Je suis fou,
Fous de joie,
Fous de tout,
Fous du bois,
Lequel j’y ai grandi,
J’y vais mourir,
J’y ai vu naître la vie,
Non sans m’en divertir.
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Je me rappelle de toi,
Un soir d’été,
Tu m’as mis en émoi,
Moi sur un café,
Je t’ai regardé,
Tu ne m’as pas vu, pas souris,
Je suis resté perdu, tu es partie.
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Je me souviens encore de ce moment,
Pour moi,
Si important,
Pour toi,
Rien de venant,
Je suis perdu,
Tu ne me connais pas,
Tu ne m’as pas vu,
Tu as continué ton pas.
Ai-je bien vu ou était ce un rêve ?
Mon utopie,
Elle était brève,
Elle était singulière,
Elle était sincère,
Je vous le dis clairement et simplement,
Messieurs les jurés,
Laissez-moi rêver.
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Je suis perdu,
Dans ce monde,
Nu parmi les bombes,
Qui détruisent notre race,
Notre vie,
Notre face,
Notre envie,
De faire face,
De vivre librement,
En espérant,
Qu’un jour quelqu’un,
Arrêtera ce déclin,
Et vous sauvera,
D’une destruction profonde,
Ainsi que moi,
De ce monde.
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Les sourires réchauffent les cœurs,
Pas comme ta sœur,
Glaciale et froide,
Elle sème la terreur sans honneur,
La folie sans vie,
La jalousie et l'envie,
Beaucoup d’hommes la cherche,
Peu la trouve,
Mais suffisamment,
Pour que cela soit désolant.
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La vie est comme une sirène,
Elle se meut dans l’eau,
Comme ceux à l’uniforme d’ébène,
Qui, si tôt,
Ont décidés
De changer,
La vie et l’âme,
D’êtres vivants,
Sans même leur demander leurs
Consentements,
Sans prêter attention à leurs sorts,
Qui désormais séparent,
L’Homme,
De la mort.
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Elle n’est le secours de certains,
La fin de d’autres,
Mais elle n’a jamais de lendemain,
Elle qui paraît si belle,
Quand tu ne crois plus en rien,
Elle finit par te consumer,
Ici et pour l’éternité,
C’en est fini,
À ce moment-là, au bord du gouffre
Tu réfléchis
Et tu souffres.
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La mer est d’Homme
Ce que l’Homme est de sa mère,
Il lui ordonne,
Elle qui est si belle et si fière,
Elle ne se laissera pas maîtriser
Par un mammifère
Qui fait constamment la guerre,
Ah ça il sait faire !
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Les walkyries, les vierges guerrières,
Avec leurs armures en fer,
De la myrrhe sur leur corps,
Ce sont des donneuses de mort.
Sèment l’horreur sur leur passage
Elles sont fidèles à leur image
Semblables à des enfants sages
Elles sont en vérité des guerrières
Venues tout droit de l’Enfer.
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Alione,
Oh…. Alione,
Que je t’ai tant aimé,
Que je t’ai tant chéri,
Tant adoré,
Toi mon amie,
Tu vas me manquer,
Oui me manquer,
Tu es parti trop tôt,
Je ne suis resté assez longtemps avec toi que
Pour voir le camion te faucher, bientôt
Tu n’étais plus là,
Mais pour moi,
Dans mon cœur tu resteras.
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