Baudri de Kelm
Baudri s’arrêta un instant, la main crispée sur le côté, le souffle court, cherchant un reste de courage dans le paysage sublime qu’il connaissait depuis l’enfance. Le soleil était encore caché derrière les contreforts de l’Altamonte au-delà de la frontière de Rémance, mais sur le ciel bleu gris l’aube teintait déjà de rose les neiges éternelles des hauts sommets.
Malgré la rage qui le portait, le jeune homme était épuisé. Il courait sur les sentiers montagneux depuis des heures. Or, sur ce terrain, fatigue et pénombre rendaient le pied moins sûr ; il avait manqué à plusieurs reprises de se rompre le cou alors qu’il évitait les rochers saillants, longeait les à-pics, coupait par les pierriers pour semer ses poursuivants. Ils avaient retrouvé sa trace trois jours auparavant et ne l’avaient plus lâché. Son corps demandait grâce, il respirait de plus en plus difficilement, ses bottes étaient remplies du sang de ses pieds à vif et ses jambes le portaient à peine. Au milieu de la nuit, il avait abandonné son paquetage trop pesant et n’avait plus sur lui que sa chemise et son bouffetin de toile. Dès qu’il cessait de courir, l’air piquant lui mordait la peau. Il ne tiendrait plus très longtemps.
Soudain, en contrebas derrière lui, il entendit les jappements des canites, résonnant sur les parois rocheuses. L’image des bêtes rosâtres suintantes d’écume, tous crocs dehors, le museau court flairant sa piste, le poussa de nouveau en avant. Il reprit sa course, volant silencieusement au-dessus de l’herbe rase, tentant d’ignorer la douleur qui lui cisaillait les côtes. À la limite du plateau, il s’élança dans la pente sans ralentir. Chaque pas risquait de le jeter au fond de la vallée. La colère enflait dans sa poitrine contre ces hommes qui le traquaient. Contre celui qui les avait envoyés, surtout : son propre père qui l’obligeait à fuir depuis un an. Depuis qu’il était parti de chez lui, il avait dû se cacher, mentir, se réfugier plus loin. Il vivait sans nouvelles, coupé du monde. Sa faute était sans doute impardonnable, il n’en avait pourtant jamais ressenti la mesure. Les intrigues et les agissements qui avaient déchaîné la rage paternelle lui avaient été dictés par son instinct. Pendant un temps, il avait entretenu l’espoir que ses poursuivants aient reçu l’ordre de le ramener vivant. Lors des quelques occasions qu’il avait eues de les apercevoir cependant, il avait découvert des individus frustes aux visages cruels. Des tueurs qui ne semblaient pas différents de leurs canites. Ils le massacreraient sûrement. Et même s’ils l’épargnaient, ce ne serait qu’un sursis. Sa vie ne valait plus grand-chose.
À une centaine de pas dans la descente, un bois de pins dressait sa masse sombre. Baudri y entra comme une flèche, virant entre les troncs. Il trébucha sur une racine et tomba en avant. Une douleur fulgurante lui traversa la cheville. Une fois remis sur pied, sa jambe se déroba. Il lui fallait pourtant continuer : les épaisses branches atténuaient les sons, mais il entendait encore la meute. Il reprit sa progression en boitant. À la clarté du ciel, il vit qu’il atteignait l’orée du bois. Devait-il tenter de se cacher en haut d’un arbre ? Non, les canites le sentiraient et les mercenaires n’auraient qu’à attendre au pied du pin qu’il tombe ou qu’il se rende. Il fonça en avant. Il ne vit le piège qu’en dépassant le dernier rideau de troncs : à quelques coudées devant lui, le sentier disparaissait dans un à-pic. Il faillit hurler. Ainsi c’était là que se terminait sa fuite. Il s’approcha du précipice et y plongea le regard.
Après tout, c’était peut-être la solution. Sauter, en finir. Lorsqu’ils s’étaient revus, même Lancel l’avait condamné. Si son frère se détournait de lui, ne valait-il pas mieux renoncer à cette vie ?
