Sur le navire marchand lourdement chargé qui croise dans les eaux turquoise des Caraïbes, l’heure est à la somnolence. Pétole(1)... Il fait une chaleur accablante. Le second du capitaine s’essuie le front avec un mouchoir brodé de dentelles. Il a laissé son pourpoint dans ses quartiers et déboutonné sa chemise, tentant d’offrir un peu d’air à son torse en sueur. Juché sur le gaillard d’arrière, le regard perdu sur l’horizon et les pensées en berne, il se tient là, assis sur un coffre en bois, plus par devoir que par plaisir, sachant qu’il déplairait au capitaine que ses hommes perdent le sens des responsabilités pour un coup de chaleur.
Le capitaine Thibaud de Lavallière, quant à lui, issu de la noblesse française, la quarantaine sonnante, tente vainement de trouver de la fraîcheur derrière un éventail qu’il agite mollement. Assis sur son fauteuil en équilibre sur les pieds arrière, il a posé ses bottes les jambes croisées sur son bureau encombré de cartes marines et de livres. Tout effort supplémentaire étant pure perte, seule l’immobilité totale profite à qui veut survivre à cette canicule. Il ferme son éventail et le jette de l’autre côté du bureau. Ainsi, c’est mieux. Ne plus bouger.
Tout l’équipage est dans le même état. Disséminés un peu partout sur le navire, affalés, dormants, ou la bouche ouverte, les marins ne font pas un geste de plus. Le navire, lui, toutes voiles pendantes, gît sur place lamentablement, au milieu de l’océan. C’est un trois-mâts battant pavillon français. Sa double rangée de sabords ouverts laisse passer l’air à l’intérieur. La Belle Poulette. C’est son nom. Son tirant d’eau est au plus bas, ses cales regorgent de produits d’Europe destinés aux riches colons de Louisiane. Il y a suffisamment de munitions et de canons pour que ces précieuses marchandises arrivent intactes à destination.
Entre des empilements de coffres divers, de céramiques et de meubles précieux, enfermée dans une cage de métal, une jeune femme est assise là. Elle a le dos appuyé contre une paroi, le regard éteint, les jambes allongées et les bras pendant le long du corps. Elle aussi subit la chaleur. A fond de cale, il fait encore plus chaud que dehors. Il n’y a vraiment pas d’air. Une prisonnière. Une prisonnière dans un navire marchand ?... voilà qui est peu commun ! Ne serait-ce pas plutôt une mutine ou une forcenée qui a échappé au contrôle des matelots ? Vêtue d’une robe de toile qui fût blanche, salie, grossièrement découpée et cousue, ses longs cheveux châtains emmêlés et crasseux, ses pieds nus et noircis, ses fines jambes sales d’avoir traîné dans cette cage pendant des semaines d’une longue traversée depuis l’Europe montrent que ses conditions de détention ne sont pas une partie de plaisir. Un seau d’aisance dans un coin, un boc d’eau de l’autre, une litière de paille défraîchie sont son seul confort.
Elle s’appelle Marie. Orpheline, élevée au couvent des Ursulines en France, placée de force à dix-huit ans comme servante chez de riches armateurs, elle s’entiche du fils de ses employeurs. Incapable de vivre sans elle, amoureux transi, le jeune homme déçoit ses parents qui avaient d’ambitieux projets pour lui. Elle, rebelle à toute ascendance sur sa personne, n’accepte pas le traitement qu’on lui inflige. Alors, séparés d’autorité, l’un envoyé en pension, l’autre embarquée de force pour les Amériques, elle est va servir une riche famille de Louisiane à qui le père du jeune homme est en dû. Une monnaie d’échange, en quelque sorte.
