Comment débuter ce récit en vous annonçant que ses personnages n’ont pas survécu à la fin de l’histoire ? Comment vous expliquer que je vais vous conter de mon mieux l’histoire de quatre amis qui sont déjà décédés à l’heure qu’il est ? Comment écrire l’histoire de ces jeunes gens qui apprenaient leur mort prochaine à vingt ans à peine ?
Comment vous expliquer que leur histoire n’est pas tragique ? Que l’été 1986 fut l’apogée de leurs courtes vies.
Et surtout, comment vous parler du SIDA sans tomber dans les stéréotypes ? Comment parler de cette maladie sur laquelle j’ai essayé de me renseigner du mieux que je le pouvais ?
La réponse est simple, presque ridicule. J’ai fais de mon mieux. Et voici un échantillon du fruit de mes recherches et de mon – maigre- savoir : les bases de ce qu’il faut savoir au commencement de cette histoire.
Le SIDA, syndrome d’immunodéficience acquise est dernière des quatre phases de la maladie causée par le VIH. Si ce virus entraine une déficience du système immunitaire, c'est une maladie opportuniste, contre laquelle le corps humain ne peut plus se battre qui entrainera la mort. Entre 1983 et 1995, l’épidémie de ce virus transmise entre autres par voies sanguine et sexuelle a fait près de 30 000 victimes en France.
Damien, Marie, Jules et Martin auraient pu être quatre membres de cette chaîne où le premier maillon contamine le second, qui lui même contamine le troisième, et ainsi de suite. Ils étaient comme les autres. Et si le sida ne s’était pas introduit de force dans leurs vies, rien n’aurait pu faire que l’on s’intéresse à eux, que l’on écrive une histoire sur eux, sur l’apogée de leurs courtes existences.
Mais le virus s’est introduit dans leur corps, et à fait d’eux des gens différents, spéciaux.
Ils étaient séropositifs.
Merci pour ton retour ! Peux-tu me donner un exemple d'une phrase que tu trouves mal tournée, s'il te plaît, pour que je puisse l'améliorer ?
À bientôt !
Ton prologue est vraiment super.
Les questions et ce démarrage qui va droit au but le rendent très accrocheur.
La phrase de conclusion crée un suspens qui donne envie de lire la suite.
Le thème que tu abordes n'est de plus pas des plus faciles et est un sujet qui doit être abordé.
Bravo à toi de te lancer dans ce défi, et écris vite la suite !
Merci beaucoup pour ton retour :) . La suite est en route !
À bientôt !
Merci beaucoup pour ton retour :) . La suite est en route !
À bientôt !
Très beau prologue, sans pathos, honnête, instructif, mais non pédant, qui donne envie d'en savoir plus sur ces quatre personnages. J'aime que tu dises que l'histoire n'est pas tragique. Ça pique bien sûr la curiosité des lecteurs non avertis. La suite de questions en "comment" fonctionne bien.
A bientôt !
Merci beaucoup pour ton commentaire, cela me fait plaisir d'avoir ton avis.
À bientôt !