***
C’était pour Lancel que Baudri avait pris le risque de revenir dans l’Altamonte après un an de fuite. Il avait appris par un ancien valet rencontré par hasard qu’il s’était enrôlé dans l’Ordre du Haut-Savoir. Dix jours auparavant, Baudri était monté jusqu’au pied du Haut-Collège qui abritait la confrérie avec l’idée d’en faire sortir son cadet et de l’emmener avec lui.
L’imposante bâtisse aux murs crénelés découpait ses tours contre le ciel du soir, aussi énigmatique que dans son enfance. Le Haut-Savoir comptait dans ses rangs de brillants esprits, semblait-il, mais on ne les rencontrait jamais au-dehors. Ce qui se passait dans cette citadelle où chaque pièce renfermait, disait-on, plus d’ouvrages qu’il était possible d’en lire en une vie demeurait un mystère. D’autres forteresses pareilles à celle-ci existaient dans les provinces du sud-est du royaume de Cazalyne. Elles étaient là depuis des siècles, engrangeant leur savoir manuscrit après manuscrit, coupées du monde comme si elles ne lui appartenaient pas.
Il avait attendu derrière la herse. Celle-ci ne s’ouvrirait pas pour un étranger à l’Ordre, le garde le lui avait bien fait comprendre. Puis Lancel était apparu, marchant vers lui dans un uniforme de cuir vert foncé, et Baudri avait oublié ses craintes. Le garçon avait grandi en un an, les traits de son visage étaient plus prononcés, ses épaules plus carrées. Baudri l’avait salué d’un large sourire, envahi de la même affection que le jour où, à sept ans, il s’était penché sur son berceau. Pourtant, l’adolescent était resté à quelques pieds de la grille dans une attitude réservée.
— En principe, les visites et toute communication avec les étrangers sont interdites, mais on m’a donné une permission spéciale pour mes bons résultats. Je n’ai que très peu de temps à t’accorder.
Surpris par cet accueil, Baudri s’était accroché aux entrelacs de métal de la herse comme s’il s’agissait des épaules trop lointaines de son frère.
— Je suis venu te chercher, Lancel, te sortir de cette prison ! Viens, partons. Je sais que la vie que je t’offre est un peu dure, il faut se cacher, fuir. Mais nous serons ensemble !
Le garçon avait affiché un visage impassible.
— Je te remercie de t’être souvenu de moi, avait-il laissé tomber d’une voix neutre qui avait pourtant frappé Baudri comme un coup de poing. Je ne partirai pas. Je suis bien au Haut-Collège.
— Ici ? Enfermé ? Mais… ça ne te ressemble pas.
— Bien sûr que si. L’Ordre m’a ouvert ses portes et j’ai trouvé la sécurité. L’instruction est fascinante, les Maîtres-Érudits qui la dispensent sont brillants. Ça me convient très bien.
Le jeune homme parlait avec ferveur. Baudri lisait sur ses traits qu’il était convaincu de ce qu’il affirmait.
— Tu n’as pas besoin de ça ! Père nous a appris plus de choses que la plupart des gens n’en sauront jamais.
— Je croyais cela, moi aussi. Mais depuis, j’ai compris que son enseignement manquait de clairvoyance.
La résolution de Lancel était évidente. L’aîné avait baissé les yeux.
— J’attendais tant de te retrouver…
— C’est trop tard, il aurait fallu me prendre avec toi dès le début.
Pour la première fois, Baudri percevait un regret dans sa voix. En fuyant, il n’avait pensé qu’à sa propre sauvegarde, son frère avait dû se débrouiller seul. Comment lui en vouloir d’être en colère ?
Lancel ne s’était pas arrêté là, pourtant :
— Et puis… ce que tu as fait est horrible. C’est à cause de toi si notre frère est mort !
La surprise et la peine avaient empêché Baudri de répondre. Un vide lui aspirait les tripes.
— Adieu, avait finalement asséné l’adolescent en retournant vers la forteresse.
Lorsqu’il avait disparu, le froid des montagnes avait arraché un frisson à Baudri.
— Adieu Lancel, avait-il soufflé en s’éloignant.
***
Au bord du précipice, il revivait l’entrevue comme si elle s’était déroulée la veille. Des larmes de résignation coulaient sur ses joues que l’âge n’avait pas eu le temps de marquer. Il réalisait maintenant que cette rupture avec son frère l’avait mené jusqu’ici, à cette falaise. Sa vie n’aurait duré qu’un peu plus de vingt ans. Elle se finirait là. Il lui fallait juste un peu de courage.