Sa robe trempée de sueur et le regard fixé sur le boc d’eau, elle se décide enfin à se mouvoir à quatre pattes pour aller boire. La chaleur suffocante ralenti ses mouvements au minimum. Elle aussi s’économise. Quoique, mourir de chaud ou mourir d’amour... Son romantisme chevillé au corps, Marie préfère rendre l’âme en soupirant dans les bras d’un homme plutôt que de mourir de soif et de chaud au fond d’un navire. Elle atteint donc le boc d’eau et le porte à ses lèvres, buvant le liquide tiède qui, soit la tuera de dysenterie, soit la maintiendra vivante. Un petit filet d’eau coulant sur sa gorge et mouillant son vêtement jusqu’à son ventre apporte à la jeune fille une délicieuse sensation de fraîcheur. Dans ces conditions, la moindre douceur et le moindre changement peuvent devenir source d’espoir. Une grande inspiration prolongeant l’effet de fraîcheur de l’eau, elle avale une dernière gorgée. Et, dans un grand soupir, reposant le boc au sol, elle s’en retourne s’installer contre la grille de métal, sombrant dans l’ennui le plus profond.
Tout en haut du grand mât, sur le nid-de-pie, un moussaillon tente vainement d’assurer son poste, un foulard blanc noué sur le crâne. Il doit surveiller l’horizon, mais ses paupières lourdes et sa bouche sèche l’empêchent d’être attentif. Pourtant, dans un sursaut de zèle et de conscience professionnelle, il fixe son objectif se disant qu’une fois fait, rien ne saurait repousser le lourd sommeil qui l’assomme. C’est là qu’il aperçoit à quelques encablures, le petit bateau battant pavillon noir. Plissant des yeux pour mieux ajuster sa vue, il tente de voir qui navigue. Rien. Il saisit alors sa longue-vue et vise. Il y a bien un homme. Il ne bouge pas. De toute façon, vivant ou mort, pirate ou non, un matelot doit remplir son devoir.
- Un homme à la mer !! Un homme à la mer, hurle-t-il.
Sursautant dans sa torpeur, les pieds du capitaine de Lavallière posés sur le bureau font un bond et l’équilibre subtil que forme son corps calé dans son fauteuil sur ses pieds arrière perd alors sa fragile posture. L’homme bascule tout entier en arrière, s’écrasant lourdement sur le plancher, la nuque la première dans un grand fracas de bois et de chair. Une bordée d’injures bien pesée sort de son gosier desséché, en se relevant prestement, grimaçant et frottant son crâne endolori. Personne ne l’a vu dans cette position. Tant mieux.
- Quel est ce maudit imbécile.... Que se passe-t-il à la fin ?! maugrée-t-il en sortant de sa cabine, plissant des yeux sous le soleil de plomb.
Un attroupement de matelots s’est formé au bastingage tribord et certains s’affairent déjà pour mettre le grappin sur le petit bateau qui, faute de vent, met un temps infini à s’approcher de La Belle Poulette. Un instant plus tard, on finit par hisser le corps inconscient de Jack sur le pont et on l’étend à l’ombre du grand mât.
- Allez chercher de l’eau douce et du linge propre, ordonne le capitaine. Cet homme a besoin de soins, ajoute-t-il en visant sa figure rougie et cloquée avec une mine de dégoût. Et puis, sortez la fille de sa cage. Ça va l’occuper un peu...
o0o0o
Il fait noir. Pas une chandelle à l’horizon. Rien. Tout juste une sensation d’être dans le coton. Douce sensation... Le subtil tangage du bateau... Mais est-ce vraiment un bateau ? Incertain de ce qu’il ressent alors, Jack s’interroge :
- ... Est-ce vraiment moi ?!... Suis-je mort ? ... Will ?... Où es-tu, je ne te vois pas ?... Tu devrais être là, pourtant. Montres-toi, gredin ! .... Et voilà, ça recommence ! On m’a encore foutu seul au milieu de nulle part et démerdes-toi !! “Le truc, Jack, c’est d’être seul avec soi-même”. Merci, papa, j’ai compris ! Tu sais que tu me les brises avec ta philosophie à deux balles ?! C’est la deuxième fois que je me retrouve seul avec moi-même et j’te jure que ça me fout les pétoches, méchant ! C’est pas sympa ! ....... Wiiill ! Amènes-toi ! J’t’ai toujours eu à la bonne, tu sais ! .....
