Le fiacre avançait sur le chemin terreux qui surplombait la campagne anglaise. Installé confortablement sur une banquette, son unique passager pouvait voir défiler champs et forêts verdoyantes sous un ciel moucheté de nuages. Mais il ne s’intéressait guère au paysage, lui préférant largement le livre qu’il tenait entre les mains. Il daigna cependant lever le nez de son ouvrage quand le véhicule s’arrêta.
— Nous sommes arrivés, Monsieur.
— Bien, répondit le voyageur en sautant à terre.
Il paya le cocher, qui s’empressa de quitter les lieux. Le menton haut, il se présenta aux gardes qui se tenaient devant un magnifique portail aux arabesques dorées.
— Je suis Alexander Lewis Cunningham, j’ai ici un laissez-passer de Madame signé de sa main.
Le garde jeta un œil au cachet et hocha la tête en direction de son camarade.
— Je vais vous accompagner jusqu’à l’entrée, lança ce dernier avant d’ouvrir le portail.
Celui-ci offrait la vue d’une allée gravillonnée qui menait droit à un vieux et noble manoir. Alexander fut surpris de constater que le parc de ce domaine ressemblait plus à une forêt qu’à un jardin destiné à accueillir les visiteurs, il ne se trouvait là qu’arbres et fougères sauvages.
Arrivé face au bâtiment, le nouveau venu détailla les pierres grises de la noble demeure, articulées autour d’une architecture sobre mais élégante.
Le garde frappa à la porte avant de retourner à son poste sans même un au revoir. Le battant pivota pour laisser apparaître un jeune garçon de moins de dix ans. Il leva vers Alexander de grands yeux bleus apeurés avant de lui demander d’une petite voix qui il était. L’homme lui présenta le laissez-passer et, après une brève hésitation, le petit le fit entrer. Il le guida dans les longs couloirs silencieux, poussiéreux et infestés de toiles d’araignée, dénotant un laisser-aller criant, jusqu’à une salle d’apparat. Le jeune serviteur toqua délicatement à la porte, une voix de femme lui dit d’entrer.
La pièce où ils pénétrèrent tous deux était bien mieux tenue que le reste de la maison. La moquette ainsi que la tapisserie arboraient une couleur rouge sombre, de même que les lourds rideaux qui s’ouvraient sur une grande fenêtre. Alexander posa sa lourde malle près d'un sofa capitonné, survolant les contours de la femme qui, dos à lui, regardait à travers la vitre.
— Vous devez être le nouveau précepteur, Alexander Lewis Cunningham.
Il retint un sourire quand elle se retourna. Il comprit pourquoi ses collègues avaient été tant charmés. Ses cheveux solaires encadraient un visage délicat serti de deux yeux dont la couleur oscillait entre l’ambre et les braises. Il s’agissait d’Annabeth Adamson, jeune veuve du Comte Adamson depuis à peine un an. Elle portait toujours une tenue de deuil dont le noir épousait finement sa silhouette.
Ses hanches se balancèrent lentement à chacun de ses pas lorsqu’elle s’approcha du nouveau venu. Alexander effectua une petite révérence théâtrale.
— Lui-même Je suis venu suite à votre proposition d’emploi, dit-il en lui faisant un baise-main.
— Asseyez-vous je vous prie. Voulez-vous du thé ?
— De l’Earl Grey, avec plaisir.
La Comtesse glissa un hochement de tête au jeune garçon qui disparut avec empressement.
— Lors de notre échange épistolaire, j’ai cru comprendre que vous êtes versé dans les arts martiaux d’Orient, entama-t-elle en s’asseyant en face de son interlocuteur.
— Effectivement, j’ai voyagé partout et surtout en Orient et en Extrême-Orient, où j’ai appris les techniques de combat locales. Mais je ne vois pas en quoi ces compétence-là pourraient vous être utiles puisque vous n’avez qu’une fille.
— Êtes-vous aussi instruit en escrime ?
