Chef réagit en voyant le canard pourpre.
Chef : — C'est quoi ce truc!
Prêcheur : — C'est le canard pourpre, notre nouveau vaisseau d'exploration.
— C'est plutôt le canard boiteux si tu veux mon avis, Barbiche nous a bien eu. Quel brigand !
— Pas du tout, quand on me donne des citrons, moi je fais de la citronnade, je vais le repeindre un peu et lui rajouter trois canons avec notre drapeau ajouté au mat, ce bateau sera digne de notre flotte.
Capitaine Mac : — Tu vois les choses comme il faut Prêcheur, même si Barbiche ne voulais pas nous offrir son meilleur navire, le canard nous servira pour les explorations d'îles en comité restreint, en attendant, attachons-le à la colombe.
Les hommes de Mac Vinty ramènent le canard à côté des deux autres navires et retrouvent leurs compagnons qui ont l'air un peu maussade.
Chaton : — Ils sont de retour.
Mona : — C'est pas trop tôt, j'ai failli attendre.
Tommy : — Je ne vois pas Manuel.
Prêcheur : — Salut, mon amour, je suis de retour sans avoir pris de détour.
Mona : — On est pas seul, je suis contente de te revoir.
Ils s'embrassent puis Mona voit derrière eux, Barbiche.
— Bonjour, monsieur Barbichou.
— Bonjour Mademoiselle.
Prêcheur : — Pourquoi l'as-tu appelé comme ça?
— J'ai suivi un conseil que l'on m'a donné.
— Veux-tu qu'il te garde comme sa captive?
— Je sais que tu le défierais pour moi.
— Vous êtes bien sûr de vous Madame.
— Tu m'appelle Madame, mais tu ne m'a toujours pas mis de bague au doigts.
— Et si on remédiait à cette situation, j'ai vu quelques commerces là-bas, je suis sûr de pouvoir te trouver une bague qui te convienne.
Ils partent tout les deux bras dessus, bras dessous vers les commerces suivis par les tireurs d'élites, le Puant, Frimeur et Malone.
Pendant ce temps devant le faucon.
Tommy : — Chef, où est Manuel?
— Il est mort, je suis désolé pour toi, mais bon tu n'as pas de regrets à avoir, tu n'as pas pris énormément de temps à le former et si t'es comme moi, tu comprends bien que ta cuisine est ton sanctuaire privé, être seul dans sa cuisine ça n'a pas de prix, c'est comme avoir son propre havre de paix.
— Zut, je me retrouve encore à la case départ avec les corvées de nettoyage.
— Sinon, n'oublie pas que t'es en charge de la cuisine dorénavant, t'as pensé à faire un peu de réapprovisionnement.
— J'y vais Chef.
— Ce boulot de commandant, c'est épuisant je dois penser à tout, je vais faire un somme.
Chef retourne dans sa cabine alors que Barbiche fait la conversation avec le Capitaine Mac.
— Alors, vous partez bientôt?
— On partira demain, je pense que l'on va profiter de ton île pour nous ravitailler un peu et si je ne me trompe pas, ce soir nous aurons un mariage.
— On sera heureux de fêter cela à la taverne avec vous, si vous réglez la note.
— Je règle toujours mes dettes.
— Je suis heureux de te l'entendre dire, si on considère que deux de tes gars ont tué plusieurs de mes hommes.
— Tu as tué un de mes hommes comme le Puant.
— D'accord j'ai égalisé le score avec le Puant donc, je ne te demanderai qu'un service, laisse moi l'autre homme, il me sera certainement très utile.
— Ce gars est ingérable, mais je ne donne rien.
— Comment ça, tu ne donnes rien! J'ai compris ton petit manège. Alors, que veux-tu en échange?
— Comme on dit, oeil pour oeil, si tu veux un de mes gars, j'en veux un des tiens.
— Qui veux-tu?
— J'ai remarqué un de tes gars lorsque l'on jouait au poker.
— Tu parles de Ramon Johns, c'est un de mes lieutenants, il est très doué.
— C'est toi qui veux Mister 2 alias le boucher.
— C'est quoi son nom ?
— Aucune idée, ce gars n'est pas très causant, il a tendance à laisser parler ses flingues mais il n'y a pas de meilleur tireur que lui.
— C'est ce qui m'intéresse, j'en parlerai avec Ramon mais pour moi, c'est comme si c'était réglé.