Son corps n’est plus qu’une poupée de chiffon qu’on transporte sans ménagement. Toujours inconscient, son esprit livre un combat intérieur que personne ne soupçonne.
- ...... Héhoo ! .... il fait vraiment noir, ici ... y’a quelqu’un ??? .... Will, si ton antre est comme ça, franchement, laisse-moi te dire que je préfère celui de Davy Jones. C’était plus lumineux. Je ne vois rien, ça ne sent rien, je ne sens rien... et je n’ai même plus de corps ! Le pompon ! On m’aurait dit que quand on est mort, on n’a plus de corps, je n’aurais pas signé ! Je te préviens, Will, si tu ne te pointes pas immédiatement ... ... ... C’est où, le Nord, ici ? J’ai soif !! ... Barman ?!... Mais, non, j’ai pas soif. Comment tu peux avoir soif, Jack, tu n’as même pas de corps ? Sans corps ; ni soif, ni faim, ni pipi, ni popo, ni bobo, ni .... plaisir ... hiiic !! Ah, non, ça, c’est pas possible ! Je veux mon corps ! Qu’on me rende mon corps ! Je veux ressentir ! Je veux des sensations ! Tant pis si ça fait mal ! Wiiiiill ! ..... sois maudit ! ... non, c’est déjà fait.
....
Silence....- Quelqu’un a une bougie ? .................Silence...- Pfff !...- Ça va durer combien de temps, le purgatoire ? Non, je sais, vous allez me dire que je suis un pirate, un forban sans âme et sans cœur, donc, je suis là ad eternam. Ça, je m’en doute. Non, ce que je veux savoir, c’est.... combien de temps avec moi-même ?...Silence...- Donc, si je comprends bien ce que vous me dites, c’est... ad eternam .... ... je l’savais !...Silence...- Non, mais soyez sympa, vous n’avez pas un peu de lumière ? ... juste une ‘tite bougie. Je ne demande pas grand-chose. Juste un peu de lumière... un guide, un repère, vous voyez ?........Soudain, dans les méandres de son esprit torturé, un apaisement se fait sentir. Le trouble disparaît. Les pensées aussi. C’est comme une brise légère, une caresse, mais d’un point de vue spirituel, éthéré, évanescent. Comme une porte qu’on ouvre et que les atmosphères se mélangent d’un monde à l’autre. L’autre monde. La lumière.
- Aaah, merci, mon dieu, je suis exaussé !... Pourquoi je parle à Dieu, moi ? .... S’il existait, il serait déjà venu prononcer ma sentence, non ?! ...
Demandez et vous aurez ! La voilà. Blanche. Intense, très intense. Avœuglante. Là-bas. La Lumière. Comme un papillon de nuit, il est irrésistiblement attiré par elle. Il s’approche. Elle grandit. Il en est enveloppé. Il pourrait presque dire qu’il EST la lumière... Mais, une sensation désagréable le tire en arrière. Elle le tire très fort, mais il résiste. Non, je veux cette lumière ! L’ombre le retient. Elle veut le retirer d’ici. Sa force est irrésistible. Elle le tire en arrière jusqu’à la douleur. Une douleur progressivement intense et elle aussi irrésistible... Des pulsations. Comme un cœur. Il s’accélère. Il s’emballe. La force incroyable le tire toujours en arrière comme dans un tourbillon interminable. Des lumières irisées dansent autour de lui et passent à toute vitesse. Vitesse... Vertige ... Sa mâchoire tirée vers le bas jusqu’à la rupture...
- Je vais me disloquer !!!!! .... Aaaaaaaaaahhhhh !!!!
o0o0o
Un sursaut le fait se redresser brusquement sur sa couche en hurlant, faisant reculer brutalement Marie qui lui éponge le front. Trempé de sueur, le torse nu, les yeux hagards, il fixe la jeune fille sans comprendre.
