Prologue

Par vefree
Notes de l’auteur :  
J'ai revu entièrement ma fiction, tant du point de vue du fond que de la forme. En voici, la nouvelle mouture. A commencer par l'introduction.
Je vous en souhaite une bonne lecture. <br />

 

Yo ho...

quand sonne l'heure,

Hissons nos couleurs.

Hissez ho, l'âme des pirates

Jamais ne mourra...

 

 

 

Dans son cœur, il sent, il croit, il ressent la plus évidente filiation, tout au moins affective, avec le légendaire Jack Sparrow. Jacques Fauvette, capitaine de l’Argonaute, chercheur de trésors, marin depuis cinq générations, exhume du tréfonds de lui-même cet air triomphateur qu’il fredonne...

Il a cherché longtemps. Tant de passion a-t-il mit dans cette quête, que, pourquoi pas, après tout ?...

Une légende n’existe que parce qu’elle contient un fond de vérité, n’est-ce pas ?...

 

           Le soleil décline à l’ouest sur l’océan à perte de vue. Il colore le ciel dessiné de fins nuages d’un camaïeu enflammé. Sur l’eau, une frêle embarcation surmontée de deux vieilles voiles blanches effilochées et d’un drapeau noir en aussi mauvais état vogue au gré d’une brise légère vers le couchant.

 

L’homme à bord manœuvre rapidement et s’installe à la barre en fredonnant sa chanson préférée, un sourire à peine dessiné sur ses lèvres ornées d’une fine moustache. Il déplie alors devant lui un morceau de carte de bambou souple et actionne les cercles articulés qui le constituent. Les dessins sur la carte se déplacent et, à la façon d’un puzzle, forment soudain le motif d’une coupe antique sur fond des côtes américaines surmontées des silhouettes d’un squelette et d’un ange se disputant une lanterne. Il est écrit dessus : “Aqua de Vida”.  Le sourire de l’homme au menton garni de deux petites tresses de barbe perlées s'élargit montrant une satisfaction revancharde. Il décroche alors de sa ceinture son compas magique et l’ouvre. Une expression interrogative sur le visage, il fixe la flèche qui tourne à grande vitesse. Se disant alors qu’il peut aider le sort à se décider plus vite il se saisit de la bouteille de rhum tanguant au fond de l’embarcation, et, tirant le bouchon de liège avec les dents, le crachant au loin, porte le goulot à sa bouche et boit goulûment la liqueur ambrée. Stoppant net, la flèche du compas indique fermement l’endroit où se trouve ce qu’il désire le plus. Ses yeux sombres bordés de khôl se mettent alors à briller de perspectives prometteuses. 

 

- Ce maudit Barbossa a beau m’avoir volé mon bateau une deuxième fois, il ne me volera pas une telle chance de devenir une légende, se dit-il en fixant l’horizon. Laisse-moi trouver cette Fontaine de Jouvence et je m’occuperai de ton cas, vieux ! J’ai tout mon temps... 

 

Tout en voguant au rythme du vent et des vagues, ses sentiments partagés ne cessent de l’assaillir. Il faut dire que ces derniers jours furent hauts en couleurs et en événements(1).  

 

- Voilà deux femmes que j’aurais voulu ne jamais croiser !!! se dit-il. Enfin... ça dépend. Elles répandent la mort et l’amour comme on verse de l’alcool sur une plaie. C’est à hurler, mais ça fait du bien. Et surtout cette Elizabeth ! ... Lizzie ... si belle, si curieuse, si fascinante... Pourquoi, toi aussi, tu es venue me chercher dans l’antre ? Pourquoi tu étais là, toi et ton baiser de la mort ? ... ton minois si lisse... si aristocrate ... pourquoi fallait-il que tu me harcèles ... que tu hantes mes rêves et mes cauchemars ? ... Je t’ai imaginée nue et cambrée sous moi ... et tu ne m’as offert que ce ... ce b... cette bouche gourmande et conquérante qui m’a fait oublier quel danger je courais. Je n’ai rien soupçonné, alors, comme je n’ai pas vu venir la mort lorsque tu m’embrassais. Ta traîtrise était déguisée. L’amour sali. En ce fulgurant baiser sincère... oui, il était sincère ! A cet instant, je suis sûr que tu le voulais. Tu ME voulais. Tu voulais goûter ce que ça faisait.... d’embrasser un pirate ! Et tu n’as trouvé que ce moyen pour te sauver toi et ton Will de malheur. Lorsqu’il a fallu élire un roi à la Cour des Frères, c’est à toi que je voulais que le titre revienne. Comme il t’allait bien de trôner parmi la fange des mers ! Tu étais belle alors que tu rayonnais d’ambition usurpée. Une vraie pirate ! Comme moi. En fait, tu me ressembles trop, Lizzie. Ça n’aurait pas pu marcher entre nous...  