— Alors on se revoit ce soir et on en parle.
Tommy est allé voir Pascal pour lui demander de l'accompagner pour se procurer des provisions, Pascal accepte et demande à Calvin, Sam et Travis qui passaient par là d'aller avec eux, ils partent donc vers les commerces de l'île. Léonard est avec Boussole et le docteur Harper, Chris et les frères cogneurs les rejoignent.
Boussole : — Ça s'est bien passé là-bas ?
Chris : — On a gagné le pari grâce à ses deux gars mais Manuel est mort.
Un des frères : — Mais, on s'est bien amusé.
L'autre : — On a eu le droit à une baston.
Doc : — Et Manuel, il est mort à cause de la baston.
Chris : — Non, à cause d'une course dans l'épreuve précédente.
Léonard : — Comment peux-t-on mourir dans une course ?
Doc : — Franchement, ça n'a pas de sens.
Chris : — C'était une course à obstacles et l'obstacle était une balle tiré par Barbiche.
Léonard : — Et le Capitaine n'a rien fait pour défendre un homme de son équipage.
Chris : — Barbiche n'a fait que réagir face aux six exécutions commises par Mister 2 dans l'épreuve précédente.
Doc : — C'était quoi comme épreuve ?
— Une partie de chasse et le boucher l'a changé en chasse à l'homme.
— Je suis heureux d'être rester ici et pour toi c'était comment ?
— En gros, j'ai fait un somme, n'en parlons plus.
Du côté des commerces de l'île.
Le Puant : — Messieurs, je vous avais promis de vrais épées à la mesure de votre talent, je pense que l'on va bien trouver notre bonheur ici.
Malone : — Ça n'a pas l'air d'être un grand marchand !
— Et alors, ne vous ai-je pas déjà dit de ne pas juger un livre en fonction de sa couverture en plus vous n'êtes toujours pas des grands épéistes. Monsieur, qu'auriez-vous à proposer à mes jeunes amis? Ils veulent des épées de qualités.
Le marchand montre un lot d'épées.
— Mais tu te moques de moi, j'ai parlé de qualité.
Le marchand : — J'ai d'autres épées derrière, mais leurs valeurs est énorme.
— J'ai les moyens de payer, voilà une bourse remplie d'or.
Le Marchand montre ses plus belles épées.
Malone : — Elle m'ont l'air splendide.
— Tu vois ce que je te disais, elles sont splendides, mieux que ce que je pensais trouver pour vous.
Frimeur et Malone prennent chacun deux épées qu'ils ont observé avec attention et comparé aux autres.
Le Puant : — Je vous félicite pour votre choix, messieurs. Ces épées sont bien plus lourdes que celles que vous portiez avant et lorsque vous les maîtriserez parfaitement, elles seront aussi plus tranchantes, ces lames sont faites d'un acier qui est mieux travaillé aussi, le travail d'un véritable maître d'armes, prenez bien soin d'elles et elles prendront bien soin de vous.
Toujours dans le même magasin les tireurs d'élites sont rentrés.
Mister 1 : — Bonjour on est de bons clients avec de l'argent. J'aurais besoin de munitions ? Y a-t-il quelqu'un pour nous servir ?
Le marchand : — Un instant, messieurs je finis avec ces clients et je m'occupe de vous.
Le Puant : — Voilà on en a fini, je pense que ce que je vous ai donné fera l'affaire.
— Oui, monsieur.
— Bien alors on vous laisse, ce fut un plaisir.
— N'hésitez pas à revenir ou à nous faire de la publicité.
En sortant de la boutique le Puant et ses élèves saluent les tireurs d'élites.
Mister 1 : — Vous avez des munitions ?
— Dans le coin, là-bas.
— C'est tout ce que vous avez ?
— Les munitions sont surtout réservées pour l'usage de la flotte de notre Capitaine.
— Bon je vous prends vos quatre caisses et ces quatre boulets de canon, c'est pas énorme mais c'est déjà pas trop mal et c'est pas donné comme à peu près tout sur cette île, les gars rapportez ça aux navires, on se partagera équitablement les munitions.
Dans un autre magasin.
Prêcheur : — Alors on a déjà trouvé la robe, une jolie parure et je crois qu'ici ils ont un grand choix de bagues, tu n'as qu'à montrer celle que tu veux et elle sera à toi.
— Je montre et c'est à moi, mon doigt te montre alors tu es à moi.
— Je le suis déjà.