- Où suis-je ?
- Vous... vous êtes sur La Belle Poulette, répond timidement Marie, le cœur battant. Son capitaine, Thibaud de Lavallière vous a recueilli à son bord. Vous étiez mourant, seul, dans un petit bateau.
- Ça fait combien de temps que je suis là ? demande-t-il avec une grimace embarrassée.
- Quelques heures ... une demi-journée, tout au plus...
Se grattant la tête d’incompréhension, sa conscience lui revient petit à petit et la douleur aussi. Son corps lui fait mal partout. Ce corps qu’il avait supplié de retrouver juste avant de reprendre conscience...
- Vous ne devriez pas vous agiter comme ça, dit la jeune fille, en lui intimant d’une main douce sur son bras de se recoucher. Vous êtes déshydraté et le soleil vous a brûlé le visage. Vous devez vous reposer.
Se laissant faire, il l’observe alors plus attentivement. Débarbouillée de frais, les cheveux encore emmêlés, elle s’occupe du rescapé qu’on lui a ordonné de soigner. Elle a la peau pâle des européennes du continent. Le visage bien dessiné, les traits fins et un je-ne-sais-quoi de rebelle dans le regard. Les pommettes hautes, ses longs cheveux châtains et épais qui lui couvrent la poitrine lui donnent une allure et une sensualité toute féminine. Même si son corps est caché par cette toile sans forme et sale, il le devine souple et mince. Elle se tient droite et le regarde fixement en continuant de lui rafraîchir le visage doucement d’un linge humide. Elle n’a pas peur, mais elle est sur ses gardes. Il transparaît d’elle une éducation stricte et dure. La vie ne l’a pas épargnée. Jack, aussi, la regarde, silencieux. Reposant le linge dans une bassine, elle prend alors un verre d’eau sur une tablette toute proche et le lui tend.
- Tenez, buvez. Vous en avez besoin.
Jack se redresse en grimaçant sous les courbatures et prend le verre.
- .... de l’eau ??... grimace-t-il.
- Oui, de l’eau.
Il reste interdit un instant, puis elle ajoute d’un ton autoritaire :
- Si vous n’en voulez pas, monsieur, je peux vous laisser mourir !
- Non, s’exclame-t-il spontanément, en serrant le verre d’eau à deux mains et le rapprochant de lui !
Puis, il boit. Doucement, d’abord. Ses lèvres crevassées le piquent et le brûlent. Et enfin, goulûment, il termine le verre d’un seul trait.
- Encore, lui dit-il en lui rendant le verre vide !
Un petit sourire satisfait, elle se penche sur le côté pour le remplir à nouveau de l’eau d’une cruche de terre cuite et le lui retend en accrochant encore le regard sombre et troublant de Jack. Il reprend le verre et le vide encore d’un trait, soupirant d’aise en sentant la vie circuler à nouveau en lui. Sans la quitter des yeux il lui rend encore le verre. Marie ne dit rien, refait la manœuvre une deuxième fois et le lui redonne. Cette fois, Jack boit plus doucement, intensifiant son regard à chaque gorgée. Basculant la tête plus vite que le verre ne se vide, il laisse couler un filet d’eau de chaque côté de sa bouche, inondant ses petites tresses de barbe perlées et son torse imberbe, tatoué et parsemé de vilaines cicatrices évoquant une vie pleine de dangers. Troublée, Marie, baisse son regard en rougissant.
Il adore quand les femmes font ça ! Et son intuition lui dit que celle-ci n’est pas à son premier coup d’essai malgré son jeune âge.
- Quel est votre nom, jeune fille ? lui demande-t-il en la fixant toujours, penchant légèrement la tête.
- Marie.
- ... Marie... dit-il, le regard soudain perdu dans les méandres de ses pensées.... prénom en “i”, comme “jouir”... ...
