Présentation

Par Fifrou
Notes de l’auteur : Présentation physique et immatérielle de ces deux êtres. (j'ai énormément besoin d'avis, j'ai du mal à le continuer..)

Inatteignable

Longtemps fut l’attente, l’attente de ce baiser tendre et brûlant.

Les drames du destin

L’attente d’un être

L’absence de solution

L’amour humain

l()égalité incomprise

Soir d’(h)i(v)er(s) d’hier divers d’hiver

*marsant = marcher en dansant

une page lui, une page elle

Lui/Elle = Introduction/présentation

LUI

Tous les jours, il se leva à la même heure, en répétant les mêmes gestes, les mêmes regards incompris envers son miroir, et avec toujours la même hésitation perpétuelle agissant quotidiennement.

- Vais-je me coiffer aujourd’hui ? Pense-t-il inlassablement chaque jours malgré l’absentéisme d’une quelconque peur du regard des autres.

De ses cheveux noirs ébouriffés en passant de blanc à noir sur les côtés, avec une belle nuance « Black & White » que l’on appelle communément un dégradé, il a un look et un physique très décontracté, s’habille de manière sobre et sombre avec un air de perdition continuel dans ses doux yeux marrons.

Aujourd’hui, miraculeusement, le restaurant dans lequel il travaille est fermé pour travaux paraît-il, mais il ne s’en préoccupe pas, il est vraiment content car il va enfin pouvoir profiter de sa journée ! Ça faisait longtemps pour lui, acculé entre les contraintes sociales et le temps de travail il n’arrivait jamais à trouver du temps libre pour lui-même. Et au lieu de rester couché dans son lit comme quelqu’un qui serait libre de son temps, il préfère aller marcher dans le parc d’à côté. C’est un magnifique parc remplit d’animation où vadrouillent chiens errants et domestiques, enfants jouant entre eux, qu’ils soient accompagnés ou en groupe, d’anciens assis sur les bancs et d’autres discutant du temps, de la vie, de leurs vies, et de nombreuses autres personnes déterminées à passer un moment de bien-être que ce soit accompagnés d’amis, d’animaux, ou juste d’acquérir une bonne dose de solitude.

Vérifiant les finitions de ses cheveux, rasant les rares poils de barbes poussant sur son menton, il décida de mettre son collier à perles noires qu’il considérait comme « annonceur contextuel de changement », comme si le collier l’appelait lorsqu’un tournant allait apparaître. C’est un homme emplit de ressentis positifs et négatifs, d’une capacité de jugement pratiquement infaillible et d’une force d’esprit insondable.

La rosée du matin se fait ressentir dès la prise de contact extérieur par la peau nue de son visage fin, le ciel est d’un gris terne à en cacher le soleil, tout comme son beau manteau. Son humeur est comme celle d’un homme qui découvre la douceur d’un levé de soleil au contact de la neige, c’est à dire qu’il se sent merveilleusement bien. Mais la légère brise fraîche du matin le traverse de part en part, l’obligeant à lâcher un souffle blanc qui l’éjecta immédiatement de son rêve éveillé car le froid le tenait.

Sous l’emprise de la tranquillité il se mit en direction du parc, smartphone en main, écouteurs dans les oreilles, c’est ainsi que commença le maniement de la plume sur le livre de sa destinée. ~


ELLE

Du rangement, toujours ce fichu rangement, il faut toujours arranger l’appartement, il y a toujours quelque chose qui traîne, le lit à faire, la cuisine à faire, la chambre à ranger, la cuisine à nettoyer, la vaisselle à faire, tous les jours inlassablement la même rengaine, certains le supportent, et d’autres non. Et elle, elle qui en avait clairement marre de toujours devoir nettoyer, de toujours devoir ranger, le quotidien l’énervait continuellement.

Du haut de son mètre soixante-quatre, à la longueur de sa crinière noire d’une douceur et d’une brillance incomparable, additionnée à la profondeur du bleu mystique de ses yeux, elle arrivait souvent à ses fins, intentionnellement ou pas, le charme opérait pour tout, et pour rien. La puissance féminine est sans égale.

Tôt ce matin, encore dans la brume, encore dans les vapes du réveil, elle se leva du canapé dans lequel elle s’était endormi par faute de temps. Elle travaille de chez elle, elle écrit beaucoup, que ce soit des histoires, des nouvelles, des citations, ou même des textes qu’elle trouve sans importance. La fatigue est prenante, surtout le soir, non, plutôt la nuit, jour et nuit, quelle importance pour elle ? Tout ce ressemble finalement. En ouvrant la fenêtre, puis en poussant les volets, elle y découvre des nuages, beaucoup de nuages, et y sentie l’air frais rentrant à l’intérieur lui éraflant le corps avec une froideur désagréable. Malgré ça, l’ambiance est la même qu’un dimanche sous la couette devant une série télévisé, la rosée est présente et la douceur au niveau du paysage est telle qu’elle en oublie le froid, car la ville se réveille, et ça en reste toujours un merveilleux moment de silence. Le ciel est vraiment gris, aussi gris que ses couleurs émotionnelles du moment. En refermant la fenêtre, elle s’assied et se plonge dans ses pensées, mais que dis-je, voici arriver l’exaspération !

- Encore, et encore, et encore ranger. Dit-elle dans sa barbe inexistante, la conspiration de la routine est contre elle, et elle le sait. Grâce aux rires d’enfants retentissant à travers les volets de sa fenêtre du premier étage, elle se mit en tête de casser l’ordre habituel des choses, et de se faire belle pour aller se promener en se libérant l’esprit de tout ce conditionnement.

La préparation pour la balade commença. Au moment de partir, elle se mit à chercher sa grosse fourrure qu’elle avait souvent l’habitude de mettre, elle aime que les gens sachent qu’elle est là, mais elle l’avait malheureusement prêtée à son amie d’enfance quelques jours auparavant. Elle se contenta donc d’un long et sobre anorak gris qu’elle avait reçu de feu sa mère.

Elle a toujours trouvé qu’il faisait « trop sérieux ». Mais c’est avec amour qu’elle l’enfila, et par conséquent, grâce à cette montée de mélancolie nostalgique, elle se rechargea d’énergie. Smartphone en main, écouteurs dans les oreilles, c’est ainsi qu’elle se mit en direction du parc d’à côté pour la promenade de sa destinée. ~

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez