Prologue
Quand Flavia et ses accompagnateurs s'encadrèrent sur le seuil de la chambre, le patient commença à se débattre. Les veines de ses avant-bras se gonflèrent alors qu'il forçait sur ses entraves, sa blouse remonta un peu plus sur ses cuisses à chaque embardée, et seule sa nuque put se redresser pour regarder les visages étrangers.
Mais il se lassa rapidement, ses yeux roulèrent dans leurs orbites et il s’écrasa sur son oreiller. Il releva la tête et l'abattit à nouveau, puis encore une fois. Son attention avait décroché, il ne savait manifestement plus pourquoi il s'agitait ainsi. Peut-être sentait-il simplement le courant d'air échappé du couloir lui frôler la peau ? Peut-être ses narines dilatées captaient-elles les effluves qui se dégageaient de leur corps ? Flavia s'était appliqué une giclée de parfum avant de quitter sa voiture et avait initialement songé à l'interroger à ce sujet.
Ce n'était plus à l'ordre du jour. L'homme ne faisait que grogner et cracher des borborygmes. Elle eut beau attendre plus que de raison, les prunelles du médecin vissées sur elle avec impatience, les infirmières tendues dans son dos comme deux coureuses dans leur starting-blocks, aucun mot ne s'articula sur la langue du patient. Il continua d'exprimer cette espèce de gargouillis incompréhensible, indifférent à ses spectateurs, essayant toujours de se défaire des liens qui le clouaient au lit. Flavia étudiait avec une certaine fascination la salive qui luisait au coin de sa bouche.
— Madame ? finit par lancer le médecin chef. Allez-vous entrer ou…
— Non, répondit-elle sèchement. Il ne correspond pas au profil.
Il retint un soupir, agacé. Les infirmières se précipitèrent sur leur patient sitôt que Flavia tourna les talons pour s'en aller. Le médecin-chef lui emboîta le pas, la surveillant du coin de l'œil, ses enjambées nerveuses se calant sur celles de la visiteuse.
— Mr. Stevens est dans notre établissement depuis trois ans maintenant, il n'y a eu aucune évolution de ses symptômes depuis son admission. Il…
— Se prend pour un animal, compléta-t-elle d'un ton sec. Je sais, j'ai lu le dossier et je vous ai écouté à mon arrivée.
Son interlocuteur se renferma dans un silence vexé et Flavia ravala sa déception en se concentrant sur leur chemin. Les murs du couloir de l'hôpital psychiatrique étaient d'une blancheur immaculée, irradiant presque dans cette journée grisâtre. Le lino, par contre, avait souffert du passage des chariots, de la pression des semelles et du temps lui-même. Même les ombres qui s'y ramassaient paraissaient sales.
L'atmosphère, saturée d'odeurs médicamenteuses, et la clarté étudiée des façades rappelaient de bien mauvais souvenirs à Flavia. Elle se concentra sur les doubles battants au bout du corridor, écoutant le silence entrecoupé de cris. C'était tout l'un ou tout l'autre ici : soit les patients se muraient dans le mutisme le plus complet, soit des braillements déchirants traversaient les portes. Flavia fut grandement soulagée de quitter l'aile des malades les plus désespérés ; quelques minutes de marche plus tard, ils étaient revenus dans la salle commune.
— Je me dois de vous demander, reprit le médecin chef qui avait retrouvé un brin d'assurance, en quoi Mr. Stevens ne correspondait pas pour votre étude ?
Flavia s'arrêta, croisa les bras et se tourna vers lui. Elle n'était pas particulièrement grande, mais son assurance suffisait souvent à écraser ses interlocuteurs.
— Je n'ai pas à parler de ça avec vous.
— C'est mon patient, s'offusqua-t-il, vous m'avez demandé de…
— Non, opposa-t-elle tranquillement mais fermement, j'ai demandé à la famille.
Il la toisa, les lèvres frémissantes. Elle s'attendit à ce qu'il élève la voix mais il fit plutôt glisser son attention vers quelqu'un sur sa gauche ; quelqu'un à qui il adressa un sourire encourageant. Curieuse, Flavia chercha la personne concernée et découvrit une petite bonne femme au sourire enfantin, perchée sur un tabouret, et qui avait l'air la plus heureuse du monde devant son jeu de memory.
La salle commune bruissait de paroles légères, parfois incohérentes, parfois passionnées. Ici, les patients les plus sages pouvaient profiter de jeux de société, d'un goûter ou d'une vue plongeante sur le parc. Qu'importait si les arbres étaient nus et le ciel gris, ces contemplateurs dégageaient une sérénité qui atteignit Flavia. Le médecin refusait de provoquer un esclandre devant ce petit monde fragile qui lui lançait parfois un signe ; il remonta dans l'estime de Flavia.