Ils s'embrassent et Mona repérant une énorme bague la montre du doigt.
— T'es sûr de toi ?
— Oui, c'est celle que je veux.
— Alors c'est celle que tu auras.
Le marchand fait essayer la bague à Mona.
Mona : — Cette bague à une histoire.
— Toutes les bagues ont une histoire et je ne les connais pas toutes mais je connais l'histoire de cette bague, elle appartenait à une très belle femme.
Prêcheur : — Alors on continue avec la tradition de cette bague.
Mona : — Et qu'est-il arrivé à cette femme ?
— C'était une des favorites de notre Capitaine, c'est lui qui lui a offert cette bague qu'il avait volé lors d'une de ses escapades.
— Et alors ?
— Alors, la femme s'est amusée avec un des lieutenants du Capitaine, Barbiche l'a appris et a tué cette femme et son lieutenant quelques temps plus tard il m'a revendu cette bague contre quelques caisses de mon meilleur alcool.
Prêcheur : — Tu la veux encore ?
— Bien sûr, t'as vu la bague.
— Ça vous suffira pour la bague ?
— Non, il me faudra encore une dizaine de pièces d'or.
— Très bien, gardez-la bien, je reviens dans moins d'une heure.
En sortant du magasin les amoureux croisent les tireurs d'élites.
Prêcheur : — Les gars, vous auriez pas dix pièces d'or, je vous promet de vous rembourser sur le navire.
Mister 1 : — Je suis à sec.
Mister 3 : — J'ai trois pièces.
Mister 4 : — Pareil, je suis à sec.
Mister 5 : — J'ai deux pièces.
Prêcheur : — Merci, les gars et toi Mister 2.
— J'ai bugsy et personne ne lui demande jamais de pognon, on est des pirates on prends ce dont on a besoin.
— Non merci, on essaie de partir d'ici sans se fâcher avec les pirates du coin.
Mister 1 : — Le Puant n'est pas loin, il a peut être encore assez d'argent sur lui.
— Je sais où je vais le trouver, vous pouvez raccompagner Mona au bateau, je reviendrai avec ta bague.
— Pas de problème.
Les tireurs d'élites repartent avec leur cargaison et Mona vers les navires, Prêcheur se dirige vers la taverne où il retrouve le Puant et ses élèves.
Prêcheur : — Mon ami te voilà.
Le Puant : — Que veux-tu ?
— Je ne peux pas venir voir un ami sans aucun sous-entendu.
— Je t'offre un verre.
— En fait, j'aurais besoin de 5 pièces d'or, je te les rendrai plus tard.
— L'argent ça me sert que pour boire et manger, j'ai encore une bourse pleine mais je la réserve pour la taverne.
Malone : — J'ai deux pièces si cela peut vous être utile.
— Merci.
Le Puant : — Tiens, voilà deux pièces et elles sont cadeaux, je ne peux pas faire moins que mon élève.
— Merci, j'ai encore besoin d'une pièce, mais si je marchande bien, je suis sûr que le vendeur me laissera la bague.
Prêcheur retourne donc chez le marchand.
Prêcheur : — Voilà, monsieur il ne me manque qu'une pièce pour que je sois en accord avec votre prix, soyez indulgent.
— Je suis marchand, je ne marchande pas, je vous ai donné un prix, c'est mon prix, c'était déjà un très bon prix ne m'insulter pas.
— Je ne veux pas vous insulter mais il n'y a rien que je puisse vous offrir à la place.
— Non, ici on veut de l'or pas de la camelote.
Dehors, Tommy, Pascal, Calvin, Sam et Travis chante en cherchant des commerces, Prêcheur ayant entendu et reconnu une des voix sort et va à leur rencontre.
Prêcheur : — C'est vous les gars, vous tombez à pique, j'ai besoin d'une pièce d'or si vous me la prêter je vous en serais infiniment redevable.
Calvin : — Tiens, voilà pour toi, à charge de revanche.
— Je ne t'oublierais pas, tu as ma parole.
Prêcheur ayant enfin la somme requise, achète la bague puis retourne vers sa bien aimé accompagné par l'équipe qui s'est chargé du ravitaillement des vivres, ils ont trouvé eux aussi leur bonheur dans le magasin juste à côté qui vends toutes sortes d'aliments et Prêcheur les a aidé à porter leurs provisions jusqu'aux navires car un homme reconnaissant aide ses camarades pirates.