Pourquoi l’ours est-il méchant ?

Pierre, Camille et Jeanne coururent le plus vite possible avec les lions-oiseaux .

— Vite, montons sur eux, proposa Jeanne.

— Oui, on pourra aller plus vite pour échapper à l’ours, déclara Pierre.

Il montèrent sur les lions-oiseaux, ils s’envolèrent et échappèrent à l’ours, mais Pierre se dit que Camille et Jeanne auraient pu se débarrasser de l’ours car Camille avait fait fuir deux DBA sans problème.

— Pourquoi tu n’as pas fait fuir cet ours?

— Pierre, cet ours ne nous voulait pas de mal, je pense.

— En nous pourchassant dans toute la forêt ? dit Pierre avec un air de reproche.

— Nous ne pouvons pas savoir ce que cet ours nous voulait, nous savons parler le bi-animal, mais nous ne savons pas parler aux animaux normaux, dit Camille, toujours d’un air très calme.

— D’ailleurs, dit Jeanne en interrompant Camille, je n’ai jamais su pourquoi on pouvait parler le bi-animal?

— Je ne sais pas mais tu te souviens la première fois qu’on l’a parlé ?

— Oui, je m’en souviens très bien, comme si c’était hier, dit Jeanne en fermant les yeux.

— Mais ce n’était pas hier, dit Camille en riant.

Jeanne leva les yeux au ciel. Pierre eut un petit rire, il se sentait bien avec les filles, ils formaient un super petit groupe.

— Je me souviens, avec ma famille nous faisions une balade. Je suis partie de mon côté et là j’ai vu Camille, elle m’a dit bonjour et m’a demandé comment je m’appelais. Elle s’est présentée et m’a expliqué qu‘elle pouvait parler avec un chat-chouette qui se tenait à ses côtés. Je ne comprenais ce qu’elle voulait dire, on ne peut pas parler aux animaux. Mais Camille m’a soutenu qu’elle, elle le pouvait. Pour le prouver, elle s‘était tournée vers le chat-chouette et lui avait dit de venir me faire un câlin. Ce qui était étrange, c’est que j’avais tout compris, Camille et la réponse du chat-chouette. Elle n’en revenait pas. Je l’ai dit que je m’appelais Jeanne et que moi aussi je voudrais bien avoir un bi-animal. C’est comme ça que l’on s’est connues, finit Jeanne.

— Camille, demanda Pierre, on va avoir moins de distance à parcourir grâce aux lions-oiseaux ?

— Oui, ils nous sont très utiles, on va mettre deux ou trois jours. Il va bientôt faire nuit alors il faut trouver un endroit où passer la nuit. Camille regarda en bas : il y avait une petite clairière avec une petite source d’eau.

— Là, dit alors Jeanne, on passera la nuit ici on pourra boire.

— Oui, allez, on descend.

Ils descendirent, puis ils installèrent les tentes et s’assirent par terre. Ils mangèrent et burent ainsi que leurs bi-animaux.

— On va partir à l’aube comme se matin.

Les enfants racontèrent les aventures que Camille et Jeanne avaient vécues. Pierre alla se coucher dans sa tente et les filles dans la leur. Un peu plus tard, pendant qu’elles dormaient, Pierre entendit des battements d’ailes. Il regarda autour de lui. Ça ne pouvait pas être sont chat-papillon : il dormait dans un coin de la tente. Alors qui ou quoi avait produit ce bruit?  Pierre sorti de sa tente et vit une chouette. Pas le chat-chouette de Camille, une chouette toute simple avec des yeux très bizarres. On aurait dit des caméras très petites comme dans les films que Pierre avait vus. La chouette observa le garçon et s’envola. Il reparti dans sa tente, et se dit qu’il le dirait aux filles le lendemain matin.