 

Parcouru de frissons à ces souvenirs, il tente de trouver une position plus confortable sur son frêle esquif. Une grimace de douleur fait remonter sa moustache clairsemée et se plisser son front ceint d’un bandana rouge percé à l’endroit où était sa pièce de huit. Il entoure sa longue tignasse improbable faite de dreadlocks bruns décorée des trophées et souvenirs de sa vie passée.  Sa vie passée...  Pour un pirate, on pourrait dire qu’elle était belle. Il va mourir, alors. Elle est dure, la vie de pirate... dangereuse et pleine d’enseignements. Sur le visage de cet homme bruni par le soleil peuvent se lire toutes les expressions de ses pensées. Sa peau souple marque les plis du sarcasme ou de la peur, glissant comme par magie d’un rictus contrarié à un sourire tendre et béat aussi facilement qu’un onguent. On peut y voir alors l’expression d’un intense déferlement de pensées toutes plus différentes les unes que les autres. 

 

- Et cette Calypso, poursuit-il dans ses pensées... Tia Dalma ... sorcière ! ... sous tes yeux perçants qui savent tout, tu as su me donner l’extase ... le temps d’un jour... inoubliable ! ... vraiment inoubliable. Pourquoi fallait-il que tu ressuscites Barbossa ?! Ce mutin ! ... Ce voleur ! Ils ont voulu te libérer. Que de risques ont-ils pris !! Je savais que ça allait mal finir ! Ta fureur contenue, je l’avais devinée lorsque tu étais contre moi, cœur à cœur, peau à peau, et je l’ai vu se déchaîner quand tu es redevenue... Déesse. Lorsque j’ai eu le cœur de ton amour maudit entre les mains, j’étais bien décidé à devenir ton amant éternel à sa place en l’embrochant d’un coup de lame. Je ne sais pas ce qui m’a pris quand j’ai vu le jeune Turner se faire tuer sous mes yeux. Mon sang n’a fait qu’un tour. La mort était devant moi. Davy Jones venait de la semer comme à chacune de ses respirations. C’était le tour de Will, cette fois. Et moi, j’avais mon destin entre les mains. J’avais le sien, aussi... Eternité ou pas éternité ? Vie ou mort ? Quitte à mourir, autant que ce soit le plus tard possible, me suis-je dit. Je me suis alors précipité sur Will. Je lui ai pris la main et fourré mon sabre entre les doigts. En lui tenant le poignet, j’ai posé le cœur sous l’arme. Le poids de son bras a fait le reste. Davy Jones t’a alors rejointe, Calypso, en criant ton nom. Le Hollandais Volant a de nouveau un capitaine. Et c’est l’époux d’Elizabeth. Maudite Elizabeth ! Tu l’as eu, ta nuit de noces, hein ! Comme tu la voulais. Romantique. Sage. Douce. Chaude. Sensuelle. 

 

Alors que Jack, dans son embarcation de fortune, perdu dans ses rancœurs se tient mollement à la barre, le soleil disparaît à l’horizon, laissant les lueurs de la nuit et les étoiles éclairer le ciel. Dans un soupir, il se décide enfin de se saisir d’un bout pour attacher la barre au mât de façon à pouvoir s’allonger sur le fond de bois humide sans se soucier du cap et dormir un peu. Les vapeurs du rhum l’aideront probablement à passer la nuit sans trop de courbatures... du moins, c’est ce qu’il espère. Mais, c’est sans compter sur ses méninges un peu trop actives, sans cesse, revenant systématiquement à la sensuelle Lizzie. Dans un demi-sommeil, il est hanté de visions psychédéliques. L’antre de Davy Jones a laissé des traces dans son esprit. Et son corps vit douloureusement les souvenirs cuisants de ses combats fantômes. Endormi à moitié, il réprime un frisson. Il fait froid.

