Je n’y peux rien, chaque fois que j’écris,
mes mots sont aimantés à l’imaginaire
que tu étais. Ils t’habillent, te maquillent,
te retracent, t’enlacent et t’embrassent.
Dans tes cheveux ils se glissent, dans tes
yeux ils s’enfouissent; je ne suis que
l’artisan de leurs élans. Ils font de toi
mille toiles qui m’étonnent à chaque fois,
que ce soit par leur beauté, leur sensualité
ou leur pureté.
Par ta mémoire je deviens quelqu’un de rare.
Amour perdu probablement ? En tout cas je ne peux que me reconnaitre dans ce fait d'écrire et de constamment revenir à ce thème d'un amour passé. Et que ce soit malgré moi une source principale d'inspiration, en plus d'un moteur a l'écriture.