... puis, il dit tout haut :
- Vous n’avez pas quelque chose à mettre sur mes lèvres ? Ça me fait mal, lui demande-t-il, joueur, pointant du doigt son visage et faisant une mine suppliante.
Déstabilisée, Marie, regarde sur la tablette toute proche et se saisi d’un petit pot en tremblant légèrement. Elle l’ouvre, y trempe son index et le ressort enduit d’un onguent translucide. Parcourue de frissons du bas du dos jusqu’à l’échine sous les prunelles pénétrantes de Jack qui s’est de nouveau allongé pour recevoir le soin, elle tente de se contenir en se composant de dignes gestes infirmiers. Cet homme, quoique défiguré par le soleil, a décidément un magnétisme auquel elle a du mal à résister. Son doigt enduit de crème parcourt les crevasses de ses lèvres doucement et fait pénétrer le produit. Son toucher très doux, le produit gras et pénétrant apaise instantanément le feu de la brûlure.
- Et vous ? Quel est votre nom, monsieur ? demande-t-elle soudain, maîtrisant sa voix de justesse pour ne pas trahir son trouble.
- Jack Sparrow. Capitaine Jack Sparrow. Mon navire est le Black Pearl.
A ce nom, la jeune fille le regarde avec étonnement en stoppant son geste.
- Vous voulez dire .... LE capitaine Jack Sparrow ? Le pirate le plus impitoyable dont parlent les livres ?
Décidément, combien de livres parlent-ils de lui ? C’est la deuxième fois qu’une femme lui fait le coup.
- Oui, répond-t-il, laconique, tentant un sourire malgré les crevasses.
- S’il m’était donné qu’un jour je croiserai la route d’un pirate aussi célèbre que vous...
N’écoutant que son intuition du moment, toujours en la fixant intensément, Jack indique d’un doigt qui se veut hésitant.
- Vous devriez en mettre aussi sur mon visage.... Et il ajoute d’un air faussement gêné... Ça me fait mal !
Pas dupe le moins du monde et amusée par son manège de séducteur, elle rentre de pleins pieds dans son jeu.
- Puis-je au moins retirer votre bandana pour cela ?
Il lui fait soudain des yeux ronds comme des billes. C’est la première fois qu’une femme lui demande d’enlever ce qui pour lui revient à se mettre complètement nu. Encore plus que s’il devait quitter son pantalon. Déstabilisé, il ne sait quoi lui répondre et bredouille :
- Bah... heu... est-ce vraiment obligé ? demande-t-il avec une grimace gênée. Le soleil ne m’a pas brûlé en dessous, vous savez...
Avec un aplomb assuré, elle lui réplique :
- Je pourrais le salir avec la crème, vous savez ! Vous semblez y tenir particulièrement.
- En effet, j’y tiens. Mais, ce n’est pas ce que vous croyez !
- Ah ? Et qu’est-ce que je crois, d’après vous ?
- Je ... je crois que vous croyez que je crois que c’est parce que je suis moche si je ne l’ai pas, ment-il effrontément pour cacher un désir qui le met à l’étroit dans son pantalon.
Elle lui sourit, amusée, tout en décidant de faire fi de sa proposition. Heureuse de constater qu’elle a réussi à déstabiliser le plus grand pirate des Caraïbes, elle se contente alors de porter l’estocade et d’étaler la crème sur son visage avec une douceur infinie sans détacher le bandana sacré. Ce qui, bien évidemment, produit un effet des plus troublants en chacun d’eux.
Mais, ce n’est pas le moment de succomber à des pulsions pour l’heure complètement déplacées, pense-t-elle. Alors, profitant que le pirate a les yeux fermés goûtant la douceur de ses gestes et la fraîcheur de la crème, elle se saisit du linge qui trempe dans l’eau, l’essore et le pose délicatement sur son visage tout entier recouvert. Puis, elle se lève et lui lançe :
- Restez ainsi quelques heures. Il faut que la crème pénètre profondément pour que votre peau soit soulagée. Je reviendrai.