La nuit sans lune étend son voile d’humidité. Serrant son manteau autour de lui comme il le peut, la tête posée sur une planche en guise d’oreiller, le tricorne sur la figure, il se tortille d’inconfort. Ça ne l’aide pas à se libérer de ses pensées. Elles le troublent plus qu’il ne le voudrait. 

 

- Pourquoi n’ai-je jamais voulu accepter de voir ce qu’elle voulait me montrer, elle ? se dit-il, en se remémorant une de ses nombreuses conquêtes féminines. Elle me promettait de m’apprendre à ne plus penser, ne plus souffrir et je ne l’ai pas écoutée. Ça me rendrait bien service, maintenant ! Rhaa ! Vider ma tête de toutes ces douleurs, de ces souvenirs lancinants, de ces frustrations !... La Fontaine de Jouvence... c’est ce qui me sauvera. Assurément. Oui. C’est ce qu’il me faut. 

 

La nuit passe ainsi, perdu dans l’immensité de l’océan, au fond de sa coquille de noix. Et c’est à l’heure où les lueurs du jour et de la nuit se mélangent, ce moment si particulier où le monde parvient à unir ses énergies contraires, son ombre et sa lumière, que le pirate parvient à s’endormir. Fatigué d’avoir lutté par la pensée pour faire fuir ses chimères, ses illusions et ses désirs. Il ne sait pas combien de temps il a dormi ainsi. Lorsqu’il ouvre un œil, le soleil est encore en train de se coucher. Combien d’heures ? Combien de jours a-t-il passé à dormir ? 

 

- Diable que ce rafiot est dur ! se dit-il en se frottant les reins et le crâne. J’ai l’impression que des chevaux m’ont piétiné... 

 

Se passant les mains sur son visage pour se réveiller, son regard se perd dans l’immensité de l’océan. Pas une voile à l’horizon. Pas même une sirène pour lui chanter ses désirs les plus secrets. Puis, ses yeux se penchent sur la bouteille de rhum qu’il n’a pas lâchée. Elle est vide, désormais. L’effet de l’alcool s’est dissipé dans l’intervalle incertain. Combien de temps s’est-il passé ? A ressentir son corps, exempt d’ivresse mais l’estomac creux et bruyant, il a dû se passer bien des heures, voire des jours. Et puis son visage est douloureux, sa peau tire. Il a dû passer des heures sous un soleil de plomb, son visage offert sans défense à ses rayons. C’est brûlant ! 

 

- J’ai soif !! Très soif, s’écrie-t-il, soudain. Quelle ironie de mourir de soif en flottant sur l’eau ! J’ai toujours eu horreur de l’eau.  Et pourtant...

 

Poussant un ronflement de contrariété :

 

-La vie est mal faite, quand même ; mourir ici de soif !...  

 

Il claque sa langue pâteuse, la mine renfrognée. 

 

- Qu’avait-il en tête de me voler encore mon navire !? Maudit pirate ! tempête-t-il soudain, en regrettant sa confortable cabine de capitaine. S’il n’avait pas été là, j’aurais fait faire quelques ronds dans l’eau à ces deux donzelles de Tortuga. Elles en avaient tellement envie... elles... moi... Elles voulaient voir la légende de plus près... J’avais enfin réussi à les réconcilier dans le secret espoir de me faire caresser à quatre mains. Juste pour voir ce que ça faisait... Plaisir envolé ! Bonjour la frustration ! Merci, Hector ! Merci beaucoup, grogne-t-il de plus belle ! 

