Pendant une guerre nous pouvons être qui on veut : victime, bourreau, hero de guerre
Berlin 1945
Que se passe-t-il en temps de guerre pour que tout parte en vrille dans la tête d'un homme ? A quel moment un agneau se transforme en bourreau ? Un bourreau se transforme en l'être le plus banal, l'être le plus parfait et le plus insoupçonnable. Pourquoi la guerre transforme un homme ?
Stowe, 1986
Stowe est une petite ville paisible, avec des voisin toujours prêts à vous aider, une économie fleurissante et une paroisse flambant neuve. Stowe n'est pas un village où les apparences sont trompeuses, ici la criminalité est au plus bas, l'herbe est verte est les oiseaux chantent. Familles, célibataires, veufs et amoureux vivent dans l'harmonie la plus parfaite. Après tout 100 habitants ce n'est pas beaucoup, tout le monde se connaît, se côtoie, festoient un mariage et pleurent sur la tombe du cordonnier. Quand on connaît si bien ses voisins, on confie ses enfants, on partage une tarte fraîchement sortie du four et on fait attention aux autres. C'est pour ça qu'a Stowe la ville est toujours propre, verdoyante et qu'aucun coup de klaxon n'est entendu.
La police est si paisible qu'elle en est réduite à sauver des chatons dans un arbre, porter les courses d'un vieillard attentionné et saluer les passants.
Après la seconde guerre mondiale. Stowe jouit d'une paroisse flambant neuve, un nouveau pasteur radical, moderne et bienveillant qui séduit tout le monde, même le maire septique.
Mais un beau soir de mai, la CIA vient interrompre cette tranquillité
Alors, connaissez-vous si bien votre prochain ?
Tout d'abord, bienvenue sur PA car il me semble qu'on ne s'est pas encore croisées =)
Ensuite, un texte historique, policier, avec des thématiques religieuses entre autres, j'accours <3
Allez ! Je plonge dans ton prologue. Quelques remarques de forme au fil de la lecture :
>> "hero de guerre" > héros
>> "Après tout 100 habitants ce n'est pas beaucoup" > je suggérerais une virgule après "tout", et les chiffres se mettent en toutes lettres - sauf bien sûr pour les siècles, les dates, les noms des rois, les adresses.
>> " la CIA vient interrompre cette tranquillité" > Il manque le point en fin de phrase
Pour le fond, je trouve le sujet très intéressant. Comment la guerre peut-elle faire de n'importe qui un monstre, un héros, ou une personne lambda qui laisse faire et tente juste de survivre. La dernière phrase fonctionne bien, elle aussi. Le lien ironique avec le sujet religieux est posé.
Ensuite, on se doute que tout ne va peut-être pas si bien que ça dans ce village héhé. Notamment au sujet de ce pasteur, plus louche qu'il ne veut bien le montrer. ;)
En revanche, même si je comprends bien la démarche dans le fait de montrer un village paisible et agréable, attention à ne pas en faire un peu trop. Typiquement, une toute petite communauté villageoise, il y a en effet une vraie solidarité entre les voisins... mais le revers de la médaille c'est un effet communautaire très fort : on s'observe, on est très sensible aux ragots / potins sur les autres. Tout ne peut pas être si rose et ça serait sûrement intéressant d'apporter cette petite nuance ;)
Pour le reste, c'est un début sympa et je passerai volontiers lire la suite !
Et en effet, je suis nouvelle :)