— Mr. Stevens me paraît trop instable pour notre programme, daigna-t-elle répondre. J'ai d'autres patients que je vais visiter à Lymington mais, au cas où, je garde vos coordonnées.
Le médecin acquiesça, pensif, et reprit :
— Vous travaillez pour Akoniton Pharmacologist, c'est bien ça ?
— Vous désirez revoir ma carte ?
— Non, se froissa-t-il, c'est bon.
Manifestement ce n'était pas aussi bon qu'il désirait le faire croire, mais Flavia le prit au mot. Elle fit mine de suivre le parcours d'un infirmier tout proche qui essayait d'attirer l'attention de son patient, un Indien aux yeux profondément enfoncés dans leurs orbites et au visage marqué de rides, plus intéressé par les derniers arrivés que par ses médicaments. Un sourire s'enfila sur les lèvres fines de ce dernier et Flavia, qui l'avait trop dévisagé pour l'ignorer, se sentit obligée de lui en renvoyer un avant de revenir au médecin chef.
— Je vais y aller. Je vous remercie de m'avoir accordé la possibilité de rencontrer Mr. Stevens.
— Je vous en prie, dit-il en serrant la main qu'elle lui tendait. Voulez-vous que je m'occupe de prévenir sa famille ?
— S'il vous plaît. Transmettez-leur bien que je suis désolée et que cela ne marchera très certainement pas, que je recherche des patients plus... contrôlables, pour les tests.
Il hocha la tête, un air désapprobateur mais professionnel sur ses traits.
— Ils sont très rares, les patients contrôlables se prenant pour des animaux, mentionna-t-il.
Elle se força à sourire et dit d'un ton cassant :
— Fort heureusement, ils existent.
Ils se jaugèrent encore quelques secondes et Flavia subodora qu'il ne pousserait pas la courtoisie jusqu'à la ramener vers la sortie. Chose qui se confirma quand il arrêta une infirmière et déclara :
— Veuillez raccompagner Miss Isabel Baxter.
Le sourire de Flavia s'accentua en guise d'adieu.
J'apprécie ce saut dans le temps, le mythe n'était donc qu'un simple point de départ, histoire de nous prévenir de quoi il allait retourner...
Visiblement, ce pauvre homme n'est pas un loup-garou, donc indigne d'intérêt pour cette jeune femme.
J'aime cette présentation. Je me demande pourquoi Flavia / Isabel Baxter ? Il ne me reste plus qu'à continuer ma lecture :)
Un petit mystère à la fin, avec cette Flavia qui se fait appeler Isabel et sa recherche de patient contrôlable tout en se prenant pour un animal. Tu as une belle maitrise du suspense !
-La salle commune bruissait de paroles légères, parfois incohérentes, parfois passionnées. => j'aime beaucoup l'emploi du verbe "bruisser" dans cette phrase.
A bientôt
Ton style est toujours agréable, même dans un registre différent. Peu importe la longueur de tes phrases, je trouve qu'il y a un rythme mélodieux qui fonctionne très bien et ça me plait beaucoup ! En passant, j'adore l'utilisation du verbe "s'encadrer", je ne peux pas m'empêcher de les imaginer se contorsionner pour rentrer dans un cadre trop petit pour eux XD
Et je l'aime bien, cette Flavia ! Elle est très observatrice, elle identifie tout de suite le comportement des gens de manière perspicace et elle ne se laisse pas impressionner. En plus, elle est là sous un faux nom et maîtrise le mensonge très naturellement, ça promet avec elle !
Tu mets aussi une petite dose de mystère avec l'hôpital qui lui rappelle de mauvais souvenirs : est-ce qu'elle aurait elle-même fait un séjour en hôpital psychiatrique ? Je garde ça en tête...
En tout cas, on comprend qu'ils cherchent des loups-garous, mais on se demande bien pourquoi... Simplement pour les sauver ? Ou pour faire des expériences scientifiques pas très claires ? L'entreprise (réelle ou inventée par Flavia ?) a un nom qui n'est pas très réjouissant et ils ont l'air de faire la tournée des hôpitaux psychiatriques, donc ils cherchent activement... Mystère, mystère...
Allez, finie la tartine de compliments, maintenant je te balance les coquilles ! Mais elles sont justifiées et expliquées, d'abord ; ) Et puis, je ne peux juste pas ne pas les voir, c'est plus fort que moi...