Devant lui, les premiers rayons jetaient leurs lances incandescentes par-dessus les collines, inondaient les vallées, teintaient les sommets d’or. Tandis que les cris des canites changeaient de sonorité en entrant dans le bois, il admira le jeu de lumière sur ses mains. Sa peau semblait brillante. Il sentait les vapeurs des pins, mais pas seulement. Ce picotement, cette fraîcheur qui aiguisait l’odeur de la résine, c’était le parfum de la neige. Il avait toujours aimé cet instant où le monde renaît de la nuit. Il ne pouvait espérer mieux pour disparaître.
Les jappements se rapprochaient. Les cris des hommes s’y mêlaient, agressifs, laids, dissonant dans le calme de la montagne. Un sourire étira ses lèvres. Les soudards et leurs bêtes lui facilitaient la tâche : entre la captivité et la souffrance, et la beauté salvatrice de la nature sauvage, le choix était aisé. Ainsi son père n’aurait pas tout à fait gagné. Il fit encore un pas vers le vide. La pointe de ses bottes ne reposait plus sur le sol. Il entendit les griffes des canites et les talons des chasseurs sur la roche, juste derrière lui.
— Ah, piégé ! ricana une voix éraillée dans son dos.
— Allez, tourne-toi, pisse-froid ! cria un autre par-dessus les grognements des bêtes qui se débattaient pour se jeter sur leur proie.
Des claquements de semelles s’approchèrent. Il ne voulait pas que ses rustres le touchent. Il n’avait plus qu’à se pencher, à déporter légèrement son poids vers l’avant, et tout serait fini.
— Eh ! Tu fais quoi ?
Ils avaient compris. C’était maintenant ou jamais. Il plia les genoux, leva les bras en croix, et s’envola vers le néant.
Je suis ravie que ce prologue te plaise et que tu aies eu l'impression d'être immergée dans l'univers. Quant au cliffhanger, j'avoue que c'est mon péché mignon XD
Merci beaucoup pour tes compliments, en tout cas, c'est très encourageant. J'espère que la suite te plaira si tu décides de continuer. Merci !
J'ai beaucoup aimé ce prologue ! J'ai beau adorer la fantasy, je ne compte plus les débuts d'histoire qui sont lentes et où l'on ne sait pas très bien où l'auteurice veut nous mener. Ici, ce début est très dynamique, tu as parfaitement su donner les informations nécessaires pour nous accrocher tout en laissant une très grande part de suspens. En plus, je trouve que tu as une écriture très fine, détaillée, c'est vraiment agréable !
Je pense que je vais lire la suite avec plaisir !
Bref, j'ai eu le temps de peaufiner. Ce qui ne m'empêche pas d'apprécier tes compliments ! Je suis ravie que ce lancement t'ait convaincu et que tu trouves ma plume sympa. Pour ce qui est d'entrer rapidement dans l'action, je pense que c'est indispensable en jeunesse : les lecteurs ados et YA aiment bien qu'on retienne leur attention tout de suite ! Ceci dit, c'est le prologue. Le rythme n'est pas tout à fait aussi rapide ensuite, mais j'ai quand même essayé de faire démarrer l'intrigue en parallèle de l'exposition. De toute façon, en pov multiples, il faut quand même envoyer, sinon on se perd.
Si tu continues, j'espère que la suite te plaira. En tout cas, je prends tous les retours, n'hésite pas.
Merci pour ta lecture et ton commentaire.
J'aime bien ce prologue où l'on comprends assez bien les enjeux et la dynamique entre les quelque personnages évoqués. N'ayant pas lu la première version de l'histoire, je suis titillée par la curiosité ! Qu'est ce que Baudri a bien pu faire...
C'est gentil de venir voir mes princes. Et je suis ravie que ce prologue t'ait intriguée.
J'ai lu sur le discord que tu aimais bien les récits en pov multiples ? Alors tu verras que c'est le cas ici. Je dois en avoir une grosse dizaine.