 

Dans la petite embarcation, rien de comestible. Il a beau scruter les moindres rares objets, à moins de gratter le bois et manger les fibres, c’est bien tout ce qu’il y a à se mettre sous la dent. Pêcher ? Un orage, peut-être ? Une bonne idée, ça. Un regard sur l’horizon rougissant lui montre qu’il ne s’annonce rien d’orageux. Tout est calme. Silencieux. 

 

- Je vais mourir là, la main tendue vers mon espoir d’éternité, crie-t-il. Quelle ironie du sort ! 

 

A sa ceinture pendouille une boule poilue. Il s’en saisit et la fait balancer devant ses yeux. Elle tourbillonne sur elle-même accrochée à sa ficelle devant les yeux du pirate. Son visage de tête réduite aux yeux clos dans la mort lui fait face. 

 

- Maman. Je n’ai jamais eu le temps de te dire que je t’aimais. Les circonstances de la vie, complètement indépendantes de ma volonté, ne m’ont pas permis d’apprendre de toi. Tu m’as juste donné la vie. Tu m’as vu grandir un peu. Et, petit d’homme, papa m’a emmené sur son navire. Je n’ai eu alors d’autre mère que la mer. Elle s’apprête à me serrer dans ses bras, désormais. Ses bras humides, salés et froids vont venir me prendre. Je suis un marin et elle me veut. Tout entier. Corps et âme. Tu le savais peut-être... que je finirais ainsi. Le légendaire capitaine Jack Sparrow meurt seul dans une chaloupe en plein océan !! ... Je vais venir te rejoindre, maman. 

 

Fixant d’un regard triste et désespéré la tête réduite de sa mère que son père lui a donnée quand il l’a revu à la Baie des Naufragés, Jack ne peut s’empêcher de regretter son sort. Les yeux brillants, le cœur au bord des lèvres, il n’a jamais été aussi sincèrement désolé de n’avoir pas su aimer vraiment durant cette vie. Toute cette course à la liberté, ces désirs convoités et assouvis... ces femmes à la peau douce et leur antre si chaud... pour rien. Pour mourir là, dans les bras de sa mer, confiant ses derniers regrets à sa mère dont il tient la tête entre ses mains...

 

Son estomac fait un dernier gargouillis désespéré. Sa langue grossie par le dessèchement et ses lèvres crevassées le font souffrir atrocement alors que le soleil se couche sur un horizon plat. Soupirant, il s’allonge dans le fond de bois humide, attendant que le capitaine Will Turner vienne le chercher. Puisque c’est lui, désormais, le passeur d’âmes sur le Hollandais Volant, qui doit s’occuper des morts en mer. Se laissant bercer par les vagues, il ferme les yeux et sombre dans l’inconscience.   

 

 

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Aliv
Posté le 14/12/2012
Ce que je peux déjà dire c'est que c'est bien écrit.
J'ai beaucoup aimé ta façon de raconter par l'intermédiaire de monologue, c'est original.
La fin du prologue est très bonne on se demande ce qu'il va se passer pour le personnage. 
vefree
Posté le 14/12/2012
Merci, Aliv, je suis contente que ce prologue te plaise.
Biz Vef' 
dominosama
Posté le 11/12/2012
"Dans un soupir, il se décide enfin de se saisir d'un bout pour attacher la barre au mât"
Heu... un bout de quoi ?
 
"la tête posée sur une planche en guise d'oreiller, le tricorne sur la figure,"
"Il a dû passer des heures sous un soleil de plomb, son visage offert sans défense à ses rayons. C'est brûlant ! "
Bon je chipote, le tricorne a très certainement bougé, mais il est vrai que je l'imaginais avec , toujours sur sa figure.
 
Je me suis poilé en lisant sa conversation avec sa mère, pourtant c'est pas drôle, ce serait même plutôt triste, nan mais oui je l'imagine avec cette mini tête lol Môman snif hihi!
 