Elle ignorait donc sa remarque. Pourtant qu’elle n’avait bien qu’une enfant, Dorothy, huit ans.
— Bien sûr, je maîtrise également l’escrime japonaise, l’art des samouraïs.
Le sourire de la Comtesse s’étira.
— C’est parfait ! Si vous le voulez bien, je vous engage dès maintenant pour enseigner tout cela à ma fille.
Alexander resta un instant coi.
Il était homme de lettres et de sciences, médecin à ses heures perdues, philosophe et mathématicien. Il avait accumulé un savoir colossal sur toutes les cultures lors de ses nombreux voyages, il parlait huit langues et en lisait dix. Pourtant, cette nouvelle employeuse lui demandait, non seulement d’apprendre les arts martiaux orientaux, ce qui était en soi original, mais en plus à une fille ?
— Je pense que c’est parfaitement envisageable. Cependant je peux également lui apprendre la poésie et la chanson, l’histoire, la géographie, le français…
— Oh diable non ! s’exclama la veuve sans se départir de son air enjôleur. Seulement les arts martiaux. C’est tout ce dont elle a besoin.
À cet instant, l’enfant serviteur revint, portant un plateau de thé qu’il déposa précautionneusement sur une table basse.
— Sachez, monsieur, qu’il y a deux conditions primordiales à votre travail ici, reprit la Comtesse.
Alexander haussa un sourcil.
— C’est-à-dire ?
— Jamais au grand jamais vous ne parlerez du monde à ma fille, sous aucun prétexte. Ne lui dites surtout pas où vous avez appris à vous battre, ni d’où vous venez. Jamais non plus vous n’évoquerez le garçon qui se trouve à mes côtés, Will. Respectez cela et tout se passera bien.
« Et tout se passera bien », Alexander retint un sourire, il n’était pas venu ici pour rien.
— Cela me va.
La Comtesse goûta le thé, mais reposa bien vite la tasse.
— Bien, je vais laisser Will vous mener à vos appartements et vous faire une petite visite. Le souper est servi à 19 heures pile. À ce soir.
— À ce soir, Madame.
Il effectua une petite courbette et s’apprêta à reprendre sa malle mais Will le prit de vitesse. Ses petits bras tremblèrent sous l’effort, la malle faisait la moitié de sa taille.
— Ce n’est pas la peine, merci.
Il reprit la valise, ce qui parut attrister le petit domestique. Ce dernier le guida jusqu’à ses appartements au deuxième étage de l’aile nord. À cette occasion, Alexander remarqua qu’il boitait légèrement. La chambre qu’on lui avait attribué était la seule pièce utilisable de cette aile. Toutes les autres, chambres, boudoirs, et bibliothèques étaient recouvertes d’une épaisse couche de poussières. Certaines pièces étaient même vides.
— Qui fait le ménage ici ? demanda le jeune homme.
— C’est moi, mais parfois Becky m’aide.
— Dis-moi, combien y a-t-il de domestiques ici ?
— Quatre, je vais vous les présenter, Madame tient à ce que vous les connaissiez.
Les effectifs de personnel n’étaient pas à la hauteur de la taille du manoir. Pourtant, ce n’était pas le manque de moyens qui limitait les embauches la Comtesse disposant de l’entièreté de la fortune colossale de son mari. Ce n’était pas faute aux lointains cousins du Comte d’avoir tenté de l’en décharger.
— Si ça ne vous dérange pas, nous allons directement aller dans le jardin, car il n’y rien d’important dans la tour nord.
Le ton empressé du petit garçon laissait au contraire comprendre qu’il y avait là quelque chose de très intéressant.
Lorsqu’ils sortirent au grand jour, Alexander fut surpris de voir un jardin entretenu, situé derrière le manoir et invisible depuis le portail. De longues allées de fleurs, des fontaines et des buissons soigneusement taillés. Mais au milieu de cela se tenait un colosse chauve à la peau tannée, portant un bandeau sur la moitié basse de son visage. Cet homme imposant leva les yeux de ses fleurs quand Will le salua.
