La mort vient nous chatouiller,
De ses doigts osseux,
Nous enterrer,
Sans eux.
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Le monde est fait pour resplendir,
De jouissance,
Mais pas du pire de notre enfance.
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J’écris pour vivre,
Pour me sentir ivre,
Ivre de joie.
Tout est question de moi,
De toi,
De nous,
De tout.
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L’immortalité de nos âmes,
Quelle passion dérisoire,
Cela nous blâme,
Et n’est pas méritoire.
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Si un jour je m’en devais mourir,
À mon grand désarroi,
Ce serait avec grand plaisir,
De par la foi.
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La nostalgie, un grand défaut.
On en vie pour de faux,
C’est la vie du pauvre,
Plus riche que le riche,
De faux il n’est pas pauvre.
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Messieurs pour mesdames
La vie c’est comme une femme,
Il faut la respecter pour être aimé.
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La planche est au surfeur
Ce qu’est le drap au dormeur,
Et la drogue au rêveur.
Mourir juste
Ne veut pas dire mourir heureux,
Car qui meurs au-delà du juste
Meurs malheureux,
Il n’a pas le temps de contempler
Sa joie de vivre pour l’éternité.
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Si un jour je m’en devais mourir,
Ce ne serait par ma main,
Que par la tienne,
Le destin,
À qui nous vienne,
Du paradis,
Ou de l’enfer,
Vivre la vie,
Ou périr par le fer.
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Je suis libre
Passion séante,
Arrêtez-vous,
Passion béante,
Et prenez tout.