Première partie

Comme chaque matin, je me rends à l'armurerie de maître Artinskian pour parfaire mon art.

Comme chaque matin, je passe devant la sinistre prison d'Orosirian.

Comme chaque matin depuis deux mois, bergeronnettes grises, merles, fauvettes, bruants zizi, gobemouches, moineaux, martinets, hirondelles, mésanges, grives, pinsons et rouge gorges se pressent en piaillant devant les barreaux d'une des cellules souterraines.

Et comme chaque matin depuis ces mêmes deux mois, je la vois.

La main à travers les barreaux.

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Edouard PArle
Posté le 16/10/2021
Hey !
J'ai été attiré par le titre de ton histoire.
Cette première partie est vraiment très courte, je me demande où tu veux nous mener ^^
Cette idée d'oiseaux emprisonnés me rappelle un conte mais je ne saurais plus dire lequel.
Bien à toi !
Aude G.Martin
Posté le 19/07/2020
C'est très court ! Il y a peu d'éléments, on est juste intrigué par un main et des oiseaux...
Le style est fluide et la répétition de "comme chaque matin" permet de s’immerger rapidement dans l'histoire.
Il faut en dévoiler plus pour se faire un avis plus précis :))
Edna Griimm
Posté le 20/07/2020
Merci pour ton commentaire! Oui c'est très court effectivement X) Les parties qui suivront sont un poil plus longues mais pas de beaucoup. J'espère néanmoins que la lecture te plaira si tu la continues!
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