Pour ce qui est de la réponse à ta question (qu'est-ce que Baudri a bien pu faire) je ne dirai rien, évidemment...
Je démarre juste cette réécriture et je ne sais pas encore quel rythme je vais pouvoir avoir. J'espère que je ne vous ferai pas trop attendre entre les publications.
Merci pour ta lecture et ton retour en tout cas. J'espère que la suite te plaira si tu continues. A+
Oui ! J'aime bien les histoires à multiples point de vues, donc si ça va être le cas ici, j'en suis plus que ravie !
Quand a ton rythme de publication, ne t'inquiète pas, je lis lentement sur ordinateur (ça me fatigue vite) donc, la lenteur de publication m'arrange en fait :3
Quand à notre ami Baudri, je vais attendre patiemment qu'il me révèle tout ses secrets !
Me voici lancée dans les PL... J'ai bien accroché à ton prologue, tu peux compter sur moi pour les sorties lorsque tu commenceras à les (re)publier. :)
J'espère pouvoir t'apporter d'utiles retours ^^'
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C’était pour Lancel que Baudri avait pris le risque de revenir dans l’Altamonte après un an de fuite. -> proposition à prendre ou pas (j'ai dû relire cette partie, j'ai été un peu perdue) : mettre une phrase qui viendrait préciser que face au vide, il prend un instant pour se remémorer l'instant qui l'a amené là (ma phrase est très moche, c'est juste pour déposer l'idée ^^'). edit : en fait, tu la mets cette phrase, mais après les *** (ptet la mettre avant, qu'on comprenne bien l'intention de retour en mémoire ?)
Il attendit derrière la herse. -> (ça fait partie de la partie que j'ai dû relire) En fait, ici, on est dans un souvenir. Le début de ce souvenir, tu emploies le plus-que-parfait. Je me dis qu'il faudrait écrire "Il avait attendu derrière la herse", non ? J'ai cru un moment qu'on revenait à l'instant présent à cause de cela. Il y a quelques verbes qui, pour moi, devraient passer au plus-que-parfait et non être au passé simple entre cette phrase et les ***. Maintenant je ne suis pas une pro de la conjugaison.
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J'aime beaucoup ta plume, le vocabulaire choisi, les constructions de phrases... Je me suis imaginé facilement la scène et l'empathie pour le personnage est venue assez vite.
Les canites, j'adore l'invention <3
Cet ordre titille aussi beaucoup ma curiosité.
En lisant l'accroche, j'avais émis l'hypothèse d'un problème dans la passation du pouvoir entre les frères. Mais ici, entre un fils mort, un fils enrôlé dans un ordre énigmatique mais qui semble vous exclure de la société courante et le héros, en exil, avec des tueurs à ses trousses... Je ne pense pas tomber juste ^^. Qu'est-il advenu du Royaume ? Qui le dirige ? Comme tu peux le constater, je suis prête pour recevoir la suite. :)
Courage et bon travail de réécriture !
(Sans pression aucune <3 )
Ca me fait plaisir que ce prologue t'ait accrochée. Dans les versions précédentes, c'était le chapitre 4, mais il était vraiment à part des autres chapitres, alors je me suis dit qu'il avait plutôt sa place en tant que prologue. Du coup, il va falloir que je recase l'ancien prologue qui est assez stratégique...
Je souscris à toutes tes remarques ! J'y souscris tellement qu'en fait, je venais de les mettre en place quand tu as lu. Malheureusement, je n'avais pas mis cette version corrigée en ligne, donc tu as lu celle qui est plus difficile à comprendre.
J'avais fait le choix de repasser au passé simple dans le flashback parce que le plus-que-parfait n'est pas agréable à lire, et il tient le lecteur à distance du récit puisqu'on lui raconte une action antérieure au présent de l'histoire, ce qui n'aide pas du tout à s'immerger. Cependant, après plusieurs remarques sur la clarté, je me suis décidée à rester au PQP durant tout le flashback. J'espère que ce n'est pas trop lourd. Je verrai les prochains commentaires si j'ai la chance d'en avoir.