Puis, elle sort de la cabine sans un mot, laissant Jack particulièrement transi et tendu.
Cela n'empêche pas que cela soit agréable à lire.
Je suis contente car tu as gardé le caractère déjanté du personnage Jack Sparrow. Tu ne l'as pas faut à ta sauce.
Un chapitre plutôt calme ùais intéressant car on fait la connaissance de Marie. J'ai l'impression qu'elle va être très importante pour la suite.
Désolé pour mon manque d'inspiration dans mes commentaires. Mais quand un texte est plus que parfait, je ne sais pas quoi dire.
si tu as apprécié ta lecture et le personnage de Jack, c'est déjà ça. Et pour l'importance de Marie, j'espère que tu avanceras au moins deux chapitres pour le savoir.
Merci pour ta lecture et ton commentaire, Aliv.
Biz Vef'
J'ai moi aussi tendance a faire des phrases très longue mais là je joue le rôle de ma correctrice et je me dis, si c'était ma phrase et qu'elle la lisait j'aurais surement droit à : Tu ne veux pas me redécouper ça ? C'est un peu long. Après je sais pas si j'ai raison, je suis pas correctrice hein.
"elle est va servir une riche famille de Louisiane" Là par contre y'a une faute.
Mdr le capitaine qui se casse la gueule de sa chaise !Bien décrit.
Et j'adore quand Jack se parle à lui-même ou plutôt quand il appelle Wiiiill!!! C'est vraiment bourré d'humour décidément ce personnage me plait, tu te l'ais vraiment approprié.
La scène juste avant qu'il ne se réveille me rappelle une scène à moi où l'un de mes persos tombe, lui, dans les pommes, puis ensuite se réveille. C'est amusant à travailler ce genre de scène on doit imager du ressenti. Expliquer ce que nous font vivre dans pareilles situations nos 5 sens. En tout les cas, tu le fais très bien.
Ho c'est chaud la fin de ce chapitre, on aimerait être à la place de la dame non ? Ou c'est que moi ? Avoir Jack à sa merci haaan.
Comme j'avais plus ou moins l'intention de reprendre cette histoire pour améliorer le style, je crois que je vais me mettre tes commentaires sous le coude parce que tu relèves des choses intéressantes. Merci de le faire.
Je suis contente que tu apprécies ce que j'ai fait avec Jack. Moi aussi j'adore ce personnage et s'il te plait ici, c'est tant mieux. Un Jack à sa merci à qui on peut faire ce qu'on veut. C'est pas trop bien, ça !!! Bah, remarque, ça va pas durer. On sait toute les deux que c'est une savonette difficile à tenir en place...
Au suivant !!!
C'est un plaisir de se replonger dans l'univers de Pirates de Caraïbes, et heureusement que Lovise et toi êtes là pour renflouer les fanfictions sur ce film ! ^^
J'avoue avoir eu un peu peur quand j'ai vu le rating (vieille fée à 19 ans, pourtant xD), mais je suis totalement emballée par cette histoire. Et puis Jack Sparrow...pardon, CAPITAINE Jack Sparrow, est un personnage avec une personnalité très riche, et tu manies très bien cela.
Donc c'est tout pour bon pour moi, j'attends la suite avec impatience ! ;) (Promis, promis, je vais sur ton JdB dès que possible)
Bien des bisous !
Je sais que le rating doit en effrayer quelques uns. C'est dommage, mais sexe oblige. Pourtant, y'a pas de quoi, parce que, comme je le dit dans mon JdB, à part le fait de devoir connaître la chose, il n'y a rien de trash ou de violent. C'est juste décrit avec force détails.... donc bon. Pas le choix. Je voulais cet exercice de texte si particulier.
Jack est un personnage que j'adore. Je le côtoie tous les jours depuis deux ans environ par ailleurs et quelques semaines depuis que j'ai commencé à écrire sur lui. Il ne me lâche pas... hihi et pourvu que ça dure...
A très vite pour la suite. Ici et sur JdB...