Éteignant ma télé, je réfléchis à la suite.
*Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que j'ai envie de faire ? Par quoi commencer ?*
Assise là, au milieu de mon appartement, je prends conscience que partout chez moi, se trouve des objets en plastique, des choses inutiles, ou dont je ne me sers pas, ou rarement.
Avant je m'en doutais, maintenant tout compte.
Ça aussi c'est flippant et décourageant, de se rendre compte à quel point on est encombré de choses futiles et à quel point tout ça pollué.
Bon. Stop sur le flippage, ça n'aide en rien. Bien au contraire, ça fige.
Moi ce que je veux maintenant, c'est agir. Mais où ?
N'ayant jamais réfléchis auparavant à ce genre de chose, n'ayant aucune, ou quasi aucune connaissance sur l'écologie, je me demande simplement par quelle pièce je souhaite commencer.
La réponse me vient instinctivement : la salle de bain.
Me demandez pas pourquoi, je l'ignore. Je n'ai jamais été coquette, j'ai toujours eu du mal à prendre soin de moi. Peut-être parce que j'ai pensé que c'est là où j'avais le moins d'affaires du coup.
Peu importe. Je me rends donc dans cette pièce pièce, nouvelle étape du changement de mon monde. Je regarde ce qui occupe mes étagères et mes tiroirs, ne me préoccupant pas des affaires qui ne sont pas à moi.
Et là... et bien je me rends compte que je suis totalement perdue. Que faire, quand on y connais rien et que l'on veut bien faire ?
Sortant de ma salle de bain, je réfléchis à un livre qui pourrait m'aider, me guider.
Me renseigner dans les livres c'est mon truc, c'est ce que j'aime faire, voilà pourquoi je me tourne naturellement vers eux, quand j'ai besoin de plus d'info.
S'ensuit une semaine de recherches, sans trop savoir quoi choisir. De nouveau je me laisse guider par mon instinct et prends un livre qui traite du plastique, comment s'en débarrasser, comment l'éviter et en quoi il est néfaste pour nous et la planète.
Cette lecture m'ouvre les yeux sur de nouvelles perspectives et sur un monde qui m'était alors encore inconnu : les perturbateurs endocriniens.
Des molécules qui se trouvent présent partout dans notre quotidien et qui perturbent nos hormones, au point de nous rendre (gravement) malades. En outre, ces molécules dérègles le cycle de la puberté et cela explique pourquoi des petites filles ont leur règles plus tôt, pourquoi leurs formes de développent plus tôt et pareil pour les petits garçons.
Ces molécules se retrouvent dans les ustensiles en plastique, nourriture, jouets ou biberon pour enfants, revêtement, ...
Ok, ça redevient flippant.
C'est une bonne chose d'être au courant de ça, mais pas la peine de se bourrer le crâne avec toutes ces informations, surtout si ça ne me pousse pas à agir, mais plutôt à me terrer dans un trou, dans l'attente que tout ça passe.
Armée de mon livre, je retourne dans ma salle de bain et là je commence à réunir toutes mes affaires.
Parce que je suis un peu perfectionniste (et parce que j'aime bien faire comme ça) je trie les objets en fonction de leur usage. Savons, crèmes, shampooing, maquillage, déodorant, dentifrice, brosse à dents, etc ...
Première constatation, j'ai beaucoup plus de choses que je ne le pensais. Ce qui ne signifie pas pour autant que je m'en sers beaucoup, ni souvent.
Ensuite je relis le passage de mon livre où il est énuméré les plastiques et dérivés à éviter.
À partir de là, je prends chaque lotion, tube, bouteilles, un par un et je prends le temps de lire les ingrédients.
Cette tâche pourrait se montrait fastidieuse et longue, mais étrangement non. Au contraire, ça me fait plaisir et du bien, car je fais tout ça pour moi, ma santé et la planète.
Une fois cela fait, toutes mes affaires sont séparées en deux groupes. L'un à jeter car néfaste pour moi, l'autre à garder.
Le bilan est effarant. 95 % de ce que j'ai, est à jeter...
Je me retrouve avec un savon solide, un lait pour le corps et un brumisateur d'eau thermale.
Voulant voir un changement concret s'opérer dans ma vie, je jette tout le reste, à par le maquillage (bien que je ne m'en serve que rarement) car j'ignore encore par quoi le remplacer.
Erreur de débutante. Il aurait été préférable (selon le moi plus vieille de deux ans), que je finisse tous mes produits, avant de les jeter et ne pas en racheter.
Malgré cela je me sens un peu plus légère et un peu plus en adéquation avec moi-même.
C'est une deuxième étape de franchie !
Je me permets juste de relever que "livre où sont énumérés les plastiques" me paraît plus juste que "livre où il est énuméré les plastiques" et aussi que je pense que la virgule de "95% de ce que j'ai, est à jeter" est dispensable.
J'aime bien cette plume légère et efficace !
J'ai également aimé ce chapitre !
Au début lorsque je lisais, je me disais que justement, si le personnage veut faire quelque chose pour la planète, il ne faut pas jeter ce qui ne sert pas ! Mais c'est le paragraphe
"Erreur de débutante. Il aurait été préférable (selon le moi plus vieille de deux ans), que je finisse tous mes produits, avant de les jeter et ne pas en racheter." qui m'a justement remise sur le droit chemin !
Je crois que dans la phrase "Ça aussi c'est flippant et décourageant, de se rendre compte à quel point on est encombré de choses futiles et à quel point tout ça pollué." il y a eu une faute de frappe ( ne faudrait-il pas plutôt mettre "à quel point tout ça pollue" ?)
Dans le paragraphe :
"Des molécules qui se trouvent présent partout dans notre quotidien et qui perturbent nos hormones, au point de nous rendre (gravement) malades. En outre, ces molécules dérègles le cycle de la puberté et cela explique pourquoi des petites filles ont leur règles plus tôt, pourquoi leurs formes de développent plus tôt et pareil pour les petits garçons."
Je trouve ça étrange d'utiliser "Des molécules qui se trouvent présent partout dans notre quotidien... ". Personnellement, j'opterais plutôt pour "Des molécules qui se trouvent partout dans notre quotidien..." ou bien "Des molécules présentes partout dans notre quotidien..."
J'ai également remarqué une faute d'accord et de frappe dans la phrase
"En outre, ces molécules dérègles (dérèglent) le cycle de la puberté et cela explique pourquoi des petites filles ont leur règles plus tôt, pourquoi leurs formes de (se) développent plus tôt et pareil pour les petits garçons." et je trouve que tu pourrais remplacer le mot "tôt" (le deuxième) par un autre mot pour éviter les répétitions.
À bientôt !