré la substance gouvernementale.

 

Le lendemain, Albert commença avec ses équipes le plan média qui atteindrait l’orgasme avec le dévoilement de ses deux ambassadeurs. Auparavant, il comptait bien les associer étroitement à l’image de ses griffes, pour valoriser toujours plus les actions de son groupe. Le grand défilé de mode de janvier verrait ses deux invités au premier rang de ses collections, tandis qu’en sous-main sa sécurité renforçait les consignes. Le quartier grouillait d’agents de toute nationalité. Le pire était à craindre, il y avait même des russes. Son chef du gouvernement, lui, faisait la petite main avec la diplomatie étrangère pour la tenir à distance.

Les couturières aux doigts de fées des premiers jours avaient-elles deviné quelles créatures elles habillaient ? Luc, le majordome avait-il été soudoyé ?

Les deux elfes restaient imperturbables, parfois aussi immobiles que les arbres.

 

Le grand jour vint. Le jour préféré d’Albert, celui où il montrait sa magnificence au monde entier. Assis à la meilleure place, entouré des deux elfes dociles, il touchait un plaisir jamais atteint.

 

Les mannequins défilaient au pas cadencé, le nouveau styliste avait mis toute l’ardeur de sa jeunesse dans sa création, il crachait là son meilleur, Albert savait qu’il le renouvellerait avant qu’il ait des signes d’essoufflement.

 

Albert sursauta. Nergal lui tenait la main fermement.

  • Viens, lui dit-elle, en se levant.

La musique tomba, les gestes se suspendirent. L’univers entier s’était figé autour d’eux. Il se leva malgré lui. Elle le traîna sur le tapis rouge. Elle observait au plus près les mannequins.

  • Regarde-les, dit-elle, que vois-tu ?
  • Des mannequins.
  • Non, ce sont des koraïs ! Des jeunes filles. Tu dévores leur beauté, leur pureté, leur jeunesse… Elles appartiennent aux Dieux, pour être initiées et devenir guerrière, prêtresse, femmes véritables, Oh Parthenoï ! Oh Melissaï ! Elles appartiennent à l’Artémision, et la société entière doit éveiller leur esprit et non les dévorer.

Elle le tenait maintenant par son col qui craqua. Elle l’approchait tout près du visage de chacune, tandis que ses traits à elle, étaient courroucés.

  • Regarde-les ! Regarde ce que tu leur fais !

Albert tenta de se reculer, elle le serra plus fort et le transperça de son regard.

  • Es-tu une déesse ? demanda-t-il.

Elle rit de son ignorance.

  • Les Dieux sont des extases terrifiantes. Pas un atome de ton corps n’y résisterait, tu es poussière. Je suis poussière.

Ils étaient des centaines autour de lui, mais Albert était seul dans le labyrinthe du temps suspendu par l’elfe. A la place de la gentille beauté domestiquée des koraïs, il était écrasé par la beauté embrasée de colère d’une guerrière.

  • Albert, tu dois arrêter tout ça.
  • De quel droit, exiges-tu quelque chose de moi qui t’ai accueillie ?
  • Regarde ce que je peux faire, Albert, je peux arrêter le temps. Je peux t’arrêter aussi.
  • Tu me menaces de mort ?
  • Non, je veux que tu t’arrêtes toi-même.
  • Tu ne sais pas à qui tu t’adresses !
  • Je sais très bien, Albert que tu penses être une personne extraordinaire, et même un génie… et tu penses que ce moment de magnificence est dû à ce génie et non à ton argent. Je sais aussi que tu éradiques la pensée gênante que tu es intelligent, désirable par ton argent en payant très cher des gourous de développement personnel. Ils te susurrent à l’envie que tu dois tout à ton « talent » personnel. Raffinement misérable du riche…
  • Je vais te détruire dit-il.
  • Essaie, Albert, dit-elle. Mais d’abord, ne veux-tu pas voir ton défilé ?

Elle le traîna jusqu’à sa place d’apparat. Il s’assit malgré sa volonté. Elle lui sourit et relâcha sa main. A l’instant la ronde infinie des événements reprit sa course. Sous le regard admiratif du public, il assista au défilé dans son intégralité.

 

Rachel, en chaussons, zappait à la télé… les deux elfes avaient atterri dans la Jet Set… Ce monde était irrémédiablement pourri, pensa-t-elle.

 

Albert fit comme si rien ne s’était passé. Tout cela était peut-être dû à un bref moment d’assoupissement… Au soir, quand il retira sa chemise, il remarqua que le col en était déchiré, il n’avait pas rêvé.

 

 

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