Pour ce qui est de l'histoire : on ne va pas tarder à entendre de nouveau parler de l'Ordre du Haut-Savoir. Pour ce qui est d'éclaircir le mystère autour de Baudri et de ses frères, en revanche, il va falloir attendre un peu ;)
Je suis ravie que tu fasses déjà des hypothèses, en tout cas !
Je crois que l'inspiration et la motivation reviennent pas mal. Le chapitre 1 est presque terminé, donc je ne devrais pas trop tarder à le publier. Je n'arrive pas encore à déterminer si c'est une aide ou un piège de s'appuyer sur un texte déjà existant... Je verrai petit à petit.
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire, en tout cas, j'espère que la suite te plaira si tu la lis.
Tu refais ma journée là !!!! INCROYABLE, LES PRINCES LIES ouhouh !!
Plus sérieusement, trop content que tu te relances dans ce projet. ça va être un sacré chantier, une réécriture c'est toujours difficile. Mais je lirai tout ça avec grand plaisir !! N'hésite pas si tu as des questions, des points en particulier que tu souhaites voir davantage développés dans mes retours comme j'ai déjà lu les versions précédentes.
Je me rappelais plutôt bien de ce prologue, qui est très efficace. La scène de Baudri au bord du vide est poignante, tes descriptions nous plongent efficacement dans cette ambiance enneigée. ça a été un bonheur de retrouver ces personnages familiers et ta superbe écriture.
Petits points de détail :
Je trouve que la transion entre la première scène et le souvenir pourrait être encore plus claire en utilisant des astérisques comme tu le fais juste après et un "dix jours plus tôt". ça passe déjà dans la narration mais j'avoue que je me suis un peu emmêlé les pinceaux et je suis revenu en arrière, une coupure plus franche éclaircirait ça.
"C’était pour Lancel que Baudri avait pris le risque de revenir dans l’Altamonte après un an de fuite." j'ai dû relire la phrase parce qu'il y avait beaucoup d'infos. ça me paraîtrait bien plus simple sans que tu mettes "altamonte", je pense que ça revenir plus tard sans que ce soit gênant
En tout cas, je suis trop content de recommenter ton histoire, prends le temps qu'il faut pour la retravailler et pas trop de pression, je l'attendrai avec plaisir (=
A très vite !
La honte, je n'ai pas vu ton commentaire ! Comme j'écris de façon irrégulière, je ne vais pas sur mes histoires ou mes notifications très souvent et apparemment, les notifications mails ne marchent pas très bien. Toutes mes excuses pour ce délai !
Bon, en fait, je ne sais pas ce qui m'a pris de poster ce prologue, mais le fait est que je tiens absolument à terminer Walter Cobb (et j'y suis presque !) avant de me lancer dans la réécriture des PL. Mais par moment, ça me trotte quand même dans la tête. Du coup, j'ai quand même un plan assez détaillé pour, on va dire, la première partie et demie du tome 1. Et comme ce prologue n'en était pas un (c'était le chapitre 4 en fait, le prologue c'était l'entrevue Manteau bleu/Ordre du Haut-Savoir que tu avais lue dans ta vidéo ♥, et je l'aimais beaucoup aussi) et que j'ai beaucoup tergiversé à en faire le prologue, j'ai dû le poster en me disant que ça mettrait fin à mes hésitations.
Bref, en tout cas, comme je te l'ai déjà dit, même s'il faut encore un peu de patience, je ne laisse pas tomber mes princes et OUI, j'aurais sans doute besoin de ton avis par moment, je compte sur toi !
Je note tes remarques et ça me prouve d'ailleurs qu'il faut que je me force à m'écarter vraiment du texte existant quand c'est nécessaire, pour ne pas retomber dans les mêmes erreurs.
Merci beaucoup pour ton passage et ton commentaire ! Des bises !
D'acc, je comprends mieux. Hâte de voir comment tu vas reprendre cette réécriture.
Ah oui, je me rappelle que tu hésitais entre ces deux scènes pour ton prologue, et honnêtement, les deux font le taff mais j'ai tendance à penser que ce choix est le bon.
Tu peux compter sur moi, je serai au rdv.
Ah le terrible dilemne de la réécriture. A quel point s'écarter ce qu'on a déjà fait... A toi de voir ce qui te correspond le mieux.
Avec plaisir, hâte de reposter par ici !