Bon c'est super bien écrit, j'adore Jack en plus, je vois les images comme ci j'étais devant un film :)
J'ai rien à dire sur ta façon d'écrire, j'estime qu'il y a du niveau déjà. C'est intelligent, savamment rédigé, tu es une vraie conteuse d'histoire, pas de doute.
vefree
Posté le 11/12/2012
Salut, Domino !
Ça fait plaisir de te trouver par là. Je vois que finalement cette histoire semble te plaire.
Alors, pour la première phrase, un bout (on prononce le "t" de la fin), c'est un cordage en terme de marine. Donc, c'est pas un bout de quelque chose mais un bout tout court. On aurait pu dire aussi : une corde pour attacher la barre au mat. Mais ça n'aurait pas fait authentique. Alors j'utilise les termes marins. Tu en trouveras pas mal au fil de ta lecture. N'hésite pas à me demander si tu ne comprends pas ou sinon, j'ai édité un petit dictionnaire de termes marins sur le forum dans la rubrique "Français 101" => Boîte à outils. 
Pour les deux autres phrases en lien, je vais regarder s'il y a vraiment une incohérence. Sait-on jamais. On n'est à l'abris de rien. Mais il me semble qu'il passe une journée dans l'intervalle. Enfin, je vais aller vérifier. Merci d'avoir relevé.
Merci pour tes compliments. J'apprécie beaucoup.
Je file répondre à ton commentaire suivant. 
Honey
Posté le 06/05/2009
No Review
Sati
Posté le 25/04/2009
Salut Vefree ! <br />
<br />
J'ai enfin rattrapé mon retard de lecture ! Verdict ?<br />
<br />
Et bien je n'ai pas réussi à accrocher à cette histoire ! <br />
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ç__________ç <br />
<br />
C'est une grande première dans mes annales de lectrice assidue. Mais je tiens à te dire que j'ai bien aimé ton style, et que certains passages ont été très beaux à lire malgré tout. Je repense notamment au chapitre avec Marie, quoique la fin dramatique me soit apparue un peu rapide. Je pense aussi au passage où Jack se tire avec le Pearl sans Barbossa, j'étais pliée de rire ! Sinon, le passage avec la femme du forgeron m'a laissée très pensive. Mais le problème, c'est que même en cliquant pour avoir la suite, j'ai l'impression que si je m'arrête, ça ne m'ennuiera pas de ne pas continuer, tu vois ce que je veux dire ?<br />
<br />
x____x Le sujet de cette histoire semble ne pas m'accrocher, me laisse indifférente. Et ce n'est même pas de ta faute en plus ! Je n'ai pas d'atome crochu avec 'enseignement d'une légende'. J'ai donc essayé d'analyser un peu pourquoi ça ne prenait pas. <br />
<br />
Première chose, je n'ai décelé que deux niveaux de lectures, et aucun ne m'apportait quoi que ce soit que je ne sache déjà. Les aventures de Jack Sparrow manquent d'originalité à mon goût. Rien de ce qu'il traverse, de ce qu'il a vécu ne suscite la curiosité en moi. Ce qu'il tire de son passé, la façon qu'il a de se remémorer les choses, je trouve tout ça insatisfaisant. Oui je le trouve 'facile à appréhender' malgré la profondeur certaine de ses émotions, de ses pensées cachées derrière ses pirouettes. Tu en as fait un personnage d'une remarquable réalité ! Il est plus crédible, il aurait pu réellement exister que cela ne m'étonnerait pas, mais je ne le trouve pas plus intéressant que ça. <br />
<br />
D'un côté tu le décris avec justesse, tu le fais agir et réagir avec une plume juste, habile, délicate, de l'autre tu le fais évoluer spirituellement. Sa quête est entrain de le transformer, se servant de son vécu comme carburant pour aspirer à un autre état de conscience. c'est bien ! Franchement bien tenté. Seulement je m'ennuie. Pas de soucis, ne te mets pas martel en tête, hein ? ça m'arrive souvent avec les fanfic. <br />
<br />
Enfin, je tiens quand même à souligner que j'ai aussi apprécié les descriptions des lieux. Je trouve qu'il était facile et agréable d'entrer dans l'ambiance. Les paysages que tu incorporais à cette histoire ont eu le don de me faire oublier un temps le train train quotidien, merci pour ces instants d'évasion. <br />