- « Peut-être ses narines dilatées captaient-elles les effluves qui se dégageaient de leur corps ? » -> leurs corps (plusieurs personnes et plusieurs corps)
- « … les infirmières tendues dans son dos comme deux coureuses dans leur starting-blocks » -> leurs (plusieurs coureuses et plusieurs starting-blocks)
- « médecin chef » ou « médecin-chef » ? (tu l’as écrit majoritairement sans tiret, mais une fois avec)
- « Mr. Stevens » -> M. Stevens (comme tu utilises « Madame » juste avant, autant tout franciser, non ? D’ailleurs, à la fin, il l’appelle « Miss » alors qu’avant il l’a appelée « Madame »)
- « Elle s'attendit à ce qu'il élève la voix mais il fit plutôt glisser son attention vers quelqu'un sur sa gauche… » -> virgule avant le « mais »
- « … une petite bonne femme au sourire enfantin, perchée sur un tabouret, et qui avait l'air la plus heureuse du monde devant son jeu de memory. » -> et qui avait l’air d’être la plus heureuse du monde (avoir l’air + adjectif masculin, ou avoir l’air d’être + adjectif accordé avec le sujet) / Memory (majuscule)
- « J'ai d'autres patients que je vais visiter à Lymington… » -> d’autres patients auxquels je vais rendre visite (on visite un lieu et on rend visite à quelqu’un)
- « Manifestement ce n'était pas aussi bon qu'il désirait le faire croire… » -> virgule après « Manifestement » (ce n’est pas obligatoire, mais pour le rythme de la phrase, c’est pas mal)
Je vais lire la suite sans plus attendre !
J'aime beaucoup le verbe "s'encadrer" aussi uhu
Toi aussi tu m'a l'air fort observateur, tes commentaires promettent d'être intéressant !
Merci pour ta lecture !
J'ai envie de dire "j'espère que tu trouveras la suite intéressante", mais je vais me contenter de voir tes futurs com' ahaha
Je viens de découvrir ton histoire et je la trouve déjà très intéressante. J'adore les mythes et légendes (ainsi que les loups-garous, bien sûr) et je dois dire que j'ai dévoré celui que tu nous a présenté en intro ! C'était vraiment bien trouvé pour commencer ton histoire.
Et d'ailleurs, je ne trouve pas si perturbant que ça que tu aies deux "intros". Au contraire, je trouve que ça met correctement les bases de ton histoire (enfin il faut quand même que je lise la suite aussi ! )
Sinon j'ai trouvé ta plume vraiment agréable à lire et il me tarde déjà de découvrir la suite ! x)
Merci de te lancer ici, j'espère que la lecture te plaira ♥ (faudra que je compte les pour et les contre de cette double intro ahahaha)
Peut-être à bientôt alors !
Tout ça pour dire que, du coup, je ne sais plus quoi penser xD
Un début bien intriguant, en tout cas, qui nous donne quelques pistes sans trop en dévoiler. Tu as un style rythmique et efficace que j'aime beaucoup : il va droit au but, mais tout en gardant de l'élégance.
Je sens que je vais dévorer cette histoire **
Je voyais ce mythe comme une mise en bouche (avec un lien plus tard dans l'histoire) parce que j'aime les mythes, tout simplement (et pas les mites, hein ? Voilà. Humour.)
Ce prologue, néanmoins, est vraiment... Un prologue. Il démarre l'histoire.
Mais je comprends totalement que ce soit perturbant ! Je n'ai pas encore arrêté ce choix de garder l'intro ou non.
Merci pour le style, j'espère que tu garderas cette impression sur la longueur <3
Bon, sinon sérieusement… Je commence par la fin car la fin m'a percuté. C'est tellement bien joué le coup du "ah ! Flavia ne s'est pas annoncée sous son vrai nom". Si subtil et bien lancé. Bravo ! C'est encore plus intrigant. C'est un personnage que j'aime déjà. La façon dont elle s'adresse au médecin, c'était sympa ! (go, girl !!)
Le fait de faire des expériences étranges dans de l'hôpital psy, j'adhère ! Je plussoie Hinata qui dit que l'atmosphère n'en est pas sombre pour autant. Sans être traité légèrement par-dessus la jambe non plus. Il y a comme une justesse dans ta plume, c'est nickel pour le ton de l'histoire.
J'ai reconnu aussi la mention à l'aconit tue-loup. Ouuuh que c'est vil et pas joli joli tout ça… !
Hâte de lire la suite pour vraiment plonger (encore plus) dans l'histoire ! :D
Je suis bien contente que tu trouves que les deux "intro" puissent coexister. Bon, il se peut que celle du conte disparaisse (je suis pas encore fixée là-dessus. Au début, pour une certaine raison, il devait y en avoir 3 de ce genre - une pour chaque tome - mais comme je refais tout, il n'y aura possiblement "que" deux tomes et du coup ce concept n'a plus lieu d'être.