— Voici le jardinier, Bill, il est muet. Il porte ce bandeau pour cacher ses cicatrices.
Le jardinier fit une petite courbette silencieuse au nouveau venu avant d’adresser quelques signes de mains au petit garçon, qui hocha la tête. Le jeune précepteur s’abstint de demander ce qu’ils se disaient, mais ce langage par gestes l’intriguait au plus haut point.
— Bill est aussi celui qui s’occupe des chiens et des chevaux, c’est lui qui répare la toiture au besoin, il fait toutes les tâches extérieures.
À ce moment Alexander remarqua une grille dorée qui entourait le jardin, laissant place derrière au parc sauvage qui semblait entourer toute la bâtisse. Will intercepta son regard.
— C’est la sécurité, expliqua-t-il, dans la forêt se trouve une meute de chiens élevés par Madame pour attaquer tous ceux qu’ils ne connaissent pas. Ils sont nourris d’animaux vivants, et à part Bill, moi-même et les gardes – ainsi que Madame bien sûr – nul ne peut pénétrer sur leur territoire. Voilà pourquoi Madame a fait dresser une grille.
— Tout est clair, répondit Alexander sans pouvoir retenir une pointe d’ironie.
Will le guida ensuite vers le rez-de-chaussée de l’aile sud.
— Ce sont les cuisines, notre chef cuisinier doit être en train de préparer le souper à cet instant même.
— Il est seul ?
— Non…. d’habitude je viens l’aider.
Cela faisait beaucoup de tâches pour un si jeune garçon.
— Ah ! Tu es là, souriceau, ce n’est pas trop tôt ! cria une voix en français lorsque Will ouvrit la porte des cuisines. Viens ici, avant que je ne te donne la punition que tu mérites !
Un homme mince aux yeux bruns et à l’imposante moustache se planta devant le petit garçon, avant de s’arrêter, stupéfait, en voyant Alexander. Il plissa les yeux.
— Qui est-ce ? s’enquit-il à l’intention de son commis.
— Je me nomme Alexander Lewis Cunningham, je suis le nouveau précepteur de la jeune Dorothy, Madame a tenu à ce que Will me fasse visiter les lieux.
Le cuisinier plissa les yeux encore plus fort, dérouté par l’accent impeccable de son interlocuteur.
— Je suis Pierre Legrand, finit-il par répondre, combien de temps avant qu’il vienne m’aider ?
Il désigna Will du menton d’un air dédaigneux.
— Je…. je dois encore lui montrer l’aile sud, s’empressa de dire le garçon dans un français correct, ce qui était surprenant pour un garçon du peuple.
— Dépêche-toi.
Sans même une salutation pour le visiteur, Legrand retourna à ses fourneaux. Il traînait une de ses jambes comme un fardeau qui le faisait claudiquer à l’image d’un habitué des tavernes.
— Il est tout le temps comme ça ? demanda Alexander.
— Ou… oui, je suis désolé qu’il ait été si malpoli envers vous. Veuillez accepter mes plus sincères excuses.
— Ce n’est rien.
Ils montèrent les étages et ce fut de nouveau un défilé de salles vides et poussiéreuses, jusqu’à ce qu’ils arrivent devant une double porte au bois soigneusement lustré.
— C’est ici la chambre de Mademoiselle Dorothy Adamson. Je vous laisse, je dois aller aider le chef.
Le jeune garçon s’esquiva rapidement, plantant Alexander devant la porte. Comme l’avez souligné la Comtesse, il devait tout contact avec sa fille et il prenait cet ordre étrange très au sérieux.
Le précepteur toqua doucement à la porte.
Celle-ci s’ouvrit sur une jeune femme en tenue de domestique qui s’effaça pour le laisser entrer. La chambre où il pénétra était sans doute la plus propre et décorée de tout ce qu’il avait pu voir jusqu’à présent. Tout n’était que dentelles de rose et d’or, les fenêtres translucides laissaient voir le jardin fleuri en contrebas, et le grand lit à baldaquin était celui d’une princesse.