<br />
Bonne chance pour la suite ! Si l'alchimie ne s'est pas créée avec cette histoire, je reste persuadée qu'elle se créera avec une autre. Tu as un style plaisant et fluide, agréable à lire. J'attendrai donc l'occasion de découvrir d'autres histoires sous ta plume pour en apprécier les intrigues. <br />
<br />
Spilou ^_-
vefree
Posté le 25/04/2009
Salut, Secretspleen !
Ah, mince, alors !! .... tu n'as pas accroché. Sniff ! Non, mais t'inquiète, je comprend. Je sais qu'avec cette histoire, ça passe ou ça casse. Ça parle ou ça ne parle pas au lecteur.
Merci pour ton appréciation juste et honnête. Un de mes bêta-lecteur est un peu comme toi ; elle n'accroche pas non plus à l'aspect spirituel des aventures de Jack. Et, donc, paf ! l'intérêt s'en trouve amoindri et le nombre de niveau de lecture baisse. Dommage. Malgré tout je reste curieuse de savoir ce qui t'aurai amusé de lire... quel genre de découverte ou enseignement aurait-il pu avoir pour toi ?....
Alors, je ne te dis pas à bientôt pour la suite, donc.... tant pis. Peut-être une autre fiction... qui sait... je termine d'abord celle-ci, ensuite, peut-être envisagerais-je une fiction originale ou non...
Par contre, je te dis à bientôt sur les JdB, qui sait ?....
biz
Sati
Posté le 15/04/2009
hmm...<br />
<br />
@___@<br />
<br />
Je suis crevée x_____x ... Mais j'ai quand même apprécié la lecture. On sent que tu maîtrise bien ton sujet. Ton style est un peu fantaisiste, une note d'humour pour un brin de philo, le tout supporté par une trame plus profonde, plus réfléchie. On avance dans une barque en regardant au fond de l'eau, on admire la couleur turquoise qui fait miroiter la lumière en surface et dissimule l'abîme nocturne des grands fonds marins. Voilà ce qui m'est venu à l'esprit quand je t'ai suivie dans ce beau monologue, ce courant de pensées attribuées à Jack. C'était beau, c'était agréable à lire, et très facile de se laisser porter par ce que tu évoques des films, par le cadre maritime, la couleur du rhume, les craquements de son embarcation. <br />
<br />
Je suis quand même un peu déçue. Bon, ce n'est que le prologue, mais pour "l'enseignement d'une légende", moi je m'attendais à apprendre des trucs, et au final, et bah, néant. J'étais prête à faire une jolie liste, pour qu'on puisse discuter (ça c'est toujours passionnant ^_^), au final, mon crayon est resté en travers du bloc note, complètement inutile. Je reviendrai lire la suite ! Je n'ai pas dit mon dernier mot ^^'<br />
<br />
Enjoy, Spilou ^_-
vefree
Posté le 15/04/2009
Ah ça oui, c'est sûr ! Pour l'enseignement, il faudra revenir pour les autres chapitres. Ici, on pose le décor. On tisse la toile. On y met les conditions.
Patience, ma chère ! Tout vient à point à qui sait attendre. C'est le lot de tout enseignement ésotérique. Lol ! J'espère bien que tu n'as pas dit ton dernier mot, hé !
Merci, pour ta review, en tous cas et à très vite !
Cricri Administratrice
Posté le 12/04/2009
Mais... mais... mais c'est super bien écrit O_O ! C'est dingue, j'avais l'impression d'entendre Jack Sparrow en personne ! D'un côté tu restitues parfaitement l'atmosphère du film et la personnalité du personnage et, de l'autre, tu les dépasses en leur donnant plus de profondeur (comme je l'avais observé chez Lovise, mais dans un autre registre encore)
Bref, tu m'as vraiment donné envie de lire la suite, là ! Je vais peut-être devoir m'interrompre car le dîner est en active préparation à la maison ^^ mais tu peux compter sur moi pour venir me frotter à ta plume pleine de sensualité, d'humour et de profondeur à la fois !
vefree
Posté le 12/04/2009
Et bien, je suis très heureuse de t'avoir fait apprécier le personnage et mon style. C'est un fait qu'il est très approfondi, ici et même rendu plus sensuel que ce que disney pouvait se permettre.
Rendez-vous pour la suite, alors...
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