Mais je reparle de Lycaon et c'est peut-être plus sympa d'avoir lu la légende au début que de devoir l'avoir en narratif plus tard @_@
Bref, comme tu le vois, tout est très clair dans ma tête XD
Cool pour l'hôpital psy aussi. Je n'en n'ai jamais visité, mais je préférais sortir du glauque habituel. Les patients sont des gens comme les autres, inadaptés à la vie réelle à différents niveaux. Ils ne sont pas tous dangereux comme l'homme qu'on découvre au début.
L'aconit, le détail pas subtil (mais c'était un réel médicament avant, il me semble !)
Merci pour ton retour Dé !
Je ne savais pas que l'aconit était un médicament ! Pour moi, ça a toujours été cette plante vénéneuse et hyper dangereuse. S'il faut, avant qu'on se rende compte que c'était dangereux, on s'en servait comme remède. Ce serait pas étonnant.
Yes, c'est trop cool, j'adore ce prologue !
L'atmosphère n'est pas sombre, sanglante ou excessivement mystérieuse comme c'est souvent le cas dans les prologues de romans fantastiques, ça fait du bien, je me sens respirer :)
J'ai beaucoup aimé le personnage du médecin, très cohérent, humain, pas cliché.
Celui de Flavia est aussi bien présenté : elle fait pas de blabla, mais elle est pas non plus inhumaine (j'ai bien aimé qu'elle soit sensible à l'atmosphère de la salle et rende son sourire au monsieur indien). Et la phrase quand tu dis qu'en gros son aplomb compense sa petite taille, j'ai beaucoup aimé!
Le nom "Akoniton" m'a fait tiquer ...héhé, mais ce serait pas le nom du poison auquel les loups-garous sont sensibles, ça ? (#MerciTeenWolf)
L'échange avec le docteur est percutant sans être violent, j'adore. Et puis le "au-revoir" avec un nom différent de celui que nous, lecteur, connaissons, c'est juste génial x)
Petites remarques :
- "s'encadrer" dans une porte (première phrase), ne me paraît pas très juste...
- "Peut-être sentait-il simplement le courant d'air échappé du couloir lui frôler la peau ? Peut-être ses narines dilatées captaient-elles les effluves qui se dégageaient de leur corps ? Flavia s'était appliqué une giclée de parfum avant de quitter sa voiture et avait initialement songé à l'interroger à ce sujet. Ce n'était plus à l'ordre du jour"
>>>>> ce paragraphe m'a un peu dérangé (d'un côté c'est dommage parce que c'est tôt dans le chapitre, et en même temps pas trop grave parce que la suite m'a aidée à comprendre et palier cette légère incohérence) Comme on ne sait pas trop encore quel est le POV de la narration, la formulation des questions en "Peut-être que" porte un peu à confusion. Je pensais à une voix omnisciente perso, parce que ça ne sonne pas comme ce que Flavia penserait : elle sait déjà que ce n'est pas le cas puisqu'elle dit juste après que la question ne se pose plus, non ? Alors que là, le "peut-être que" suggère fortement une réponse positive pour moi...
Aussi, le "initialement" ne fait pas très naturel je trouve.
Bon à part ces deux détails pas importants du tout, je trouve ton écriture vraiment très claire, fluide, agréable à lire en somme. Sur ce je m'en vais de ce pas lire le chapitre suivant, à très bientôt !
Merci beaucoup de te lancer dans cette lecture ! (et merci mille fois pour toutes ces gentillesses <3)
Mince, tu as repéré l'aconit :p si j'avais su que TeenWolf me trahirait si vite !
Bon, il va falloir que je reprenne ce paragraphe è_é Merci d'expliquer si clairement ce qui te dérange, je le relis depuis tellement longtemps que je n'y vois plus rien, moi.
Merci encore !!
Décidement, la présence de cette légende semble embêter beaucoup de monde. Je pourrais tout simplement l'enlever mais j'ai tellement galéré à la réécrire, et je l'aime tellement cette légende, et elle illustre l'une de mes meutes...
Bon, en tout cas, ne t'en formalise pas tant 8) (mais j'ignorais que j'avais fait un truc à la mode ahaha T'as des exemples ? Ca m'intrigue, j'irai jeter un oeil en librairie)
Je ne pense pas que nommer le médecin serait important, à part pour jeter un nom qu'on ne reverra jamais. Flavia elle-même (Isabel Baxter est donc un faux nom) se fiche parfaitement de l'identité de son interlocuteur. Si elle avait été du genre à s'attacher au moindre détail des gens autour d'elle, okay, mais là ce serait alourdir le lecteur d'une info inutile.