Au milieu de la pièce, une petite fille de huit ans aux boucles blondes et aux yeux bleus pareils à des saphirs le fixa, ébahie.
— Bonjour, Mademoiselle. Je suis Alexander Lewis Cunningham, votre mère m’a demandé d’officier ici en tant que précepteur.
La fillette resta un instant béate, avant de lui sauter dans les bras, le regard rempli d’étoiles.
— Vous venez du monde extérieur ?! s’écria-t-elle un grand sourire aux lèvres.
— Eh bien… oui, répondit-il, quelque peu déconcerté.
— Incroyable ! Est-ce que le monde extérieur est aussi grand qu’ici ?! Combien y a-t-il de personnes là-bas ? Au moins une centaine ! Ça doit être incroyable ! Avez-vous vu mon père, le Comte Adamson ? Mère m’a dit qu’il est parti, vous l’avez sûrement croisé !
Alexander eut du mal à faire taire la fillette tant son excitation était grande. Dorothy, voyant qu’il esquivait ses questions, se tut pour le regarder, l’absorbant dans l’immensité de ses yeux azurés.
— Vous êtes comme les autres, finalement, murmura-t-elle d’une voix triste. Vous ne dites jamais rien, pour vous je ne suis qu’une fillette et vous voulez juste faire votre travail. J’en ai assez.
Elle s’éloigna vers la fenêtre. Celle-ci, tournée vers l’intérieur du manoir, empêchait de distinguer clairement le paysage qui se trouvait au-delà des murs.
Alexander voulut plaider sa cause, mais une main se posa sur son épaule. C’était la femme de chambre aux yeux verts, la dénommée Becky. Elle ne dit rien, probablement était-elle muette elle aussi, mais l’intensité de son regard commandait au jeune homme de se retirer.
Ce dernier n’aimait pas qu’on lui force la main. De plus, son travail nécessitait la collaboration de la petite princesses des lieux. Or, elle venait de lui offrir un levier qu’il allait pouvoir actionner.
Il s’avança vers Dorothy et posa une main sur son épaule.
— Mademoiselle, lui chuchota-t-il à l’oreille, je vous promets que si vous résolvez toutes les énigmes et que vous triomphez de toutes les épreuves que je vous donnerai, je vous emmènerai dans le monde extérieur.
Celle-ci se tourna vers lui, fébrile.
— Mais bien sûr, cela doit rester secret.
L’émotion fit rougir la fillette, mais elle hocha la tête, une flamme déterminée brillant dans ses prunelles.
Alexander se redressa. La partie promettait d’être intéressante.
En voilà une histoire intrigante ! J'aime bien le cadre de l'histoire, le fait que ça se passe dans un manoir, et le rôle de précepteur du protagoniste. L'ambiance me plaît, les mystères aussi. Je me demande pourquoi imposer à Alexander ces règles et le manque de personnel, comme si l'employeuse voulait garder un secret. D'ailleurs, je me demande si Alexander a pas quelque chose derrière la tête en acceptant ce contrat (un but précis, c'est ce que me laisse penser la dernière phrase, mais je surinterprète peut-être).
Hâte de voir ce que l'histoire réserve et d'en apprendre plus !
Merci pour ton gentil commentaire, j'espère que la suite de plaira !
L'histoire confirme, tout comme l'écriture. C'est bien amené, intéressant.
Je vais continuer car j'ai bien envie de connaître la suite..
Je t'ai relevé une coquille, ici :
"Comme l’avez souligné" -> comme l'avait souligné.
J'aime bien l'ambiance, c'est le genre qui sont familières mais douce à mon coeur.
J'aime bien le personnage du précepteur, même si il me parait un peu jeune pour savoir tout ce qu'il sait, surtout à une époque où ça prend très très longtemps de voyager où que ce soit, puis ensuite de se faire une réputation.