Mais si tu veux, on peut l'appeler Patrick xD
Merci de ta lecture :)
Je suis désolée que tu aies décroché :/ Ca m'aiderait beaucoup que tu précises ce que tu as trouvé maladroit. Et quand tu parles de "début", ça va jusqu'où ?
Ps: si tu le réécris, préviens moi. Je serais heureuse d'assister à l'évolution de ton bébé.
Bon, du coup tu maintiens le mystère sur mes « maladresses de lexiques » ce qui est enquiquinant je t’avoue:p
Je vois que la présence du mot « prologue » t’a perturbé, j’ai tout simplement oublié de l’enlever en le copiant. NFPA indique le titre en tout beau tout pimpant en haut, et je n’ai pas l’habitude alors je remets toujours mon titre de document libre office dans l’encart de texte.
C’est tout, ne t’en fait pas, il n’y a pas de raison mystique à l’absence de point après le mot « prologue ».
Bon, après, je pense que si tu as décroché au deuxième paragraphe du prologue, c’est peut-être que ma façon d’écrire ou ce que je raconte ne va pas te convenir. Je ne veux surtout pas que tu te sentes obligée de lire un texte auquel tu n’accroches pas !
Je verrai si je peux éviter cette effet « liste d’actions » mais je doute que noyer les faits sous des métaphores et de longues phrases alambiquées soit une solution. Moins c’est clair, plus c’est flou ; j’ai longtemps fait des tournicotis alambiqués pour dire des choses simples.
Le lyrique c’est beau, mais si il n’y a que ça on perd du sens et de l’intérêt.
Enfin, selon moi, selon mes goûts de lectrice aussi:) Nous n’avons peut-être pas les mêmes (à part la PM ahaha)
Merci de tes précisions en tout cas !
Juste un truc, pour tes futurs commentaires à d’autres gens. Je te dirais bien de faire attention à ton ton. Clairement ce n’est pas l’effet que tu voulais, mais il y a un aspect donneuse de leçon qui pourrait très mal passer avec d’autres personnes.
Personnellement je ne m’en formalise pas, je sais que les commentaires ça peut être la vérole pour s’exprimer sans froisser (et je pratique le forum depuis un moment maintenant), mais on ne sait jamais.
En bref, un prologue qui intrigue et qui donne envie de lire la suite ;)
Eh bien sûr que tu n'es pas attachée aux personnages, c'est le lancement (et pas le plus progressif en soi)
En tout cas je te remercie de tenter l'aventure ! A bientôt
Je serai au rendez-vous pour la suite. Tout ceci m'a l'air sympa :) !
J’ai eut un petit soucis en lisant, j’avais du mal à savoir qui était qui. Ce problème vient de l’utilisation de trop de pronoms et de l’absence de caractérisation des personnages. En une phrase tu peux qualifier quelqu’un de manière à ce qu’on le reconnaisse plus aisément ensuite, et que tu puisse les qualifier par ces détails plutôt que juste par leur genre. Quand y’a plus de deux personnages ça me paraît indispensable !
Sinon pour ton histoire de double intro, je trouve que ce prologue pourrait bien être le premier chapitre ;)
Tu es la première à me dire qu'on se mélanger les pinceaux dans ce prologue, je le relirai avec un oeil neuf. Merci !
Après, je ne pense pas le changer en chapitre 1 tout simplement parce qu'on change de personnages après, à la rigueur ce prologue pourrait tout simplement disparaître (et encore, je profite par la suite des infos que j'y donne)
Je vérifierai cette histoire de confusion !
Ce ne doit pas être anodin si tu précises que c'est un indien qui lui sourit. Note pour Stella : potentiel indice à suivre. Super clin d'œil à la fin avec les noms tu nous confirmes qu'elle a menti. Mais pourquoi ? Que fait elle au loups-garous ? Parce qu'on est d'accord elle en cherche des vrais.
"Même les ombres qui s'y ramassaient paraissaient sales." j'adore !
Peccadilles
Embardée : je ne sais pas si embardée s' emploie pour autre chose qu'un véhicule.
En quoi Mr. Stevens ne correspondait pas pour votre étude ?*correspond pas
Manifestement ce n'était pas aussi bon qu'il désirait le faire croire*il y a une répétition bon bon
Je ne l'ai pas dit avant mais merci pour tes "peccadilles" (ça, c'est un mot qu'on n'avait pas encore utilisé avec moi pour parler de coquilles ou remarque ahaha), ça m'aide toujours !