Enfin, si l'enjeu principal et les mystères secondaires sont clairs pour moi, je ne suis pas sûr de bien saisir le degré d'information que le précepteur a eu en amont. Le contrat est déjà signé semble-t-il, il a eu le temps de parler avec ses prédecesseurs, mais sans récolter grand chose de leurs parts.
Cela est plutôt mineur, et ne m'a pas empêché d'apprécier l'histoire! Merci pour le partage!
Le flou autour de ce qu'il sait déjà est voulu^^ tu as l'œil de l'avoir repéré tout de suite !
Choueeeette une histoire qui se déroule à l'air victorienne 😁 Je suis très friande de cette époque là !
La narration, la description des lieux et des manières ainsi que le langage châtié nous permet une meilleure immersion dans ton histoire.
Je trouve curieux ça curieux qu'une femme ne souhaite pas faire bénéficier à sa fille d'une excellente éducation comme pourrait le faire Alexander mais qu'elle veuille juste qu'il lui apprenne les arts martiaux. On a envie de savoir pourquoi. Et on se demande aussi quelles seront les énigmes soumises par Alexander à Dorothy.
Bref, un très bon premier chapitre !
Merci pour ton com' !
Je suis passé par ici et je n'étais pas été déçu. Le personnage principal, Alexander, est bien amené. On fait avec lui notre entrée dans cette étrange manoir à moitié enseveli par la poussière. Le refus de plus de main d'œuvre de la part de la maîtresse des lieux est étrange. Ainsi que son envie que sa Dorothy ne sache rien du monde extérieur.
C'est intriguant et ce qui compte. Je vais continuer...
Merci beaucoup pour ce retour, j'espère que la suite te plaira ^^
j'ai été assez intriguée par le synopsis, et surtout, je dois l'avouer, par le contexte dans une époque victorienne. En tout cas, le début est prometteur. Cette maison semble renfermer beaucoup de mystère, et la jeune lady paraît, bien que naïve, assez intelligente. Bonne chance pour la réécriture.
J'ai cru comprendre qu'Alexander avait une raison particulière de venir ici (et pas juste le salaire), mais s'il était au courant que cet endroit était si bizarre, pourquoi avoir manifesté une surprise particulière quand il a appris qu'il devrait enseigner les arts martiaux à une fille ? Oui bien sûr c'est étrange pour l'époque, mais pas spécialement plus que des chiens cannibales dans la forêt...
"cette nouvelle employeuse lui demandait, non seulement d’apprendre les arts martiaux orientaux" => j'aurais mis "enseigner" les arts martiaux
"Comme l’avez souligné la Comtesse, il devait tout contact avec sa fille" => comme l'avait souligné + il devait éviter tout contact
Alexander a en effet une raison personnelle de venir dans le manoir mais ce n’est pas par rapport à ce qu’il pensait devoir enseigner à Dorothy. Les arts martiaux c’est un peu la goutte qui fait déborder le vase de sa surprise sur tous les éléments bizarres effectivement :)
Ce projet est en réécriture quasiment totale mais le chapitre 1 n’a pas beaucoup changé parce que je pensais qu’il fallait bien poser les bases. Tes retours sont donc précieux ^^
Merci pour ce commentaire et ce relevage de coquilles !
C'est un premier chapitre prenant, j'ai très envie de connaître la suite. Les personnages sont intrigants et ce début soulève déjà nombre de mystères.
"Alexander fut surpris de constater que le parc de ce domaine ressemblait plus à une forêt qu’à un jardin destiné à accueillir les visiteurs, il ne se trouvait là qu’arbres et fougères sauvages." -> je trouve la fin de cette phrase un peu bizarre, j'ai du la relire pour la comprendre, peut-être le verbe "trouver" induit en confusion ?
A bientôt et bonne écriture
Je suis contente que tu aies apprécié ce premier chapitre ^^
Je comprends que tu n'aies pas trouvé cette phrase très claire, merci de me l'avoir signalé !
À bientôt ^^